a. On met maintenant une lame d’absorption variable (appelée lame d’apodisation car elle
abaisse les maxima secondaires ou pieds de la réponse impulsionelle) devant l’ouverture
carrée. La transmittance devient: Rect . Calculez la figure
de diffraction de Fraunhofer de cette ouverture. Montrer que l’intensité relative est de la
forme sinc
Déterminer .
b. Étudier la dépendance en de cette fonction. À quelles distances de l’axe optique se
situent le premier zéro et le premier maximum secondaire de l’ntensité?
c. En utilisant le résultat précedent, exprimer la transmittance et sa fontion de diffraction de
Fraunhofer dans le cas bidimensionel.
d. Quelle est l’intensité relative du premier maximum secondaire dans une direction diago-
nale? Comparez avec le cas du diaphragme carré sans apodisation. Peut-on maintenant
détecter l’exoplanète?
NOTE: (Référence bibliographique: A. Aspect et al, Demain la Physique, Odile Jacob, 2004)
La détection de planètes autour des étoiles autres que le soleil (les exoplanètes) constitue un sujet
de grand intêret en astrophysique. La première découverte d’une planète autour d’une étoile du type
solaire date de 1995 en utilisant la méthode de vélocimétrie (on mésure le mouvement de l’étoile autour
du centre de masse du système étoile-planète). Actuellement on connaît plus d’une centaine d’étoiles
possédant une, voire deux ou trois exoplanètes. On peut utiliser une seconde méthode, l’observation
d’un transit planétaire au cours duquel le flux de l’étoile présente une faible décroissance (de l’ordre
du pourcent) lorsque l’exoplanète éclipse son astre: cela ne se peut se produire que lorsque la Terre est
dans le plan de l’orbite planétaire, comme on l’a observé sur l’étoile HD209458 avec le télescope spatial
Hubble.
Le texte de ce TD est inspiré des projets par la méthode du transit, de détection des exoterres (exo-
planètes comparables à la terre et qui pourraient abriter une forme de vie). La technique décrite dans
ce problème, nomée ASA (Apodized Square Aperture), a été développée en 2001. Le Centre National
d’Etudes Spatiales prépare la mission COROT pour 2005. Un télescope en orbite fera la mesure photo-
métrique de grands champs stellaires pendant de longues durées, pour rechercher d’éventuels transits. Il
pourra détecter jusqu’à une dizaine d’exoterres pendant les deux années de sa mission. Puis viendra la
mission Kepler (NASA) visant les mêmes objectifs avec des performances accrues. Enfin, il s’agira de
former l’image d’exoplanètes. Cet objectif difficile (projets Darwin en Europe, Terrestrial Planet Finder
(ESA/NASA)) requiert plusieurs télescopes séparés par plusieurs dizaines de mètres (interféromètrie) et
placés loin de la terre. Outre l’image d’exoplanètes, Darwin/TPF veut mesurer leur spectre infrarouge
pour rechercher l’ozone, indice éventuel de la présence de vie...
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