Phaseolus vulgaris L. - Thèses et Mémoires

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIA
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE
MEMOIRE
Présenté par :
Mr. BOUKHELLOUT Salah
Pour l’obtention du
DIPLOME DE MAGISTER
Spécialité: Physiologie végétale
Option: Ecophysiologie végétale
Intitulé
Influence de la salinité sur le métabolisme azoté de
l’haricot (Phaseolus vulgaris L.)
Soutenu le 12 Mars 2009 devant le jury composé de :
Mr. BENSOLTANE Ahmed
Président
Professeur
Université d'Oran
Mr. BENABADJI Noury
Examinateur
Professeur
Université de Tlemcen
Mr. MAROUF Abderrezak
Examinateur
Professeur
Université d'Oran
Maître de Conférences
Université de Mostaganem
Professeur
Université d'Oran
Mr. MEKHALDI Abdelkader Examinateur
Mr. BELKHODJA Moulay
Rapporteur
Résumé
Dans cette expérimentation, nous avons étudié le comportement des plantes
d’haricot (Phaseolus vulgaris L.) âgées de six semaines, stressées à la salinité au NaCl à
des concentrations de 100 meq.l-1 et 200 meq.l-1 et au NaCl+CaCl2 à des concentrations de
100 meq.l-1 et 150 meq.l-1. Les paramètres mesurés dans cette expérimentation sont le
dosage des protéines solubles au niveau des feuilles, des tiges et des racines, par la
méthode de BRADFORD (1976), l’activité de la nitrate réductase au niveau de la partie
aérienne et souterraine (ROBIN et al.,1981), le comptage du nombre de nodules par plante
et leurs poids frais.
Les résultats obtenus montrent que les teneurs en protéines solubles varient selon
l’organe, la concentration saline ainsi que le type de stress salin. D’une manière générale
les feuilles sont les plus affectées par la salinité surtout au NaCl, avec une chute
progressive de leur teneurs en protéines solubles lorsque la concentration du milieu en sel
augmente. Par contre au niveau des racines une accumulation importante s’est produite lors
de l’application de la salinité, tandis qu’au niveau des tiges la variation n’est pas
significative.
L’activité de la nitrate réductase est plus intense au niveau des feuilles que dans les
racines chez les plantes témoins. L’effet des concentrations croissantes du NaCl sur les
plantes se traduit par une chute importante de l’activité enzymatique au niveau des
feuilles ; cette activité s’annule complètement lors de l’application d’une concentration de
200 meq.l-1. Tandis que cette activité est stimulée au niveau des racines avec des taux
d’augmentation de 300% et 500% respectivement chez les plantes nourries au 100 meq.l-1
et 200 meq.l-1 de NaCl. Par contre l’application de la salinité au NaCl +CaCl2 provoque de
nouveau une activité enzymatique au niveau des feuilles alors qu’elle baisse dans les
racines.
La salinité au NaCl inhibe le développement des nodules en nombre et en poids
frais ; cet effet apparaît clairement lorsque la concentration saline s’élève à 200 meq.l-1 où
la nodulation est bloquée. L’addition du CaCl2 au milieu a des incidences sur la
nodulation ; en effet le nombre de nodules par plante augmente simultanément avec
l’accroissement de la concentration saline. D’autre part le poids frais des nodules a
bénéficié de l’addition du CaCl2, où une légère augmentation est signalée.
Mots clés : salinité, activité de la nitrate réductase, protéines solubles, nodules, racine,
partie aérienne, haricot (Phaseolus vulgaris L.),
‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ﻗﻤﻨﺎ ﰲ هﺬﻩ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ ﺑﺪراﺳﺔ ﺳﻠﻮك ﻧﺒﺎﺗﺎت اﻟﻔﺎﺻﻮﻟﻴﺎ ‪Phaseolus‬‬
‫‪vulgaris‬اﻟﺒﺎﻟﻐﺔ ﺳﺘﺔ أﺳﺎﺑﻴﻊ ﻣﻦ اﻟﻌﻤﺮ ﲢﺖ ﺗﺄﺛﲑ اﻹﺟﻬﺎد اﳌﻠﺤﻲ ﺑﺈﺿﺎﻓﺔ‬
‫آﻠﻮرﻳﺪ اﻟﺼﻮدﻳﻮم ﺑﱰاآﻴﺰ‬
‫و‬
‫آﻠﻮرﻳﺪ‬
‫اﻟﺼﻮدﻳﻮم‬
‫‪ 100‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ‬
‫ﳑﺰوج‬
‫ﺑﻜﻠﻮرﻳﺪ‬
‫و‪ 200‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ‬
‫ﺑﱰآﻴﺰ‬
‫اﻟﻜﺎﻟﺴﻴﻮم‬
‫‪100‬‬
‫ﻣﻠﻲ‬
‫ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ و ‪ 150‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ‪.‬‬
‫اﳌﻌﺎﻳﲑ‬
‫اﳌﻘﺎﺳﺔ‬
‫ﺧﻼل‬
‫اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ‬
‫هﺬﻩ‬
‫ﰲ‬
‫ﺗﺘﻤﺜﻞ‬
‫آﻤﻴﺔ‬
‫ﲢﺪﻳﺪ‬
‫اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت اﻟﺬاﺋﺒﺔ ﰲ أوراق‪ ،‬ﺟﺬور وﺳﻴﻘﺎن اﻟﻨﺒﺘﺎت وذﻟﻚ‬
‫ﺣﺴﺐ ﻃﺮﻳﻘﺔ ﺑﺮادﻓﻮرد )‪ ، (1976‬و ﻧﺸﺎط إﻧﺰﱘ ﳐﺘﺰل اﻟﻨﱰات ﰲ ﺟﺬور و‬
‫أوراق اﻟﻨﺒﺘﺎت ﺣﺴﺐ ﻃﺮﻳﻘﺔ روﺑﻦ )‪ ،(1981‬آﻤﺎ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺈﺣﺼﺎء ﻋﺪد‬
‫اﻟﻌﻘﺪ اﻟﺒﻜﺘﲑﻳﺔ ﰲ ﺟﺬور آﻞ ﻧﺒﺘﺔ و ﺣﺴﺎب وز‪‬ﺎ اﻟﻄﺮي‪.‬‬
‫أﻇﻬﺮت اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﶈﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ أن ﻣﺴﺘﻮﻳﺎت اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت اﻟﺬاﺋﺒﺔ‬
‫ﲣﺘﻠﻒ ﲝﺴﺐ اﻟﻌﻀﻮ اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ‪ ،‬ﺗﺮآﻴﺰ اﳌﻠﺢ و آﺬا ﻧﻮع اﻹﺟﻬﺎد اﳌﻠﺤﻲ‪.‬‬
‫وﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم ﻓﺈن اﻷوراق هﻲ اﻷآﺜﺮ ﺗﻀﺮرا ﻣﻦ اﻹﺟﻬﺎد اﳌﻠﺤﻲ وﺧﺎﺻﺔ‬
‫ﺑﻜﻠﻮرﻳﺪ‬
‫اﻟﺼﻮدﻳﻮم‬
‫ﺗﺴﺠﻞ‬
‫ﺣﻴﺚ‬
‫ﺗﺪرﳚﻲ‬
‫اﳔﻔﺎض‬
‫ﻣﺴﺘﻮى‬
‫ﰲ‬
‫اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت‬
‫اﻟﺬاﺋﺒﺔ ﻋﻨﺪ زﻳﺎدة ﺗﺮآﻴﺰ اﳌﻠﺢ ﰲ اﻟﻮﺳﻂ ﻋﻠﻰ ﻋﻜﺲ اﳉﺬور اﻟﱵ ﻳﺮﺗﻔﻊ‬
‫ﻣﺴﺘﻮاهﺎ ﲢﺖ ﺗﺄﺛﲑ اﳌﻠﻮﺣﺔ ﰲ ﺣﲔ ﻳﺒﻘﻰ اﻟﺘﻐﲑ ﰲ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت‬
‫اﻟﺬاﺋﺒﺔ ﰲ ﺳﻴﻘﺎن اﻟﻨﺒﺎت ﻏﲑ ﻣﻌﱪ‪.‬‬
‫ﻧﺸﺎط‬
‫إﻧﺰﱘ‬
‫ﳐﺘﺰل‬
‫آﺎن‬
‫اﻟﻨﱰات‬
‫أآﺜﺮ‬
‫آﺜﺎﻓﺔ‬
‫ﰲ‬
‫أوراق‬
‫ﻧﺒﺘﺎت‬
‫اﻟﺸﺎهﺪ ﳑﺎ آﺎن ﻋﻠﻴﻪ ﰲ اﳉﺬور‪ .‬أدت اﻟﺰﻳﺎدة ﰲ ﺗﺮاآﻴﺰ آﻠﻮرﻳﺪ‬
‫اﻟﺼﻮدﻳﻮم إﱃ اﳔﻔﺎض ﻣﻠﺤﻮظ ﰲ ﻧﺸﺎط اﻹﻧﺰﱘ ﰲ اﻷوراق و إﱃ ﺗﻮﻗﻒ‬
‫ﺗﺎم‬
‫ﳍﺬا اﻟﻨﺸﺎط ﻋﻨﺪ ﺗﻄﺒﻴﻖ ﺗﺮآﻴﺰ ‪ 200‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ‪ .‬ﺑﻴﻨﻤﺎ ﲢﻔﺰ ﻧﺸﺎط‬
‫اﻹﻧﺰﱘ ﰲ اﳉﺬور ﻓﻜﺎﻧﺖ ﻧﺴﺒﺔ اﻟﺰﻳﺎدة ‪ ٪300‬و ‪ ٪500‬ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﱄ ﲢﺖ‬
‫و‪ 200‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ ﻣﻦ آﻠﻮرﻳﺪ اﻟﺼﻮدﻳﻮم‪.‬‬
‫ﺗﺄﺛﲑ ‪ 100‬ﻣﻠﻲ ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ‬
‫ﺗﻄﺒﻴﻖ اﳌﻠﻮﺣﺔ ﺑﻜﻠﻮرﻳﺪ اﻟﺼﻮدﻳﻮم ﳑﺰوج ﺑﻜﻠﻮرﻳﺪ اﻟﻜﺎﻟﺴﻴﻮم أدى ﻣﻦ‬
‫ﺟﺪﻳﺪ إﱃ ﺗﻨﺸﻴﻂ اﻹﻧﺰﱘ ﰲ اﻷوراق ﺑﻴﻨﻤﺎ ﺗﻨﺎﻗﺺ ﻧﺸﺎﻃﻪ ﰲ اﳉﺬور‪.‬‬
‫اﳌﻠﻮﺣﺔ ﺑﻜﻠﻮرﻳﺪ اﻟﺼﻮدﻳﻮم أﻋﺎﻗﺖ ﳕﻮ اﻟﻌﻘﺪ اﻟﺒﻜﺘﲑﻳﺔ ﻋﺪدا‬
‫ووزﻧﺎ‪.‬‬
‫ﻳﺘﻀﺢ‬
‫هﺬا‬
‫اﻟﺸﺄن‬
‫ارﺗﻔﺎع‬
‫ﻋﻨﺪ‬
‫ﺗﺮآﻴﺰ‬
‫اﳌﻠﺢ‬
‫إﱃ‬
‫‪200‬‬
‫ﻣﻠﻲ‬
‫ﻣﻜﺎﻓﺊ‪/‬ﻟﱰ ﻟﻴﺘﻮﻗﻒ ﳕﻮهﺎ ﲤﺎﻣﺎ‪ .‬إﺿﺎﻓﺔ اﳌﻠﺤﲔ ﳑﺰوﺟﲔ ﻣﻌﺎ آﺎن ﳍﺎ ﺗﺄﺛﲑ‬
‫ﳐﺎﻟﻒ ﺣﻴﺚ ﻳﺮﺗﻔﻊ ﻋﺪد اﻟﻌﻘﺪ ﺑﺎﳌﻮازاة ﻣﻊ زﻳﺎدة ﺗﺮآﻴﺰ اﳌﻠﺢ و‬
‫ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ‬
‫ﺳﺠﻠﻨﺎ‬
‫زﻳﺎدة‬
‫ﻃﻔﻴﻔﺔ‬
‫ﰲ‬
‫اﻟﻮزن‬
‫اﻟﻄﺮي‬
‫ﻟﻠﻌﻘﺪ‬
‫اﻟﺒﻜﺘﲑﻳﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ ‪ :‬اﳌﻠﻮﺣﺔ‪ ،‬ﻧﺸﺎط إﻧﺰﱘ ﳐﺘﺰل اﻟﻨﱰات‪ ،‬اﻟﱪوﺗﻴﻨﺎت‬
‫اﻟﺬاﺋﺒﺔ‪ ،‬اﻟﻌﻘﺪ اﻟﺒﻜﺘﲑﻳﺔ‪ ،‬ﺟﺬور‪ ،‬أوراق‪ ،‬اﻟﻔﺎﺻﻮﻟﻴﺎ‪Phaseolus vulgaris‬‬
Abstract
In this experimentation, we intend to place in a prominent and show up the attitude
of String bean, plants (Phaseolus vulgaris L) aged six weeks stressed under increasing
concentrations salinity NaCl at 100 meq.l-1 , 200 meq.l-1 and with NaCl+CaCl2 at 100
meq.l-1 et 150 meq.l-1. These parameters are evaluated in this experimentation are, the
determination of the soluble proteins at the level of leafs, stems and roots, by the method of
BRADFORD (1976), the activity of the nitrate reductase at the level of the aerial, and the
underground parts (ROBEN et al.,1981) and the counting of the nodules number by each
plant, and also their fresh weight.
The obtained results show that; the soluble proteins content varies according to the
organ, the saline concentration and the salt type. Generally, leafs are much more affected
by salinity, especially by NaCl, with a progressive fall of their soluble proteins content in
proportion of the increase the saline concentration. By against at the level of roots, we
noted that an important accumulation has been produced during the salinity application,
while the variation at the level of stems is poor discovered.
The nitrate reductase activity has more on leafs than it has on roots among the non
stressed plants. The impact of
increasing concentrations of NaCl on String bean is
reflected by an important fall of the enzyme activity at the level of leafs, this activity is
completely cancelled during the application of a concentration of 200 meq.l-1.While this
activity is stimulated at the level of roots with augmentations that could reach 300% and
500% respectively. Among plants which are nourished at 100 meq.l-1 and 200 meq.l-1 of
NaCl. On the other side, the application of salinity using NaCl +CaCl2 Restorers the ANR
of leafs and roots.
The salinity with NaCl restrains the expansion of nodules in number and in fresh
weight, this impact appears clearly when the saline concentration raised at 200 meq.l-1
where nodulation is blocked. The addition of CaCl2 has incidences on nodulation; in fact,
the nodules number by plant increase simultaneously with the augmentation of the saline
concentration. Somewhere else, the nodules fresh weight has benefited of the addition of
CaCl2, where a light augmentation has been signalized.
Key words: salinity, nitrate reductase activity, soluble proteins, nodules, root, aerial parts,
bean (Phaseolus vulgaris L).
Remerciements
‫ ﺍﻟﺤﻤﺩ ﷲ ﺍﻟﺫﻱ ﻭﻓﻘﻨﻲ ﻹﺘﻤﺎﻡ ﻫﺩﺍ ﺍﻟﻌﻤل‬,‫ﺍﻟﺤﻤﺩ ﷲ ﻋﻠﻰ ﻨﻌﻤﻪ ﺍﻟﺘﻲ ﻻ ﺘﺤﺼﻰ ﻭ ﻻ ﺘﻌﺩ‬
J'exprime ma reconnaissance au Professeur BELKHOUDJA Moulay pour la
confiance qu'il m'a témoignée en m'accueillant au sein de son laboratoire pendant ces trois
années de recherche et pour avoir diriger ce travail.
Je remercie Mr. BENSOLTANE Ahmed, Professeur à l’Université d’Oran d’avoir
accepter de présider le jury de thèse, aussi pour ses remarques objectives qu’il nous a
apporté au cours de l’année théorique.
Je remercie profondément Mr. MEKHALDI Abdelkader, Maître de conférences à
l’Université de Mostaganem pour son soutien moral. Je souhaiterai ici lui témoigner ma
sincère reconnaissance pour son aide précieuse pendant la réalisation de ce travail.
Je tiens également à remercier Mr. MAROUF Abderazak, Professeur à
l’Université d’Oran pour sa disponibilité, ses orientations et ses remarques fructueuses.
Je suis très sensible à l’honneur que m’ont fait Messieurs ; BENABADJI. N
professeur à l’université de Tlemcen, Mr. MAROUF. A Professeur à l’Université d’Oran
et MEKHALDI. A maître de conférences à l’Université de Mostaganem d’avoir accepter
d’examiner ce travail.
Mes remerciements s’adressent également à Mesdames, BENABDALLAH,
BENACEUR et IGHIL pour leurs aides et leurs conseils. Qu’elles trouvent ici ma profonde
gratitude.
J’exprime ma gratitude à m’elle SAADA Keltoum et a Mr TAIBI Kheled qui
m’ont beaucoup aidé dans la correction de ce document.
Je n’oublie pas l’aide précieuse du Pr. KEROUA O. ainsi que les membres de son
équipe qui m’ont permis de réaliser une partie de mon travail.
Je ne pourrai terminer ces remerciements sans y associer ma famille et mes amis
(es) qui m'ont toujours apporté tout leur soutien et leur appui afin d’arriver au terme de
cette aventure. Et tous ceux rencontrés durant ces trois années pour leurs conseils. A toutes
et à tous je leur dis un grand merci.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A mes très chers parents qui ont largement contribué
à mon éducation et mon enseignement.
A toute ma grande famille.
Mes frères : Samir, Mohamed, Aissam, Houssem et
Ahmed.
Mes sœurs : Fatiha, Teldja, Nadia, Wahiba et
Chafia.
A mes amis (es) : Hamiani S, Zeghoudi S, Brahimi
.AB, Taibi KH, Arous A, Saada. K., Nerimene Z,
Fatiha, Toumi A-R, Arbi.
A tous le membre du laboratoire.
A mes enseignants de lycée Hirech et en particulier
Mr. BENFARHAT pour son aide précieuse.
Enfin à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin.
