Chapitre 5
LES LENTILLES ET
LES INSTRUMENTS D'OPTIQUE
Sections à l'étude :
Introduction, 2 (en partie) et suivantes
Introduction
Notez surtout la définition du dioptre au dernier paragraphe.
5.1 Les dioptres sphériques
Pour ceux et celles qui désirent savoir comment on arrive aux résultats 5.4 et 5.5 de la section
suivante 5.2. L'étude de cette section n'est pas essentielle.
Correction à la figure 5.1 : le dioptre devrait être plus courbé de façon à ce que la normale (en
pointillé) soit vraiment perpendiculaire au dioptre.
5.2 La formule des opticiens
N'étudiez qu'à partir du paragraphe qui précède l'équation 5.4b.
Paragraphe qui précède l'équation 5.4b: voir Notions de base sur la formation des images du
cahier de laboratoire. (expérience Marche des rayons).
L'équation 5.5 implique que plus une lentille est plane, plus grande est sa distance focale f.
La convention de signes est à la page 135.
On démontre géométriquement l'équation 5.5 à la section suivante.
5.3 Les propriétés des lentilles
Correction au premier paragraphe, 7e ligne : ....la partie centrale est plus épaisse que sur le
pourtour...
1er paragraphe : Déterminez si les lentilles de l'exemple 5.4(a) à (e) sont convergentes ou
divergentes.
Page 140 : Notez les restrictions qui permettent une analyse géométrique simple.
Rayons paraxiaux : voir définition au bas de la page109.
Les tracés des rayons principaux
Étudiez attentivement les règles 1, 2, 3, 2' et 3' en les associant aux figures 5.12 de la page
suivante.
Figure 5.11 : le schéma est correct mais pas le texte. F’ est le foyer image et F le foyer objet.
Figure 5.12(b) : voir la figure 5.37(a) qui montre comment l'oeil forme une image à partir de
rayons parallèles.
La formule des lentilles minces
Équation 5.6 : On se sert de cette équation pour résoudre analytiquement des problèmes à une
ou plusieurs lentilles. Remarquez que cette équation est exactement la même que pour les
miroirs (équation 4.8). Par contre, le “côté virtuel” d'une lentille se trouve du côté de l'objet,
contrairement aux miroirs.
Étudiez les exemples 5.5 et 5.6. L'exemple 5.5(a) est semblable à la situation illustrée par la
figure 5.12(a) tandis que (b) est semblable à la figure 5.12(d). Voir la figure 5.12(c) pour
l'exemple 5.6.
Étudiez bien la méthode de résolution de la page 143 pour les systèmes à deux lentilles en
parallèle avec les exemples 5.7 et 5.8.
À la figure 5.15, replacez à l'échelle les foyers de L2.
Vous devez être familier autant avec la méthode analytique (les premiers points 1, 2 et 3)
qu'avec la méthode graphique (les points 1 à 5).
En résumé : On trouve la position de la 1ère image sans s'occuper de la 2e lentille. Cette
1ère image devient l'objet de la 2e lentille. S'il se trouve derrière la 2e lentille, il est alors
virtuel pour cette lentille (comme à l'exemple 5.8).
5.4 Le grossissement
Le 1er paragraphe montre bien l'utilité assez limitée du concept de grandeur.
Exemple 5.9(b) : on calcule plus facilement la dimension de l'image par :
yI = α f , où α est en radian (approximation des petits angles). L'angle que fait la Lune par
rapport à la lentille est identique à celui que fait l'image. Faites le schéma.
Notez la simplicité de la définition 5.7.
5.5 La loupe
Figure 5.20 : Notez que, tout comme nous l'indiquions pour l'exemple 5.9(b), l'angle β que
fait l'image est le même que celui que fait l'objet. Mais comment peut-il alors y avoir
grossissement ??? L’œil peut alors être plus proche de l'objet que sa distance minimale de
vision distincte...
Figure 5.22 : Le microscope de gauche n'est en fait qu'une loupe. La minuscule lentille se
trouve sous l'aiguille fixée au bout de la vis qui sert à déplacer le spécimen placé à l'extrémité
de l'aiguille.
Correction à l'exemple 5.10 : remplacez 0,25 cm par 0,25 m.
5.6 Le microscope composé
C'est surtout l'arrangement des lentilles de la figure 5.24 qui est important.
