Polémiques autour de l'Islam et des musulmans
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ISLAM et MUSULMANS !
Les polémiques… Que répondre ?
De nombreux frères et sœurs s’interrogent sur les réponses que l’on peut apporter à ceux qui non-
musulmans les interpellent sur l’Islam et/ou sur les agissements de certains musulmans dans divers
pays, et même en France.
Nous allons ici essayer d’éclaircir les principaux points au sujet desquels il existe tant de polémiques,
aussi bien de la part des médias et des politiques que de nos proches et parfois de certains musulmans
eux-mêmes, et ce à partir du Coran et de la Sunna du Prophète (sur lui le salut et la paix).
Cependant, avant d’entrer dans le détail des sujets à aborder, nous voulons vous rappeler, avec
insistance, que vous devez toujours vous souvenir qu’il y a l’ISLAM, religion parfaite, qui prône la
bienfaisance à l’égard de toute la Création, et les musulmans, qui ne sont que des êtres humains
créés par Dieu, faibles, faillibles, pécheurs et ignorants, et qu’il ne faut pas imputer à l’Islam ce qui
est imputable aux seuls musulmans !
Un individu peut parfois se prévaloir d’être musulman, mais agir contre les ordres de Dieu et nuire
gravement à ceux qui l’entourent par ignorance ou par malveillance même parfois en prétendant
agir au nom de l’Islam ! Nous le voyons par exemple dans certains évènements tragiques à
l’international ! Mais ce phénomène n’est pas réservé qu'aux musulmans…
En tant que musulmans, nous ne devons jamais nous sentir coupables de ces actes, aussi graves et
répréhensibles qu’ils soient, produits par d’autres individus, musulmans ou non. Il nous est même
recommandé de ne pas les « juger ». Ils en sont les seuls responsables et seront seuls à en répondre
devant Dieu, car c’est Dieu qui juge.
Il jugera chacun selon ce qu’il aura accompli, et selon l’intention qui aura été la sienne. Dieu, dans le
Coran, nous dit clairement que « Nul ne sera jugé pour les fautes d’un autre ». (Coran, 39/7)
Par contre, il est de notre devoir de corriger les erreurs engendrées par leurs agissements chaque fois
que nous en avons l’occasion afin que la véritable image de l’Islam soit rétablie. A ce niveau, notre
responsabilité est engagée, individuellement et collectivement.
Le Prophète Muhammad (sur lui le salut et la paix) nous a recommandé : « Quiconque est témoin
d’un acte répréhensible doit le combattre de ses mains ; s’il ne le peut, qu’il le combatte par la
parole, et si cela lui est encore impossible, qu’il le combatte en son for intérieur et c’est là le
minimum qu’exige sa foi ». (Mouslim)
C’est la raison pour laquelle il est particulièrement recommandé d’acquérir du savoir pour être en
mesure d’analyser les évènements qui se produisent à la lumière des enseignements de l’Islam, et en
retirer une conclusion utile !
Un enseignement de l’Islam qui nous est rapporté dit : « Béni soit celui qui connaît bien sa religion et
le monde dans lequel il vit ».
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Ainsi, lorsque l’on nous interpelle à propos de certains évènements, parfois dramatiques et révoltants,
dus aux agissements de certains musulmans, nous avons le devoir de répondre clairement que tels ou
tels agissements ne relèvent pas de l’Islam, et que, au contraire cette religion prône telle attitude, tel
comportement, en particulier qu'il ordonne le respect, la bienfaisance, la bienséance, la compassion, la
miséricorde à l’égard de toutes les créatures de Dieu, quelles qu’elles soient, musulmanes ou non, y
compris même envers les animaux !
L’exprimer de cette façon sans juger l’auteur des mauvais agissements est un devoir pour mieux
faire apprécier la vraie nature de notre belle religion.
On sait que lorsque Dieu a dit aux anges qu’il allait envoyer un homme sur terre, ils s’en sont étonnés :
« Comment vas-Tu envoyer l’homme sur terre qui va y jeter le désordre ? » et Dieu de leur
répondre : « Je sais ce que vous ne savez pas ! ». (Coran, 2/30)
Dieu savait bien que Ses créatures étaient susceptibles de jeter le désordre sur terre… car rien ne Lui
échappe et Il sait par avance ce que chaque individu sera amené à accomplir au cours de sa vie. Il nous
informe dans le Coran : certains sont destinés à faire le bien, et d’autres à faire le mal… mais chacun
ne sera rétribué que selon ce qu’il aura accompli !