« SALAH »
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
Fig.1– Graines misent en germination ...................................................................................... 34
Fig.2– Dispositif expérimental ................................................................................................. 35
Fig.3– Préparation du broyat végétal. ....................................................................................... 36
Fig.4– Gamme étalon de SBA. ................................................................................................. 37
Fig.5– denombrement des nodules .......................................................................................... 38
Fig.6 – Teneurs en protéines solubles des feuilles, des tiges et des racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. ..................................................... 40
Fig.7 – Teneurs en protéines solubles des feuilles, des tiges et des racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2 .......................................... 41
Fig.8 – Ratios des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines
desplantesd’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl...................................... 42
Fig.9 – Ratio des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2. ......................................... 43
Fig.10 – Activité de la nitrate réductase des feuilles et des racines des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. ..................................................................... 44
Fig.11– Activité de la nitrate réductase des feuilles et des racines des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2 ........................................................................................45
Fig.12 – Ratio de l’activité de la nitrate réductase (ANRparties aériennes /ANR racinaire)
des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.................................... 46
Fig.13 – Ratio de l’activité de la nitrate réductase (parties aériennes / racines) des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl + CaCl2 ................................................................47
Fig.14 – Nombre de nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl ............................................................................................................................ 48
Fig.15 – Nombre de nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl + CaCl2. ............................................................................................................. 48
Fig.16 – poids frais des nodules/plante en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl ........................................................................................................ 49
Fig.17 – poids frais des nodules/plante en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl+CaCl2. .............................................................................................................................................50
Fig.18 – Nombre de nodules par unité de masse seche racinaire (mg) des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. ..................................................................... 51
LISTE DES FIGURES
Fig.19 – Nombre de nodules par unité de masse seche racinaire (mg) des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2. ......................................................... 52
Fig.20 – Teneurs en protéines solubles des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2. ........................................................ 53
Fig.21 – Teneurs en protéines solubles des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2 ......................................................................................54
Fig.22 – Activité de la nitrate réductase des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2 ......................................................... 55
Fig.23 – Activité de la nitrate réductase des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2 ......................................................... 56
Fig.24 – Nombre de nodules des plantes d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl
et au NaCl+CaCl2. ...................................................................................................... 57
Fig.25 – Poids frais des nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées
au NaCl et au NaCl+CaCl2. ........................................................................................ 58
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1- Composition de la solution nutritive de HOAGLAND (1938) ............................. 34
Tableau 2 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
(µg.ml-1) des feuilles, des tiges et des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl ............................. .................. ........ ........................ 40
Tableau 3– Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
(µg.ml-1) des feuilles, des tiges et des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl+CaCl2 ................. .................. ....... ......................... 42
Tableau 4 –Ratios des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. ................................... 43
Tableau 5 –Ratio des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+ CaCl2. ...................... 43
Tableau 6 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des feuilles et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées
au NaCl. ............................................................................................................... 44
Tableau 7 – Test de signification de Student à P= 5% de l’Activité de la nitrate réductase
des feuilles et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées
au NaCl+ CaCl2..................................................................................................... 45
Tableau 8 – résultats moyens des ratios de l’activité de la nitrate réductase (parties
aériennes / racines) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl. ..................................................................................................................... 46
Tableau 9 – résultats moyens des ratios de l’activité de la nitrate réductase (parties
aériennes / racines) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl + CaCl2. ....................................................................................................... 47
Tableau 10 – Test de signification de Student à P= 5% de nombre de nodules/plante des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. ................................... 48
Tableau 11 – Test de signification de Student à P= 5% de nombre de nodules/plante des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl + CaCl2..................... 49
Tableau 12 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules/plante
en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl. .............. 50
Tableau 13 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules/plante
en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+ CaCl2. .... 50
Tableau 14 – Test de signification de Student à P= 5% Nombre de nodules par unité de
masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl. .............................................................................................. 51
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 15 – Test de signification de Student à P= 5% Nombre de nodules par unité de
masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl+ CaCl2. ................................................................................... 52
Tableau 16 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+ CaCl2 ....................................................................................................... 53
Tableau 17 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+ CaCl2 ....................................................................................................... 54
Tableau 18 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+ CaCl2. ...................................................................................................... 55
Tableau 19 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+ CaCl2. ...................................................................................................... 56
Tableau 20 – Test de signification de Student à P= 5% du nombre de nodules des plantes
d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+ CaCl2 ............... 57
Tableau 21 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules des
plantes d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+ CaCl2 ... 58
Liste des abréviations
Liste des abréviations
ABA
ANR
°C
Ca++
CaCl2
CE
CEC
CH4
Clcm
CO2
CO3-Fig
g
GR
Ha
K+
L
m mho/cm
meq.l-1
MF
Mg++
ml
mm
MS
Na
NaCl
NiR
NO2NO3O3
PS II
PS
SO4-Tab
µg
µl
µmol
NR
SAB
Acide Abscisic
Activité de la nitrate réductase
Degré Celsius
Calcium
Di chlorure de calcium.
Conductivité Electrique
Complexe d’Echange Cationique
Ammonium
Chlore
Centimètre
Dioxyde de carbone
Carbonate
Figure
Gramme
Glutathione réductase
Héctard
Potassium
Litre
Millimhos par centimètre
Milli équivalant/litre
Matière fraîche
Magnésium
millilitre
millimètre
matière sèche
Sodium
Chlorure de sodium
Activité de la Nitrite Réductase
Nitrite (dioxyde d’Azote)
Nitrate
Ozone
Photosystème II
Poids Sec
Sulfate
Tableau
micro gramme
micro litre
micro mole
Nitrate Réductase
Sérum Albumine Bovine
INTRODUCTION GENERALE
CAPITRE I- RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE .................................................................... 3
I- L’AZOTE ET LA PLANTE ..................................................................................................... 3
1- Cycle de l’azote ............................................................................................................... 3
2- Assimilation de l'azote par les plantes ............................................................................ 4
•
•
•
•
Absorption des nitrates par la racine ................................................................. 4
Cheminement du nitrate .................................................................................... 5
Sécrétion dans le xylème ................................................................................... 5
Réduction du NO3- ............................................................................................................................................. 5
3- Voie d'assimilation du nitrate chez les plantes supérieures………………………. ...... 6 4- Structure et fonction de la nitrate réductase et de la nitrite réductase............................. 6
•
•
La nitrate réductase ........................................................................................... 6
La nitrite réductase ............................................................................................ 7
5 - Régulation de la NR et de la NiR ................................................................................... 8
Régulation par des facteurs de l'environnement ............................................................ 8
•
•
•
•
Nitrate ................................................................................................................ 8
Lumière ............................................................................................................. 8
Phytohormones .................................................................................................. 8
Spécificité tissulaire .......................................................................................... 9
6- Assimilation symbiotique d’azote ................................................................................... 9
6-1 La formation et développement du nodule ................................................................... 10
•
•
•
Pré infection ...................................................................................................... 10
Infection............................................................................................................. 11
Développement du nodule ................................................................................. 11
II- LES LEGUMINEUSES ........................................................................................................... 12
1- Haricot commun (Phaseolus vulgaris L.) ....................................................................... 12
1-1 Historique ...................................................................................................................... 12
1-2- Ecologie de l’espèce .................................................................................................... 13
1-3- Classification ............................................................................................................... 13
1-4- Description ................................................................................................................... 13
1-5- Description du cycle de développement de l’haricot ................................................... 14
1-6- Utilisation .................................................................................................................... 15
III- LES STRESS ABIOTIQUES ................................................................................................. 15
1- Définition du stress ......................................................................................................... 16
2 - STRESS THERMIQUE ................................................................................................. 17
2-1- Les basses températures ......................................................................................... 17
2-2 Les hautes températures .......................................................................................... 17
2-3- Réponse des plantes face au stress thermique ....................................................... 18
3 - STRESS HYDRIQUE.................................................................................................... 19
3-1- Effets du déficit hydrique sur les plantes ............................................................... 19
3-2- Les paramètres d’adaptation et de résistance à la sécheresse ................................ 20
4 - LE STRESS SALIN ....................................................................................................... 20
4-1- Généralités sur la salinité ....................................................................................... 20
4-2- Effets des sels sur les plantes ................................................................................. 21
•
•
•
•
•
•
•
Effets de salinité sur la feuille ........................................................................... 22
Effets de salinité sur la photosynthèse .............................................................. 23
Effet de la salinité sur le métabolisme azoté ..................................................... 23
Effets de salinité sur l’activité de la nitrate réductase et l’assimilation de
l’azote ................................................................................................................ 23
La symbiose sous stress salin ............................................................................ 24
La survie des bactéries symbiotiques sous contrainte saline ............................. 24
La fixation du N2 sous stress salin .................................................................... 25
4-3- Réponses des plantes face au stress salin............................................................... 26
4-3-1- Glycophytes et Halophytes ................................................................................. 26
4-3-2- Réponse de croissance ........................................................................................ 27
4-3-3- Adaptation et résistance...................................................................................... 28
4-3-3-1- Ajustement osmotique..................................................................................... 28
•
La synthèse et l’accumulation des osmolytes.................................................... 28
¾
Accumulation de proline ........................................................................ 29
¾
Accumulation de sucres ......................................................................... 29
4-3-3-2- Transports ioniques ......................................................................................... 29
¾
•
Compartimentation du sodium dans les vacuoles………………… ...... 30
Synthèse et accumulation des osmoprotecteurs ................................................ 30
4-3-4- Rôle des phytohormones dans la tolérance a la salinité ..................................... 31
4-3-5- Rôle du Calcium dans la tolérance à la salinité .................................................. 32
CAPITRE II- MATERIELS ET METHODES ................................................................. 33
I - Matériel végétal ............................................................................................................ 33
II – Méthodes ..................................................................................................................... 33
1- Préparation des pots .................................................................................................. 33
2- Préparation du substrat .............................................................................................. 33
3- Déroulement de l’expérimentation............................................................................ 33
- Test préliminaire de la germination ..................................................................... 33
- Repiquage des graines germées ........................................................................... 34
- Dispositif expérimental ........................................................................................ 35
4- Les traitements salins ................................................................................................ 35
5 - Paramètres mesurés .................................................................................................. 36
51- Dosages des protéines Solubles .............................................................................. 36
•
•
•
•
•
•
Principe .............................................................................................................. 36
Préparation du broya végétal ............................................................................. 36
Préparation des extraits protéiques .................................................................... 36
Préparation du réactif ........................................................................................ 36
Etablissement de la gamme étalon .................................................................... 36
Dosage des protéines solubles ........................................................................... 37
5-2 - Détermination de l’activité du nitrate réductase (ANR) ....................................... 37
5-3- Les paramètres de la nodulation ............................................................................ 38
•
•
Nombre de nodules par plante ........................................................................... 38
Détermination du poids frais ............................................................................. 39
6 - Analyse statistique ....................................................................................................... 39
CHAPITRE III- RESULTATS.......................................................................................... 40
I - Teneurs en protéines solubles dans les différents organes des plantes stressées .......... 40
II – Etude du ratio des protéines solubles .......................................................................... 42
1- Ratio partie aérienne/partie souterraine sous stress au NaCl ........................................ 42
1- Ratio partie aérienne/partie souterraine sous stress au NaCl + CaCl2 .......................... 43
III - Activité de la nitrate reductase des plantes stressées ................................................. 44 IV - Etude des ratios de l’activite de la nitrate réductase .................................................. 46
1 - Ratio partie aerienne/partie souterraine sous stress au NaCl ................................... 46
2 - Ratio partie aérienne/partie souterraine sous stress au NaCl+CaCl2 .................................. 47
V – Caracterisation des nodules ........................................................................................ 47
1- Nombre de nodules/plante des plantes stressées ....................................................... 47
2 - Le poids frais des nodules des plantes stressées ...................................................... 49
3 - Nombre de nodules par unité de masse sèche racinaire ........................................... 51
VI - Comparaison entre les traitements salins ................................................................... 52
1- La teneur en protéines solubles ................................................................................. 52
•
•
Dans les feuilles................................................................................................. 52
Dans les racines ................................................................................................. 53
2 - L’activité de la nitrate réductase .............................................................................. 54
•
•
Au niveau foliaire .............................................................................................. 54
Dans les racines ................................................................................................. 55
3 - Caractéristiques des nodules .................................................................................... 56
•
•
Le nombre de nodule ......................................................................................... 56
Poids frais des nodules par plante ..................................................................... 57
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE .................................. 59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................... 65
ANNEXE
Introduction générale
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Les contraintes abiotiques, telles que la sécheresse, la salinité et les températures
extrêmes causent d’importantes pertes de récolte mondiale réduisant les rendements
moyens pour la plupart des plantes cultivées de plus de 50% (BRAY et al.,2000).
En particulier, la salinité, de plus en plus une menace sérieuse pour l’agriculture,
affecte approximativement 20% des régions agricoles irriguées. Ces régions assurent le
tiers des besoins alimentaires mondiaux (MUNNS, 2002).
Les végétaux tolèrent l’excès des sels en impliquant des mécanismes
physiologiques, morphologiques et biochimiques variés. La salinité et la sécheresse ont des
effets néfastes sur la croissance et la survie des populations rhizobiennes dans le sol
(SINGLOTON et al.,1982), sur le développement et le fonctionnement des nodosités et,
donc, sur la capacité de fixation d’azote par l'association symbiotique.
Les légumineuses, sous contrainte saline, développent des stratégies adaptatives
principalement la biosynthèse et l'accumulation d'osmolytes organiques qui participent à
l'ajustement osmotique et à des remaniements protéiques nécessaires au maintien de
l'intégrité
cellulaire
(MOHAMMAD
KIANI,2007),
ainsi
le
transport
et
à
la
compartimentation des ions pour éviter leurs effets toxiques (MEZNI,1999).
Le métabolisme azoté et la synthèse protéique sont sévèrement affectés par le stress
salin (HUNGRIA et VARGAS,2000). Il en résulte un développement anormal des plantes
et une diminution du rendement (PESSARAKLI et al.,1989), également la nodulation est
très affectée par le stress salin qui affecte à la fois la survie et la multiplication des
populations rhizobiennes (POOLMAN et GLAASKER,1998), menant à une rupture de
l’association symbiotique entre les légumineuses et les bactéries fixatrices d’azote
(ZAHRAN,1999).
La nodulation est extrêmement sensible au NaCl ; la contrainte saline entraîne une
réduction des sites d'infections sur la racine, du nombre des poils radiculaires et de la
proportion de ceux qui portent les cordons d'infection (ZAHRAN et SPRENT,1986). Par la
suite, le nombre de nodules et leur contenu en léghémoglobine diminuent (DELGADO et
INTRODUCTION
al.,1994), et une inhibition de l’activité de la nitrogénase (DELGADO et al.,1993 ;
ZAHRAN,1999).
La nitrate réductase est une enzyme primordiale dans la voie d’assimilation de
l’azote. En effet, elle catalyse la réduction du nitrate (NO3-) en nitrite (NO2) (FLORES et
al.,2002).
L’effet dépressif de la salinité sur l’activité de la nitrate réductase est démontré dans
de nombreux travaux, SILVEIRA et al.,(2001) ;MELONI et al.,(2001) ;DEBOUBA et
al.,(2007). En effet, elle diminue l’expression de cette enzyme dans les parties aériennes
(MEKHALDI ,2008) contre une stimulation dans la partie souterraine (MAROUF 1986).
La tolérance des végétaux aux sels est un phénomène complexe. Les plantes en face
des stress abiotiques mettent en œuvre des mécanismes de résistance et d’adaptation
d’ordre morphologiques, physiologiques (PARIDA et DAS, 2005) et biochimiques entre
autre par l’activation de la synthèse des enzymes spécifiques. Bien que d’autres travaux ont
montré que la salinité stimule en générale l’activité de la nitrate réductase (MISRA et
DWIVERDI, 1990 ; SAGI et al.,1997).
Dans le présent travail, les expériences sont menées sur une variété d’haricot
(Phaseolus vulgaris L), espèce appartenant à la famille des fabacées. Cette espèce est très
répandue dans le monde à cause de ses valeurs nutritionnelles
et son grand intérêt
économique (SILVEIRA et al.,1988).
L’objectif de cette expérimentation vise à étudier les effets de concentrations de
NaCl et de NaCl + CaCl2 sur la réponse de l’activité enzymatique nitrate réductase, des
variations des protéines solubles et de la nodulation.
Notre travail se subdivise en trois parties :
•
Nous présenterons dans la première partie une synthèse des
données bibliographiques,
•
Nous décrirons ensuite le protocole expérimental ainsi que la
méthodologie du travail,
•
La troisième partie est consacrée à la présentation des
résultats obtenus au cours de cette expérimentation.
Synthèse
bibliographique
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
I- L’AZOTE ET LA PLANTE.
L’azote (N) est un macronutriment essentiel assimilé par les plantes en grandes
quantités (MARSCHNER,1995).À ce titre, l’azote est un facteur limitant important pour la
croissance et le développement des cultures (DIAZ et al.,2006; LEA et AZEVEDO,2006).
Au cours des cinq dernières décennies, l’application des engrais azotés a augmenté
de 20 fois (GLASS,2003).Toutefois, les plantes cultivées sont en mesure d'utiliser
seulement 30% à 40% de cette application (RAUN et JOHNSON,1999); le reste est perdu
par lessivage, la dénitrification, la volatilisation, l'érosion des sols et la consommation
microbienne (GOOD et al.,2004).
1- Cycle de l’azote
L'azote atmosphérique (78% en volume) représente la principale source d'azote
dans la planète sous forme de N2, mais on le trouve également dans l'atmosphère en très
faible quantité, de l'ammoniac (NH3) et des oxydes d'azote (NO2. NO2, NO) qui sont les
produits des fumées industrielles, des feux de forêts, des activités volcaniques
(SPRENT,1987) et des océans. Les organismes vivants, plantes et animaux peuvent aussi
rejeter de faibles quantités de NH3 dans l'atmosphère (SLADE,2007).Le NO3- est surtout le
produit de l'oxydation de N2 par O2 ou par l'ozone (O3) sous l'effet des éclairs et les
radiations ultraviolets.
En fait, une très faible partie de l'azote atmosphérique est entraînée au sol sous une
forme ou une autre, par les précipitations et une autre partie de l'azote provient de la
fixation de l'azote moléculaire par les micro-organismes (MOREAU et al.,2008).L'azote
assimilé par les organismes vivants est restitué au sol après décomposition de la matière
organique végétale et animale par les bactéries, champignons et protozoaires
(BERMANAND et CHAVA,1999). La transformation par les micro-organismes de l'azote
organique du sol en formes azotées minérales est appelée minéralisation, les composés
organiques azotés dégradés sont utilisés comme source d'énergie et de carbone, l'azote non
utilisé par les micro-organismes est libéré généralement sous forme d'ammonium MH4. La
libération d'azote dans le sol dépend du Rapport C/N des résidus organiques et des
conditions climatiques (OKAMOTO et OKADA,2004).
‐ 3 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
2- Assimilation de l'azote par les plantes
L'azote (N) est un élément minéral essentiel, exigé en grande quantité par les
plantes, il constitue entre 1.5% à 2% de la matière sèche des plantes et approximativement
16% des protéines végétales totales (FRINK et al.,1999).Les plantes peuvent utiliser une
multitude d'espèces d’azote comprenant l'ammoniac volatile (NH3), les oxydes d'azote
NO3- et NH4+, et l’azote organique (acides aminés, peptides, etc…) (VON WIREN et
al.,1997).Cependant, dans la plupart des sols agricoles, le nitrate (NO3-) est la source la
plus importante d’azote disponible (HIRSCH et SUSSMAN,1999 ; CRAWFORD et
FORDE,2002 ; Diaz et al 2006 ;KANT et al.,2008). Dans les sols non acides, le nitrate est généralement plus abondant que l'ammonium
(GORSKA et al.,2008). Cependant, l'assimilation mixte est souvent de règle
(CRAWFORD et FORDE,2002). La proportion de nitrate et d'ammonium absorbée varie
suivant les espèces et les conditions d'environnement (DIAZ et al.,2008). Quoiqu'il en soit,
une grande partie du nitrate absorbé devra être réduite en ammonium dans les racines et/ou
dans les feuilles, pour entrer dans les voies de synthèse des acides aminés et des protéines
(DESCLOS et al.,2008).
La plupart des plantes ne peuvent pas fixer directement l'azote de l'air, seulement
quelques espèces peuvent être colonisées au niveau de leurs racines par les bactéries
fixatrices d’azote moléculaire (de la famille des Rhizobiacées par exemple)
(ALKHALFIOUI et al.,2008). Les bactéries transforment N2 en NH3 fournissant au plantes
leurs besoins azotés, (PARSONS et ROBERT.,2001) en retour, les plantes assurent les
besoins en carbone des bactéries (DANIELET et GAGE,2004). Ces associations
bénéfiques pour les deux parties (symbioses) existent principalement chez les
légumineuses (ALKHALFIOUI et al.,2008). Des associations plantes/champignons
(ectomycorhyzes et endomycorhyzes) assurent également une meilleur alimentation
minérale, notamment en azote (NO3- et NH4+) à la plupart des végétaux
(GREGORY,2005).
•
Absorption des nitrates par la racine
Depuis le milieu du dix-neuvième siècle, l'emploi d'engrais nitriques n'a cessé
d'augmenter fournissant ainsi l’azote minéral aux plantes (GLASS,2003).L’absorption
radiculaire constitue la principale voie d'entrée de l'azote dans les chaînes alimentaires des
végétaux terrestres (SIENKIEWICZ-PORZUCEK et al.,2008).
