Le cerveau, privilège immunitaire et immunothérapie : preuve de

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Le cerveau, privilège immunitaire et immunothérapie :
preuve de concept
www.medscape.org/lecture/immune-therapy
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Le cerveau, privilège immunitaire et
immunothérapie : preuve de concept
Lecerveau,privilègeimmunitaire
etimmunothérapie:
Preuvedeconcept
Modérateur
MichaelLim,docteurenmédecine
Professeuragrégéenneurochirurgie,oncologieetradio-oncologie
Ins6tutdenanobiotechnologie
Directeur,Programmed’immunothérapiedestumeurscérébrales
Directeur,Centredestumeurscérébralesmétasta6ques
Écoledemédecinedel’UniversitéJohnsHopkins
Bal6more,Maryland
Le système immunitaire[1,2]
•
•
Ces 5 dernières années, il y a eu une augmentation
assez forte de l’intérêt porté à l’utilisation du
système immunitaire de l’hôte pour tuer les
cellules cancéreuses :
•
Cela a conduit à une augmentation sans
précédent du nombre d’autorisations
délivrées par la FDA (Food and Drug
Administration) américaine pour des produits
d’immunothérapie dans différentes indications
de cancer
•
Cela a incité à essayer l’immunothérapie pour
traiter des patients atteints d’un cancer
du cerveau
Comment pouvons-nous créer une réponse
immunitaire au cancer ?
•
•
Différentes populations de cellules
immunitaires, désignées sous l’appellation
collective de « cellules présentatrices
d’antigènes » (CPA), jouent le rôle de
sentinelles immunitaires. Elles comprennent
essentiellement des cellules dendritiques et
des macrophages
Les CPA peuvent à la fois résider dans des
tissus ou migrer en permanence dans
l’ensemble de l’organisme, surveillant dans
Lesystèmeimmunitaire
Cellulesmyéloïdesexposéesàlatumeur
•  Conçupourreconnaîtreet
(cellulesdendri6ques,macrophages,microglie)
éliminerlesan6gènes
étrangersducorps,ycompris
lecancer
•  Lespersonnesdontle
systèmeimmunitaireest
dépriméontdavantagede
risquesdecancer
•  Déclencheruneréponse
immunitairenécessite
–  Descellulesmyéloïdes
–  Descellulesdendri6ques
–  Desmacrophages
LymphocytesTnaïfs
LymphocytesTentraînés
Dunn-PirioAM,VlahovicG.Cancer.2016.[Diffusionenligneavantl’impression];GrossmanSA,etal.ClinCancRes.
2011;17:5473-5480.
celui-ci les antigènes étrangers et/ou de l’hôte,
qu’elles engloutissent, traitent et présentent à
un deuxième groupe de cellules immunitaires
appelées lymphocytes
•
Ce processus se déroule en temps normal
dans les tissus lymphoïdes secondaires,
tels que les ganglions lymphatiques de
drainage ou la rate, ce qui se traduit par le
développement de lymphocytes T effecteurs
matures qui sont capables de tuer les
cellules cancéreuses
•
Il existe de nombreux types de lymphocytes T,
dont les lymphocytes T CD4+ « auxiliaires »
(helper), qui contribuent au développement
d’une réponse immunitaire et influencent son
ampleur, ainsi que les lymphocytes T CD8+
« cytolytiques », qui développent la capacité
de détruire les cancers
Réponse immunitaire acquise
•
L’activation et l’expansion des lymphocytes T
spécifiques d’un antigène par les CPA est appelée
couramment réponse immunitaire acquise
•
•
Réponseimmunitaireacquise
•  Réponsehautementspécifique
Elle permet à nos organismes de mettre en
place une réponse hautement spécifique qui
tue les cellules cancéreuses cibles
–  Cellulaire–Th1
Une réponse « antitumorale » des
lymphocytes T est généralement associée à la
production de lymphocytes T CD4+ exprimant
l’IL-2 et l’interféron gamma, et à la production
simultanée de lymphocytes T cytolytiques
CD8+ qui expriment l’interféron gamma, ainsi
que des enzymes perforine et granzyme qui
percent des trous dans les cellules cancéreuses
et activent la cascade de mort
cellulaire, respectivement
–  Humorale–Th2
•
Un deuxième type de réponse immunitaire est
associé à l’induction des lymphocytes T CD4+
qui expriment IL-4 et IL-13, couramment
appelés, lymphocytes Th2, qui sont nécessaires
pour un soutien optimal destiné à produire
des anticorps plasmatiques à base de cellules
qui reconnaissent des antigènes spécifiques
•
Les réponses immunitaires à médiation
humorale sont précieuses car elles peuvent
s’adapter à l’évolution de
pathogènes extracellulaires
•
La mémoire immunologique est utilisée dans
les vaccins pour fournir une protection contre
une rencontre ultérieure avec des pathogènes
étrangers, ainsi que pour déclencher et/ou
amplifier une protection immunologique
contre l’apparition/la récidive d’une tumeur
§  RéponsedeslymphocytesT:CTL
§  LymphocytesTCD8+
§  RéponsedeslymphocytesBsousformed’an6corps
•  Lescellulessontdeslymphocytes
•  Lescellulesdéveloppentunemémoiregrâceà
–  Lareconnaissanceetl’ac6va6on
–  Laproliféra6on
–  Deseffecteurs
Immunologie du SNC[1,3]
•
Des espoirs récents de blocage de points de
contrôle immunitaires dans des tumeurs situées à
l’extérieur du système nerveux central (SNC) ont
suscité un enthousiasme considérable quant à la
possibilité d’observer des réponses similaires contre
des tumeurs cérébrales primaires
•
Il semble que le SNC soit un
immunosuppresseur pour plusieurs raisons
•
En raison de la présence de jonctions
étanches dans la barrière hématoencéphalique, beaucoup pensent que les
protéines telles que les anticorps auront
du mal à
pénétrer dans le cerveau
•
Le cerveau semble dépourvu de
système lymphatique
•
Le cerveau est un site présentant un
privilège immunitaire. Cela signifie
que le cerveau est capable de tolérer
