144 L . e; O G I V A it». 3° Il est formé d'une fde de cellules particulières, en nombre variable : Ononis ; 4° Il présente un plus ou moins grand nombre de paires cellulaires, qui sont ou superposées dans un môme plan vertical : Lupinus, ou en alternance assez régulière : Cicer arielinum ; 5° Il a la forme d'un corps cellulaire très allongé, à éléments ou bien distincts de l'embryon : Medicago, Trigonella, etc., ou bien peu distincts : Galega, ou encore largement confondus avec lui : Phaseolus, etc. ; 6° Le corps cellulaire est une masse ovoïde ou arrondie qui peut différer quant au volume, quanta la forme des cellules, àleur nombre, àleur disposition, à leur contenu, enfin àleurs relations avec l'embryon : Cercis, Anthyllis, Cytisus, etc. Le type est par conséquent soumis à des variations selon les genres d'une même tribu; il se maintient avec ses caractères essentiels dans les limites d'un même genre. J e dois néanmoins faire remarquer ici que, dans d'autres plantes, telles que les Fumariacées, à coté du Corydalis cava privé de suspenseur, se trouve le Corydalis ochroleuca qui en possède un très développé. La famille des Légumineuses réunit en elle les variations qu'on a signalées dans les autres plantes. Nous savons que le suspenseur est très réduit, chez les Monocotylédones, dans quelques Iris, le Tigridia pavonina, le Typha anguslifolia,\c Sparganium ramosum, le Mascari comosum ; chez les Dicotylédones, dans la plupart des Crucifères, Primulacées, Labiées, Scrophularinées. Il devient compliqué chez les Monocotylé' dones, dans quelques Orchidées ; chez les Dicotylédones, dans le Géranium et le Tropœolum. Dans la majorité des Légumineuses cet organe n'a aucune relation anatomique essentielle avec l'embryon. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner les Ononis, où toutes les cellules se détachent et meurent, y compris celle qui touche à l'embryon; les Viciées, les Lupins, où l'indépendance de l'embryon est encore plus grande.