‐ 4 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Les approches électro-physiologiques ont permis une caractérisation préliminaire
des systèmes de transport membranaire de NO3- (DIAZ et al.,2008). Elles semblent utiliser
des mécanismes chimiosmotiques classiques, qui échangent NO3- contre OH- ou peut être
HCO3- (RUFFEL et al.,2008). Ce type de mécanisme fournit un cadre conceptuel pour
expliquer l'intégration bien connue du transport et de l'assimilation de NO3- et du
métabolisme acido-basique à l'échelle de la cellule et à celle de la plante entière (KANT et
al.,2008).
•
Cheminement du nitrate
Le nitrate absorbé est exporté dans le xylème, (SIEBRECHT et al.,2003) réduit
dans les racines(MILLER,2007), stocké dans la vacuole ou rejeté dans le milieu (RUFFEL
et al., 2008). La concentration de NO3- dans le cytoplasme dépend du bilan de plusieurs
flux : l'influx à partir du milieu, l’efflux dans le milieu, le flux cytoplasme/vacuole, le flux
invente vacuole/cytoplasme, le flux de réduction par la nitrate réductase et éventuellement
le transport vers la stèle et la sécrétion dans le xylème (DE ANGELI et al.,2006).
•
Sécrétion dans le xylème
La sécrétion de NO3- dans les vaisseaux du xylème est due à des transporteurs de la
membrane plasmique des cellules de la stèle, qui expulsent NO3- dans l'apoplasme.
(FAURE et al.,2001; MILLER et al.,2007).
Les différenciations de l’endoderme empêchent ces derniers de retourner vers la
surface de la racine, le système de sécrétion semble utiliser le potentiel de membrane (face
cytoplasmique négative) pour entraîner NO3- hors de la cellule (SIEBRECHT et al.,2003).
•
Réduction du NO3-
La nitrate réductase est particulièrement abondante dans les cellules de l'épiderme
de la racine ce qui favorise probablement la réduction de NO3- au moment de l’absorption
(FORDE et CLARKSON, 1999) la répartition de la fonction d'assimilation du NO3- entre
racines et parties aériennes est variable (SARAH et al.,2005). Chez beaucoup d'herbacées,
la réduction de NO3- se fait surtout dans les feuilles, tandis qu'elle est racinaire chez
certains ligneux, Mais ceci ne constitue pas une règle absolue, d'une part parce qu'il y a de
nombreuses exceptions et d'autre part parce que la répartition dépend des facteurs du
milieu (GOJON et al.,2008).
‐ 5 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
3- Voie d'assimilation du nitrate chez les plantes supérieures
Le nitrate est absorbé par la racine ensuite stocké dans la vacuole, soit en partie
réduit sur place, soit transporté dans le xylème vers la partie aérienne où il sera stocké dans
la vacuole ou réduit (FAURE et al.,2001).
L'assimilation de nitrate commence par la réduction de nitrate au nitrite, par la
nitrate réductase (NR) au cytosol. Le nitrite formé est transporté au chloroplaste et réduit
en ammonium par la nitrite réductase (NiR) (KAISER et al., 2002).
L’assimilation du nitrate au sens strict n'implique donc que les deux premières
réactions catalysées par la NR et la NiR situées dans les racines et les feuilles (KATO et
al.,2004; JOY,2008)
L'assimilation du nitrate a lieu principalement dans les feuilles chez les plantes
herbacées alors qu’elle est majoritairement racinaire chez les ligneux (GOJON et al.,1994).
Chez le tabac par exemple, en présence d'offre élevée de nitrate, seulement un peu du
nitrate pris par les racines est immédiatement assimilé à l'intérieur des racines, alors que la
majorité est transportée aux feuilles où il sera réduit en ammonium (HÄNSCH et al.,2001).
La réduction du nitrate en acides aminés est dépendante d'autres métabolismes, tels
la respiration et la photosynthèse, pour la fourniture d'énergie, du pouvoir réducteur et des
chaînes carbonées (TCHERKEZ et HODGES,2008).
C'est une voie métabolique qui est aussi associée, suivant les espèces végétales, à
différents tissus et nécessite la présence de divers compartiments cellulaires comme le
cytoplasme, les chloroplastes et les peroxysomes (STITT,1999).
4- Structure et fonction de la nitrate réductase et de la nitrite réductase
•
La nitrate réductase
La nitrate réductase (NR) est l'enzyme principale dans le processus global de
l'assimilation des nitrates par les plantes (DATTA et SHARMA,1999 ;CAMPBELL,2001).
Le nitrate absorbé par les racines est réduit au nitrite par la nitrate réductase puis le nitrite
est réduit par le nitrite réductase à l'ion d'ammonium (De La HABA et al.,2001).
L’ammonium est ensuite incorporé aux acides aminés par le système d'enzymes de la
‐ 6 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
transaminase de la synthétase glutamine-2-oxoglutarate de glutamine (Gs-gogat-gogat)
(ASLAM et al.,2001).
La nitrate réductase catalyse le transfert de deux électrons à partir de NAD(P)H au
nitrate pour produire le nitrite (WERNER et al.,2002).
La forme de la NR utilisant spécifiquement le NADH (NADH : NR.EC 1.6-6.1) est
la forme la plus commune chez les plantes supérieures et les algues. Il existe toutefois deux
autres isoformes (DRUART et al.,2000).
La (NADH;NR) est une enzyme homodimérique qui peut former des tétramères à
haute concentration chez quelques plantes supérieures (REDINBAUGH et CAMPBELL.,
1985). Les monomères de masse moléculaire de 100 à 110 kDa sont liés entre eux par un
pont disulfure pouvant être réduit sans perte d'activité. Trois cofacteurs sont liés à chaque
monomère : (KLEINHOFS et al.,1989).
La flavine adénine dinucléotide (FAD). L’hème (de type cytochrome b557) et le
cofacteur à molybdène (Mo-co), Chaque groupement prosthétique définit un domaine
fonctionnel. L'interaction entre les monomères se fait au niveau du domaine à Mo-co, Les
trois domaines avec leurs groupements prosthétiques. FAD-Hème-Mo-co dans l'ordre
permettent le transfert des deux électrons provenant du NADH au nitrate (CABOCHE et
ROUZE,1992).
•
La nitrite réductase
La nitrite réductase catalyse la réduction du nitrite en ammonium avec l'apport de 6
électrons. L'enzyme est localisée dans les chloroplastes des feuilles vertes et dans les
proplastes des racines (KLEINHOFS et al.,1989). Il s'agit d'une enzyme monomérique
d'une masse moléculaire de 60-64 kDa avec un groupement prosthétique de type sirohéme
et un groupement 4Fe-4S comme centre actif. Le sirohème est une tétrahydroporphyrine à
fer ferreux du type de l’isobactériochlorine avec 8 chaînes latérales contenant des acides
carboxyliques. Le donneur d'électrons physiologique dans les tissus photosynthétiques est
la ferrédoxine. Pour les racines, le donneur d'électrons est une protéine de type ferrédoxine
qui est réduite par une pyridine nucléotide réductase au moyen d'électrons provenant du
cycle des pentoses phosphates.
‐ 7 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
5 - Régulation de la NR et de la NiR
•
Régulation par des facteurs de l'environnement
Les diverses études indiquent que la nitrate réductase est favorisée par le nitrate, la
lumière, les phytohormones et la photosynthèse (APPENROTH et al.,2000; DE LA HABA
et al.,2001).
¾ Nitrate
L'induction de l’activité NR par le nitrate a été décrite pour la première fois en 1960
par HAGEMAN et FLESHER chez le maïs (KlEINHOFS et al,1989), Depuis il a été
confirmé chez de nombreuses espèces que cette induction est due à une augmentation du
taux des ARNm . (VINCENTZ et CABOCHE,1991) ont confirmé la nature
transcriptionnelle de l'induction par le nitrate. Cette induction est très rapide car elle se
manifeste quelques minutes après l'addition de nitrate, inversement lors d'une carence en
azote, l'activité NR ainsi que la quantité de protéine NR chutent rapidement.
Similairement la NiR est aussi régulée positivement par le nitrate. L’apport de
nitrate induit une augmentation des ARNm de la NiR chez l’épinard, le maïs, le riz et la
moutarde (ROUZE et CABOCHE.,1992).
¾ Lumière
La lumière est nécessaire avec le nitrate pour la complète expression de la NR et de
la NiR. L'importance relative de la lumière et du nitrate varie entre les espèces, les tissus et
les conditions expérimentales. L'étude de l'influence de la lumière sur l'expression de la
NR et de la NiR est complexe car il est souvent difficile de dissocier l’effet lumière lié au
photochrome ou autres récepteurs de la lumière de celui lié à l'activité du système
photosynthétique qui serait un effet plus métabolique. Dans les cotylédons et les plantules
étiolées, l'effet de la lumière est dépendant du photochrome et induit la transcription de la
NR et de la NiR suivie de l'expression de leurs activités (MEYER et STITT,2001). Une
expérience menée par JANAKI (1982) et ses collaborateurs a montré que l'activité de la
nitrate réductase (NR) était 8 fois plus grande à la lumière qu’à l’obscurité.
¾ Phytohormones
L'effet de différentes hormones et plus particulièrement des cytokinines sur
l'expression de la NR a été étudié. Ainsi, durant l'imbibition des graines d'Agrostemma
githago à l’obscurité, l'activité NR est rapidement induite par la présence combinée de
‐ 8 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
cytokinines et d'éthylène. La présence d'éthylène est nécessaire pour l'induction de la NR
par les cytokinines, mais l'éthylène seul n'a pas d'effet. L'induction de la NR par les
cytokinines peut être supprimée par l'application d'acide abscissique (LU et al,1992).
La régulation de la nitrate réductase par l’acide abscissique a été révélée par le teste
d’ELISA employant des anticorps de NR a prouvé que la protéine de NR s'est accumulée
dans les racines traitées à l’ABA ; cette régulation est au moins en partie, au niveau de la
transcription (GOUPIL et al.,2000).
¾ Spécificité tissulaire
La NR et la NiR sont exprimées préférentiellement dans les feuilles chez la plupart
des espèces. Toutefois, il existe plusieurs cas où il y a une forte activité NR ou NiR dans
les racines (KATO et al.,2004; JOY,2008).
La distribution de l'activité de la nitrate réductase (NR) dans diverses parties de la
plante change selon le génotype, l'âge, et la disponibilité du nitrate ( STITT,1999).Dans la
tribu de Phaseoleae, le nitrate est réduit principalement dans les feuilles avec une basse
activité de NR dans la racine et les nodules (ANDREWS et al, 1990), Bien que plusieurs
espèces de légumineuse réduisent simultanément le nitrate et le N2 dans les nodules et la
racine au sujet du mécanisme moléculaire et du rôle physiologique de la réduction des
nitrates dans les nodules est mal connu en nutrition des plantes (KANAYAMA et
al.,1999).La réduction de nitrate dans les nodules est seulement une petite fraction
(BECANA et SPRENT,1987).Cependant, il est suggéré que la combinaison de ces deux
avenues de réduction d'azote pourrait être un facteur important dans le processus
évolutionnaire des légumineuse sur l'optimisation de l'utilisation d'azote (CABA et
al.,1990).
6- Assimilation symbiotique d’azote
Certains procaryotes sont capables d'établir une symbiose avec les végétaux en
induisant la formation d'organes spécifiques, les nodosités (BROUGHTON et al.,2000), à
l'intérieur desquelles l'azote moléculaire atmosphérique est réduit en ammoniaque
(MILLER et al.,2006). En retour, les bactéries utilisent les assimilas de la plante-hôte
comme source d'énergie (DANIELET et GAGE,2004). Cette fixation biologique de l’azote
atmosphérique est catalysée par un complexe enzymatique appelé complexe nitrogénase
(REES et HOWARD.,2000).
La réaction catalysée par cette enzyme est la suivante :
‐ 9 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
La réaction de fixation de l’azote est très coûteuse en énergie (ATP et pouvoir
réducteur) (RAYMOND et al.,2004). De ce fait, la fixation de l’azote par les bactéries
diazotrophes à l’état libre est peu efficace de l’ordre de la dizaine de kg N/ha.an
(FALKOWSKI,1997). L’association symbiotique entre des bactéries fixatrices d’azote et
certaines plantes permet d’améliorer considérablement cette valeur pour atteindre une
centaine de kg N.ha-1.an-1 (BOHLOOL et al.,1992). On distingue plusieurs types de
symbioses fixatrices d’azote, les principaux types sont les symbioses nodulaires
(actinorhiziennes et Légumineuses) et les symbioses avec les cyanobactéries (PARSONS
et ROBERT.2001). Les symbioses avec les cyanobactéries ne conduisent pas à proprement
parlé à la formation de nouveaux organes spécialisés dans la symbiose mais plutôt au
détournement d’organes existants, à l’inverse des symbioses nodulaires où l’association
est très étroite puisqu’elle nécessite la formation d’un nouvel organe végétal : le nodule,
qui héberge la bactérie et au sein du quel ont lieu les échanges entre les deux symbiontes,
La symbiose Rhizobium-Légumineuses (MIN-XIA et al.,2006).
I-6-1 La formation et développement du nodule
Pour la mise en place de la symbiose, des conditions doivent être
remplis (KONDOROSI et KONDOROSI, 2000).
™ une faible teneur en azote du sol
™ une photosynthèse active pour assurer une source suffisante d’énergie
La formation du nodule passe par trois étapes principales :
¾ Pré infection
La plante permet une croissance des bactéries
de la rhizosphère de manière
sélective (SAVKA et al.,2002) les bactéries sont attirées vers les poils racinaires par les
exsudas racinaire principalement les phénylpropanoïdes et les flavonoïdes (NOVAK et
al.,2002), qui induisent l’expression des gènes nod ( PERRET et al.,2000).Les facteurs
Nod induisent des événements morphologiques, physiologiques et moléculaires chez la
plante hôte (déformation du poil racinaire en crosse de berger, courbés, renflés, entrelacés,
déformés (KELLY et IRVING, 2002) et changements dans l’arrangement des microtubules
(TIMMERS et al.,2007).
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CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
¾ Infertilité
Deux types d’infection sont distingués : la voie intracellulaire et la voie
intercellulaire (SIEBERER,2000). Au cours de l’infection intracellulaire, la pénétration de
la bactérie est facilitée par la courbure du poil racinaire qui crée une zone confinée dans
laquelle la bactérie est entourée par la paroi (XI-WAN et al.,2007), un cordon d’infection
est initié à partir de ce point par hydrolyse de la paroi (MATEOS et al.,2001), invagination
de la membrane végétale et production de matériel pariétal par la plante (GAGE et
MARGOLIN,2000). Le cordon d’infection est une structure tubulaire qui croît à l’intérieur
de la cellule et dans laquelle la bactérie prolifère. L’infection d’une cellule corticale
(GAGE,2004).
L’infection intercellulaire se fait généralement au niveau des passages libérés par
l’émergence des racines latérales ou adventives, ou bien parfois directement à travers la
lamelle moyenne entre deux cellules du rhizoderme (PAWLOWSKI et BISSELING,
1996).Les rhizobia progressent ensuite vers le primordium nodulaire de manière
intercellulaire ou deviennent intracellulaires en formant des cordons d’infection
(TSYGANOV,2002).
¾ Développement du nodule
Il ya deux types de nodule, les nodules de type indéterminé (Pisum sativum) sont
formés à partir du cortex interne (PAWEL et al.,2007) alors que les nodules de type
déterminé (Phaseolus vulgaris) sont formés à partir du cortex externe (DANIEL et
GAGE,2004). La persistance du méristème chez les espèces à nodules de type déterminé
est très éphémère et la croissance en longueur du nodule est limitée, la croissance en
épaisseur a lieu par hypertrophie des cellules corticales et par des divisions de cellules
contenant déjà des Rhizobia. Ce processus de formation se traduit par une forme sphérique
(STOUGAARD,2000). Dans les deux cas, les cellules du cortex se divisent de manière
anticline puis péricline (TIMMERS et al.,1999 ; MATHESIUS et al.,2000a). Toutes les
cellules du cortex ne se divisent pas, ce qui semble indiquer que la susceptibilité de ces
cellules pourrait être liée à un statut particulier, notamment une modification de la
concentration en hormones (MATEOS et al.,2001). De manière concomitante, les cellules
voisines développent des cordons de pré infection, constitués de ponts cytoplasmiques
alignés de façon radiale, ces structures guident la croissance des cordons d’infection en
direction du primordium nodulaire en formation (SIEBERER et al.,2002).
‐ 11 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
II- LES LEGUMINEUSES
Compte tenu de leur aptitude à fixer l’azote atmosphérique, les légumineuses
produisent des protéines en abondance (leurs grains contiennent 3 fois plus de protéines
que ceux des céréales) sans fertilisation azotée. Ainsi, dans de nombreuses régions pauvres
de la planète, ces espèces adaptées constituent une importante source de nourriture
humaine (pois chiche, haricot, pois, lentilles, arachide…). Elles représentent pour source
majore des apports en protéines, et huiles végétales (GRAHAM et VANCE,2003), de
fourrage (luzerne, trèfle, …) et de bois (Acacia, Dalbergia, ...). Ainsi, les légumineuses
couvrent globalement 66% des besoins de subsistance des communautés rurales dans les
pays en voie de développement, tout en assurant un maintien durable de la fertilité des sols
et de l’équilibre des écosystèmes.
La famille des Fabaceae ou (Leguminosae) se classe au troisième rang du règne
végétal par le nombre d’espèces représentées et se subdivise en trois sous-familles : les
Caesalpinioideae, les Mimosoideae et les Faboideae (POLHILL,1981). L’une des
principales caractéristiques des membres de la famille des Fabaceae est leur capacité à
établir une association symbiotique avec des bactéries du sol de type rhizobia. Lors de
cette symbiose, la bactérie induit la formation de nodosités chez le partenaire végétal au
sein desquelles elle trouve les conditions physiologiques nécessaires à la fixation de l’azote
de l’air.
1 Haricot commun (Phaseolus vulgaris L.).
1-1 Historique
C’est une plante originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Le mot
«haricot» désigne à la fois le fruit, la graine et la plante qui les produit. Il y a environ 7 000
ans, l’haricot était cultivé par les tribus indiennes du Mexique ainsi qu'au Pérou.
Graduellement, la culture s'est répandue à travers l'Amérique au fil des migrations des
Indiens, de sorte que par la suite les explorateurs espagnols du XVe et du XVIe siècle
retrouvèrent cette plante dans toute l'Amérique latine et les colons anglais la retrouvèrent
sur la côte américaine au XVIIe siècle. Les haricots et leur culture sont répandus en
Afrique, en Asie et en Europe au début du XVIIe siècle grâce aux explorateurs espagnols
et portugais. En Europe, cette plante fut d'abord cultivée pour ses grains; l’haricot vert frais
ne fut consommé qu'à partir de la fin du XIXe siècle en Italie. Aujourd'hui, les grands
producteurs d’haricots secs sont l'Inde, le Brésil, la Chine, les États-Unis, le Mexique et
l'Indonésie.
‐ 12 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
1-2- Ecologie de l’espèce
L’haricot est traditionnellement cultivé dans les zones subtropicales ou tempérées.
Sous les tropiques, il est normalement trouvé dans les vallées de montagne (800-2000 m).
L’haricot pousse mieux dans des sols bien drainés, sablolimoneux, limoneux ou
argilolimoneux, riches en matières organiques à pH neutre.
La température mensuelle optimale pour la croissance est de 15,6 °C à 21,1 °C, le
maximum vers 27 °C, et le minimum vers 10 °C. Des températures de 5 à 6 °C sont
nuisibles à la germination, entre 2 à 3 °C à la floraison, et entre 3 à 4 °C à la fructification.