l’introduction d’antigènes sans provoquer
de réponse immunitaire inflammatoire
•
•
•  Considérétradi6onellementcommeimmunoprivilégié
–  Barrièrehémato-encéphalique
–  Systèmelympha6quelimité
–  Micro-environnementpoten6ellementimmunosuppresseurintrinsèqueauSNC
•  Desréponsesimmunitairessedéroulentdanslecerveau
–  Existencedemaladiesauto-immunesdansleSNC
–  Présencedelymphocytesan6gène-spécifiquesinfiltrantdestumeurs
–  Lamicroglieestcons6tuéedemacrophagesrésidantdansleSNCquipartagent
ungrandnombredesmarqueursexprimésparlesmacrophagespériphériques
–  Desétudesantérieuresontmontréqu’uneréponseimmunitaireétaitdéclenchée
chezdesanimauxexposésàdesan6gènes6ssulairesauniveaud’unsitecutané
distant
–  Présenced’unsystèmelympha6quelimité
–  Labarrièrehémato-encéphaliquepeutêtreperturbéeencasdemaladiesneuroinflammatoires/danslesquelleslesystèmeimmunitaireintervient,tellesqueles
AVCetlascléroseenplaques
Dunn-PirioAM,VlahovicG.Cancer.2016.[Publica6onenligneavantimpression].
Gaooni-CelliS,etal.IntlJMolSci.2016;17:1465.
Cette idée est basée sur des
expériences menées par Medawar et
ses collègues dans les années 1940
Aujourd’hui cependant, de nombreux neurologues
et oncologues pensent que le cerveau est en
réalité un organe capable de produire une réponse
immunitaire très puissante et que l’on devrait s’y
intéresser dans le cadre de l’immunothérapie
•
Les maladies auto-immunes telles que la
sclérose en plaques provoquent une réponse
immunitaire très puissante dans le cerveau
•
Les infections telles que l’encéphalite ou les
abcès cérébraux produisent également des
réponses immunitaires dans le cerveau
•
L’étude de tumeurs telles que les
glioblastomes prouvent l’existence de
lymphocytes infiltrants ou de lymphocytes
infiltrant la tumeur qui
sont tumeur-spécifiques
Vaccins contre le cancer pour le GBM[4]
•
ImmunologieduSNC
Actuellement, il existe plusieurs approches
destinées à mettre au point des vaccins qui agissent
sur le GBM
VaccinscontrelecancerpourleGBM
•  Lesvaccinsontpourobjec6fdes6mulerlesréponses
immunitairesacquisescontredesan6gènesspécifiques
detumeursouassociésàdestumeurs
–  Vaccinàbasedecellulesdendri6ques(DC,dendri6ccell)
(DCVax)
–  VaccinhybrideDC-pep6de(ICT-107)
–  Vaccinpep6dique(rindopepimut)
–  Lysattumoral(HSPPC-96/gp-100)
–  Adjuvantimmunos6mulant(imiquimod)
KamranN,etal.ExpertOpinBiolTher.2016;16:1245-1264.
DCVax®-L pour le GBM récemment
diagnostiqué[5,6]
•
•
Les vaccins élaborés à partir de cellules
dendritiques tirent partie des cellules présentatrices
d’antigènes, induisant des lymphocytes T effecteurs
tumeur-spécifiques qui réduisent la masse tumorale
et induisent la mémoire immunologique pour
contrôler la récidive de la tumeur
L’essai DCVax est une approche dans laquelle
des cellules dendritiques reçoivent plusieurs
fois (sous forme de « pulses ») un lysat tumoral
autologue avant d’être administrées au patient par
voie intraveineuse
•
Les cellules dendritiques nouvellement
éduquées (re)déclenchent la réponse
antitumorale des lymphocytes T, ce qui
entraîne la régression de la tumeur et
augmente la survie du patient
•
Grâce aux stimulations répétées avec un lysat
tumoral autologue, les cellules dendritiques
sont capables d’engloutir des « antigènes
tumeur-spécifiques » qui apparaissent à la
suite d’événements mutagènes au cours de
l’évolution des cellules cancéreuses
•
Les résultats des essais de phases 1 et 2
permettent d’expliquer l’essai clinique actuel
de phase 3 randomisé, en ouvert, contrôlé par
placebo et mené en double aveugle sur des
patients adultes chez lesquels un glioblastome
a été récemment diagnostiqué (N = 348)
ICT-107 associé à un traitement
d’entretien par le témozolomide[7]
•
•
•
L’approche ICT-107 est similaire à l’essai DCVax, mais
au lieu de mettre régulièrement (pulses) les cellules
dendritiques en contact avec un lysat tumoral,
on soumet des cellules dendritiques à des pulses
de 6 antigènes associés à des tumeurs, exprimés
sélectivement par le glioblastome
Cette approche est potentiellement limitée par le
fait que ces « antigènes associés à des tumeurs »
peuvent être exprimés par des cellules normales,
en plus des cellules cancéreuses, ce qui augmente
le risque d’effets secondaires et/ou de tolérance
immunologique en raison de la participation
d’auto-antigènes
Les résultats des essais de phases 1 et 2 permettent
d’expliquer l’essai clinique actuel de phase 3
randomisé, en ouvert, contrôlé par placebo et
mené en double aveugle sur des patients adultes
chez lesquels un glioblastome a été récemment
diagnostiqué, en combinaison avec une
radiochimiothérapie (N = 414)
DCVax®-LpourGBMrécemment
diagnosHqué
•  Essaidephase3encours.[a]Lespa6entssontaffectésauhasardaugroupe1ou2:
– 
– 
– 
Legroupe1reçoitdesinjec6onsdecellulesmononuclééesautologuesdusang
périphérique(PBMC,peripheralbloodmononuclearcells;brastémoin)
Legroupe2reçoitduDCVax-L:lescellulesdendri6quesdupa6entreçoiventdes
pulsesdelysattumoralautologue,suivisd’uneretransfusionintraveineuse
Lespa6entsaffectésauhasardaubrasplaceboaurontlapossibilitéderecevoirdu
DCVax-Ldansunbrasd’essaicroiséencasdeprogressiondocumentéedelamaladie
•  Critèreprincipal:SSP
•  Critèressecondaires:SG,étatdesperformances,réponseimmunitaire,innocuité
•  Effetssecondairesobservéslorsdespremiersessais:légers.Ilscomprennentdes
réac6onscutanéesderougeur,douleuretgonflementauniveaudusite
d’injec6on[b]
a.ClinicalTrials.gov.NCT00045968.
