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Communiqué
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Cemagref
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Onema
Céline Piquier
Tél. +33 (0)1 45 14 88 63
+33 (0)6 48 15 33 29
Patrick Lavarde, directeur général de l’Onema et Roger Genet,
directeur général du Cemagref, présentent le premier bilan de trois
années de coopération en faveur de l’amélioration de la qualité des
eaux. Ensemble, les deux organismes produisent une expertise
de haut niveau en vue de soutenir les politiques de l’eau et relever
le dé de la gestion durable des eaux et des milieux aquatiques.
La question de la qualité de l’eau est aujourd’hui au cœur des préoccupations de
nos sociétés. Les atteintes à la qualité de la ressource en eau sont nombreuses et
depuis longtemps rivières, euves, lacs, nappes souterraines et milieux aquatiques
subissent les impacts des activités humaines : pollutions diverses, inuence du
changement climatique et de l’urbanisation, pertes de biodiversité, réduction des
zones humides, conits entre les usages…
Des enjeux socio-économiques, scientiques et environnementaux
importants
À travers ces impacts, la santé de l’eau, des milieux aquatiques et celle des hommes,
est en jeu. Les choix et les orientations à prendre doivent également tenir compte
des contraintes et des moyens importants requis pour restaurer la qualité de la
ressource, préserver les espèces et améliorer les traitements de l’eau.
Face à ces constats, l’Union européenne a réagi dès 2000 en adoptant la Directive
cadre européenne sur l’eau (DCE) qui prône le retour au bon état écologique
des masses d’eau d’ici 2015. En xant un cadre commun aux pays européens,
elle a imposé un objectif ambitieux et entraîné la modication des règles et des
méthodes scientiques d’approche de la qualité des eaux.
Or, la gestion durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques soulève des
questions scientiques majeures, à la croisée de nombreuses disciplines : Comment
déterminer le bon état des eaux et l’état de référence ? Comment évaluer l’état des
masses d’eau ou gérer les conits d’usage de la ressource en eau ? Comment
détecter et évaluer les effets des polluants émergents à très faibles doses ? Comment
s’adapter au changement climatique ?…
De la recherche à laction
LOnema et le Cemagref présentent quatre
avancées majeures pour atteindre le bon
état des cours d’eau d’ici 2015
Paris, jeudi 28 octobre 2010
De la recherche à l’action
Pour relever le dé et apporter des éléments de réponse à ces questions, l’Onema,
coordinateur et nanceur de la recherche appliquée sur l’eau et les milieux aquatiques
en France, et le Cemagref, premier opérateur national de recherche sur l’eau et
acteur majeur de la recherche environnementale, se sont engagés ensemble en
2007 dans une collaboration dédiée aux eaux continentales. Ils agissent ainsi de
concert pour produire les connaissances et les technologies innovantes nécessaires
à la gestion durable des eaux et soutenir les politiques publiques.
Aujourd’hui, les premiers résultats de cette collaboration prégurent quatre
voies possibles dans lesquelles des connaissances et des méthodes sont
disponibles pour parvenir à atteindre le « bon état » écologique imposé par la DCE :
1. Des êtres vivants pour évaluer la santé des cours d’eau
Pour évaluer l’état de santé des cours d’eau, un outil a été mis en place pour
servir de thermomètre, le système d’évaluation de l’état des eaux (SEEE). Il utilise
notamment des indicateurs biologiques, c’est-à-dire des organismes vivants que
l’on trouve dans les eaux.
2. Prairies, bois, zones humides articielles… des solutions simples pour
piéger les pollutions et protéger les cours d’eau
Le génie écologique permet d’apporter des solutions ables et faciles à mettre
en œuvre pour limiter l’impact des pollutions et améliorer ainsi la qualité de nos
cours d’eau. Des zones tampons, bandes enherbées, bois ou autres, jouent ainsi
un rôle protecteur en retenant les eaux de ruissellement et piégeant les molécules
polluantes qu’elles contiennent.
3. L’anguille : chronique d’une disparition annoncée ?
Les poissons migrateurs constituent un indicateur parmi d’autres de la qualité de
nos rivières. Espèce protégée et en danger, l’anguille fait l’objet d’un plan de gestion
(Plan de gestion anguille, conforme au règlement européen). Grâce aux recherches
développées, des actions concrètes et opérationnelles sont aujourd’hui proposées
pour tenter d’inverser la tendance.
4. Baisse de la ressource en eau l’été : le changement climatique peut-il être
en cause ?
L’évolution du régime des étiages peut être inuencée par le changement
climatique dans certaines zones parmi les plus sensibles. Elle ajoute une difculté
supplémentaire aux mesures de gestion à prendre pour atteindre le bon état de
cours d’eau, tel que le prévoit la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE).
Cemagref
Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement
www.cemagref.fr
Onema
Ofce national de l’eau et des milieux aquatiques
www.onema.fr
www.eaufrance.fr, le portail du système d’information sur l’eau
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