resume en images et noms des plantes

Dimanche 11 juillet 2010
Pique-Nique annuel Slow Food avec Daniel Zenner
A Fréland – Aubure
Daniel Zenner et sa femme Fabienne nous accueillent vers 9h50. Daniel nous explique que cela fait plus de
20 ans qu’il a une démarche Slow Food au niveau de l’alimentation à Fréland. Il est chroniqueur
gastronomique, a fait beaucoup de botanique, organise des formations professionnelles pour des chefs de
cuisine.
Nous voilà partis pour 4 km de balade botanique ! Nous nous arrêtons très vite devant un pré typique de la
saison avec un peu moins de fleurs que les mois précédents. Il existe une loi : après le 15 mai, on a plus le
droit de marcher dans les prés (à cause de la fenaison) !
Daniel nous montre des épis de graminées primitives, du blé, de l’orge, des carottes sauvages…
 Le gaillet des prés : tige carrée, petites fleurs blanches (ressemble à l’aspérule odorante qui pousse
dans les sous-bois proches des hêtres). On l’appelait « caille-lait » car il contient une sorte de
présure. Il donne un goût très particulier au munster. Dans le sud de la France, on prenait les
branches de figuiers en guise de présure.
 La solstine d’été, ou herbe au charpentier, à la coupure, ou à la meurtrie. Aussi appelée Achillée
Mille Feuilles. Elle guérit les blessures.

 La Rhinante : plante jaune et touffue, très ligneuse. Elle contient des substances toxiques.
 La scabieuse, un peu bleue, violette. La fleur est parfaite en décoration et peut se manger.
 La santhorée, ou casse-lunettes, ou encore le vrai bleuet. Il soigne les conjonctivites.

 L’ortie. Il existe deux variétés principales d’orties. Elle détient le record de protéines assimilables !
100g d’ortie équivalent à 100g de steack ! On peut la cuisiner à la poêle ou dans l’eau, pour
accompagner un poisson par exemple. On peut en faire des sacs ou des vêtements. Elle est
dépurative, riche en fer et en oligo-éléments. Il faut les cueillir assez jeunes. Pourquoi les orties
piquent ? car leurs petits poils contiennent un produit toxique qui se répand sur la peau quand on les
touche ! Elle ne se cultive pas correctement.
 L’ancêtre du petit pois : la Vesce des Haies : il y a une petite vrille au bout des tiges qui lui permet de
s’accrocher.
 Le serpolet : plante médicinale qui a une petite odeur de thym. Elle fait partie de la famille des
labiées (comme le basilic et le thym).
 Le mille pertuis officinal est une plante tinctoriale. Ses fleurs sont de couleur jaune, mais quand on
les écrase la couleur devient rouge !
 La fougère est une plante typique de montagne. On peut manger les racines cuites, ou même les
feuilles quand elles sont toutes jeunes, celles qu’on appelle « la crosse d’évêque ».

 La Germandrée : ses feuilles ressemblent à de la menthe
 La grande Jarosse est un papilionacée.
 L’impatience « ne me touchez pas » a des racines peu profondes. Sa graine flotte sur les cours d’eau.
 L’oxalis des bois, de la famille des oseilles. Il s’agit de trois petits cœurs réunis au milieu, très beau
en gastronomie.(à ne pas confondre avec le trèfle)

 Pendant la promenade, une odeur désagréable vient chatouiller nos narines…il s’agit de l’odeur du
Phallus impudicus, qui a été amené d’Australie par les soldats qui les transportaient sur leurs
manteaux de laine. Comme ces champignons n’ont pas de prédateur dans la région, ils se répandent
très vite. Les mouches aiment son odeur et font leurs besoins un peu plus loin, contenant les graines
du champignon et favorisant ainsi encore plus leur dispersion !
 Quand un terrain est nu, les premières variétés qui viennent s’installer sont dites « essences
premières ». Il s’agit de l’ortie, de la ronce (dont on faisait des paniers), du sorbier, et du bouleau.
 Et voici une plante qui colle, pleine de petites boules ! on les utilisait et on les torréfiait pour faire
une sorte de café. Il s’agit du Gaié Gateron. Cette plante a donné l’idée du velcro à son inventeur !
 La digitale, très jolie fleur à clochette violacées …. Mais attention, 8g de feuilles peuvent tuer un
individu ! C’est une espèce protégée.