b.PrinsRM,etal.ClinCancRes.2011;17:1603-1615.
ICT-107associéàuntraitement
d’entreHenavecdutémozolomide
•  L’ICT-107estcons6tuédecellulesdendri6quesproduitesàpar6rdecellules
mononuclééesautologuesetrecevantdespulsesde6pep6dessynthé6ques
dérivésd’an6gènesassociésàunetumeur,expriméssélec6vementparlescellules
tumoralesdeGBM
•  Uneétudedephase3randomisée,endoubleaveugled’ICT-107associéàun
traitementd’entre6enavecdutémozolomidepourunGBMrécemment
diagnos6quéaprèsrésec6onetchimioradiothérapieconcomitanteàbasede
témozolomide
•  Lespa6entsontétéaffectésdemanièrealéatoirepourrecevoirune
chimioradiothérapiestandard(témozolomideavecICT-107outémoinenaveugle)
– 
Uneretransfusiondecellulesdendri6quespulséess6muleles
lymphocytesTcytotoxiquespourciblerlescellulestumoralesduglioblastome
•  Critèreprincipal:SG
•  Critèressecondaires:SGchezdespa6entsprésentantdestumeursdontlegène
MGMTn’estpasméthylé,SSP,innocuité
ClinicalTrials.gov.NCT02546102.
Vaccin anti-EGFRvIII[8,9]
•
Les vaccins peptidiques ciblant des antigènes
tumeur-spécifiques constituent encore une autre
approche qui stimule l’immunité acquise
•
Le rindopepimut est un vaccin à base de
peptide qui induit une réponse immunitaire au
récepteur EGFRvIII
•
L’EGFRvIII a une expression variable dans 20 à 40 %
des glioblastomes des patients et résulte d’une
délétion sans décalage du cadre de lecture, de
801 nucléotides (exons 2 à 7) dans le gène de
type sauvage
VaccinanH-EGFRvIII
•  Lespep6dessynthé6questelsquelerindopepimutontpour
objec6fdedéclencheruneréponseimmunitaireàunmarqueur
cancéreuxspécifique,EGFRvIII(présentdans30%destumeurs
despa6entsGBMaumaximum)[a]
•  Essaidephase2ReACT*:lerindopepimutestformédupep6de
EGFRvIIIconjuguéàKLH[b]
Critèreprincipal:SSP,%
PopulaHonITT
PopulaHonPP
Rindopepimut+bév
28
30
Témoin+bév
16
12
0,1163
0,0310
Valeurp
*Ceoeétudeaétéinterrompueenraisondel’absencedesignifica6vitésta6s6que
a.GreenallSA,etal.CellDeathDiscov.2016;2:16049.
b.ReardonD,etal.JClinOncol.2015;33(suppl).Résumé2009.
Vaccins à base de protéines de choc
thermique[10-12]
•
•
•
•
Le Prophage series G-100 (prophage série G-100)
est un vaccin clinique utilisant le complexe 96
formé d’un peptide et d’une protéine de choc
thermique (HSPPC-96)
La stratégie du traitement par HSPPC-96 repose
sur les interactions de gp96, un membre de la
famille des protéines de choc thermique (HSP)
avec des peptides intracellulaires dans la tumeur et
les cellules présentatrices d’antigènes associées à
la tumeur
Similaire à DCVax et basée sur la capacité à induire
une réponse immunitaire probablement multiépitopique contre une tumeur réséquée chez un
patient, la vaccination par HSPPC-96 est considérée
comme une forme de médecine personnalisée
Les essais cliniques de phases 1 et 2 ont montré
des preuves d’activité antitumorale et de survie
prolongée à la fois chez des patients nouvellement
diagnostiqués et chez des patients récidivants
traités par HSPPC-96
Vaccinsàbasedeprotéinesdechoc
thermique(HSP)
•  HSP:chaperonsintracellulairesquiprovoquentuneac6va6onintrinsèquedela
réponseimmunitaire[a]
–  DescomplexesHSP-pep6deisolésàpar6rd’unetumeurautologueontétéintroduitsdans
letraitementdepa6entsaoeintsdeGBM.
