Bac blanc n° 1 – ÉLÉMENTS DE CORRECTION – ÉPREUVE COMPOSÉE
Partie 1 : Mobilisation de connaissances
1) Quelles sont les conséquences de l'instauration d'une taxation écologique ?
Déf° : taxe visant à limiter la pollution ou les atteintes à l'environnement d'une activité économique particulière. Par
exemple, sur les émissions de CO2 (taxe carbone) , sur les déchets polluants (écoparticipation en France)…
Csq ces
: taxe → renchérissement des coûts de P° (pour les Prs) ou du prix (pour les Crs) → Prs et Crs doivent donc intégrer
dans leur calcul le coût environnemental de la P° [NB : Comme les Prs répercutent la hausse des coûts sur le prix de vente, c'est tjs
en dernière analyse le Cr qui est amené à payer le coût de l'atteinte à l'environnement] ↔ internalisation du coûts des externalités
négatives par les Crs et/ou les Prs → modification des comportements vers des produits moins polluants, moins
consommateurs d'énergie, fabriqués avec des matériaux plus écologiques → Baisse des atteintes à l'environnement.
Exple : écoparticipation (qui vient augmenter le prix de l'électroménager, des appareils informatiques et électroniques →
hausse du prix des appareils → renouvellement moins rapide de ces appareils → moins de gaspillages, moins
d'utilisation de matières premières et d'énergie pour produire.
De plus, principe du double dividende : non seulement l'écotaxe permet de réduire les atteintes à l'environnement, mais
en plus elle permet de dégager de nouvelles recettes pour l’État qui pourra alors investir dans la R&D (recherche de
technologies propres), mener des politiques de mise en œuvre du développement durable (programme d'aide à l'isolation
des habitations par ex), ou redistribuer en faveur des ménages les plus modestes (solidarité nationale).
2) Qu'est-ce qu'un choc d'offre ?
Déf° : perturbation brutale des conditions de la production. Il peut être positif s'il y a augmentation de la production (ou
baisse des prix), et négatif s'il y a au contraire diminution de la production (ou hausse des prix). Souvent le résultat d'une
variation brutale de la productivité ou du prix des matières premières.
Exple : l'ouragan Katrina a constitué en 2005 un choc d'offre aux EU puisque les infrastructures pétrolières ont été mises
hors service par les intempéries, ce qui a entraîné une baisse brutale de la production de pétrole brut. De plus, de
nombreux sites de production ont été détruits → baisse de la P°, ralentissement de la croissance.
Exple : choc pétrolier de 1974 suite au conflit entre Israël et les pays voisins → hausse brutale du prix du baril de brent,
qui a renchéri tous les coûts de production, et donc les prix et accéléré le ralentissement économique dans les pays
développés, mettant ainsi fin à la période des Trente Glorieuses.
Exple : fordisme après la Seconde Guerre mondiale (nouvelle méthode d'organisation du travail basée sur le convoyage
et la standardisation des pièces) → hausse très rapide des gains de productivité → augmentation des volumes produits
(choc positif)
Partie 2 : Étude d'un document
Présentation : le document à étudier est un graphique (courbe + diagramme en bâtons), publié par l'INSEE, qui présente
l'évolution du PIB français en % et les contributions à cette variation, en points de pourcentage, de la C°, l'I, le solde du
commerce extérieur et la variation de stock, sur la période 2006-2010.
Lecture : ainsi, nous pouvoir voir qu'en 2010, le PIB a augmenté de 1,5 %. Cette croissance s'explique principalement
par la consommation (qui contribue à hauteur de 1,1 points à la croissance) et par les variations de stock (qui expliquent
0,5 points de croissance). Le solde du commerce extérieur n'a quasiment pas joué (à l'origine de seulement 0,1 point de
croissance). L'investissement quant à lui à eu un impact légèrement négatif (à hauteur de -0,2 points de croissance).
Analyse : Le graphique présenté permet de comprendre l'évolution du PIB grâce à l'impact des différents emplois (C, I,
X-M et VS).
En 2006 et 2007, la croissance assez forte (2,5 % et 2,3 % d'augmentation du PIB) est tirée par la consommation (qui
explique 1,6 points de croissance en 2006 et 1,7 points en 2007) et par l'investissement (qui contribue à la croissance à
hauteur de 0,7 points en 2006 et de 1,2 points en 2007).
La récession de 2008-2009 s'explique par le fait que consommation et investissement jouent beaucoup moins leur rôle
moteur. Ainsi, en 2009, le PIB a diminué de 2,7 % sur l'année. Cette baisse s'explique par une diminution de
l'investissement très marquée (-1,9 points), la variation des stocks négative (-1,3 points) et l'impact du solde commercial
(-0,15 points). La consommation a seule eu un impact positif et a tiré la croissance à hauteur de 0,7 points, ce qui est
beaucoup plus faible que les années précédentes.
En 2010, on observe une reprise de l'activité : le PIB a augmenté de 1,5 %. C'est encore la consommation qui tire la