1-3- Classification
Royaume :
Plantae
Super division :
Spermatophyta
Division :
Magnoliophyta
Classe :
Magnoliopsida
Sous –classe :
Rosidae
Ordre :
Fabales
Famille :
Fabaceae
Genre :
Phaseolus L.
Espèce :
vulgaris L.
1-4- Description :
L’haricot est une plante herbacée avec un port qui peut changer d’une variété à une
autre. Deux grands groupes sont distingués les variétés à tige volubile qui peut atteindre 3
m de hauteur ces variétés ont besoin de support pour soutenir la tige, et les variétés naines
à tige ramifiée de 40 à 60 cm de hauteur (DUPONT et GUIGNARD,1989).
Sur la tige, apparaissent des feuilles entières et opposées, de couleur verte,
pétiolées, alternes et composées trifoliées. Les folioles ont une forme ovale-acuminée,
presque losangée et ont de 6 à 15 cm de long sur 3 à 11 cm de large pointues à la fin
(BELL,1994). Les pétioles, renflés à la base, et de petites stipules ou stipelles se trouvent à
la base des pétioles supportant les folioles (SEIGNOBOS,1998).
La racine est le siège du phénomène de la nodulation qui permet toutefois à la
plante de fixer l’azote atmosphérique, la racine de l’haricot est pivotante avec des
‐ 13 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
ramifications, elle peut atteindre 1 mètre de profondeur dans les conditions favorables
(BARRETO,1983).
Les fleures sont de 4 à 10 groupées en grappes déterminées, naissant à l'aisselle des
feuilles. Ce sont des fleurs hermaphrodites, zygomorphes, au calice formé de cinq sépales
soudés présentant cinq dents regroupées en deux lèvres, une corolle caractéristique des
papilionacée, formée de cinq pétales inégaux et très différenciés : l'étendard est le pétale
postérieur très développé et redressé, les ailes sont les deux pétales latéraux extérieurs, et la
carène est formée des deux pétales inférieurs, partiellement soudés et recouverts par les
ailes. La couleur des pétales varie du blanc verdâtre au carmin (BELL,1994). Des étamines
au nombre de dix, neuf d'entre elles sont soudées par le filet, la dixième étant libre. Ovaire
supère, est formé d'un seul carpelle à placentation pariétale, les ovules sont fixés sur la
suture ventrale au nombre de 4 à 8 (PREVOST,1999).
Après fécondation, apparait des gousses déhiscentes, appelées également « cosses »,
de forme et de longueur variable portant de 4 à 8 grains de forme réniforme et de couleur
variable après maturité(TIRILLY et BOURGEOIS,1999).
Les variétés à parchemin ne peuvent être consommées qu'en grain, ou en haricots
verts à condition de récolter les gousses très jeunes. Celles dépourvues de parchemin sont
dites « mangetout » et produisent des haricots verts consommables à un stade de maturité
plus avancé correspondant au début de la formation des graines.
1-5- Description du cycle de développement de l’haricot
La plante entame son cycle dans environ 3 à 4 mois selon les variétés et les
conditions environnementales (LECOMTE,1997).
Le cycle comprend une phase de germination qui dure entre 4 à 8 jours (suivant la
température et l’humidité du sol). La germination est du type hypogé, les cotylédons
sortent du sol et laissent apparaître les premières paires de feuilles (HUBERTE,1978).
Une phase végétative dure un mois, c’est une phase de croissance à sa fin le plant
d’haricot apparait avec une tige de 30 à 40 cm de hauteur pour les variétés naines et plus de
1 mètre pour les variétés langues (DUPONT et GUIGNARD,1989). Sur cette tige s’insère
une dizaine de feuilles.
Une phase de floraison de 1 mois, où les inflorescences apparaissent à l’aisselle des
feuilles, après leur fécondation elles donnent naissance à des gousses qui prennent entre
20 à 30 jours pour atteindre la taille définitive (LECOMTE,1997), et 15 à 20 jours pour
finir leur maturation.
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CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
1-6- Utilisation
L’haricot commun est cultivé pour ses gousses comestibles immatures et pour les
graines mûres sèches. En Amérique latine et dans certaines parties de l'Afrique tropicale, il
est surtout cultivé pour la matière sèche pouls. En Europe, les États-Unis et d'autres pays
tempérés, il est cultivé pour les gousses vertes immatures qui sont consommées comme
légume et sont également en conserve et surgelées (PURSEGLOVE,1974).
III- LES STRESS ABIOTIQUES
Il est difficile pour le moment de faire des prévisions précises sur les effets des
changements climatiques sur l’évolution des plantes et des écosystèmes en raison des
différentes combinaisons climatiques qui pourront exister tant au niveau interannuel
qu’intrannuel, et de la complexité des phénomènes concernés (WHITE et al.,1999).
Il n’est de toute façon pas vraiment possible de prédire de manière globale les
conséquences de l’effet de serre sur les écosystèmes, en partie justement parce que les
écosystèmes naturels réagissent différemment suivant la géographie (WESSOLEK et
ASSENG,2006).
L’augmentation régulière des gaz à effet de serre notamment le CO2 pose la
question d’un accroissement significatif de la température de l’air à la surface de la terre et
de possibles changements climatiques avec des conséquences probables sur la végétation et
les pratiques agricoles (WOLF et VAN OIJEN,2003).
Pour envisager les impacts attendus des modifications environnementales, il est
important de distinguer les effets directs des effets indirects de ces changements sur la
production des cultures (MIRSCHEL et al.,2005). Les premiers recouvrent les
modifications de l’activité photosynthétique des tissus chlorophylliens ainsi qu’un certain
nombre d’effets connexes, tels que l’amélioration de l’efficacité d’utilisation de
l’eau (LONG et BERNACCHI,2003); les seconds sont dus aux modifications du climat:
l’augmentation de la température de l’air, par exemple, se traduit par un raccourcissement
des cycles de végétation, soit, toutes choses égales par ailleurs, par une diminution du
temps disponible pour mettre en place la production et donc par une diminution de celle-ci
(LEUNING,2002). Mais elle peut aussi se traduire par une apparition plus fréquente de
températures très élevées, handicapantes pour la production finale. Toutes ces influences se
combinent négativement ou positivement pour déterminer la production végétale (JAME et
al.,1998).
‐ 15 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Les changements prédits du climat, spécialement une hausse du CO2
atmosphérique, de la température et des précipitations, associée à des changements du
dépôt azoté, des niveaux d'ozone troposphérique et stratosphérique, du rayonnement UVB, etc. peuvent avoir de grands impacts sur les modes de production et
d'approvisionnement agricoles du monde (BAZZAZ et SOMBROEK,1997)
Le bilan de ces divers effets sera vraisemblablement différent suivant que l’on
considère des cultures annuelles (plantes à grains ou à tubercules, graminées ou
légumineuses), des cultures pérennes herbacées, (plantes fourragères et prairies
permanentes) ou ligneuses (vigne, arbres fruitiers). On est actuellement loin d’avoir
examiner par simulation ou expérimentation les réactions de chacun de ces types de culture
aux modifications attendues du milieu (YIN et VAN LAAR,2005).
1- Définition du stress
La plante dans son environnement est exposée aux différentes contraintes biotiques
et abiotiques. La contrainte abiotique est le résultat des différentes conditions
environnementales que ce soit climatiques ou édaphiques défavorables à la croissance des
plantes (MUNNE-BOSCH et ALEGRE,2004). La plante du fait qu’elle ne peut pas se
déplacer, elle doit s’adapter à ces conditions stressantes de manière à réduire leurs impacts
sur son bon fonctionnement (LEXER,2005).
Un stress abiotique est toute condition environnementale défavorable empêchant la
plante de se développer normalement et de se reproduire (KOTCHONI et al.,2006).
Ce stress peut être induit par une forte salinité (LEE et al.,2004; KIM et al.,2005;
YAN et al., 2005; ASKARI et al., 2006; PARKER et al.,2006), des hautes températures
(MAJOUL et al., 2003,2004), des basses températures (RENAUT et al.,2004; CUI et
al.,2005; AMME et al., 2006), du déficit hydrique (JONES, 2004 ; VINCENT et al., 2005;
ALI et KOMATSU, 2006; JORGE et al., 2006, GORANTLA,2006), de la lumière (NAM
et al., 2003; PHEE et al.,2004), des métaux (REQUEJO et TENA,2005; SARRY et al.,
2006), d'un stress oxydatif (COUEE et al.,2007), de la pollution et du déficit nutritionnel
(MUNNE-BOSCH et ALEGRE,2004) ou d'une combinaison entre eux (LANGRIDGE et
al.,2006).
‐ 16 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
2- Stress thermique
2-1- Les basses températures
L'un des défis environnementaux les plus graves aux plantes est les basses
températures (YAN et al.,1999). La capacité de tolérer les basses températures change
considérablement d’une espèce à une autre (LEUNING,2002). Les espèces tropicales sont
les plus sensibles aux basses températures qui induisent des dommages irréparables même
à des températures sensiblement plus hautes que la température de congélation des tissus
(THOMASHOW,1999 ;BECK
et
al.,2004).Des
dommages
sont
provoqués
par
l'affaiblissement des processus métaboliques, par des changements dans des propriétés de
membrane, des changements de la structure des protéines (AMME, et al.,2006) et des
interactions entre les macromolécules aussi bien que l'inhibition des réactions
enzymatiques. Les plantes sensibles tolèrent des températures légèrement en-dessous de
zéro, mais leurs tissus sont sévèrement endommagés. D'autre part, les plantes tolérantes le
gel peuvent survivre à des niveaux variables des températures de congélation. Le degré de
tolérance dépend de l'espèce, du stade de développement, et de la durée du stress
(VISWANATHAN et al.,2004).
L'exposition des plantes aux températures inférieures à zéro a comme conséquence
le givrage extracellulaire, le flux de l'eau, et la déshydratation cellulaire. Par conséquent, la
tolérance de congélation est fortement corrélée avec la tolérance à la déshydratation
(provoquée par exemple par la sécheresse ou la salinité élevée) (ZHU et al.,2005). La
déshydratation induite par le gel peut causer de diverses perturbations dans les structures
de membrane, y compris des fusions de membrane (ÓRVAR et al.,2000). Bien que la
déshydratation cellulaire causée par le gel soit une cause centrale des dommages de
congélation, les facteurs additionnels contribuent aux dommages de congélation. Les
cristaux de glace croissants peuvent endommager mécaniquement les cellules et les tissus.
Les températures de congélation et la déshydratation peuvent causer la dénaturation des
protéines et la rupture des complexes macromoléculaires (MEDLYN et al.,2002).
2-2 Les hautes températures
L’augmentation soudaine de la température (choc de chaleur), provoque une
dénaturation des enzymes et des protéines (AMME, et al.,2006).
Les températures élevées peuvent également mener à accroître le déficit en eau
pendant que les plantes évaporent plus d'eau pour refroidir leurs tissus de surface.
‐ 17 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Une réponse commune aux températures élevées est la biosynthèse des protéines
spécifiques (HSPs), les facteurs de transcription qui induisent un sous-ensemble de gènes
qui sont alors traduits en HSPs (NICOT et al.,2005). Il existe plusieurs classes de HSPs,
qui ont la fonction de réparation des structures cellulaires endommagées (XIONG et al.,
2002 ; WANG et al.,2004). Tandis que d'abord détectée pendant le stress de hautes
températures, l'expression de HSP peut également être déclenchée par exposition à
différents genres de stress, tels que l'infection ou l'exposition des cellules aux toxines, aux
métaux lourds ou à la lumière UV, et au déficit hydrique (SACHETTO-MARTINS et
al.,2000). Il s'avère que la présence et l'accumulation des membranes et des protéines
endommagées fournit un signal pour l'induction rapide de la réponse au choque de chaleur
(JENKS, 2006).
2-3- Réponse des plantes face au stress thermique
Les plantes ont évolué un mécanisme adaptatif qui leur permet de survivre à la
saison froide (Beck et al., 2004).L'adaptation au froid est associée à beaucoup de processus
physiologiques et métaboliques, qui exigent des changements aux niveaux moléculaires et
biochimiques et mène à une remise en ordre complète de métabolisme de cellules (KAYE
et GUY,1995). La résistance froide peut être considérée ainsi comme un trait multigenic
impliquant beaucoup de gènes dans le processus de tolérance au froid, un grand nombre de
gènes a été isolé et caractérisé à partir de plusieurs plantes, mais seulement certains d'entre
eux code pour les protéines dont la fonction biochimique est connue (JUNG et al., 2003).
L'accumulation des molécules protectrices des métabolites contre la dégradation est
associée à la tolérance au froid et/ou de gel (IBA,2002).
Les changements de la composition des lipides et l'accumulation des sucres, qui
sont susceptibles de contribuer à la tolérance de basse température, ne se fondent pas
nécessairement sur des changements d'expression de gène, mais ils peuvent être provoqués
complètement ou en partie par la nodulation et les enzymes de translation impliquées dans
leur métabolisme (COSSINS et al.,2002; STITT et HURRY, 2002).
La synthèse et l’accumulation des osmoprotecteurs même aux concentrations plus
élevées sans interférer des processus physiologiques, collectivement connue sous le nom
d'osmolytes compatibles, jouent un rôle central dans la réponse de la cellule au gel et
plusieurs stress abiotiques (YANCEY, 2004).
‐ 18 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
D’autres composés de faible poids moléculaire, comme
les mono et les
disaccharides (glucose, fructose, sucrose, et tréhalose), les amines (bétaïne de glycine), les
polyols (mannitol, sorbitol), et les acides aminés (principalement proline), agissent en
évitant
la
déshydratation
des
cellules
par
leur
contribution
à
l'ajustement
osmotique(HASEGAWA et al.,2000) et en stabilisant la structure quaternaire des protéines
et des membranes (YANCEY, 2005).Au moins dans le cas de la proline, un rôle en tant
qu'extracteur radical a été également rapporté (YOSHIBA et al.,1997).
3- Stress Hydrique
L’eau occupe une place importante dans les phénomènes métaboliques, de part son
rôle dans la photosynthèse (MAZLIAK,1995), le transport et l’accumulation ainsi que dans
la multiplication et le grandissement cellulaire (HELLER et al.,1998), l’eau a un rôle
essentiel dans la croissance et le développement des plantes (HOPKINS,2003).
HSIAO (1973) a défini le déficit hydrique comme étant la situation dans laquelle le
potentiel hydrique et la turgescence de la plante sont assez réduits au point de perturber le
déroulement optimal des différentes fonctions.
La dessiccation est une perte d’eau plus accentuée qui peut potentiellement
conduire à une interruption du métabolisme, une déstructuration cellulaire et
éventuellement un arrêt de l’activité enzymatique (SMIRNOFF,1993; MARTRE,1999).
Les contraintes hydriques connues sont de deux types ; édaphiques et
atmosphériques (MARTRE et al.,2000). Les contraintes édaphiques, qui correspondent à
une disponibilité en eau réduite dans le sol (LIANG et al.,2002). En ce qui concerne les
contraintes atmosphériques, lorsque la demande évaporatoire augmente, les pertes d’eau par
transpiration créent un flux d’eau dans la plante, qui du fait des résistances aux
mouvements d’eau dans le sol et la plante, entraînent une altération de l’état hydrique de la
plante (MARTRE et al.,2000).
1- Effets du déficit hydrique sur les plantes
Le manque d’eau s’agit d’un simple flétrissement limitant la photosynthèse et se
traduisant par un arrêt de croissance ou un manque d’accumulation de réserves (HELLER
et al.,1998). Bien qu’utilisé pour la mise à fleur de certaines plantes, un manque d’eau peut
aussi provoquer l’avortement des organes sexuels, la chute des fleurs, des fruits, et même
des feuilles en commençant par les vieilles (HOPKINS,2003).
‐ 19 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
La résistance à la sécheresse dépend de l’aptitude de la plante à développer un
système radiculaire important et à limiter ses pertes d’eau cuticulaires ou stomatiques.
Cette résistance dépend également du passé de chaque individu (TURNER,1990).
Le stress hydrique diminue l’indice foliaire et la durée de vie de la feuille, et par
voie de conséquence, la capacité photosynthétique (TURNER et al.,1987). L’acide
abscissique (ABA), qualifié «d’hormone de stress», est synthétisé rapidement et semble
avoir un rôle important dans la réponse au stress, dans l’inhibition de la photosynthèse et le
ralentissement de la croissance des feuilles (MALAMY,2005).
2- Les paramètres d’adaptation et de résistance à la sécheresse
Certains paramètres d’adaptation caractérisent le calage du cycle vis-à-vis des
évènements climatiques en évitant la coïncidence des phases critiques du cycle avec les
dates d’occurrence maximale de certains accidents climatiques (MONNEVEUX,1991).
La plante doit abaisser son potentiel hydrique par l'accumulation active des
osmolytes minéraux ou organiques afin que sa valeur s'ajuste à celle du milieu qui diminue
sous l'effet de la sécheresse ou l'accumulation des sels (MUNNS et al.,2000).
4- Le stress salin
4-1- Généralités sur la salinité
La présence de fortes doses de sels dans le sol surtout avec un mauvais drainage
constitue un immense danger pour l’agriculture car elle conduit généralement à une
dégradation des sols, une baisse de leur fertilité et elle occasionne une toxicité aux
végétaux ce qui réduit le nombre d’espèces dont la culture est possible sur ces terres
(OMAMI, 2005).
La salinité peut être définie comme étant un processus pédologique suivant lequel le
sol s’enrichit anormalement en sels solubles acquérant ainsi le caractère salin (EILERS et
al.,1995; GREGORY,2005). Un sol salé est caractérisé par un surplus de sels est en
particulier l’ion Na+ dans le profile (SCHUT,1996).
La formation d'un sol salin résulte généralement de l'accumulation de sels dans les
horizons de surface (LEVY,2000; BRADY et WEIL,2002; ESSINGTON,2004). Ce
processus dépend essentiellement du régime hydrique du sol et des sources de sel. Lorsque
le climat est chaud et sec, entraînés par les eaux capillaires suivant le flux d'évaporation,
les sels sont accumulés en surface. Les sels les plus communs présents dans la solution du
sol correspondent aux cations Ca2+, Mg2+, Na+, K+, et aux anions Cl-, SO4-- , CO3--, NO3- .
‐ 20 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
D'autres sels moins courants et plus toxiques à faibles concentrations sont également à
considérer. Ces éléments traces sont le bore, le sélénium, l'arsenic et le molybdène
(ESSINGTON 2004; GREGORY,2005).
Les sels peuvent avoir deux origines ; I) une origine primaire qui dérive de
l’altération de la roche mère, les sels résultants de cette altération sont entrainés dans les
canaux capillaires en surface, cette action est accentuée beaucoup plus par l’aridité du
milieu (ANTIPOLIS,2003). II) une origine secondaire liée étroitement à l’activité humaine
dont les sels proviennent soit des eaux d’irrigation en présence d’un mauvais drainage ou
de l’utilisation abusive des engrais chimiques ainsi que des apports alluviaux (MASHALI
et al.,2005).
Généralement la salinité d’un sol est mesurée par la conductivité électrique de
l’extrait de la pâte saturée à 25°C (KENFAOUI,1997) en effet un sol est considéré salé
quand sa conductivité électrique devient supérieure à 4millimhos.cm-1 (HALITIM,1986).
4-2- Effets des sels sur les plantes
Les effets nocifs sont habituellement associés au bas potentiel osmotique de la
solution du sol et à la toxicité de l'ion sodium, qui cause de multiples effets défavorables
sur le métabolisme, la croissance et le développement des plantes aux niveaux
moléculaires, biochimiques et physiologiques (ZHU,2001; APSE et BLUMWALD,2002).