•  Essaidephase1encours:HSPPC-96chezdespa6entspédiatriquesaoeintsdegliome
intracrâniendegradeélevérécemmentdiagnos6quéetdegliomeintracrâniende
gradeélevéetd’épendymomerésécablesrécidivants(NCT02722512)[b]
•  Essaicliniqueréduitmenésur12pa6entsavecHSPPC-96[c]
– 
– 
– 
VaccinHSPPCautologuedérivéd’unetumeurréséquéechirurgicalement
Aucuneffetindésirableaoribuableauvaccinn’aétéobservé
Destestseffectuéssurdesleucocytesdusangpériphériqueavantetaprèslavaccina6on
ontrévéléuneréponseimmunitairepériphériquesignifica6vespécifiquepourlespep6des
liésàHSPPC-96,chez11des12pa6entstraités
•  Unnouvelessaivabientôtdébuter.IlcombineralevaccinàbasedeHSPPC-96etle
blocagedePD-1chezdespa6entsaoeintsdeglioblastome
a.SutoandSrivastava,etal.Science.1995;269:1585-8;b.ClinicalTrials.gov.NCT02722512;c.
CraneCA,etal.ClinCancerRes.2013;19:205-214.
Cycle immunologique de la tumeur
•
Les cellules cancéreuses ont développé de
nombreux mécanismes pour vivre et survivre dans
les conditions hostiles du corps humain
•
Des mécanismes tels que l’angiogenèse, la
capacité à vivre en hypoxie et la capacité à
échapper à la réponse immunitaire
Cycleimmunologiquedelatumeur
perforine
granzyme
cytokines
Lymphocyte T au repos
Lymphocyte T activé
TUMEUR
Expansion
clonale des
lymphocytes T
Ganglion
Ganglion
lympha6que
lymphatique
Antigène tumoral
CD28
TCR
CMH
B7
Cellule dendritique
Le cancer est hautement
immunosuppresseur[13]
•
Les cellules cancéreuses ont usurpé ou pris
avantage de ces mécanismes pour se cacher du
système immunitaire et elles les utilisent à
plusieurs niveaux
Lecanceresthautement
immunosuppresseur
•  Traitementetprésenta6ondes
an6gènesréduits(Signal1)
•  LymphocytesTanergiques
(Signal2)
–  ↑Récepteurs
co-inhibiteurs:PD-1
–  ↓Récepteurs
co-s6mulateurs:CD137,
OX40
•  Profildecytokinetumeurpermissif(Signal3)
FerrisRL.JClinOncol.2015;33:3293-3304.
Signal3
Cytokinesimmunosuppressives
TGF-β,IL-10,VEGF
Signal1
HLA
Cellule
tumorale
Récepteur
decytokine
TCR
PD-L1
PD-1
Signal2
LymphocyteT
Le gliome malin est hautement
immunosuppresseur[14,15]
•
•
L’immunosuppression n’est pas limitée aux tumeurs
cérébrales ; elle est également observée de
manière systémique
Les traitements destinés au glioblastome, en
particulier lorsqu’ils utilisent l’immunothérapie,
doivent composer à la fois avec
l’immunosuppression locale et générale
•
Les approches reposant sur le blocage
de points de contrôle immunitaires
correspondent à l’approche de blocage de
l’immunosuppression systémique
Legliomemalinesthautement
immunosuppresseur
•  Leglioblastomeaélaborédesstratégiespouréchapperaux
réponsesimmunitairesan6tumoralesdel’hôte
•  Lafixa6ondePD-1àsesligandsB7-H1(PD-L1;expriméàla
foisparlescellulesduglioblastome[1]etlesmacrophages
infiltrantlestumeurs)ouB7-DC(PD-L2)induitl’apoptoseou
l’épuisementdescellulesimmunitairesac6vées.Ilaété
montréquebloquerceoeinterac6onaugmentaitl’ac6vité
an6tumorale
•  LeblocagedePD-1[2],PD-L1[3],4-1BB[4]et/ouCTLA-4[5]a
démontréunpoten6elderejetdestumeursetaaugmentéla
surviedansdesmodèlesprécliniquesdetumeurscérébrales
[1]ParsaAT,etal.NatMed.2007;13:84-88.[2]ZengJ,etal.IntJRadiatOncolBiolPhys.
2013;86:343-349.[3]WainwrightD,etal.,ClinCanRes.2014;20:5290-301.[4]BelcaidZ,etal.
PLoSOne.2014;7:e101764.[5]FecciP,etal.,ClinCanRes.2007;7:2158-67.