Rappelons-nous ce verset qui exige de chaque individu le respect de la vie. On n’a pas le droit
d’attenter à la vie que Dieu a créée, si ce n’est dans la nécessité de se défendre.
« Celui qui tue un homme est comme celui qui a tué toute l’humanité… » ! (Coran 5/32 et 17/33)
*
Nous allons ici donner sommairement quelques réponses aux questions qui font polémique.
Concernant le Prophète Muhammad :
En découvrant la rapidité de l’expansion de l’Islam dès les premiers siècles après la Révélation,
beaucoup concluent à l’esprit « guerrier » du Prophète Muhammad (sur lui le salut et la paix). C’est
une erreur ! En effet, il faut savoir que pendant 13 ans, il a subi toutes sortes de persécutions sans
jamais se défendre. Il a bénéficié au début de la Révélation de la protection d’un de ses oncles, Abû
lib, notable de la ville de La Mecque, ce qui limitait les attaques contre lui. Mais ceux qui l’avaient
suivi sur le chemin de la foi furent victimes de nombreuses persécutions.
Il leur conseilla de s’exiler ; les uns partirent en Abyssinie où ils séjournèrent plusieurs années ; plus
tard, il envoya d’autres Compagnons et Compagnonnes à Médine où il partit finalement les rejoindre
avec la presque totalité des musulmans de l’époque. C’est peu de temps après 15 ans après le début
de la Révélation qu’il reçut la permission de se défendre pour poursuivre les gens de La Mecque qui
avaient détourné des caravanes de marchandises qui leur étaient destinées, dans le but de les affamer !
Toute autorisation de se défendre est donnée aux victimes d’une agression qui ont été
injustement opprimées et Dieu a tout pouvoir pour les secourir. (Coran, 22/39)
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Les circonstances firent qu’il ne rejoignit pas la caravane avec ses hommes, mais qu’il se trouva face à
une armée de Mecquois (Qoraychs) prévenus de cette poursuite et qu’il dût alors combattre à Badr
et bien que le nombre de ses « combattants » soit très inférieur, il remporta la victoire. Il eut à
combattre encore l’année suivante, mais il perdit la bataille dite de Uhud (en raison de la
désobéissance de certains combattants qui quittèrent trop tôt le lieu de défense qu’il leur avait assigné).
Le Coran y fait d’ailleurs allusion.
Par la suite, des tribus se rallièrent peu à peu à lui après s’être converties et le nombre de musulmans
augmentait. Il restait cependant de nombreuses autres tribus représentant un danger pour leur sécurité,
et, chaque fois que l’une d’elles s’apprêtait à lancer un assaut contre lui, il levait alors une armée pour
les surprendre. C’est ainsi qu’il finit par sécuriser toute la région de l’Arabie, après avoir reconquis La
Mecque sans qu’il y ait eu, à cette occasion, la moindre bataille.
Nous devons également évoquer son comportement avec ses Compagnons, hommes et femmes, avec
les musulmans et les non-musulmans. Il fit toujours preuve de bonté, de générosité, de patience, de
tolérance à l’égard de tous, sans jamais contraindre qui que ce soit, mais en montrant le bon exemple
et en recommandant le respect des enseignements de l’Islam qui exigent notamment : « Ne discutez
avec les gens des Ecritures que de la manière la plus courtoise, à moins qu’il ne s’agisse de ceux
d’entre eux qui sont injustes » (Coran 29/46 pré-h.).
Nous savons qu’à son arrivée à Médine toute une partie de la population n’était pas musulmane et
comptait une importante communauté juive. Il signa avec tous les citoyens de la ville un Pacte aux
termes duquel tous les habitants s’obligeaient à participer conjointement à la défense de la ville si elle
était attaquée par les ennemis de l’Islam. Ils vivaient côte à côte, commerçant et travaillant ensemble,
dans le respect mutuel, certains se convertissaient à l’Islam en constatant ce que l’Islam apportait de
bon à l’humanité, et séduits sans doute par les comportements du Prophète et des Compagnons.
