
 
 
                      ARRET CARDIAQUE  
   VOUS POUVEZ TOUS SAUVER UNE VIE ! 
 
Comment ? 
 
Osez ! Le pire est de ne rien faire… 
 
 En France, chaque année, 50 000 personnes meurent prématurément d’arrêt cardiaque  
 
 7 fois sur 10, l’arrêt cardiaque survient devant témoin 
 
 moins de 2 fois sur 10 ces témoins font les gestes de premiers secours. 
  
LA MISE EN OEUVRE, PAR LES PREMIERS TEMOINS, D’UNE REANIMATION 
PRECOCE DOUBLE LES CHANCES DE SURVIE. 
 
Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est de 2 à 3 % ;  
Il est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés en défibrillateurs 
automatisés externes (DAE) et la population formée aux gestes qui sauvent. 
 
En  Meuse,  les  sapeurs-pompiers,  premiers  intervenants  de  la  chaîne  des  secours,  sont 
équipés de défibrillateurs automatisés externes depuis 2002. En 2006, leur délai d’intervention 
était de moins de 15 minutes dans 77% des cas (dont 43% à moins de 10 minutes).  
Mais, malgré cela, les cas de survie après arrêt cardiaque restent trop rares. 
En effet, dans l’idéal,  la défibrillation doit être réalisée dans les 5 premières minutes suivant 
l’arrêt cardiaque afin d’avoir un maximum de chances de survie.  
La défibrillation doit donc pouvoir être réalisée avant l’arrivée des secours par les proches de 
la victime ou les témoins immédiats, au mieux préalablement formés. 
C’est désormais possible puisque depuis mai 2007, un décret élargit l’usage des défibrillateurs 
à tout citoyen et non plus seulement aux professionnels du secourisme. 
 Comment reconnaître l’arrêt cardiaque ? 
 
 La victime perd  connaissance,  s’effondre, ne réagit pas quand on lui parle, quand on lui 
demande de nous serrer la main ; 
Sa respiration est inexistante (la poitrine ne se soulève pas, aucun souffle n’est perçu) ou sa 
respiration  est  très  anormale,  très  irrégulière  (un  peu  comme  un  poisson  rouge  tombé  du 
bocal…).