Agrément de la FDA pour
l’immunothérapie
AgrémentdelaFDApour
l’immunothérapie
Mars2011
Ipilimumabpour
lemélanome
àunstadeavancé
2010
2011
Mars2010
Sipuleucel-T
pourlecancer
delaprostateà
unstadeavancé
Déc2014
Nivolumabpour
lemélanomeavancé
2014
Mai2016
NivolumabpourlelymphomedeHodgkin
Atezolizumabpourlecancerdelavessie
2015
Mars2015
Sept2014
Pembrolizumabpour Nivolumabpour
CE-CBNPC
lemélanomeavancé
Oct2015
NivolumabpourlemélanomeBRAFV600
WTetleCBNPC
PembrolizumabpourleCBNPC
Nov2015
NivolumabpourleCCR
2016
Août2016
Pembrolizumabpour
lecancerdesvoies
aérodiges6ves
supérieures
Oct2016
Pembrolizumaben
premièreinten6onpour
leCBNPCposi6fpour
PD-L1
Biologie des lymphocytes T[16]
•
Lorsqu’un lymphocyte T se fixe à une cellule
présentatrice d’antigène, elle engage
l’antigène cible à travers le complexe antigènerécepteur du lymphocyte T/complexe majeur
d’histocompatibilité (CMH)
•
•
•
Si le récepteur du lymphocyte T engage son
antigène apparenté présenté par le CMH, un
deuxième signal est nécessaire pour activer
ou désactiver le lymphocyte T. Cette étape
supplémentaire aide à
empêcher l’auto-immunité
Pourtant, les cellules cancéreuses ont
« découvert » que si elles peuvent exprimer
des molécules indiquant au lymphocyte T
de se désactiver, elles peuvent quasiment se
cacher du système immunitaire
De nombreux traitements ont été axés sur
la perturbation de ce deuxième signal, le
signal d’inactivation (« off ») ou essayent de
stimuler le signal d’activation (« on ») pour les
lymphocytes T. C’est pourquoi on parle parfois
de molécules de points de contrôle et non
d’inhibiteurs de points de contrôle
Ipilimumab : le premier agent
immunothérapeutique qui présente
un bénéfice de survie dans un essai
clinique[17]
"'$' ",$4%)!'4-,
.2,
1$-1+,& .,

$$1$
-1%'+$
4%)!'4-

’ ­€­‚ƒ €€
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‹‚‚ƒ„ …‹„­€Ž‘†’ Ipilimumab:
lepremieragentimmunothérapeu0quequi
présenteunbénéficedesurviedansun
essaiclinique
•  Uneétudederéférencedephase3adémontréquel’ipilimumab,
unan6corpsdeCTLA-4,s6mulaitlaréponsean6tumoraledes
lymphocytesT
•  L’étudeaétémenéechezdespa6entsprésentantunmélanome
avancénonrésécableavecunemaladieréfractaireauxautres
traitements
•  L’ipilimumab,avecousansvaccincontenantlepep6degp100,
comparéaugp100seul,aaméliorélaSGchezdespa6entsayant
ététraitéspourunmélanomemétasta6que
•  Leseffetsindésirablesétaientgraveset/oudurablesmaislaplupart
d’entreeuxétaientréversiblesavecuntraitementapproprié
HodiFS,et.al.NEJM2010;363:711-723.
Réponses radiographiques avec le
Nivolumab, un anticorps monoclonal
anti-PD1[18,19]
•
Topalian et ses collègues ont étudié un inhibiteur
de points de contrôle, le nivolumab anti-mort
programmée-1 (PD-1), dans plusieurs types
de tumeurs solides, auquel 20 à 30 % des
patients répondaient
Blocage de CTLA-4 dans un gliome
murin[15,20]
•
Données pré-cliniques évaluant l’activité de
l’antigène 4 associé au lymphocyte T cytotoxique
(CTLA-4) dans un modèle de gliome murin
•
Les données montrent que l’anti-CTLA-4
fonctionne dans les modèles de gliome murin et
améliore la survie des animaux traités
avec l’anti-CTLA-4
Réponsesradiographiquesavecle
Nivolumab,unanHcorpsmonoclonal
anH-PD1
•  IlaétémontréqueleNivolumabconduisaitàunprofild’innocuitéfavorable
etàuneac6vitécliniquedansplusieurstumeurssolidesàunstadeavancé.Ila
reçul’approba6ondelaFDApourletraitementdescancerssuivants:
–  MélanomeBRAFV600WTnonrésécableoumétasta6que,administrécommeseul
agent
–  MélanomeBRAFV600nonrésécableoumétasta6queavecunemuta6on,
administrécommeseulagent
–  Mélanomenonrésécableoumétasta6que,combinéàl’ipilimumab
–  CBNPCmétasta6queetprogressionpendantouaprèsunechimiothérapieàbase
depla6ne
–  CCRavancéetthérapiean6-angiogéniqueantérieure
–  LymphomedeHodgkinclassiqueenrécidiveouayantprogresséaprèsuneGCSH
autologueetl’administra6ondebrentuximabvedo6naprèslagreffe
–  UnCErécidivantoumétasta6quedesvoiesaérodiges6vessupérieuresavec
progressiondelamaladiependantouaprèsuntraitementàbasedepla6ne
TopalianSL,etal.NEJM.2012;366:2443-2454.
Opdivo®PI.2016.
BlocagedeCTLA-4dansungliome
murin
•  Donnéesprécliniques:dessourisayantdestumeurs
d’astrocytomesSMA-560ontététraitéesparunan6corpsan6murinbloquantCTLA-4etleursurvieaétéétudiée[a]
–  Lessourisontététraitéesavecunan6-CTLA-4lorsdesjours7,10et13
aprèslagreffedescellules
–  Lessouristémoinsprésentaientunesurviemédianede26jours,tousles
animauxsuccombantàlatumeur
§  Unesurvieàlongterme—définiedansceoeétudecomme>100joursaprès
lagreffe—aétéobtenuechez80%dessouristraitéesparunan6-CTLA-4
•  Desbaissesdesnuméra6onsdelymhocytesTCD4etde
lymphocytesTregsontfréquemmentobservéeschezlespa6ents
présentantungliomemalin[b]
a.  FecciPE,etal.ClinCancRes.2007;13:2158-2167.
b.  WienckeJK,etal.EpigeneFcs.2012;7:1391-1402.