Ce pacte fut respecté un certain temps par tous, puis, lorsque les gens de La Mecque vinrent attaquer la
ville, le Prophète fit creuser un fossé tout autour pour empêcher les ennemis d’entrer mais un certain
nombre de juifs pensèrent que malgré cela, le Prophète (sur lui le salut et la paix) serait vaincu et ils
firent donc défection, se rangeant derrière les ennemis des musulmans.
Mal leur en prit car la bataille du Fossé tourna à l’avantage des musulmans et les Mecquois repartirent
chez eux sans avoir vaincu. A la suite de cela, constatant que certains juifs avaient rompu le Pacte qui
les liait, le Prophète les exila à Khaybar. Il n’y eut à cette occasion encore aucune violence.
Enfin, après encore maints évènements, le Prophète et les Musulmans entrèrent à La Mecque sans
qu’aucune violence ne soit faite à quiconque. Après qu’il ait détruit les idoles qui se trouvaient dans et
autour de la Kaaba, les habitants furent rassemblés, alors le Prophète (sur lui le salut et la paix) leur
demanda : « Que croyez-vous que je vais faire de vous maintenant ? », puis, après les avoir ainsi mis
devant leurs méfaits, il leur dit enfin : « Allez ! Vous êtes libres ». Nous comprenons combien cette
attitude très noble et généreuse fut de nature à étonner les gens de La Mecque qui s’étaient rendus
coupables de tant de violence à son encontre et auxquels il pardonnait sans condition !
Voilà l’essentiel de ce que chaque musulman doit connaître de l’Envoyé de Dieu pour apprécier sa
personnalité et répondre pacifiquement à toutes les attaques dont il est si souvent victime.
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Il est intéressant encore de préciser que dans le Coran, on peut lire certains versets un peu vindicatifs à
l’égard des ennemis de l’Islam. Tel ce verset : « Lorsque les mois de délai seront terminés, tuez les
polythéistes là où vous les trouvez » (C. 9/5). Il s’agit du délai de 4 mois que le Prophète avait accordé
à un groupe de polythéistes ennemis pour quitter la région de Hidjaz) vers la fin de sa mission.
Aujourd’hui, ce verset n’a plus lieu de s’appliquer à aucune autre situation. Il n’a été révélé que pour
une situation spécifique. Or, bon nombre de musulmans le brandissent comme une menace contre les
non-musulmans, alors que l’Islam nous recommande les meilleurs comportements, comme nous
l’avons dit dans les pages qui précèdent !
Certains non-musulmans se prévalent parfois pour affirmer que l’Islam est une religion « guerrière »
et conquérante - de la bataille de Poitiers ! Cette partie de l’histoire est fausse, car il n’y a pas eu de
bataille à Poitiers ! Les arabes chevauchaient plutôt sans rencontrer la moindre résistance, à la
découverte de cette partie du monde, en provenance de l’Andalousie, sans aucune intention de
conquête. Lorsqu’ils se trouvèrent face à une armée alors qu’ils n’avaient pas l’intention de combattre,
ils profitèrent de la nuit pour faire demi-tour et au petit matin, Charles Martel et son armée ne
trouvèrent plus personne devant eux.
L’Islam prône la paix en toute circonstance et ne permet pas d’attaquer, mais seulement de se défendre
de nos ennemis s’ils nous attaquent !
« Celui qui a tué un homme a tué l’Humanité toute entière ». (Coran, 17/33 pré-H. 5/32 post-H.
– 2/178 post-H.)
Nous savons que ces hommes partirent « explorer » d’autres régions de France, et qu’ils y séjournèrent
parfois un certain temps, puisque l’on a trouvé trace de l’édification d’au moins une mosquée dans la
région de Narbonne, à l’occasion de travaux effectués sous une église au XXème siècle.
Voilà un résumé très bref de ce qu’il est possible de répondre à ceux qui attaquent la personnalité du
Prophète et de sa supposée nature guerrière !
