gestion de la toxicomanie au sein d`un programme spécialisé dans

Prendre en compte l’inévitable:
Elise Badey, t.s, chef clinico-administratif, Félix-Antoine Bérubé, psychiatre, Jean-François Cherrier, t.s.
Programme des troubles relationnels et de la personnalité
Hôpital Louis-H. Lafontaine- Février 2009
´État sommaire de la littérature
«Lien épidémiologique
«Quelle est la nature de l’association?
«Impact de la comorbidité
«Impact sur la rétention en traitement
«Traitement intég
´Gestion de la comorbidité, au sein du Programme des
Troubles Relationnels et de la Personnalité (PTRP)
´Discussion
´TPL = 2% de la population
´La comorbidité est la norme (Zanarini et al. 2006)
«Dépression majeure 86,6%
«Trouble panique 45,2%
«Phobie sociale 49,7%
«Troubles alimentaires (surtout NOS) 53,8%
«SSPT 58,3%
«Autre(s) diagnostic(s) à l’axe II sont très fréquents
´Abus/dépendance chez groupe avec TPL, selon
les sources:
«57,4% (Trull et al., 2000)
«62,1% (ROH 50,3%, Drogues 46,6%) (Zanarini et al., 2004)
´Dans les groupes de patients en traitement pour le
TPL:
«26-84% (Trull et al., 2000)
´Fréquence du TPL chez patients avec un trouble
lié à une substance:
«27,4% n’importe quelle substance
(Trull et al. 2000)
´Dans un échantillon de 370 patients avec abus de
cocaïne, alcool ou opiacés:
«70% ont un ou plusieurs TP
«61% ont TP cluster B
«30% ont TPL
(Rounsaville et al., 1998)
´1) Biais induit par la définition même du Dx?
«Gestes impulsifs, incluant l’abus de substance, font
partie des critères diagnostiques du TPL.
«Mais l’association persiste même dans les études qui
font abstraction de ce critère pour poser le
diagnostique de TPL chez les patients avec un trouble
lié aux substances. (Grilo et al., 1997)
´2) Patients avec trouble lié à une substance
pourraient avoir présentation similaire au TPL en
raison des effets de l’abus/dépendance, plutôt que
de la personnalité de base.
´Entrevues mettant l’emphase sur la présence des Sx
du TPL, en dehors des périodes de consommation,
font chuter la prévalence de 61 à 46% (donc
association est moindre, mais demeure significative
entre les deux Dx).
(Rounsaville et al., 1998)
´3) Les deux troubles partagent des facteurs étiologiques
communs:
«Notion supportée par une des études de la Colaborative
Longitudinal Personality Disorders Study (CLPDS)
Sur 7 ans, TPL ont plus de chance de développer un trouble lié
à une substance qu’ils n’avaient pas au point de départ,
comparé aux contrôles (TPOC), sans égard au fait que le TPL
soit entré en rémission ou non, avec le temps.
²13 % contre 6% pour ROH (P = 0,044)
²11% contre 4% pour autres drogues (P = 0,006)
(Walter, Gunderson, et al. 2008)
´Histoire familiale
«Antécédents de troubles liés aux substances et de TPL
sont plus fréquents chez les proches de patients TPL.
´Traumatismes/abus
«Abus sexuel est plus fréquent chez TPL que pour d’autres
patients (Zanarini & Frankenburg, 2007)
«Les traumatismes dans l’enfance sont également associés
à une plus grande prévalence de troubles liés à une
substance. (Brown & Anderson, 1991)
´Traits de personnalité
«Scores élevés dans les traits liés à l’impulsivité et à la
désinhibition se retrouvent dans TPL et troubles liés à
une substance
«Labilité affective
²Patients avec abus de substances + TPL rapportent
consommer d’avantage en réponse à des états
émotionnels négatifs et pour modeler les affects
dysphoriques, que patients avec abus de substance
sans TPL. (Kruedelbach et al., 1993)
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