Approches combinées : synergie antiCTLA-4 et anti-PD-1[21]
•
Les approches combinées ont suscité beaucoup
d’enthousiasme suite aux résultats récents
montrant la synergie thérapeutique entre le
blocage combiné anti-CTLA-4 et anti-PD-1 chez des
patients atteints de mélanome non traités
•
L’étude menée par Larkin et ses collègues
combinant le nivolumab et l’ipilimumab chez
des patients atteints de mélanome a conduit à
une amélioration considérable de
la survie médiane
•
Les taux d’événements indésirables graves
étaient plus élevés dans le bras
combiné de l’étude
Approchescombinées
Synergiean0-CTLA-4etan0-PD-1
•  L’unedespremièresétudesdes6néesàexplorerl’approchecombinée
portaitsurl’étudedunivolumabetdel’ipilimumabcomparésàune
monothérapiepourunmélanomenontraité
•  LacombinaisonaconduitàuneSSPsignifica6vementpluslongueque
l’ipilimumabseul
•  Chezlespa6entsprésentantdestumeursnéga6vespourPD-L1,la
combinaisondublocagedeCTLA-4etdePD-1aétéplusefficacequel’un
oul’autreagentseul
•  Deseffetsindésirablesdegrade3ou4liésautraitementsesontproduits
chez16,3%despa6entsdugroupenivolumab,chez55,0%despa6ents
dugroupenivolumabplusipilimumabetchez27,3%despa6entsdu
groupeipilimumab
LarkinJ,etal.NEnglJMed.2015;373:23-34.
Traitement par Nivolumab de patients
atteints de GBM et présentant une
récidive[22]
•
•
Des approches combinées sont en cours d’étude
pour le GBM, notamment avec le nivolumab, une
approche inhibitrice ciblant PD-1
Les autres possibilités comprennent :
•
La combinaison d’inhibiteurs de points de
contrôle avec des médicaments modifiant les
voies métaboliques tels que les
inhibiteurs d’IDO
•
Les immunostimulants tels que les cytokines
avec des inhibiteurs de points de contrôle
TraitementparleNivolumabdespaHents
a_eintsdeGBMetprésentantunerécidive
•  Lespa6entséligibles(N=40)avaient
euunepremièrerécidivedeGBM
aprèsuneradiothérapieet
l’administra6ondetémozolomide
•  Letraitementaétépoursuivijusqu’à
laprogressiondelamaladieoula
survenued’unetoxicitéinacceptable
•  LaSGà12moispourlenivolumab
seulétaitde40%,laSGmédiane
étaitde10,5mois
•  LaSGà12moispourN1/I3étaitde
30%,laSGmédianeétaitde9,3mois
•  LaSGà12moispourN3/I1étaitde
35%,laSGmédianeétaitde7,3mois
•  D’autresdonnéesserontdisponibles
en2017
Nivo3mg/kg(N3)toutesles
deuxsemaines
OU
Nivo1mg/kg+ipi3mg/kg
(N1/I3)toutesles3semaines
pour4dosessuivideN3toutes
les2semaines
OU
Nivo3mg/kg+ipi1mg/kg(N3/I1)
toutesles3semainespour4doses
suivideN3toutesles2semaines
ReardonDA,etal.JClinOncol.2016;34(suppl).Résumé2014.
Justification de la radiothérapie et de
l’immunothérapie combinées[15]
•
•
Des réponses synergiques ont été observées
dans des modèles animaux présentant des
tumeurs cérébrales lorsqu’une radiothérapie
stéréotaxique a été combinée avec unblocage
de PD-1
•
Ce paradigme a été étudié avec d’autres
inhibiteurs de points de contrôle tels que antiCTLA-4, anti-CD137, et TIM-3 et une survie à
long terme a été observée chez les
modèles murins
De ce fait, nous avons vu apparaître de multiples
essais cliniques testant ce paradigme dans le
glioblastome et d’autres types de cancer
Radiothérapie
-
hautementimmunos6mulante
lorsqu’elleestcombinéeàun
blocagedepointsdecontrôle
immunitaireschezlessouris
GBM
lamaturaHon des
cellules dendriHques
etl’expressiondu
liganddeFas
régulaHonnégaHve
Favorise
Augmente
l’expressionduCMHdeclasseI
Renforce
•
La nouvelle combinaison de radiothérapie et de
blocage de points de contrôle immunitaires est en
cours d’étude dans des essais cliniques
JusHficaHondelaradiothérapieetde
l’immunothérapiecombinées
lesan6gènessupprimésassociésàdes
tumeurs,cequiprovoqueune
augmenta6ondel’expressiondes
cytokinespro-inflammatoires
•  Combinerlaradiothérapieetlesinhibiteursdepointsdecontrôleaabou6àune
survieàlongtermechezdessourisaoeintesdetumeurscérébralesothotopiques,ce
quiafournidespreuvessolidesenessaisprécliniquesenfaveurdesessaiscombinés
chezdespa6entsaoeintsdeGBM
ZengJ,etal.IntJRadOncol.2013;86:343-349.
Effets indésirables provoqués par les
inhibiteurs de points de contrôle[23]
•
Voici certains effets indésirables préoccupants
observés avec l’utilisation de ces agents
•
Les patients doivent être
surveillés attentivement
•
Des tendances ont été observées pour
certaines de ces toxicités (p. ex. une colite
apparaît généralement après la seconde dose
chez ces patients)
Effetsindésirablesprovoquésparles
inhibiteursdepointsdecontrôle
•  Lestoxicitésliéesàl’immunitésontdépendantesdutemps
•  Colite
•  Hypophysite
•  Pancréa6te
•  Néphrite
•  Derma6te
•  Pneumonie
WeberJS,etal.JClinOncol.2012;30:2691-2697.