L’expérience menée par GREENWAY et OSMOND (1972) a prouvé que les activités des
enzymes extraites à partir des halophytes étaient également aussi sensibles au NaCl que
celles extraites à partir des glycophytes (haricots ou pois). Le NaCl affecte les activités
enzymatiques moins dans les racines que dans des feuilles (DEBOUBA et al.,2007).
C’est l’ion Na+ qui est accusé dans le blocage de la plupart des enzymes à une
concentration au-dessus de 100Mmmol (FLORES et al.,2000). Par conséquent, les
possibilités des plantes de soutenir une concertation en Na+ cytosolique minime sont
considérées comme facteurs décisifs de la tolérance au sel (FLOWERS,2004).
Généralement, le stress salin réduit le potentiel hydrique causant un déséquilibre et
une perturbation dans l'homéostasie d'ion (HOPKINS,2003), également, la toxicité d'ion
empêche les fonctions enzymatiques des principaux processus biologiques (BLUMWALD
et al.,2004). Avec ces effets primaires, les effets secondaires tels que des dommages
oxydatifs qui se produisent suite à l’augmentation des concentrations ioniques perturbant
ainsi l'homéostasie cellulaire (DAT et al.,2000).
‐ 21 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Puisque le stress salin implique un stress osmotique et un stress ionique (HAYASHI
et MURATA,1998), la réduction de croissance est directement liée à la concentration totale
des sels solubles ou au potentiel osmotique hydrique du sol (GREENWAY et
MUNNS,1980). Ces effets mènent à la limitation de la productivité végétale, aux
changements de la structure des feuilles et l'ultrastructure des chloroplastes et la
perturbation du métabolisme azoté (CARILLO et al.,2005) aussi bien que l'assimilation
d'hydrate de carbone et l’efficience de la photosynthèse (GHANEM et al.,2008).
On peut observer les effets néfastes de la salinité élevée sur les plantes telle que la
réduction significative de croissance, diminution de la productivité, et même la mort des
plantes (MILLER et al.,2006).
L'accumulation de Na+ dans les tissus des feuilles a habituellement comme
conséquence des dommages de vieilles feuilles, qui raccourcissent leur vie. De ce fait, le
rendement photosynthétique se baisse induisant la chute de la productivité végétale
(GHANEM et al.,2008).
Une concentration élevée en NaCl a comme conséquence une diminution de la
biomasse racinaire et foliaire (MELONI et al.,2001).En outre, la contrainte saline peut
également induire ou accélérer la sénescence des organes reproducteurs (ASCH et
WOPEREIS,2001). Dans le coton cultivé aux champs, le stress salin provoque
d’importants avortements de ses organes reproducteurs menant à la perte de rendement et à
la mauvaise qualité de fibre (DAVIDONIS et al.,2000).
•
Effets de salinité sur la feuille
La salinité augmente l'épaisseur épidermique, l'épaisseur du tissu mésophyllien, la
longueur des cellules palissadiques, le diamètre de palissade et le diamètre des cellules
spongieuses dans des feuilles d'haricot, de coton et d'Atriplex (LONGSTRETH et NOBEL,
1979). La microscopie électronique prouve que la structure thylakoïdale des chloroplastes
devient désorganisée, le nombre et la taille des plastoglobulines, et leur teneur en amidon
diminue dans les plantes traitées avec du NaCl (HERNANDEZ et al.,1995).Dans le
mésophile des feuilles de la patate douce, les membranes de thylakoïde du chloroplaste
sont gonflées, et la plupart d’elles est perdue, ainsi que les membranes des cellules qui sont
devenues tordues, ridées sous un fort stress salin (MITSUYA et al., 2000).
‐ 22 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
•
Effets de salinité sur la photosynthèse
La croissance des plantes, telle que la production de la biomasse, est une mesure
principale de la photosynthèse nette et donc, la plupart des stress environnementaux et en
particulier le stress salin diminuent la croissance et réduisent nettement le taux de la
photosynthèse (KAWASAKI et al.,2001; CHAVES et al.,2008). Quelques études ont
montré que la salinité n'a aucun effet négatif sur le photosystème II (PSII) (MORALES et
al.,1992) , alors que récemment d’autres études ont prouvé que la contrainte saline inhibe
l'activité du PSII (GHANEM et al.,2008). Bien que la photosynthèse n’est pas toujours
ralentie par la salinité mais elle est également stimulée par des basses concentrations en
sels dans quelques espèces (KURBAN et al.,1999). La salinité diminue l'assimilation de
CO2 par des réductions de surface des feuilles (MUNNS et al.,2000), conductibilité des
stomates (PARIDA et al.,2003), conductibilité mésophyllienne, efficacité des enzymes
photosynthétiques (REDDY et al.,1992) et le bon fonctionnement de photosystèmes
(REDONDO-GOMEZ et al.,2008).
•
Effet de la salinité sur le métabolisme azoté
Chez les légumineuses, le métabolisme azoté et la synthèse protéique sont
sévèrement affectés par le stress salin, limitant ainsi fortement la productivité et
le
développement normal des plantes (PESSARAKLI et al.,1989). Cette contrainte provoque
aussi la diminution de l’activité de la nitrogénase et d’autres enzymes impliquées dans
l’assimilation de l’azote (Delgado et al.,1993), la salinité peut même affecter la vie
microbienne du sol et donc la minéralisation de l’azote.
•
Effets de salinité sur l’activité de la nitrate réductase (NR) et
l’assimilation de l’azote
La réduction de NO3- en NO2- catalysée par la nitrate réductase (NR) est considérée
comme étape clé dans l'assimilation d'azote (DEBOUBA et al.,2007).
La salinité peut affecter négativement l'expression et l'activation du NR et peut
également influencer sa stabilité (HUBER et KAISER 1996 ; DEBOUBA et al.,2006).
L'activité de la nitrate réductase dans les feuilles diminue chez beaucoup de plantes sous
stress salin (MELONI et al.,2001). La cause primaire de la réduction de l'activité de NR
dans les feuilles est la présence d'une concentration élevée de Cl- et de Na +, qui mène à
une diminution de l’absorption du NO3- et en conséquence la diminution de la
concentration en NO3- dans les feuilles (SILVEIRA et al.,2001). Ceci peut mener à de
‐ 23 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
graves conséquences pour l'assimilation entière des nitrates par les plantes. La déclinaison
de l’activité du nitrate réductase (ANR) et la baisse du niveau des nitrates dans les
conditions de salinité élevée peuvent être responsables d'une réduction de croissance des
plantes et de la production de biomasse sous stress salin (DEBOUBA et al.,2007).
L'activité du NADP et du ICDH (déshydrogénase d'isocitrate), qui est
une enzyme
cytosolique principale qui relie le métabolisme du carbone et d'azote en fournissant des
squelettes de carbone pour l'assimilation primaire d'azote chez les plantes, augmente dans
les feuilles et diminue dans
les racines, alors que l'activité du synthase ferredoxin-
dépendant de glutamate, qui est l'enzyme principale de l'assimilation d'azote et de la
biosynthèse des acides aminés, diminue dans des feuilles en réponse à la salinité élevée
(POPOVA et al.,2002).
•
La symbiose sous stress salin
L'établissement de la symbiose est extrêmement sensible au stress salin (HUNGRIA
et VARGAS,2000), tandis que les nodules entièrement développés qui avaient été formés
sous
contrainte
saline
peuvent
continuer
à
fixer
l'azote
(SINGLETON
et
BOHLOOL,1984). La capacité bactérienne de s'adapter à la salinité est importante pour la
fonction de fixation d'azote bactéroïde à l'intérieur des nodules des légumineuses (FERRI
et al.,2000). Parmi plusieurs espèces de rhizobium examinées pour leurs tolérance au sel,
le meliloti a exprimé une capacité beaucoup plus élevée de survivre dans le milieu salin
comparant au leguminosarum et particulièrement japonicum (BERNARD et al.,1986).
La tolérance à la salinité du rhizobia est partiellement associée à l'osmorégulation
réalisée par l'accumulation des composés solubles (IMHOFF, 1986). En outre, l'activité du
nitrogénase, le nombre de nodule et l'accumulation de matière sèche dans le soja
(ABDALLA et al.,1998) et la luzerne (SERRAJ et DREVON, 1998) ont été affectées par
le stress salin.
•
La survie des bactéries symbiotiques sous contrainte saline
Plusieurs revues se sont concentrées sur les réponses des bactéries aux variations de
la teneur en sels dans leur environnement (MILLER et BOIS,1996). Le milieu
hypertonique cause l'efflux rapide de l'eau, la perte de turgescence ce qui mène à la
plasmolyse
des
cellules
bactériennes
(CSONKA,1989 ;
POOLMAN
et
GLAASKER,1998). Dans les sols salés l'osmolarité de la rhizosphère, (la surface de la
racine) est légèrement supérieure de quelques centimètres plus loin, ou à la surface parce
‐ 24 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
que les tissus des racines excluent des sels et les bactéries sécrètent les aliments et le
mucilage organique (MILLER et WOOD, 1996).
On suppose que plusieurs facteurs abiotiques dans le sol, tel que le stress hydrique,
la température élevée du sol, la salinité, le déficit nutritif, l’alcalinité et l’acidité peuvent
limiter la croissance, la nodulation et la fixation du N2 chez les légumineuses (HUNGRIA
et VARGAS,2000).
•
La fixation du N2 sous stress salin
De nombreuses études ont prouvé que la contrainte hydrique, saline et thermique
réduisent nettement la fixation du N2 et l’activité de nitrogénase des nodules des
légumineuses (ZAHRAN,1999). Des phénomènes semblables étaient observés chez
l’acacias et d'autres légumineuses boisées (MARCAR et al.,1991; PURWANTARI et al.,
1991). L’activité nitrogénase est limitée du fait de la perturbation de la photosynthèse par
la salinité (DELGADO et al.,1993, SERRAJ et al.,1998). L'activité de Nitrogénase peut
même être plus sensible à une diminution de potentiel hydrique du sol induite par une
sécheresse ou salinité (PARARAJASINGHAM et KNIEVEL,1990).
Plusieurs changements dans le métabolisme des nodules sont associés à l'activité
réduite de la fixation du N2 ou de nitrogénase, réduction résultante d’une diminution
leghémoglobine et de la disponibilité en O2 (HUNGRIA et VARGAS,2000). Il n'est pas
encore clair, comment les stress abiotiques causent un déclin dans la fixation du N2 et une
des hypothèses communes est que les effets des stress environnementaux sont négociés par
des variations de résistance nodulaire de diffusion de gaz (SUTHERLAND et
SPRENT,1993). Plus précisément, le taux de fixation du N2 peut être limité par
l'approvisionnement en O2 (WALSH,1995). Dans les nodules soumises à une contrainte, la
fourniture O2 aux bactéroïdes peut être limitée de deux manières : I) l'emballage de
différentes couches des cellules corticales limite la diffusion d' O2 (GUERIN et al.,1990) et
II) les protéases alcalines dégradent le O2 binding leghemoglobin (GUERIN et al.,1991).
La salinité modifie la teneur en sucres solubles et des composés azotés dissous dans
le cortex de nodule, ayant pour résultat des changements de turgescence des cellules
corticales, plus tard, cet événement affecte la forme des cellules corticales et la teneur en
eau intercellulaire, davantage changeant la perméabilité du cortex de nodule aux gaz
(SUTHERLAND et SPRENT,1993) et par conséquent, parce que l'anatomie de nodule et
la physiologie sont hétérogènes pour les légumineuses, les réponses de la fixation du N2
‐ 25 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
aux contraintes environnementales peuvent être une propriété des espèces spécifiques
(WALSH,1995).
4-3- Réponses des plantes face au stress salin
4-3-1- Glycophytes et Halophytes
La plupart des plantes sont des glycophytes qui ne peuvent pas tolérer le stress
salin, à l’opposé les halophytes répandues parmi les divers ordres des plantes supérieures
sont capables de se développer naturellement sous la salinité élevée (REDONDO-GOMEZ
et al.,2007).
Considérons que des glycophytes sont sévèrement troublés ou même tués par 100 à
200 mmol.l-1 de NaCl, les halophytes peuvent survivre une salinité au-dessus de 300
mmol.l-1 (BELKHODJA,1996).Quelques halophytes peuvent tolérer des niveaux
extrêmement élevés de sels (TAJI et al.,2004).Par exemple, l’Atriplex vesicaria peut
produire des hauts rendements en présence de 700 mmol.l-1 de NaCl, alors que Salicornia
europaea resterai vivante à une concentration de 1000 mmol.l-1 de NaCl (REDONDOGOMEZ et al.,2007). Sur l'autre extrémité sont les glycophytes, très sensibles aux sels, par
exemple les arbres fruitiers sont sensibles à quelques millimoles par litre de NaCl
(HU,2007).
Les plantes ne peuvent pas physiquement se déplacer pour s’éloigner des stress
environnementaux qui peuvent affecter négativement leur croissance. Par conséquent, les
plantes ont dû évoluer des stratégies pour faire face à ces stress abiotiques (LEXER et
FEE, 2005).
Les plantes doivent sentir le stress avant de pouvoir répondre convenablement.
Après son identification initiale, une cascade de transduction du signal, activant finalement
les gènes pour agir contre cette contrainte produisant de la réponse initiale au stress. Des
produits provoqués par la tension de gène peuvent être divisés en deux groupes
principaux ; ceux impliqués dans la tolérance à la contrainte et ceux impliqués dans la
transduction du signal. Ces derniers peuvent inclure la synthèse des chaperons et des
enzymes pour la biosynthèse, la désintoxication des osmolytes et des changements dans la
composition des lipides de la membrane (RAO et al.,2002). Les produits de gène peuvent
également agir en tant que régulateurs de transcription commandant des ensembles de
gènes soumettes à une contrainte spécifique ou soient impliqués dans la production des
molécules de normalisation, telle que l'hormone ABA (HASEGAWA et al.,2000).
RABBANI et al (2003) ont également démontré le chevauchement dans l'expression de
gène entre les stress environnementaux.
‐ 26 ‐
CHAPITRE I – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Autrement, les plantes sous l’effet des sels peuvent montrer des modifications
morphologiques adaptatives tel que, le faible allongement des organes, le raccourcissement
des entre-nœuds des tiges et la diminution de la surface des feuilles qui deviennent
charnues (HAMZA,1982).
4-3-2- Réponse de croissance
Le stress salin provoque une augmentation de la concentration en acide abscissique
(ABA) dans la partie aérienne ou une réduction des concentrations en cytokinine
(FINKELSTEIN,2002).Ceci résulte d’une croissance et une transpiration réduites
(ITAI,1999). L’effet le plus commun des stress abiotiques sur la physiologie des plantes
est ainsi la réduction de la croissance (ZHU,2001). La réduction de la croissance est une
capacité adaptative nécessaire à la survie d’une plante exposée à un stress abiotique
(ZHU,2001).En effet, ce retard de développement permet à la plante d’accumuler de
l’énergie et des ressources pour combattre le stress avant que le déséquilibre a l’intérieur et
l’extérieur de l’organisme n’augmente jusqu’à un seuil où les dommages sont irréversibles.
Pour illustrer cette tendance, dans la nature, la croissance est inversement corrélée à la
résistance au stress salin d’une espèce/variété (ZHU,2001).L’essentiel de la recherche
portant sur les stress - en l’occurrence, ceux provoqués par la salinité - tend à comprendre
l’origine, les processus et les raisons de cette limitation.
En plus du contrôle de la croissance par les signaux hormonaux, la réduction de
croissance résulte de la dépense de ressources dans les stratégies d’adaptation. Dans le cas
d’un stress salin ou hydrique, la disponibilité de l’eau du sol est réduite. Or une plante pour
survivre et croître doit faciliter le flux d’eau conduit par la transpiration contre les forces
osmotiques, matricielles et gravitationnelles du sol. Ainsi, pour s’adapter au manque d’eau
et maintenir l’hydration et la turgescence de ses tissus, la plante va par exemple faciliter
l’entrée d’eau au niveau des racines. L’absorption d’eau peut être facilitée notamment en
augmentant la conductivité hydraulique (composition membranaire) ou en
‐ 27 ‐
Matériel et méthodes
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
I - Matériel végétal
Nous avons utilisé comme matériel végétal une variété d’haricot de couleur noire
(Aljadida) d’une taille moyenne. Les graines ont séjourné dans un réfrigérateur avant leur
utilisation. Cette expérimentation a été réalisée dans une serre au niveau de l’université
d’Es Senia à Oran dont les conditions sont semi contrôlées.
II - Méthodes
1 - Préparation des pots
Les graines sont mises à germer dans des boîtes de Pétri en verre stérilisées.
Pour la culture, les graines germées sont repiquées dans des pots de 20 cm de
hauteur et 15 cm de diamètre, perforés en bas, tapissés par une couche de gravier pour
permettre l’évacuation de l’eau en excès (drainage), sur cette couche est déposée une bande
à gaze pour retenir le substrat.
2 - Préparation du substrat
Le substrat utilisé est un mélange de sable prélevé au bord de la mer, lavé plusieurs
fois à l’esprit de sel puis avec de l’eau distillée. Pour tester la pureté de ce sable, il a été
procédé à l’utilisation du nitrate d’argent. Ce sable est étalé sur du papier pour sécher.
Dans les pots ce sable est mélangé avec du terreau commercial (2V/1V).
3 - Déroulement de l’expérimentation
-
Test préliminaire de la germination
La germination est une étape facultative mais elle nous permet de tester la faculté
germinative des grains d’une part et d’avoir une certaine homogénéité des plantes après la
transplantation.
Des graines choisies soigneusement, désinfectées par trempage dans l’eau de javel
(5 %) puis rincées à l’eau distillée, sont mises à germer dans des boîtes de Pétri à une
température de 22 °C.
- 33 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
Fig.1- Graines mises en germination
- Repiquage des graines germées
Après 5 jours, les graines germées (apparition de la radicule) sont mises en pots à
raison de 1 à 2 graines par pot à une profondeur convenable (0,5 à 1 cm) avec un léger
tracement immédiatement arrosées avec de l’eau distillée pour permettre un bon contacte
sol-graine.
Après l’apparition des premières feuilles, une seule plante par pot est conservée,
l’eau distillée est remplacée par la solution nutritive de HOAGLAND (1938).
Tableau A - Composition de la solution nutritive de HOAGLAND (1938).
produit
Nitrate de potassium
Nitrate de calcium
Nitrate d'Ammonium
Sulfate de magnésium
Phosphate monopotassique
Hydrogenophosphate di-potassium
Chlorure de manganèse
Sulfate de cuivre
Formule chimique
KN03
(N03)2 Ca 4H20
NO3 NH4
iS04Mg 7H20
PO4H2K
PO4K2H 3H20
Cl2Mn 4H20
CuS045H20
Concentration en mg.l-1
191.90
129.80
210
61.5
54.40
34.23
1.80
0.176
Sulfate de zinc
Zn SO4 7H20
0.219
Acide borique
H3BO3
2.861
Molybdate d'ammonium
M07024(NH4)7H20
0.285
Complexe ferrique EDTAferrique
(C10H12FeN2Na08)
0.050
- 34 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
- Dispositif expérimental
Nous avons réalisé cette expérimentation à l’aide de 25 pots avec 5 traitements, à
raison de 5 pots par traitement (5 répétitions).
Les plantes après repiquage sont irriguées à la capacité au champ.
Fig.2- Dispositif expérimental
4- Les traitements salins appliqués
Deux types de traitements salins sont réalisés; l’un au NaCl à 100 meq.l-1 et 200
meq.l-1 ; le deuxième au NaCl + CaCl2 à 100 meq.l-1 et 150 meq.l-1 ; les plantes témoins
sont alimentées à l’eau de robinet. L’irrigation est réalisée une fois par semaine.
5 - Paramètres mesurés
- Dosages des protéines solubles
•
Principe
La concentration en protéines solubles des différents organes a été déterminée en utilisant le
bleu brillant de Comassie avec de l'albumine de sérum bovin pour établir la courbe étalon
(BRADFORD,1976).
