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Document 3 : La mole et la masse molaire
Définition :
La mole est un nombre d’entités égal au nombre d’atomes contenus dans un
échantillon d’exactement 12 g de carbone 12.
Ce nombre est appelé nombre d’Avogadro.
Valeur du nombre d’Avogadro
Le nombre d’Avogadro est un nombre déterminé expérimentalement, dont on ne connaît à ce jour avec
certitude que 7 chiffres significatifs :
= 6,022142 ×10 mol
Comme proton et neutron ont sensiblement la même masse, la masse d’un isotope est
approximativement proportionnelle à son nombre de nucléons.
La définition de la mole (12 g pour une mole d’un isotope ayant 12 nucléons), impose donc
directement que la masse d’une mole d’un isotope à nucléons est de g :
X
gmol
Validité de l’approximation
La relation précédente n’est qu’une approximation, car proton et neutron n’ont pas rigoureusement la
même masse, et car il y a aussi le problème de la masse des électrons, et le défaut de masse du noyau
(voir cours de physique nucléaire). Ces deux paramètres ne sont pas non plus rigoureusement
proportionnels au nombre de nucléons, mais leur contribution reste faible…
L’isotope pour lequel l’approximation X
gmol est la moins bonne est l’hydrogène 1. En
effet, dans ce cas, il n’y a qu’un proton, pas de défaut de masse…
On mesure ainsi :
H
1,008 gmol… soit un écart de 0,8% par rapport à l’approximation…
Autres exemples :
He
4,003 gmol (écart 0,08%)
O
15,995 gmol (écart 0,03%)
Fe
55,935 gmol (écart 0,12%)
U
238,051 gmol (écart 0,02%)…
L’approximation X
gmol est donc excellente. On retiendra pour simplifier qu’on peut
l’utiliser avec confiance jusqu’à trois chiffres significatifs (précision de l’ordre de 0,1%).
Masse molaire d’un élément
La masse molaire d’un élément est la moyenne de la masse molaire de ses
isotopes pondérée par leur abondance naturelle.
Exemple : masse molaire du chlore (abondances lues dans le tableau du document précédent)
(Cl)=,
Cl
+,
Cl
= 0,7578 ×35,0 + 0,2422 ×37,0 = 35,5 ol