Quartier SAINT-GERVAIS
Quartier de l’ARSENAL
L’orme devant l’église saint-Gervais-saint-Protais
La place devant l’église Saint Gervais - ou St. Pro-
tais - s’est fait longtemps appeler le carrefour de
l’Orme. Depuis le Moyen Age, un arbre multisécu-
laire en occupait le centre. Les personnes habitant
le quartier avaient pour coutume de s’y rassembler,
en particulier pour régler les histoires de dettes, d’où
le proverbe «Attendez moi sous l’Orme». Tous les
ans la fabrique de Saint-Gervais versait une somme
allouée à l’entretien de l’Orme, dont les représenta-
tions peintes ou sculptées, fleurissaient nombreuses.
Abattu sous la Révolution, l’Orme représentait à lui
seul plein de symboles : adoré au commencement
du christianisme pour la couleur rouge de sa sève,
comme le sang de ses martyrs, il était aussi le lieu d’où
l’on rendait justice après la messe, sous le feuillage.
On s’y retrouvait aussi pour se désaltérer et danser
les jours de fêtes et l’on discutait affaire. On raconte
aussi, que les femmes en arrachaient secrètement, la
nuit, des morceaux d’écorces, utiles contre la fièvre.
L’arbre actuel, maintient la tradition ainsi que toutes
les représentations dans le quartier.
Emma
L’attaque des licornes
(
article imaginaire)
Pendant la deuxième guerre mondiale, monsieur Charles Maubuée voulu construire un bâtiment en l’honneur de sa
fille Sarah. Ce bâtiment était splendide, il rayonnait de couleur, pour lui c’était son château imaginaire. A chaque fois
que quelqu’un passait devant, il s’arrêtait pour l’admirer. Mais le problème c’était que Sarah et son père étaient juifs
et quand l’armée apprit qu’un juif avait tant de gloire ils décidèrent d’envahir cet immense bâtiment. Quand monsieur
Maubuée apprit la terrible nouvelle, il connaissait le triste destin de son petit royaume… mais ce qui le préoccupait le
plus était sa fille. Il ne voulait pas que les soldats l’emportent donc il forma un plan dans sa tête pour ne pas que cette
histoire la blesse. Monsieur Maubuée avait raconté à sa fille ce qui allait se passer mais il lui avait dit de s’imaginer que
c’était des licornes qui envahissaient le château à la recherche du trésor. On entendit alors un bruit. Charles poussa
délicatement Sarah dans un placard à balai et lui dit d’y rester cachée tant que la bataille ne serait pas finie. Sarah
se força alors à imaginer que ces bruits étaient les grondements des sabots des licornes, que les sifflements étaient
leurs crinières qui se prenaient dans le vent. Pour elle, c’était un peu plus un spectacle qu’un combat. Elle entendit des
hurlements qui, pour elle, se transformaient en hennissements. Ensuite on n’entendit plus rien. Quelques instants plus
tard des pas résonnaient dans le couloir. Sarah retenait sa respiration. Les pas se rapprochaient. Sarah avait peur.
Mais soudain le bruit s’évanouit. Sarah sans réfléchir, sortit du placard, enleva ses chaussures et couru à toute vitesse
jusqu’à atteindre la sortie ; à sa grande surprise il n’y avait personne à la sortie, heureusement. Elle vit alors des trous
profonds dans les murs. Elle s’imagina rapidement les licornes avec leurs grandes cornes s’abattre contre les murs. Elle
continua à courir jusqu’à atteindre une petite cabane où elle se dit qu’elle pourrait y passer la nuit. Quelques jours plus
tard, elle fut recueillie par une famille qui l’aimait beaucoup. Quant à son père, elle ne sut jamais ce qu’il lui était arrivé
et elle ne le revit jamais, mais elle l’aimait toujours plus que tout. Sarah vécut une vie heureuse avec un mari et deux
enfants et, grâce à son père cet événement ne l’avait pas blessée.
Maszia 11 ans
La récompense des quatrièmiens
(
article imaginaire)
C’était il y a 1 siècle environ, les gens d’un village ap-
pelé « le 4ème arrondissement » étaient gentils et gé-
néreux. On les appelait les quatrièmiens; mais leur roi
était leur contraire : il était arrogant, aimait la guerre
et il détestait perdre (ce qui lui arrivait souvent). Alors
une guerre arriva, et ce fut leur plus grande défaite : les
maisons furent détruites ! C’était cela que le roi détes-
tait par-dessus tout. Lors des guerres précédentes (au-
tant dire « aux défaites précédentes ») les autres rois
se moquaient de lui en voyant les maisons détruites. Il
eut alors l’idée qu’avant de faire la guerre, il placerait
un espion dans le camp de ses ennemis pour récupérer
l’argent qu’on lui avait pris et leur en prendre! Et c’est
ce qu’il fit.