•
Préparation du broyat végétal
Pour le dosage des protéines solubles, toutes les parties de la plante (feuille, tige et racine),
coupée en petits morceaux, ont été broyés indépendamment à froid dans de l'azote liquide en
utilisant un mortier en porcelaine, maintenu tout le long de la manipulation sous la glace jusqu’à
l’obtention d’une poudre fine.
- 35 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
Fig.3 - Préparation du broyat végétal.
•
Préparation des extraits protéiques
De chaque broya, on prend 1g auquel on ajoute 10 ml de tampon d'extraction, bien
homogénéisé dans un deuxième mortier, la solution obtenue est centrifugée à 6000 tours
pendant 25 mn.
•
Préparation du réactif
Le réactif de BRADFORD (1976) est composé de :
•
9
100 mg de Bleu de Coomassie G250,
9
50 ml d’éthanol à 95°
9
100 ml d’acide phosphorique à 85%,
9
le volume est ajusté à 1000 ml avec de l’eau déminéralisée.
Etablissement de la gamme étalon
La quantité des protéines de l’échantillon est déterminée par référence à une courbe
d’étalonnage établie avec le sérum albumine bovine.
- 36 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
A partir d’une solution mère de SBA (1 mg.ml-1), on prépare une gamme étalon de
10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90 et 100 ug.ml-1.
On ajoute à 100 µl de chaque solution 5 ml de réactif de Bradford et Après 5
minutes, on lit les densités optiques à 595 nm pour établir une courbe étalon.
0,25
DO
0,2
y = 0,0022x
2
R = 0,9797
0,15
0,1
0,05
0
0
20
40
60
80
100
120
µg.ml-1
Fig.4- Gamme étalon de BSA.
•
Dosage des protéines solubles
De même comme la courbe étalon, 100 µl de l’extrait protéique sont mis dans un tube à
essai bien propre auquel on ajoute 5 ml de réactif de Bradford. Après 5 mn on lit
l’absorbance à 595 nm.
2 - Détermination de l’activité du nitrate réductase (ANR).
La mesure de l'activité de nitrate réductase (ANR) in situ, mise au point par Robin
et al., (1983) et améliorée par OBATON (1993), consiste à doser le nitrite produit par
réduction du NO3– dans un échantillon intact de végétal. La partie végétale excisée au
niveau du collet après avoir été pesée est introduite dans un tube de 13 ml (Venoject
Térumo) contenant 1 ml de KNO3. Le tube est fermé hermétiquement avec un bouchon en
caoutchouc traversé par deux aiguilles de seringues creuses. L'anoxie est réalisée en
injectant par une des aiguilles de l'azote gazeux sous pression (1.5 à 2 bars) réglée à l'aide
d'un manomètre à la sortie de bouteille, la deuxième aiguille permet la sortie de l'air.
Le balayage d'azote est interrompu après une minute par retrait simultané des deux
aiguilles. Après l'incubation dans l'azote gazeux et à l'obscurité pendant 25 minutes,
l'extraction du nitrite est réalisée par addition de 5 ml d'eau déminéralisée bouillante et
passage au bain-marie à 100°C pendant 10 minutes.
- 37 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
Le nitrite produit est alors révélé en ajoutant 2 ml de sulfanilamide (10g.l–1 dans
HCl 1.5N) et 2 ml de (N-Naphtyl – Ethylène Diamine Dichlorure 0.2g.l–1). Après 20
minutes de réaction, la lecture de l'absorbance est effectuée à 540 nm. Un blanc constitué
par un échantillon laissé à l'air et à la lumière est traité de la même façon permet de
soustraire l'absorbance due aux pigments des tissus.
La quantité de nitrite formée est exprimée en micromoles par heur et par gramme de
matière fraîche (µmol de NO2.h-1.g-1 MF) (Voir annexe 04).
3 - Les paramètres de la nodulation
•
Nombre de nodules par plante
Les racines après être séparées de la partie aérienne, sont soigneusement lavées puis
déposées dans un récipient en verre rempli d’eau, qui nous facilite le comptage manuel des
nodules.
Fig.5- Dénombrement des nodules
- 38 -
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODES
•
Détermination du poids frais
Après lavage des racines, les nodules sont soigneusement récupérées dans des
boites de pétries, puis leur poids frais est mesuré à l’aide d’une balance.
Après, les racines sont récupérées dans des boites de pétries préalablement pesées
qui sont introduites dans l’étuve à une température de 80 à 85 0c pondant 48 heures afin de
déterminer leurs poids secs.
6 - Analyse statistique
Le dispositif expérimental procédé dans cette étude est en bloc aléatoire complet.
Les données ont été analysées en utilisant le logiciel SPSS, l'analyse statistique a été
exécutée en utilisant le test de Student suivie par une analyse de corrélation afin de mettre
en évidence les relations qui existent entre les différents paramètres étudiés.
Les valeurs sont mentionnées dans le tableau par leur moyenne plus au moins leur
écart type pour les cinq échantillons de chaque traitement.
- 39 -
Résultats obtenus
CHAPITRE III- RESULTATS
I – TENEURS EN PROTEINES SOLUBLES DANS LES DIFFERENTS ORGANES
DES PLANTES STRESSEES.
1 – Au NaCl
La figure 6 montre que les teneurs en protéines solubles diminuent lorsque la
concentration en NaCl augmente. Cette réduction du composé protéique évolue de manière
très lente particulièrement dans les feuilles ; les teneurs passent de 329.36 µg.ml-1 chez les
400
Feuilles
Tiges
Racines
Proteines (µg.ml-1)
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.6 – Teneurs en protéines solubles des feuilles, des tiges et des racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
feuilles des plantes témoins à 80 % dans les feuilles des plantes recevant la solution à 100
meq.l-1 de NaCl pour atteindre un taux de protéines solubles de 64% dans celles des plantes
Tableau 2 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
(µg.ml-1) des feuilles, des tiges et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl.
Témoin
Feuilles
Racines
Tiges
**
s
100 meq.l-1
200 meq.l-1
329,36±26,95
264,05±40,04**
121,08±19,66**
146,90±16,65
219,11±29,56**
52,37±2,62**
s
s
74,23±10,57
59,60±6,99
44,23±4,36**
s
s
s
variabilité entre les traitements
variabilité entre les organes
‐ 40 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
stressées à 200 meq.l-1 de sel. Au niveau des tiges, les teneurs sont manifestement les plus
faibles soit pour les plantes témoins ou celles traitées à la salinité ; les valeurs enregistrées
représentent un taux de 22 % par rapport aux feuilles témoins et celles des plantes sous
stress à 100 meq.l-1 de NaCl alors que cette teneur passe à 43% pour les plantes qui
recoivent 200 meq.l-1 de NaCl.
Au contraire dans les racines , les protéines solubles varient en augmentant sous le
traitement salin jusqu’à une teneur de 219,11 µg.ml-1; cette teneur chute brusquement dans
les racines des plantes nourries à 200 meq.l-1, soit un taux de réduction de 58 %.
L’analyse de la variance à l’aide du test de Student à P=5% révèle l’existence d’un
effet significatif de la salinité sur les protéines solubles.
2 - Au NaCl+CaCl2
La figure 7 montre qu’il y a une augmentation de la teneur des protéines solubles
dans les racines au fur et à mesure de l’augmentation de la salinité ; elle passe de 146,9
µg.ml-1 à 203,53 et 221,58 µg.ml-1 successivement sous les traitements 100 et 150 meq.l-1
de NaCl+CaCl2 ce qui donne des taux d’augmentation respectivement de 38% et 50 %.
Au niveau des feuilles et des tiges (fig 7), il faut noter une diminution de 18 % du
taux des protéines solubles chez les plantes nourries à 100 meq.l-1 par rapport aux plantes
témoins, puis une légère augmentation de ces composés se produit.
Feuilles
Tiges
Racines
Proteines (µg.ml-1)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
150 meq
NaCl + CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig.7 – Teneurs en protéines solubles des feuilles, des tiges et des racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Les teneurs des protéines solubles chez les tiges demeurent toujours les plus basses
sous tous les traitements ; elles représentent entre 22% et 23 % des teneurs en protéines
‐ 41 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
foliaires et 50 % de celles notées chez les racines des plantes témoins ; tandis que ces
teneurs deminuent sous stress salin pour atteindre un taux de 28 %.
Tableau 3– Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
(µg.ml-1) des feuilles, des tiges et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl+CaCl2.
Témoin
100 meq.l-1
150 meq.l-1
Feuilles
329,36±26,95
269,92±18**
279,07±27,08**
Tiges
74,23±10,57
s
59,16±7,58**
s
62,83±8,06
s
Racines
146,90±16,65
s
203,53±22,04**
s
221,58±20,41**
s
L’analyse statistique (tableau 3) révèle un effet significatif de la salinité sur les
teneurs en protéines solubles au niveau des feuilles et des racines sous tous les
traitements.Cependant, aucun effet significatif n’est observé sur les teneur en protéines des
tiges des plantes conduites à 200 meq.l-1 NaCl+CaCl2.
II - ETUDE DU RATIO DES PROTEINES SOLUBLES
1 - Ratio partie aérienne/partie souterraine sous stress au NaCl
Les plantes sous stress salin 100 meq.l-1 présentent un ratio des protéines solubles
faibles (1.24) par rapport aux plantes témoins qui affichent un ratio de (2.79) ; cette
faiblesse est due essentiellement à une dimunution du taux des protéines solubles dans la
ratio des protéines solubles
partie aérienne alors qu’une remarquable augmentation dans les racines se manifeste.
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.8 – Ratios des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
‐ 42 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Chez les plantes traitées à 200 meq.l-1 le ratio devient supérieur à celui des plantes témoins
(tableau 4).
Tableau 4 –Ratios des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Témoin
100 meq.l-1
200 meq.l-1
2,79
1.24
3.31
Ratio des protéines
solubles
2 - Ratio partie aérienne/partie souterraine sous stress au NaCl+CaCl2
Sous ce traitement, le ratio des protéines solubles baisse simultanément avec
l’augmentation des concentrations salines ; cette baisse est de 35 % chez les plantes
nourries à 100 meq.l-1, elle passe à 40 % chez celles iriguées par la solution saline à une
ratio des protéines solubles
concentration de 150 meq.l-1.
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
Témoin
100 meq
150 meq
NaCl+CaCl2
NaCl + CaCl2
Fig.9 – Ratio des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Tableau 5 –Ratio des protéines solubles parties aériennes (feuilles+tiges)/ racines des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Ratio des protéines
solubles
Témoin
100 meq.l-1
150 meq.l-1
2,79
1.81
1.66
Le tableau 5 montre quil y a une tendance du ratio vers l’unitéce qui correspond à
une répartition équilibrée des protéines solubles entre la partie aérienne et souterraine.
‐ 43 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
III - ACTIVITE DE LA NITRATE REDUCTASE DES PLANTES STRESSEES.
1 – Au NaCl
L’activité de la nitrate réductase chez les plantes témoins est principalement
localisée dans la partie aérienne. L’ANR des racines ne représente que 10 % de celle des
feuilles, par contre chez les plantes irriguées à la solution saline, cette activité enzymatique
reste beaucoup plus élevée dans les racines que dans les feuilles.
Les plantes qui se développent sous stress salin au NaCl ont montré une grande
sensibilité de l’activité de la nitrate réductase des feuilles qui subissent une diminution
importante sous l’effet du traitement à 100 meq.l-1 de NaCl (140µmol de NO2.h-1.g
-1
de
MF), alors qu’elle s’annule complétement dans le traitement 200 meq.l-1.
ANR (µmol de NO2.h-1.g-1MF)
feuilles
racines
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.10 – Activité de la nitrate réductase des feuilles et des racines des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Par contre l’augmentation des concentrations de sel a un effet stimulateur de
l’ activité nitrate réductase au niveau des racines. Les resultats du tableau 6 montrent que
l’activité de cette enzyme au niveau racinaire est amplifiée en présence de NaCl pour
atteindre un niveau de 249.23 µmol de NO2.h-1.g-1 MF dans le traitement 200 meq.l-1 alors
qu’elle est de 39.54 µmol de NO2.h-1.g-1MF chez les plantes témoins.
Tableau 6 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des feuilles et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Feuilles
Racines
Témoin
100 meq.l-1
200 meq.l-1
373±29.9
140.81±15.12**
0±0**
39,54±5,0
161,16±19.36**
249,23±18,65**
s
s
s
‐ 44 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Le traitement statistique des résultats (tableau 6) révèle l’existence d’un effet
significatif de la salinité sur les différentes parties de la plante ainsi qu’un effet significatif
entre les organes.
1 – Au NaCl+CaCl2
Les résultats obtenus (fig.11) montrent que l’activité de la nitrate réductase au
niveau des racines est inférieure à celle des feuilles dans les différents traitements. Cette
activité représente 10 % chez les plantes témoins, 55 % et 36 % succecivement chez les
ANR (µmol de NO2.h-1.g-1MF)
plantes stressées à 100 et 150 meq.l-1 de sels.
Feuilles
450
Racines
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
150 meq
NaCl
NaCl++CaCl
CaCl22
Fig.11– Activité de la nitrate réductase des feuilles et des racines des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Chez les plantes stressées,l’activité de la nitrate réductase se trouve sous le contrôle
des concentrations de sel appliquées ; elle est ralentie de 18 % dans les feuilles des plantes
recevant 100 meq.l-1 ( 121.43 µmol de NO2 . h-1.g-1MF), puis une reprise sous le traitement
à 150 meq.l-1 (151.19 µmol de NO2 . h-1. g-1MF est signalée.
Tableau 7 – Test de signification de Student à P= 5% de l’Activité de la nitrate réductase
des feuilles et des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl+CaCl2.
Feuilles
Racines
Témoin
373±29.9
39,54±5,0
s
100 meq.l-1
121.43±11.72**
67,84±10.46**
s
150eq.l-1
151.19±17.85**
55,48±8.91**
s
Dans les racines l’activité de la nitrate réductase a montré une fluctuation, soit une
augmentation puis une légère baisse respectivement sous les salinités à 100 et 150 meq.l-1
où sont enregistrées des valeurs de 67,84 et 55,48 µmol de NO2.h-1. g-1MF.
‐ 45 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
IV - ETUDE DES RATIOS DE L’ACTIVITE DE LA NITRATE REDUCTASE
1 - Ratio partie aerienne/partie souterraine sous stress au NaCl
La figure 12 montre que le stress salin au NaCl n’a pas le même effet sur l’activité
de la nitrate réductase dans les differentes parties de la plante. En effet l’ANR foliaire est
nettement différente comme il est présenté sur le graphe.
ratio de ANR (Pa/R)
10
8
6
4
2
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.12 – Ratio de l’activité de la nitrate réductase (ANRparties aériennes /ANR racinaire)
des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Les résultats présentés dans le tableau 8 montrent que le raport de ANR p.a/ANRrac
diminue d’une manière trés prononcée chez les plantes conduites à 100 meq.l-1 soit un taux
de chute de 90 % comparativement au ratio des plantes témoins.
Tableau 8 – résultats moyens des ratios de l’activité de la nitrate réductase (parties
aériennes / racines) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Témoin
Ratio
ANRpa /ANRrac
100 meq.l-1
9,43
0,87
200 meq.l-1
0
Le ratio des plantes nourries à 200 meq.l-1 est nul ce qui correspond à une activité
enzymatique de la nitrate réductase beaucoup plus racinaire que foliaire.
‐ 46 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
2 - RATIO PARTIE AERIENNE/PARTIE SOUTERRAINE SOUS STRESS
AU NaCl+CaCl2
Sous NaCl+CaCl2 le ratio de l’ANRpa/ ANRrac chez les plantes témoins est de
9,43 ; ce ratio chute de 81 % chez les plantes qui reçoivent la solution saline à la
ratio d e l'AN R (Pa/R)
concentration de 100 meq.l-1.
10
8
6
4
2
0
Témoin
100 meq
150 meq
NaCl
+ CaCl2
NaCl
+ CaCl2
Fig.13 – Ratio de l’activité de la nitrate réductase (parties aériennes / racines) des plantes
d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl + CaCl2
Le tableau 9 montre que le ratio de l’activité de la nitrate réductase augmente
remarquablement par rapport au traitement précédent de 52 % mais demeure toujours
faible par rapport au ratio des plantes témoins (29 %).
Tableau 9 – résultats moyens des ratios de l’activité de la nitrate réductase (parties
aériennes / racines) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl + CaCl2.
100 meq.l-1
Témoin
Ratio
ANRpa /ANRrac
9,43
1,79
150 meq.l-1
2,73
V – CARACTERISATION DES NODULES
1-Nombre de nodules/plante des plantes stressées
•
Au NaCl
Les résultats montrent que la nodulation est extrêmement sensible à la salinité au
NaCl. En effet, le nombre de nodules au niveau des racines des plantes témoins arrive
jusqu’à 282 nodules par plantes ; l’effectif en nodules subit une nette réduction équivalente
à un taux de 66% de nodules. Lorsque la concentration en NaCl double, la nodulation est
inhibée.
‐ 47 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
350
Nodosité
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.14 – Nombre de nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl
Tableau 10 – Test de signification de Student à P= 5% de nombre de nodules/plante des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Nombre des
nodules/plante
Témoin
100 meq.l-1
200 meq.l-1
282±32.53
98.2±10.03**
0±0**
Ces variations dans le nombre de nodules selon les conditions de traitement
indiquent des différences significatives (tableau 10).
•
Au NaCl+CaCl2
La salinité au NaCl + CaCl2 a fait chuté visiblement le nombre de nodule par plante.
En effet, le taux de diminution arrive à 65 % chez les plantes traitées à100 meq.l400
Nodosité
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
150 meq
NaCl+CaCl2
NaCl
+ CaCl2
Fig.15 – Nombre de nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl + CaCl2.
‐ 48 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Le nombre de nodules par plante est passé de 282 nodules/plante chez les plantes
témoins à 97,80 nodules/plante puis une sensible augmentation par rapport au traitement
précédent (100 meq de NaCl + CaCl2 ) avec un taux de 25% pour les plantes nourries à 150
meq.l-1 (122,40 nodules/plante).
Tableau 11 – Test de signification de Student à P= 5% de nombre de nodules/plante des
plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl + CaCl2
Nombre des
nodules/plante
Témoin
100 meq.l-1
150 meq.l-1
282±32.53
97,8±10,32**
122,4±14,77**
A travers le traitement statistique des résultats du tableau 11, il est constaté qu’il
existe un effet significatif de la salinité au NaCl+CaCl2 sur le nombre de nodules par
plante ; cet effet est noté sous tous les traitements et se traduit par une réduction de ce
nombre en nodules. 2 - Le poids frais des nodules des plantes stressées
•
Au NaCl
La figure 16 présente la variation de la masse fraîche des nodules en fonction des
différentes concentrations de sel. En effet, il est observé que chez les plantes irriguées à la
Pf des nodules/plant (g)
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.16 – poids frais des nodules/plante en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl
solution saline à une concentration de 100 meq.l-1 des poids frais très bas à ceux enregistrés
chez les plantes témoins avec une réduction du poids frais de 83 %.Cependant,
nodulation est inhibée pour les plantes irriguées à 200 meq.l-1 de NaCl.
‐ 49 ‐
la
CHAPITRE III- RESULTATS
L’analyse statistique (tableau 12) révèle un effet significatif de la salinité sur le
poids frais des nodules ; cet effet est accentué à une concentration de 200 meq.l-1 où la
nodulation est absente.
Tableau 12 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules/plante en
(g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Poids frais des
nodules/plante
•
Témoin
100 meq.l-1
200 meq.l-1
1.97±0.23
0.33±0.03**
0 ±0**
Au NaCl+CaCl2
Un effet de la salinité est observé chez les plantes traitées à 100 meq.l-1 où il est
remarqué une chute de 70 % de poids frais des nodules. Chez les plantes recevant 150
meq.l-1 de sels, le poids frais des nodules demeure faible pour représenter seulement 40 %
du poids frais des nodules des plantes témoins mais sensiblement plus élevé de celui des
plantes nouries à 100 meq.l-1.