Études de cas et expression de PD-L1[24-26]
•
Des essais récents tentent de déterminer quels
sous-groupes de patients tirent avantage des
immunothérapies ou y répondent
•
•
•
Il existe plusieurs études de cas de patients
avec des GBM hypermutés qui répondent
bien à une inhibition de points de
contrôle immunitaires
Les biomarqueurs peuvent être utiles pour stratifier
les patients qui répondent le mieux aux effets
bénéfiques de l’inhibition de points de contrôle
immunitaires, tout en limitant l’intégration de
patients non répondeurs potentiels afin d’éviter
les toxicités
L’un des biomarqueurs les plus prometteurs est
l’expression du ligand de mort programmée 1
(PD-L1), qui est le ligand du récepteur PD-1
•
Des études antérieures ont démontré que si
des patients atteints de mélanome présentent
une expression de PD-L1, ils répondront
probablement, tandis que les patients avec
un mélanome négatif pour PD-L1 ont une
probabilité réduite de réponse
•
Il est important de noter qu’aussi bien les
patients présentant des tumeurs positives
que ceux présentant des tumeurs négatives
pour PD-L1 montrent une certaine réponse à
l’inhibition de PD-1
•
Une étude menée par Nduom et ses collègues
a montré que les patients atteints de
glioblastome exprimaient PD-L1, ce qui offre
un potentiel de réponse à PD-1 en clinique
Résistance acquise au blocage
de PD-1[27,28]
•
Nous avons appris grâce à d’autres types de cancers
que les patients pouvaient devenir résistants au
blocage de PD-1
•
Des travaux récents ont étudié les mécanismes
possibles de la résistance immunitaire
•
•
La résistance semble avoir pour intermédiaire
une déficience dans la voie de l’interféron γ
(les protéines JAK-STAT), le responsable
cytokinique d’une régulation positive
de PD-L1, ou une déficience dans la
présentation d’antigène, en particulier du
gène de la microglobuline β2, une molécule
essentielle pour le complexe cellulaire de
présentation d’antigène
Une déficience dans la voie de transmission
du signal du récepteur de l’interféron ou
dans la présentation d’antigène augmentait
les chances de développer une résistance à
l’inhibition de PD-1
ÉtudesdecasetexpressiondePD-L1
•  Deuxétudesdecasrécentesmontrentlesréponsesini6alesetdurables
d’unGBMhypermutérécidivantàl’inhibi6ondespointsdecontrôle
immunitaires.[a,b]
–  Ellespourraientavoirdesimplica6onspourleGBMengénéraletd’autres
cancershypermutantsprovoquéspardesdéficiencesderépara6ondes
mésappariementsprimaires(prédisposi6ongéné6que)ousecondaires.
•  Lespreuvessuggèrentquelesréponsesaccompagnantl’inhibi6onde
pointsdecontrôleimmunitairessontplusfréquenteschezlespa6ents
quiexprimentPD-L1
–  UneétudemenéeparNduometsescollèguesaétabliquel’expressionde
PD-L1chezlespa6entsaoeintsdeGBMétaitfréquentemaislargement
restreinteàunesous-popula6onminoritaire—toutcommepour
d’autrescancersdontonaétablileprofild’expressiondePD-L1[c]
–  UneexpressionélevéedePD-L1estassociéeàunmauvaispronos6c
–  Classifierlespa6entscommeposi6fsounéga6fspourPD-L1pourrait
deveniruncritèreimportantpourlesessaisimmunothérapeu6ques
consacrésauGBM
a.BouffetE,etal.JClinOncol.2016;34:2206-2211;b.N,etal.CancerDisc.
2016;1230-1236;c.NduomEJ,etal.NeuroOncol.2016;18:195-205.
RésistanceacquiseaublocagedePD-1
•  Environ25%despa6entsaoeintsdemélanomedéveloppentune
résistanceacquiseàuntraitementparblocagedePD-1(suivimédian:
21mois)
•  Lesmécanismesdelarésistanceimmunitairesontlargementméconnus
•  Zaretskyetsescollèguesontmontréquelarésistanceacquiseàune
immunothérapieparblocagedePD-1chezlespa6entsaoeintsde
mélanomeétaitassociéeàdesdéficiencesdanslesvoiesimpliquées
danslatransmissiondusignaldurécepteurdel’interféronetdansla
présenta6ondesan6gènes[a]
•  UneétuderéaliséeparKoyamaetalaobservéque2pa6entsquiavaient
développéunerésistanceacquiseàuntraitementan6-PD-1montraient
égalementunerégula6onposi6vesimilairedeTIM-3enbloquantdes
lymphocytesTliésàdesan6corpslorsdel’échecdutraitement[b]
–  Cesdonnéessuggèrentquelarégula6onposi6vedeTIM-3etcelled’autres
pointsdecontrôleimmunitairespourraientêtredesbiomarqueursàcibler,
associésàlarésistanceacquiseaublocagedePD-1
a.ZaretskyJM,etal.NEnglJMed.2016;375:819-829.
b.KoyamaS,etal.NatCommun.2016;7:10501.
