QUESTION N°2 : (4 points)
c) La manœuvre de Valsalva est une technique d’équilibrage des oreilles. Expliquez cette technique
Permet d’équilibrer les pressions de chaque côté du tympan entre l’oreille externe et l’oreille moyenne.
Elle consiste à insuffler de l’air par la trompe d’Eustache, qui est naturellement fermée, en se pinçant
le nez afin d’éviter toute fuite d’air par cet orifice
d) Connaissez vous d’autres techniques plus douces ?
•
Manoeuvre de Frenzel : nez pincé et glotte fermée par contraction des muscles du cou. Plaquer la
langue sur le voile du palais et soufflant
•
Béance tubaire volontaire (BTV) : Contrôler les muscles péristaphylins afin d’ouvrir la trompe
d’Eustache sur demande
•
Déglutition
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Manœuvre de Toynbee : technique effectuée à la remontée. Nez pincé et bouche fermée déglutir et
aspirer par le nez.
QUESTION N°3 : (4 points)
Décrivez les contraintes respiratoires à l’inspiration et à l’expiration en plongée.
•
On observe une augmentation de l’amplitude ventilatoire et une diminution de la fréquence respiratoire
permettant de compenser les modifications liées à l’immersion.
•
L’expiration devient active : nécessite un effort
•
Facteurs participant à ce phénomène :
§
La masse volumique de l’air respirée augmente avec la pression ce qui augmente la résistance à
l’écoulement de l’air dans les voies aériennes à augmentation du travail respiratoire
§
Afflux sanguin vers le thorax et l’abdomen (bloodshift). Les poumons se gorgent de sang, ce qui
diminue leur élasticité.
§
Liés au matériel : augmentation de l’espace mort (détendeur et tuba), mise en mouvement des pièces
du détendeur, combinaison serrée
QUESTION N°4 : (4 points)
Le froid en plongée : quelles sont les réactions de l’organisme lors d’une immersion en eau froide ?
Décrivez en les mécanismes.
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Frissons : contractions musculaires facilitant le réchauffement du corps
•
Mais entrainent une augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire pour
augmenter la quantité d’O2 fournie au muscle et éliminer le CO2 en surplus : risque d’essoufflement
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Vasoconstriction des membres périphériques avec redistribution des volumes sanguins dans le thorax
et l’abdomen : l’organisme ferme les capillaires superficiels afin de imiter la circulation au contact des
parties du corps les plus exposées au refroidissement (peau)