Pf des nodules/plante (g)
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
Témoin
100 meq
NaCl+CaCl2
NaCl
+ CaCl
150 meq
2
Fig.17 – poids frais des nodules/plante en (g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines,
stressées au NaCl+CaCl2
Tableau 13 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules/plante en
(g) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Poids frais des
nodules/plante
Témoin
100 meq.l-1
150 meq.l-1
1.97±0.23
0.58±0.06**
0.81±0.1**
‐ 50 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Le tableau 13 montre l’existence d’un effet significatif du sel sur le poids frais des
nodules, ce poids passe de 1.97g chez les plantes témoins à 0.58g et 0.81g respectivement
chez les plantes des traitements 100 meq.l-1 et 150 meq.l-1.
3 - Nombre de nodules par unité de masse sèche racinaire
• Au NaCl
Daprés les résultas mentionés dans la fegure 14, le nombre de nodules par unité de
nobre de nodules par unité
de MS des racines
masse seche des racines s’est montré particulierement sensible à la salinité au NaCl.
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
Fig.18 – Nombre de nodules par unité de masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Il chute progressivement dés la concentration de 100 meq.l-1 où il a été réduit de
26 %, puis une réduction totale de la nodulation se produit chez les plantes irriguées à la
concentration 200 meq.l-1.
Tableau 14 – Test de signification de Student à P= 5% Nombre de nodules par unité de
masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl.
Nombre de nodules/unité
de MS des racines
Témoin
100 meq.l-1
200 meq.l-1
0.79±0.13
0.58±0.03**
0 ± 0**
Le traitement statistique des résultats (tableau 14) révèle un effet significatif bien
visible de la salinité sur ce paramètre, cet effet apparaît sous tous les traitements de NaCl
apliqués.
‐ 51 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
•
Au NaCl+CaCl2
La réduction du nombre de nodules par unité de matière sèche racinaire est le
résultat aperçu (fig19) de l’application de différentes concentrations salines sur les plantes
nombre de nodule par unité
de MS des racines
d’haricot.
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
Témoin
100 meq
NaCl+CaCl2
NaCl
+ CaCl
150 meq
2
Fig.19 – Nombre de nodules par unité de masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot
âgées de 6 semaines, stressées au NaCl+CaCl2.
Une diminution de 36% est notée chez les plantes traitées à 100 meq.l-1 par
rapporte au plantes témoins, l’élévation de la concentration saline fait réduire le nombre de
nodules par unité de matière sèche racinaire de 49%.
Tableau 15 – Test de signification de Student à P= 5% Nombre de nodules par unité de
masse sèche racinaire (mg) des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au
NaCl+CaCl2.
Témoin
Nombre de nodules/unité
de MS des racines
0.79±0.13
100 meq.l-1
150 meq.l-1
0.50±0.08** 0.40±0.05**
L’étude statistique des résultats (tableau 15), fait resortir une différence
significative entre les traitements salins appliqués, le nombre de nodules par unité de
matière sèche racinaire progrèsse en diminuant suit à l’augmentation de la concentration
saline en NaCl+CaCl2.
VI - COMPARAISON ENTRE LES TRAITEMENTS SALINS
1 - La teneur en protéines solubles
•
dans les feuilles
Les résultats montrent qu’il existe un effet significatif de la salinité sur les teneurs
en protéines solubles des feuilles, un apport du NaCl fait diminuer remarquablement cette
teneur surtout chez les plantes traitées à 200 meq.l-1 de NaCl où il est enregistré une valeur
de 121.6 µg.ml-1, alors qu’elle est de 329µg.ml-1 chez les feuilles des plantes témoins.
‐ 52 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Proteines (µg,ml-1)
Feuilles
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
NaCl
100 meq
150 meq
NaCl+CaCl2
NaCl + CaCl2
Fig.20 – Teneurs en protéines solubles des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2
La substitution du NaCl par du NaCl+CaCl2 a significativement augmenté la teneur
des protéines solubles par rapport aux plantes traitées avec du NaCl.
Tableau 16 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+CaCl2
Organe
Témoin
NaCl
100 meq.l-1
NaCl+CaCl2
200 meq.l-1
100 meq.l-1
150 meq.l-1
feuilles 329,36±26,95 264,05±40,04** 121,08±19,66** 269,92±18** 279,07±27,08**
Chez les plantes qui ont reçu 100 meq.l-1 de NaCl+CaCl2 , il faut noter une teneur
moyenne de 269.92 µg.ml-1 qui augmente légérement chez les plantes traitées à 150meq.l-1
de NaCl+CaCl2 (279.08µg.ml-1), mais cette teneur reste au dessus des valeurs enregistrées
chez les plantes témoins.
Le traitement statistique des résultats (tableau 16) montre un effet significatif de la
salinité que ce soit au NaCl ou au NaCl+CaCl2 sur la teneur en protéines solubles des
feuilles.Les deux types de stress agissent en diminuant le taux des protéines solubles chez
les feuilles mais le NaCl parait le plus agressif que le NaCl+CaCl2.
‐ 53 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
•
des racines
Les teneurs en protéines solubles dans les racines des plantes stressées uniquement
au NaCl montrent une fluctuation ;en effet, ces teneurs ont doublé sous l’effet du
traitement à 100 meq.l-1de sel par rapport aux plantes temoins (219.11µg.ml-1), puis une
chute importante réapparaît (52,37µg.ml-1) sous le traitement 200 meq.l-1 de NaCl.
Proteines (µg,ml-1)
Racines
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Témoins
100 meq
200 meq
100 meq
150meq
Témoin 100 meq 200 meq 100 meq 150 meq
NaCl
NaCl
NaCl
NaCl
+ +CaCl2
CaCl2
Fig.21 – Teneurs en protéines solubles des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
Tableau 17 – Test de signification de Student à P= 5% des teneurs en protéines solubles
des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2
Organe
Témoin
NaCl
100 meq.l-1
NaCl+CaCl2
200 meq.l-1
100 meq.l-1
150 meq.l-1
146,90±16,65 203,53±22,04** 221,58±2041** 203,53±22,04** 221,58±20,41**
Racines
L’apport du NaCl+CaCl2 a augmenté progressivement la quantité des protéines
solubles pour atteindre des niveaux significativement élevés par rapport à ceux enregistrés
chez les plantes témoins et celles traitées à 200 meq.l-1 du NaCl. 2 - L’activite de la nitrate reductase
•
au niveau foliaire
Le traitement des résultats a montré une baisse significative de l’activité de la
nitrate réductase dans les feuilles des plantes traitées au NaCl ; cette activité s’annule
complétement sous la salinté à 200meq.l-1
‐ 54 ‐
ANR (µmol de NO2.h-1.g-1MF)
CHAPITRE III- RESULTATS
Feuilles
500
400
300
200
100
0
Témoin
100 meq
200 meq
100meq
NaCl
NaCl
150meq
NaCl+CaCl2
NaCl
+ CaCl2
Fig.22 – Activité de la nitrate réductase des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
Tableau 18 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des feuilles des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au
NaCl+CaCl2.
Organe
Témoin
Feuilles
373±29,9
NaCl
NaCl+CaCl2
100 meq.l-1
200 meq.l-1
140,81±15,12**
0±0**
100 meq.l-1
150 meq.l-1
121,43±11.72** 151,19±17.85**
L’addition du CaCl2 améliore cette activité par rapport au traitement 200 meq de
NaCl alors que cette activité reste toujours inférieure à celle enregistrée chez les plantes
témoins.
Les resultats du tableau 18 montrent que le NaCl comme le NaCl+CaCl2 ont un
effets depressif sur l’activité enzymatique de la nitrate réductase; cet effet est plus
prononcé chez les plantes nourries au NaCl seul.
•
dans les racines
La salinité au NaCl a un effet significatif sur l’activité de la nitrate réductase au
niveau des racines ; cet effet se traduit par une augmentation importante par rapport aux
racines des plantes témoins. Les résultats du tableau 19 montrent que l’activité de la
nitrate réductase chez les plantes témoins est de 39.54, cette activité s’amplifie de 300 %
chez les plantes nourres à100 meq.l-1 de NaCl, elle atteind son maximum chez les plantes
irriguées à 200 meq.l-1 de NaCl où il est signalé une augmentation de 500 % par rapport
aux plantes témoins.
‐ 55 ‐
ANR (µmol de NO2.h-1.g-1MF)
CHAPITRE III- RESULTATS
Racines
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
NaCl
NaCl
100meq
150meq
NaCl+CaCl2
NaCl + CaCl2
Fig.23 – Activité de la nitrate réductase des racines des plantes d’haricot âgées de 6
semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
L’apport du 100 meq.l-1 du NaCl+CaCl2 accroît l’activité enzymatique de la nitrate
réductase mais d’une manière plus faible en comparaisant avec celle induite par le NaCl. Tableau 19 – Test de signification de Student à P= 5% de l’activité de la nitrate réductase
des racines des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
Organe
Témoin
Racines 39,54±5,0
NaCl
100 meq.l-1
NaCl+CaCl2
200 meq.l-1
100 meq.l-1
150 meq.l-1
161,16±19.36** 249,23±18,65** 67,84±1.46**
55,48±8.91**
Cette activité decrois avec l’augmentation de la concentration du NaCl+CaCl2 ce qui n’est
pas le cas chez les plantes qui recoivent uniquement du NaCl.
VII – CARACTERISTIQUE DES NODULES
•
le nombre de nodule
Le nombre de nodules est significativement affecté par la salinité que ce soit au
NaCl ou au NaCl+CaCl2. .
Chez les plantes témoins le nombre est de 282 nodules/plante ensuite il diminue
sous le traitement à 100 meq.l-1 (98,20 nodules/plante), puis s’annule complètement à 200
meq.l-1 de NaCl. ‐ 56 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
400
350
Nodosité
300
250
200
150
100
50
0
Témoin
100 meq
200 meq
100 meq
NaCl
NaCl
150 meq
NaCl
+ CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig.24 – Nombre de nodules des plantes d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl
et au NaCl+CaCl2.
Tableau 20 – Test de signification de Student à P= 5% du nombre de nodules des plantes
d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
Témoin
Nombre de
nodule/plante
NaCl
100 meq.l
-1
282±32.53 98.2±10.03**
De même, sous stress au
NaCl+CaCl2
200 meq.l
0±0**
NaCl+CaCl2
,
-1
100 meq.l
-1
150 meq.l
-1
97,8±10,32** 122,4±14,77**
le nombre de nodule reste plus bas
comparativement aux plantes témoins et proche à celui du traitement 100 meq.l-1du NaCl.
Le traitement statistique des résultats tableau 20 révèle que la salinité au NaCl
influe négativement sur le nombre de nodules par plante où la nodulation peut être inhibée
avec des concentrations de 200 meq.l-1 ; par contre l’accroissement de la concentration du
NaCl+CaCl2 semble avoir un effet inverse de celui du NaCl. .
•
poids frais des nodules par plante
Les résultats présentés dans la figure 25 montrent que les sels que ce soit du NaCl
ou du NaCl + CaCl2 affectent dangerement le poids des nodules quelle que soit la
concentration de ces sels.
‐ 57 ‐
CHAPITRE III- RESULTATS
Pf des nodules/plante (g)
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
Témoin
100 meq
200 meq
100 meq
NaCl
NaCl
150 meq
NaCl
+ CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig. 25 – Poids frais des nodules/plante des plantes d’haricot âgées de 6 semaines, stressées
au NaCl et au NaCl+CaCl2.
En particulier l’action du NaCl est nettement visble sur le poids des nodules ; une
chute de 83 % est observée chez les plantes nousries à 100 meq.l-1 de NaCl, cette
dimunition progresse avec l’augmentation de la concentration saline jusqu'à une inhibition
totale de la nodulation au niveau des racines des plantes recevant 200 meq.l-1 de NaCl.
Tableau 21 – Test de signification de Student à P= 5% du poids frais des nodules des
plantes d’haricot agées de 6 semaines, stressées au NaCl et au NaCl+CaCl2.
Témoin
Poids frais des
nodules/plante
NaCl
100 meq.l-1
1,97±0,23 0,33± 0,03**
NaCl+CaCl2
200 meq.l-1
100 meq.l-1
150 meq.l-1
0±0**
0,58± 0,06**
0,81± 0,10**
Une addition du CaCl2 à la solution d’irrigation semble avoir un effet contradictoire
de celui exercé par le NaCl seul (tableau 21) ; en effet malgré que le poids des nodules
enregistrés chez les plantes irriguées à 100 meq.l-1 et à 150 meq.l-1 de NaCl+CaCl2 demeure
toujours inférieur à celui noté chez les plantes témoins mais il est nettement supérieur
comparativement au poids relevés chez les plantes nourries au NaCl seul une augmentation qui
s’eleve à 145 %.
‐ 58 ‐
Discussion et
conclusion générales
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
Cette étude a permet de mettre en évidence l’effet de la salinité sur le statut
protéique, l’activité enzymatique et la nodulation chez une variété d’haricot et la réponse
des différents organes vis-à-vis de cette contrainte.
La salinité, quelque soit la nature du sel et sa concentration dans le milieu, a
entraîné une chute remarquable des teneurs en protéines solubles au niveau des feuilles des
plantes traitées par rapport aux témoins avec une corrélation négative hautement
significative sous stress NaCl (r = -0,934**) et stress NaCl+CaCl2 (r= - 0,711**).
Les tiges ont montré une légère sensibilité à la salinité où leurs taux de protéines
solubles qui représentent une faible proportion par rapport aux feuilles et aux racines, n’ont
pas changé d’une manière significative sous l’effet des différents traitements. En effet, une
baisse de ces composés est provoquée par la salinité croissante au NaCl, par contre une
accumulation des protéines solubles est induite suite à des concentrations croissantes du
NaCl+CaCl2.Toutefois la teneur en protéines solubles des tiges est fortement corrélée à la
salinité au NaCl (r = - 0.871**) et légèrement corrélée au NaCl+CaCl2 (r = - 0.560*).
Une forte accumulation des protéines solubles au niveau des racines est le résultat
de l’application d’une concentration saline à 100 meq.l-1 de NaCl ; mais le doublement de
cette concentration provoque une réduction très prononcée du taux de ces composés.
L’apport de la solution saline sous forme de NaCl + CaCl2 a amplifié les teneurs
protéiques au niveau des racines par rapport aux plantes témoins et celles traitées
seulement au NaCl.
La nitrate réductase est l'enzyme clé du processus de l’assimilation de l’azote. Nos
résultats ont montré que l’activité de cette enzyme se manifestait principalement au niveau
des feuilles que dans les racines chez les plantes témoins.
Sous
l’effet
des
différents
traitements
du
NaCl
appliqués,
l’ANR
a
significativement diminué dans les feuilles de 60% chez les plantes traitées à 100 meq.l-1
tandis que la concentration à 200 meq.l-1 constitue un inhibiteur de cette activité qui
s’annule complètement au niveau de ce traitement où une corrélation négative est
hautement significative est observée (r = - 0,963**). Par contre, une combinaison entre le
NaCl et le CaCl2 a un effet stimulateur de l’ANR qui s’améliore progressivement avec
l’augmentation de la concentration saline.
- 59 -
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
Cependant, dans les racines, le NaCl a un effet stimulateur de l’activité de la nitrate
réductase ; des augmentations de 300 % et de 500 % sont enregistrées respectivement sous
les traitements 100 meq.l-1 et 200 meq.l-1 par rapport aux racines des plantes témoins, une
corrélation significative et positive et notée (r = + 0,983**). L’addition du CaCl2 à la
solution d’irrigation renverse l’effet du NaCl ; en effet l’apport du CaCl2 freine l’évolution
de l’activité de cette enzyme dans les racines contre une stimulation de cette dernière dans
les feuilles.
En ce qui concerne la nodulation, les concentrations croissantes de la salinité au
NaCl inhibent le développement des nodules, en nombre et en poids frais ; cet effet
apparaît clairement lorsque la concentration saline s’élève à 200 meq.l-1 ou tout le
phénomène de la nodulation est inhibé. Outre la corrélation observée est hautement
significative r = - 0,974** et r = - 0,944**.
L’apport de la solution saline sous forme de NaCl + CaCl2 a des incidences sur la
nodulation ; en effet le nombre de nodules par plante augmente avec l’accroissement de la
concentration saline. Cela est attribué principalement à l’addition du CaCl2 qui atténue
l’effet dépressif du NaCl ; ceci est aussi remarqué quand les plantes sont nourries à 150
meq.l-1 de NaCl + CaCl2 où le nombre de nodules par plante a tendance à la hausse. Au
niveau de ce traitement, le nombre de nodules par plante ainsi que le poids frais des
nodules sont fortement corrélés à la salinité au NaCl + CaCl2, avec respectivement des
valeurs de corrélation de r = - 0,909** et r = - 0,892**.
D’autre part le poids frais des nodules semble subir l’effet de l’addition du CaCl2 au
NaCl. Dans ce cas, la taille des nodules et leurs poids frais sont beaucoup plus supérieures
à ceux enregistrés chez les plantes traitées seulement au NaCl.
A partir des observations, Il faut signaler aussi que les nodules ont pris une
coloration rose présente chez les plantes témoins et celles nourries à la solution saline de
NaCl + CaCl2 alors que cette couleur n’a pas apparu chez les plantes traitées seulement au
NaCl.
La diminution des teneurs en protéines solubles dans les différents organes sous
contrainte saline est dû probablement à une dégradation de ces composés pour fournir des
acides aminées qui jouent un rôle important dans l’ajustement osmotique (SVENSSON,
2001; MOHAMMADKHANI et HEIDARI., 2007) et une baisse de leur synthèse; en effet
le stress salin freine l'assimilation d'ammonium (CHANDRA et al.,2001), induisant ainsi
des perturbations dans la synthèse des acides aminés(ASHRAF et BASHIR,2003). Ceci
- 60 -
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
peut être du aussi à la baisse de l’activité photosynthétique suite à la dégradation des
pigments chlorophylliens, ou la fermeture des stomates et à la réduction de la surface
foliaire provoquée par la salinité élevée (SANTIAGO et al.,2000) ayant des conséquences
sur le fonctionnement global de la plante. En effet la photosynthèse fournit les squelettes
carbonées pour la synthèse des acides aminés (DESCLOS et al.,2008).
D’autre part, cette diminution des teneurs foliaires en protéines solubles sous stress
salin serait en partie due à l’effet inhibiteur du NaCl sur la nodulation et sur la fixation
symbiotique de l’azote (ZAHRAN,1999).
Plusieurs auteurs rapportent que l’inhibition de l’activité enzymatique de la
glutamine synthétase (GS) et la glutamate synthétase dépendante de NADH (NADHGOGAT) sous la contrainte saline sont parmi les facteurs limitant de la biosynthèse
protéique (LUCH et al.,1995).
Le sodium en forte concentration entre en compétition avec le potassium qui est un
élément essentiel pour l'osmoregulation, la synthèse et l'activation de protéines, le maintien
de la turgescence des cellules et stimulateur de la photosynthèse (BUSCHMANN et
al.,2000).Ainsi il modifie la perméabilité membranaire par le déplacement du Ca++ dans les
racines,
causant donc un déséquilibre alimentaire et une inhibition de la croissance
(HASEGAWA et al.,2000).
L’accumulation des protéines solubles au niveau des racines est considérée comme
une réponse de ces organes face à la salinité. En effet, une telle accumulation est notée
chez Nicotiana rustica (VIEGAS et al.,2004) et Anacardium occidentale (OLIVEIRA et
al., 2006).