Lymphocytes T CAR[30-33]
•
•
Un contrôle tumoral significatif a été observé dans
la leucémie lymphocytaire aiguë à l’aide de la
technologie des lymphocytes T CAR
Il reste à déterminer si les lymphocytes T CAR
apportent des bénéfices similaires aux patients
atteints de cancers cérébraux
LymphocytesTCAR
•  LeslymphocytesTCARsontdeslymphocytesTautologuesisolésd’unpa6ent
etsontgéné6quementmodifiéspourexprimerunrécepteurchimérique
d’an6gènequireconnaîtunan6gènecibleexpriméparlescellules
cancéreuses[a]
•  LeslymphocytesTsontretransfusésparvoieintraveineuseaupa6ent
pourtraiterlecancer
•  Actuellement,plusieursessaiscliniquessontencourspourétudierl’approche
parleslymphocytesTCARdansleGBM[b,c]
•  LymphocytesTCAREGFRvIIIchezdespa6entsprésentantunerécidive
deGBM(phase1)[c]
•  LymphocytesTCAREGFRvIIIchezdespa6entsayantreçuundiagnos6c
récentdeGBM(phase1)[d]
•  LymphocytesTCARHER2chezdespa6entsprésentantunGBM
récidivant/réfractaire(phase1)[e]
a.MudeSL,etal.NEnglJMed.2014;371;1507-1517;b.GruppS,etal.ASH2014.Résumé
380;c.ClinicalTrials.gov.NCT02844062;d.ClinicalTrials.gov.NCT02664363;e.
ClinicalTrials.gov.NCT02442297.
Conclusion
•
L’immunothérapie, en particulier le blocage de
points de contrôle immunitaires, a amélioré
la survie chez des patients atteints de cancers
extérieurs au SNC
•
Certaines des stratégies présentées ici visent à
comprendre comment stimuler une réponse
immunitaire contre des tumeurs situées à l’intérieur
du cerveau, tout en parvenant à contourner la
suppression immunitaire locale et systémique
•
Les inhibiteurs de points de contrôle pourraient
constituer une approche prometteuse pour le
traitement des cancers du cerveau, même si des
essais cliniques complets doivent encore fournir
des résultats
•
Les toxicités associées aux stratégies de traitement
de points de contrôle immunitaires demandent
attention et vigilance au cours du traitement
des patients
•
Plusieurs approches utilisant des biomarqueurs
doivent être examinées de manière plus
approfondie à l’avenir afin d’améliorer les
critères d’inclusion des patients pour une
réponse maximale
Conclusion
•  LesessaiscliniquesdephaseIIIontététrèspromeoeurscarils
ontaméliorélasurviedespa6entsaoeintsdecancersincurables
telsquelemélanome,leCBNPCetlecarcinomerénal
–  L’immunosuppressionlocaleetsystémiqueainsiquela
spécialisa6onanatomiqueduSNCsontdesobstacles
•  Lesinhibiteursdepointsdecontrôlereprésententuneapproche
promeoeusepourlespa6entsprésentantdestumeurs
cérébralesincurables
•  Ilestessen6eldereconnaîtretôtlestoxicités
•  Lesbiomarqueurs,telsqueladéficiencederépara6ondes
mésappariementsetl’expressiondePD-L1,peuventpermeore
demieuxstra6fierlespa6entsayantlesmeilleureschancesde
répondreàuneinhibi6ondepointsdecontrôle
Merci
Mercid’avoirparHcipéàce_e
acHvité.
Vouspouvezrevoirlesques6onsprésentéesaudébutde
l’ac6vitéafindevoircequevousavezapprisencliquantsur
lelienEarnCMECredit.Lepost-testdelaFMCseraprésenté
ensuite.Veuillezégalementprendreletempsdecompléter
l’évalua6ondeceprogrammeàlafin.
Références
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ct2/show/ NCT02442297. Accessed December 5, 2016.
Abréviations
Bév. = bévacizumab
CD28 = groupe de différenciation 28 (cluster of differentiation 28)
CMH = complexe majeur d’histocompatibilité
CPA = cellule présentatrice d’antigène
CPNPC = cancer du poumon non à petites cellules
CTL = lymphocyte T cytoxique (cytoxic T lymphocyte)
CTLA4 = antigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques (cytoxic T lymphocyte antigen 4)
EGFRvIII = variant III du récepteur du facteur de croissance épidermique
FDA = Food and Drug Administration américaine (administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments)
GBM = glioblastome multiforme
GBM = glioblastome multiforme
HSCT = greffe de cellules souches hématopoïétiques (hematopoietic stem cell transplantation)
HSP = protéine de choc thermique (heat shock protein)
HSP-96 = complexe protéine de choc thermique-peptide 96
IFN-γ = interféron γ
ipi = ipilumab
ITT = en intention de traitement
KLH = hémocyanine de patelle (keyhole limpet hemocyanin)
MGMT = O(6)-méthylguanine-ADN-méthyltransférase
N1/I3 = nivolumab 1 mg/kg + ipilumab 3 mg/kg
N3/I1 = nivo 3 mg/kg + ipi 1 mg/kg
niv = nivolumab
SG = survie globale
SNC = système nerveux central
Avis de non-responsabilité
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contenu de ce document. Pour participer à cette activité, consultez le site www.medscape.org/lecture/immune-therapy
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L’activité de formation présentée ci-dessus peut comporter des scénarios basés sur des cas simulés. Les patients décrits dans ces scénarios sont fictifs
et aucune association avec des patients réels n’est voulue ou ne doit être supposée.
Le matériel présenté ici ne reflète pas nécessairement les vues de Medscape, LLC ou des sociétés qui financent les programmes de formation offerts
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qualifié doit être consulté avant l’utilisation de tout produit thérapeutique ayant fait l’objet d’une discussion. Les lecteurs doivent vérifier toutes les
informations et données présentées avant d’utiliser une thérapie décrite dans cette activité de formation pour traiter des patients.
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