Priorités des systèmes de santé provinciaux et territoriaux - Décembre 2011 | 4
fcrss.ca | chsrf.ca
pandémique par exemple. Pour ces populations et dans ces situations, les services de santé doivent être
exhaustifs et accessibles à toutes les personnes, où qu’elles habitent, étudient ou travaillent.
• Les professionnels de la santé, qu’ils collaborent au sein d’une équipe ou qu’ils sont en consultation avec un
patient et sa famille, ne donnent pas toujours leur pleine mesure. Pour améliorer le système de santé, une
nouvelle approche à l’égard des ressources humaines en santé s’impose : elle doit permettre aux spécialistes
de travailler différemment dans le cadre de modèles de soins – répondre aux besoins des patients, les
mobiliser, eux et leur famille, préconiser la prestation de services par une équipe et favoriser la collaboration.
• Dans un mode de connectivité virtuelle, le système de santé accuse du retard. La gestion et la technologie
de l’information ainsi que les communications sont des outils indispensables pour favoriser la collaboration
entre les professionnels de la santé et intégrer des mesures soutenant le système de santé en vue d’obtenir des
soins de santé sûrs et économiques.
• Les données foisonnent, mais on en tire très peu d’information sur l’évaluation et le rendement du système
de santé. Afin d’améliorer les résultats de santé pour les patients et la qualité en général, les données et
l’information doivent aller de pair, tout comme les mesures du rendement qui permettent de brosser le portrait
de la situation actuelle et de le mettre en perspective avec les objectifs à atteindre.
Vieillissement de la population
Les baby-boomers ont déjà atteint ou dépassé le cap des 65 ans, ce qui nous oblige à considérer les insuffisances
d’un système axé sur l’hôpital pour répondre à des besoins complexes en matière de soins de santé. Cette
génération souhaite vivre en santé plus longtemps sans toutefois compromettre son indépendance et sa qualité
de vie. Or, avec l’âge, les risques de développer une
maladie chronique, comme la cardiopathie, le cancer, le
diabète ou la démence, s’accroissent. Actuellement, en
plus de s’employer à améliorer les mesures de soutien dans
la communauté, les planificateurs des services de santé
et les responsables de politiques réaffectent actuellement
des ressources vers ces mesures afin d’offrir la qualité des
soins de santé dont ont besoin les personnes atteignant
le troisième âge. Bien que l’objectif poursuivi consiste à
fournir des services qui intègrent et offrent des soins de
qualité, les nouvelles mesures nécessaires pour s’occuper
d’une population vieillissante soulèvent également la
question de la viabilité financière du système.
« Dans les 20 prochaines années, un
Albertain sur cinq deviendra un aîné.
Il est impératif que ces personnes aient
accès à des services et de l’aide pour
qu’elles demeurent en santé et
indépendantes le plus longtemps possible.
Il faut investir davantage dans les services
d’aide à la vie autonome afin d’offrir plus
de choix aux aînés et veiller à ce qu’ils
obtiennent les soins adéquats au bon
moment et au bon endroit. »iv