On saisit mieux comment on arrive à l'équation 5.12 en posant au départ :
G = β /α (définition 5.7)
où : β = yI/poc et
α = yO/0,25 (voir figure 5.19 pour le meilleur angle de vision à l’œil nu)
yI = grandeur de l’image (2) de la figure 5.24 et
yO = grandeur de l'objet (1)
donc, G = (yI/poc) ( 0,25/yO).
Et puisque yI/yO est dans le même rapport que -q/p de l'objectif (voir figure 5.13) :
G = -(qob/pob) (0,25/poc)
Équation 5.13 : C’est surtout sous cette forme que l’on calcule le grossissement d’un
microscope. L’œil accommode plus facilement des rayons parallèles (image virtuelle à
l’infini) que des rayons divergents. Le résultat se démontre plus facilement si vous refaites la
figure 5.24 pour une image finale située à l'infini.
5.7 Le télescope
Page148, 2e paragraphe : α = angle sous lequel est vu l’objet à l’œil nu = angle que fait
l’objet par rapport à la lentille “ob” (figure 5.26).
Notez que le grossissement d'un télescope n'est pas défini exactement de la même manière
que pour une loupe ou un microscope. Pourquoi ?
Dans les télescopes, l’objectif est en général une lentille fixe de grand diamètre. L’oculaire
est une petite lentille et on peut le changer facilement pour un autre de focale différente afin
de changer le grossissement du télescope (équation 5.16). Un télescope peut donc avoir
plusieurs grossissements selon les oculaires disponibles.
Lunette de Galilée : on dit aussi “lunette terrestre” car l’image produite n’est pas inversée.
Vous étudierez au 4e laboratoire ces deux types de télescopes.
Dessinez l'image produite par la lentille ob à la figure 5.28 de même que l'image finale. Que
faudrait-il faire pour obtenir une image finale droite et virtuelle ailleurs qu'à l'infini ?
Aperçu historique
Intéressant : Notez surtout pourquoi on ne construit plus de télescope ayant une lentille
comme objectif depuis la fin du XIXe siècle.
5.8 L’œil
Notez bien ce qu'est l'accommodation.
Vous devez connaître les défauts de l'œil et le type de verres correcteurs qui doivent être
prescrits pour les corriger.
Notez que les défauts de l’œil sont corrigés par des lentilles qui produisent des images
virtuelles situées entre le punctum remotum et le punctum proximum qui sont les limites de
vision de l’œil nu.
Étudiez bien les exemples 5.12 et 5.13. Laissez tomber l'exemple 5.14.
Notez ce qu'est la “dioptrie” (équation 5.17) mais n’étudiez pas les paragraphes suivants
(incluant les équations 5.18 à 5.20).
Sujet connexe : les lentilles cornéennes
Plusieurs d'entre vous, choyés par la possibilité du port de "verres de contact" pourront lire avec
intérêt ce survol historique...
Travail personnel
Répondez aux questions suivantes de la fin du chapitre :
1, 2, 3, 6, 7, 8, 13 (considérez un objet réel), 14 (considérez un objet réel), 15 et 20.
Solutionnez les exercices suivants de la fin du chapitre :3, 8, 9 (voir guide section 5.4), 13, 15,
20, 21, 23, 25, 29, 31, 33, 35, 37 et 39, 44, 46 et 48
Résolvez les problèmes suivants :
1, 3, 5, 7, 11, 13 et 14.
Révision
Assurez-vous que les points essentiels au tout début du chapitre vous sont familiers et que vous
pouvez répondre aux questions de révision de la page 164.
De plus, vous devriez être en mesure de :
Trouver de façon graphique (méthode des rayons principaux) la position de l'image finale
dans les systèmes à une ou deux lentilles et les systèmes à une lentille et un miroir.
Trouver de façon analytique (formule des lentilles minces) la position de l'image finale dans
les systèmes à une ou deux lentilles et les systèmes à une lentille et un miroir.
Trouver les caractéristiques que doit avoir une loupe, un microscope ou un télescope afin de
produire un grossissement donné.
Trouver les propriétés de l'image finale pour une loupe, un microscope ou un télescope.
Trouver les positions entre lesquelles un oeil voit distinctement avec ou sans lentilles
correctrices.
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