Des protéines spécifiques, de différents poids moléculaires, s’accumulent en
présence des sels ; ces protéines jouent un rôle primordial dans la stabilité et la
conductance membranaire (XINBO et al.,2002 ; JOSE et al.,2006).
L’amélioration des teneurs en protéines solubles observée chez les plantes nourries
au NaCl +CaCl2 par rapport à celles nourries seulement au NaCl, est attribuée au rôle du
cation Ca++. Une expérience mené par DEMIDCHIK et TESTER (2002) sur des plantes
d’orge cultivées sur un milieu hydroponique à divers rapports de Na+/Ca++ cinq semaines à
50 et 100 mmol.l-1 ont montré que ; le NaCl a causé une réduction significative dans le
contenu de chlorophylle, les caractéristiques de fluorescence de chlorophylle, et la
conductibilité des stomates, dans des feuilles des plantes développées à des niveaux bas de
calcium, les résultats ont montré aussi que le Ca++ supplémentaire a permet de reconstituer
- 61 -
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
la chlorophylle à 80-90% et d’améliorer légèrement la conductance stomatique ce qui
favorise la synthèse des protéines en présence des squelettes carbonées. Cet effet est
également observé avec l’utilisation d’autres cations bivalents, en particulier Ba++ et Mg++,
qui ont diminué l'effet toxique du NaCl (DEMIDCHIK et TESTER,2002).
D’autre part le Ca++ a un rôle important dans le maintien du rapport élevé de K+/Na+
exigé pour la photosynthèse optimale (SHABALA et al.,2003).
La diminution rapide de l’activité de la nitrate réductase observée dans les feuilles
des plantes traitées au NaCl peut résulter d'une faible disponibilité de nitrate pour la NR,
ou par l'inactivation de NR par des accumulations de Na+ et Cl- dans le cytosol contre une
augmentation de l’ANR dans les racines,considérée comme réponse face au stress salin
(CRAMER et al.,1995). Ces résultats confirment celles trouvées par MAROUF (1986) sur
deux espèces de luzernes et celles de DEBOUBA et al., (2006) sur la tomate. Ces auteurs
ont remarqué que les activités de la nitrate réductase et de la glutamine synthétase ont été
réprimées dans les feuilles, alors qu'elles augmentent dans les racines, et que l’activité de la
nitrite réductase a diminué dans les feuilles et les racines.
Par contre une étude menée par MEKHALDI (2008), sur Vigna radiata L. Wilczek a
démontré que des concentrations croissantes de salinité font chuter l’ANR plus dans les
feuilles que dans les racines.
La dépression de l’ANR pourrait être liée à la non disponibilité du NO3- dans les
feuilles traitées au sel. En effet, le NO3- règle la transcription, la traduction et l'activation
de NR chez les plantes supérieures (WANG et al.,2004). Cette non disponibilité du NO3est liée en partie à la réduction du flux du NO3- provenant des racines aux feuilles et
provoquant un ralentissement de l’ANR dans les feuilles (GOUIA et al.,1994; OYER et
al.,1998). La diminution des concentrations en NO3- par le NaCl peut aussi résulter d'une
rupture d'intégrité membranaire des racines (CARVAJAL et al.,1999) et une inhibition de
l’absorption du NO3- (PARIDA et DAS,2004).
Le chlorure en concurrence avec le NO3- vis-à-vis des transporteurs entraîne une
diminution de la concentration en ce dernier dans les racines et les feuilles (DEANEDRUMMOND,1986) et/ou une inactivation des transporteurs du NO3- par les effets
toxiques des ions de sel (LIN et al.,1997) d’où une chute plus grande de la concentration
du NO3- dans les feuilles. Alternativement le Cl- peut avoir un effet direct sur l’ANR chez
des jeunes plantes de tomate (FLORES et al.,2000).
- 62 -
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
CARILLO et al. (2005) ont constaté que la diminution de l’ANR des jeunes plantes
de blé traitées par le sel était due à la faible teneur de la protéine de la NR et à un
transport limité des nitrates vers les pousses.
Au niveau des plantes irriguées à la solution saline de NaCl + CaCl2 l’activité de la
nitrate réductase est restituée au niveau de la partie aérienne, ceci suggère que cette reprise
de l’activité enzymatique est due probablement à l’addition du Ca++ dans le milieu. En
effet, l’application de ces cations cause une meilleure absorption du K+ par rapport au
Na+.Ceci suggère que, en plus de leur capacité connue de bloquer les canaux non sélectifs
des cations (NSCC) responsables de l'entrée du Na+, les cations bivalents commandent
également l'activité ou les propriétés de déclenchement des transporteurs de K+ au niveau
de la membrane plasmique (ELPHICK et al.,2001; DEMIDCHIK et TESTER,2002).Cela
est bénéfique pour la photosynthèse qui fournit à l’enzyme de la NR le pouvoir réducteur
nécessaire pour son fonctionnement.
Les plantes d’haricot soumises à un stress salin ont produit un nombre réduit de
nodules par plante. Cela est dû probablement à l’effet de la salinité sur les bactéries
symbiotiques du sol. En effet, la salinité diminue la survie des rhizobiums (ALEXANDER
et al.,1984; DUA,1992), inhibe l’expansion et la courbure des poils absorbants(SPRENT et
ZAHRAN,1988) ce qui entraîne une réduction du nombre de ces organes symbiotiques.
ZAHRAN et SPRENT (1986) rapportent que le processus d’installation des nodules
est plus sensible au stress osmotique que l’est le métabolisme des racines et des parties
aériennes de la plante. Chez le trèfle, LAAZIZA et al.,(2003) ont observé une chute du
nombre de nodules par unité de masse racinaire en fonction du degré de la salinité
accompagnée d’une résistance relative de la croissance des racines.
Une étude menée par SAADALLAH et al.,(2001) sur l’haricot, a montré qu’il y
avait une chute de la croissance de racines associée à une augmentation du rapport nombre
de nodule/unité de matière sèche racinaire ; nos résultats ne confirment pas les données
rapportées par ces auteurs. Ainsi, la réponse des plantes face à la contrainte saline dépend
de l’espèce, des concentrations salines et des conditions environnementales de
l’expérimentation.
La réduction du poids frais des nodules occasionnée par le NaCl, est le résultat de la
réduction de la croissance des nodules et leur nombre par plante. En effet le NaCl a des
effets dépressifs sur la croissance et le développement des nodosités de plusieurs espèces,
comme il a été démontré chez le soja (DELGADO et al.,1994 ;GORDON et al.,1997) et
- 63 -
CHAPITRE IV- DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
chez l'haricot commun (DELGADO et al.,1994). Ces effets toxiques du stress salin sur les
nodules sont dus probablement à une inhibition de la photosynthèse des plantes soumises
au sel qui mène à une restriction du transport des produits élaborés vers les nodules
(BEKKI et al.,1987 ; SUTHERLAND et SPRENT,1993).Cependant, d'autres auteurs
suggèrent que la réduction de croissance des nodules est liée à l'inhibition de certaines
enzymes (GORDON et al.,1997 ; GONZALEZ et al., 2001). D'autres chercheurs ont
rapporté que le sel réduit la diffusion de l’oxygène dans les nodules (HUNGRIA et
VARGAS,2000).
Par contre l’addition du Ca++ à la solution d’irrigation sous forme de CaCl2 corrige
ces effets. Donc une carence en calcium inhibe l’établissement de la nodulation (ZAHRAN
et SPRENT,1986).
D’autre part la nodulation peut être affectée indirectement par la salinité, car elle
peut directement limiter la croissance des racines des légumineuses, affectant la réponse
des racines à l’activité bactérienne (TU,1981) et aux facteurs nods
chez japonicum
(WANG et STACEY,1990).
Des concentrations élevées de salinité (255 mmol.l-1 et 340 mmol.l-1 de NaCl) ont
causé un rétrécissement des poils de racine de soja, affectant ainsi les premières étapes de
la symbiose, en particulier la déformation des cheveux des racines, ayant pour résultat une
inhibition du procédé d'infection (ELSHEIKH,1998).
En conclusion de ce travail, il semble intéressant de proposer certaine orientation
pour apporter un complément d’informations afin d’évaluer le niveau de tolérance de cette
espèce au stress salin. Par exemple, mettre en œuvre des tests de comportement en utilisant
des concentrations en CaCl2 plus élevées pour bien définir le rôle important du calcium
dans le phénomène de tolérance des végétaux aux stress abiotiques.
En générale les résultats obtenus sont une première contribution dans l’analyse du
métabolisme azoté des plantes sous contrainte saline. Il est souhaitable de s’orienter vers
d’autres approches par les réponses moléculaires, hormonales, génétiques pouvant apporter
davantage de données pour comprendre les mécanismes d’adaptation des végétaux aux
contraintes environnementales.
- 64 -
Références
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Annexes
Annexe
Annexe. 1- Calcule de la capacité de rétention du substrat
L’arrosage des plantes est réalisé en tenant compte de la capacité de rétention du
substrat calculé de la manière suivante :
Nous avons déposé 100 g de sol (P1) dans un petit pot en plastique perforé à sa
base, le tout est posé dans une boite de pétri, ensuite l’eau est versée dans le pot jusqu’à
saturation, ce dernier est déposé sur la paillasse pour décantation ; au bout de 24h, le pot et
le sol sont pesés, le poids est égal à 129.4 (P2) :
- Soit P1 – P2 = 29.4 g (densité de l’eau = 1) d’où le volume d’eau pour 100 g. de
terre est égal à 29.4 ml.
- Il faut réduire le poids du pot = 4g soit le volume final de l’eau est de 25.4 ml
pour 100 g de terre.
Nous avons pour 100g de terre 25.4 ml d’eau, pour 1300 g de terre le volume est
de 330.2 ml d’eau utilisé, pour l’arrosage de chaque plante à 100% de la capacité de
rétention du sol.
Annexe. 2 - Détermination de l’activité nitrate réductase
anoxie
Dosage au spectro
540nm
Coloration
20 mn
Incubation 25 mn a
l’obscurité
Révélation
Extraction dans le bain
de marie (10mn)
Annexe
Calcule de la’ANR « in situ »
Un échantillon végétal dont le poids de matière fraiche est P (en g), accumule des
nitrates pendant un temps t (en mn). Ces derniers sont extraits dans un volume V (en ml)
puis dosés par réaction colorée de diazotation et lues au spectrophotomètre à 540 nm : soit
DO, la densité optique lue.
On à DO = ε.c.l = ε.n/v.l
(1)
c : concentration en nitrites ;
n : nombre de moles de nitrites (en µmoles) présentes dans le volume d’extraction v (en l) ;
l : longueur de la cuve de mesure du spectrophotomètre = 1 cm ;
ε : Coefficient d’extinction molaire du chromophore rose formé par diazotation des nitrites
en présence de sulfanilamide et de NNEDD. Sa valeur à 540 nm est égale à 47,8.103 m.l-1.
cm-1.
donne n = DO . V / ε . l
par ailleurs ANR = n . 60 / P .t
donc ANR = DO . V . 60 / P . t . ε . l en µmoles de NO2- .h-1 .ε-1 .g-1MF
Annexe
Annexe. 3- Tableau des résultats pour les teneurs en protéines solubles des plantes
d’haricot stressées à la salinité au NaCl
Traitements salins répétions
1
2
témoins
3
4
5
1
2
100 meq.l-1 du
NaCl
3
4
5
1
2
200 meq.l-1 du
NaCl
3
4
5
organe
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
Teneur en protéines solubles
326,75
82,765
146,6
310,55
71,4
134,15
298,2
67,25
163,25
345,85
87,45
163,6
365,45
62,3
126,9
268,6
56,8
262,25
218,4
58,7
235,4
286,7
67,55
195,45
230,7
49,9
210,4
315,85
65,05
192,05
134,4
50,6245
55,819
128,6
44,4
50,05
141,3
45,65
54,55
95,05
39,45
50,9
106,05
41,05
50,55
Annexe
Annexe. 4- Tableau des résultats pour les teneurs en protéines solubles des plantes
d’haricot stressées a la salinité au NaCl +CaCl2
Traitements salins répétions
1
2
témoins
3
4
5
1
2
100 meq.l-1 du
NaCl
3
4
5
1
2
200 meq.l-1 du
NaCl + CaCl2
3
4
5
organe
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
F
T
R
Teneur en protéines solubles
326,75
82,765
146,6
310,55
71,4
134,15
298,2
67,25
163,25
345,85
87,45
163,6
365,45
62,3
126,9
285,5
49,55
184,8
257,05
59,9
204,3
279,3
63,3
213,75
244,81
68,9
234,4
282,95
54,15
180,4
265,7
74,85
205,6
281,145
65,95
254,55
295,8
53,4
218,9
241,325
60,51
204,05
311,415
59,45
224,8
Annexe
Annexe. 5- Tableau des résultats de l’Activité de la nitrate réductase des plantes
d’haricot stressées a salinité au NaCl
Traitements Salins
Répétions
1
2
Témoins
3
4
5
1
2
-1
100 meq.l du
NaCl
3
4
5
1
2
-1
200 meq.l du
NaCl
3
4
5
organe
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
ANR(µmol de NO2.h-1.g-1MF)
376,57
46,25
368,20
34,63
340,71
35,86
420,87
37,66
358,64
43,28
83,68
155,82
107,59
130,17
92,22
167,36
118,92
179,32
115,35
173,14
0,00
251,05
0,00
270,36
0,00
237,10
0,00
224,62
0,00
263,00
Annexe
Annexe. 6- Tableau des résultats de l’Activité de la nitrate réductase des plantes
d’haricot stressées a salinité au NaCl + CaCl2
Traitements Salins
Répétions
1
2
Témoins
3
4
5
1
2
-1
100 meq.l du
NaCl + CaCl2
3
4
5
1
2
-1
150 meq.l du
NaCl + CaCl2
3
4
5
organe
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
F
R
ANR(µmol de NO2.h-1.g-1MF)
376,57
46,25
368,20
34,63
340,71
35,86
420,87
37,66
358,64
43,28
105,91
55,11
122,30
58,46
137,56
69,44
115,87
83,68
125,52
72,52
140,74
64,10
127,81
57,74
167,36
51,94
170,06
41,84
149,66
61,80
Annexe
Annexe.7- Tableau des résultats des caractéristiques de la nodulation des plantes
d’haricot stressées a salinité au NaCl
1
poids sec des
racines
0,28
nombre des
nodules
264
poids frais des
nodules
1,85
Témoins
2
3
4
0,34
0,47
0,39
308
313
290
2,16
2,19
2,03
100 meq.l-1 du
NaCl
5
1
2
3
4
5
0,35
0,16
0,18
0,15
0,16
0,2
235
95
112
88
91
105
1,64
0,32
0,38
0,30
0,31
0,36
1
0,09
0
0
2
0,08
0
0
3
0,05
0
0
4
0,06
0
0
5
0,1
0
0
traitements salins
200 meq.l-1 du
NaCl
répétitions
Annexe. 8- Tableau des résultats des caractéristiques de la nodulation des plantes
d’haricot stressées a salinité au NaCl + CaCl2
traitements salins
Témoins
100 meq.l-1 du
NaCl + CaCl2
150 meq.l-1 du
NaCl + CaCl2
1
poids sec des
racines
0,28
nombre des
nodules
264
poids frais des
nodules
1,85
2
3
0,34
0,47
308
313
2,16
2,19
4
0,39
290
2,03
5
1
0,35
0,19
235
111
1,64
0,65
2
3
0,17
0,26
99
103
0,58
0,61
4
0,19
92
0,54
5
0,18
84
0,49
1
0,3
115
0,76
2
0,28
122
0,80
3
4
0,33
0,3
147
120
0,97
0,79
5
0,34
108
0,71
répétitions
Annexe
Annexe. 9- tableau des corrélations des paramètres mesurés àla salinité au NaCl
NaCl
Protéines_F
Protéines_T
Protéines_R
ANR_F
ANR_R
Nre_Nodpte
PF_Nod
**
*
NaCl
Protéines_F Protéines_T
Pearson
Correlation
1 -,934(**)
-,871(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,934(**)
1 ,875(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,871(**)
,875(**)
1
Sig. (2-tailed)
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,547(*)
,643(**)
0,488
Sig. (2-tailed)
0,035
0,01
0,065
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,963(**)
,854(**)
,864(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
,983(**)
-,881(**)
-,850(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,974(**)
,855(**)
,856(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
0
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,944(**)
,917(**)
,858(**)
Sig. (2-tailed)
0
0
0
N
15
15
15
Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
Protéines_R ANR_F
ANR_R
Nre_Nodpte PF_Nod
-,547(*)
-,963(**)
,983(**)
-,974(**)
-,944(**)
0,035
0
0
0
0
15
15
15
15
15
,643(**)
,854(**)
0,01
15
-,881(**)
0
15
,855(**)
0
15
,917(**)
0
15
0
15
0,488 ,864(**)
-,850(**)
,856(**)
,858(**)
0,065
0
0
0
0
15
15
15
15
15
1
15
0,327
0,234
15
0,327
0,234
15
-0,482
0,069
15
1 -,967(**)
15
-0,482 -,967(**)
0,069
0
15
15
0,409 ,725(**)
0,131
0,002
15
15
,980(**)
0
15
,847(**)
0
15
1 -,980(**)
15
0,409 ,980(**)
-,980(**)
0,131
0
0
15
15
15
0
15
-,907(**)
0
15
0
15
1 ,879(**)
15
,725(**)
,847(**)
-,907(**)
,879(**)
0,002
0
0
0
15
15
15
15
0
15
1
15
Annexe. 10- tableau des corrélations des paramètres mesurés à la salinité au NaCl + CaCl2
NaCl+CaCl2
Protéines_F
Protéines_T
Protéines_R
ANR_F
ANR_R
Nre_Nodpte
PF_Nod
**
*
NaCl+CaCl2 Protéines_F Protéines_T
Pearson
Correlation
1 -,711(**)
-,560(*)
Sig. (2-tailed)
0,003
0,03
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,711(**)
1
0,342
Sig. (2-tailed)
0,003
0,212
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,560(*)
0,342
1
Sig. (2-tailed)
0,03
0,212
N
15
15
15
Pearson
Correlation
,873(**)
-,677(**)
-0,314
Sig. (2-tailed)
0
0,006
0,254
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,926(**)
,775(**)
,664(**)
Sig. (2-tailed)
0
0,001
0,007
N
15
15
15
Pearson
Correlation
,635(*)
-,542(*)
-0,306
Sig. (2-tailed)
0,011
0,037
0,268
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,909(**)
,686(**)
,599(*)
Sig. (2-tailed)
0
0,005
0,018
N
15
15
15
Pearson
Correlation
-,892(**)
,565(*)
,532(*)
Sig. (2-tailed)
0
0,028
0,041
N
15
15
15
Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
Protéines_R ANR_F
,873(**)
-,926(**)
0
15
ANR_R
Nre_Nodpte PF_Nod
,635(*)
-,909(**)
-,892(**)
0
0,011
0
0
15
15
15
15
-,677(**)
,775(**)
-,542(*)
,686(**)
,565(*)
0,006
0,001
0,037
0,005
0,028
15
15
15
15
15
-0,314 ,664(**)
0,254
0,007
15
15
1 -,814(**)
-0,306 ,599(*)
,532(*)
0,268
0,018
0,041
15
15
15
,653(**)
-,770(**)
-,810(**)
0,008
0,001
0
15
15
15
15
0
15
0
15
1 -,779(**)
,961(**)
,822(**)
0,001
0
0
15
15
15
15
-,814(**)
,653(**)
-,779(**)
0,008
0,001
15
15
1 -,822(**)
15
-,770(**)
,961(**)
-,822(**)
0,001
0
0
15
15
15
-,810(**)
,822(**)
0
15
0
15
0
15
-,626(*)
0,013
15
1 ,829(**)
15
-,626(*)
,829(**)
0,013
0
15
15
0
15
1
15
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