*
A noter encore que lorsque le Prophète eut organisé la société de Médine en un « Etat », les
musulmans devaient verser la « zakat ». Les non-musulmans « dhimmis » (protégés) devaient
également verser une taxe appelée « Jiziya », qui participait de l’effort commun pour les dépenses de
ce nouvel Etat, et la défense de Médine et ses environs en cas d’attaque.
Si nous prenons le temps d’y réfléchir, ce n’est rien d’autre que nos impôts locaux que nous acquittons
à l’administration de notre pays, pour financer les différents services mis à la disposition des citoyens
(hôpitaux, routes, écoles, etc.), et ce, quelle que soit notre appartenance politique ou religieuse !
On nous rapporte qu’un jour Umar, alors qu’il était devenu Calife, se promenait anonymement de nuit
dans les rues de la cité à l’écoute des gens et entendaient ainsi leurs plaintes. Un jour, un vieil homme
juif pestait contre le Calife sans se douter qu’il était devant lui. Umar l’interrogea sur les reproches que
cet homme faisait au Calife et celui-ci lui dit qu’il était devenu vieux, qu’il ne pouvait plus travailler et
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n’avait donc plus de ressources et que, malgré cela, on lui réclamait encore le paiement de cette taxe.
Aussitôt Umar décida de ne plus percevoir de taxe sur les personnes âgées qui n’avaient plus les
moyens de payer et que de surcroît, il leur serait alloué une « rente » mensuelle pour subvenir à leurs
besoins. (On voit ici la création du premier système de retraite !)
*
A propos de la femme musulmane :
Nous savons que la femme musulmane concentre autour d’elle les « à priori » que les ignorants de
notre religion utilisent pour porter leurs critiques contre l’Islam.
Nous devons, là encore, bien différencier le statut qui a été défini par la Révélation coranique et la
réalité de sa situation, bien souvent à l’opposé du statut que l’Islam lui a accordé. Statut qui fut un
véritable bienfait par l'amélioration de son sort antérieur qui était peu enviable.
L’Islam a en effet légiféré pour protéger la femme musulmane en lui donnant des droits inégalés pour
l’époque, afin de la libérer de la mauvaise situation où elle se trouvait avant la Révélation. Par
exemple, la naissance des filles était un malheur et l’on tuait beaucoup de filles à la naissance car elles
étaient des charges inutiles, tandis que les garçons pouvaient travailler et aller à la guerre.
Si on leur laissait la vie sauve, on ne leur donnait pas l’occasion d’étudier et elles n’étaient guère plus
que des servantes dans la maison de leur mari, qui selon leur rang social pouvaient avoir un grand
nombre d’épouses pour lesquelles il n’avait pas grande considération ! Elles étaient pratiquement
prisonnières dans leur maison ! Certaines pouvaient même être maltraitées, battues ou renvoyées sans
justification valable.
A la mort de leur mari, elles tombaient dans la succession : les héritiers la recevaient dans leur part
d’héritage et en usaient à leur guise ! On pouvait les déposséder de leurs biens si toutefois elles en
avaient, de quelque nature qu’ils soient, bref, elles n’étaient pas grand-chose…
Mais l’Islam est venu dire que la femme est un être humain à part entière, avec une personnalité
indépendante, avec des droits, et qu’elle devait, comme les hommes, bénéficier à égalité du droit à
disposer d’elle-même, de son destin. L’Islam lui a accordé le droit à une parole écoutée, a ordonné
qu’on la traite avec équité, respect et délicatesse, et qui plus est, que l’on tienne compte de sa nature et
de sa sensibilité.
Grâce à la Révélation, on ne pouvait plus disposer de son corps comme d’un objet, elle disposait
d’elle-même et pouvait choisir !
Lorsqu’elle était demandée en mariage dans le respect des règles on devait la consulter et son
consentement était obligatoire, à défaut, le mariage était nul. Il était devenu obligatoire pour un
homme de « solliciter » la femme respectueusement pour l’épouser, et non la prendre pour un
amusement passager. Dès lors, tout mariage « forcé » était devenu interdit.
On constate que dans le Coran, de nombreux versets évoquent la femme musulmane, non pas pour
établir une législation contraignante à son encontre, mais pour la libérer. Et si l’on veut bien s’en
donner la peine et tenir compte de sa situation antérieure on s’aperçoit que tous ces textes n’ont
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