
Convention médicale 26 juillet 2011 – Version Consolidée Avenant 7 3
Préambule
Afin de préserver le caractère universel, obligatoire et solidaire de l’Assurance Maladie,
l’UNCAM et les syndicats représentatifs des médecins libéraux entendent contribuer
conjointement à l’égalité d’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire et à
l’accroissement de l’efficience du système de soins.
Pour réaliser cet objectif, les parties signataires souhaitent mettre en place un nouveau
partenariat et restaurer la confiance des médecins dans l’avenir de la médecine libérale. La
nouvelle convention médicale s’attache à moderniser l’activité libérale, conforter la qualité
des pratiques et valoriser l’activité du médecin dans la prise en charge globale du patient, de
la patientèle et plus généralement au profit de la santé publique.
L’UNCAM et les syndicats signataires constatent que le paiement à l’acte reste le socle de la
rémunération de la médecine libérale. Toutefois, ils s’accordent sur la nécessité de mettre en
œuvre de nouveaux modes de rémunération complémentaires valorisant l’engagement des
médecins sur des objectifs de santé publique relatifs à la prévention, au suivi des patients
chroniques, à l’efficience et à l’organisation du cabinet pour répondre aux besoins de santé de
l’ensemble des assurés sociaux. Cette réforme apporte une reconnaissance nouvelle de
l’implication des médecins libéraux dans l’amélioration de la qualité des soins.
Les parties conventionnelles s’accordent sur la mise en œuvre de mesures visant à renforcer
l’accès aux soins sur tout le territoire, favoriser la coordination des soins entre les différents
professionnels de santé intervenant dans la prise en charge, valoriser les fonctions des
médecins traitants et des médecins correspondants, ainsi que la qualité des pratiques
médicales et l’efficience, simplifier les échanges entre les médecins et l’assurance maladie.
Renforcer l’accès aux soins
Le renforcement de l’accès aux soins doit être la première des priorités de la convention
médicale. En premier lieu, les parties conventionnelles souhaitent renforcer les mesures mises
en place en faveur de l’amélioration de la répartition de l’offre de soins et conforter la
dispense d’avance de frais pour les patients qui en ont le plus besoin. En second lieu, la
convention propose un nouveau secteur d’exercice de manière à réduire le reste à charge pour
les soins de chirurgie, d’obstétrique et d’anesthésie.
Développer la coordination des soins
Les signataires de la convention considèrent que la coordination des soins entre les
professionnels de santé est un facteur essentiel d’amélioration de la prise en charge des
patients et de l’efficience des soins. Dans ce cadre, ils s’accordent sur le fait que le parcours
de soins coordonnés grâce au médecin traitant de premier recours est un dispositif qui favorise
la coordination des différents intervenants et doit être maintenu. Parallèlement, les parties
signataires souhaitent favoriser le développement des modes d’exercice pluriprofessionnel et
l’accompagnement des patients.