Mais comme les quartièmiens étaient d’honnêtes
hommes, ils dénoncèrent ses actions et leur roi finit der-
rière les barreaux. Et toute la ville en fut récompensée.
Le 4ème arrondissement était devenu un quartier rempli
de surprises et de merveilles !
Voilà pourquoi le 4ème arrondissement est le plus beau
de Paris !
Paloma
Les maisons à colombage
Les maisons médiévales sont très rares à Paris. Au 11 et 13 rue Fran-
çois Miron deux maisons dites «à l’enseigne du Mouton et du Faucheur»
sont sans doute les plus anciennes de Paris car construites au 14 e
siècle.
Construites durant le Moyen Age, depuis 1607 elles étaient recou-
vertes d’un enduit qui les protégeait des incendies. Ces 2 maisons ont
été restaurées en 1967 car on avait voulu retrouver l’état d’origine de
leur construction du début 16 e siècle. En eet, un édit (une ordon-
nance) avait imposé de couvrir de plâtre les pans de bois des maisons
de Paris pour éviter les incendies. Les colombages de ces 2 maisons ont
donc pu être dégagés par l’architecte restaurateur en 1967.
L’architecture de la maison à colombages :
Les pans de bois qui créent la structure de la maison, sont souvent
faits avec des poteaux et des sablières (poutre horizontale qui sépare
les étages entre eux). Puis, il faut remplir et durcir la maison grâce à la
structure : le remplissage est fait de briques ou de matériaux légers
comme le torchis. Traditionnellement, l’ossature porteuse principale
est constituée de solives bois, complétée par un clayonnage à base de
bois, petits morceaux de bois de châtaignier ou noisetier appelés fu-
seaux, jonc, roseau ou bambou. Ces fuseaux sont enroulés d’un mélange
de terre à l’état ou de plâtre.
Paloma, 11 ans
Le magicien et la colombe
Une colombe magique devait apporter le message
de paix qui éviterait la guerre de cent ans.
Elle devait se rendre rue des Ursins pour recevoir le
message. Malheureusement un magicien qui voulait
que le sang coule l’attendait déjà : le combat fut ter-
rible, on se serait cru en enfer (la rue prit donc son
nom). Par malheur, le magicien gagna et pour que
personne ne la délivre il l’encastra dans le mur pour
l’éternité.
Mathilde, 10 ans
La rue d’Enfer (article imaginaire)
Il était une fois, dans la rue de Paradis où vivent
les anges blancs, beaux et gentils, une petite
ruelle qui ne devrait pas être là, mais dans la
ville du diable, où vivent les anges noirs, laids et
méchants. Elle se nommait « rue d’Enfer » : per-
sonne n’osait mettre un pied dedans car elle était
ensorcelée. Ensorcelée, non pas par une fée,
mais par un méchant sorcier. Le plus redouté de
tout le paradis ! Il ne voulait jamais rendre ser-
vice sauf s’il s’agissait de méfaits. Un jour, alors
qu’un ange noir passait dans cette rue, il vit la
cabane du sorcier. Il alla toquer à la porte et le
sorcier ouvrit.
L’ange noir lui dit ce qu’il voulait faire de cette
rue et le sorcier accepta.
Ce que l’ange noir voulait, c’était paralyser
toutes les personnes qui osaient s’aventurer dans
La Rue d’Enfer. Ce qui fut fait : un jour, alors
qu’une colombe passait par là, elle fonça dans
un mur malgré elle. Elle fut la première à en su-
bir le mauvais sort : C’était malheureusement le
mur de l’horrible rue et elle fut gravée à jamais
dessus.
Salome et Lauren, 10 ans
Les momies de la Bastille (article imaginaire)
Dans le temps, il y avait sur Paris, les Egyptiens.
Place de la Bastille, était construit le palais d’un pha-
raon ayant beaucoup de sujets. Ses sujets étaient
très fidèles. Un jour le soleil ne se montra pas ; le
refroidissement climatique arriva . Le pharaon en-
voya un de ses sujets dans le désert pour chercher
un endroit plus chaud que l’Europe pour fonder un
nouvel empire.
Un jour, le sujet revint alors qu’il avait trouvé un en-
droit. Pendant ce temps le pharaon était mort. Alors
tous les sujets détruisirent le palais en le flambant et
enterrèrent le pharaon et ses plus fidèles sujets en
dessous des décombres. Ils élirent alors un nouveau
pharaon et partirent dans un nouveau pays, où le
soleil se montrait, qu’ils appelèrent «l’Egypte». Plus
tard, des gens d’un autre continent arrivèrent dans
l’ex-pays des Egyptiens, qu’ils appelèrent «France»,
car ils étaient les «François».
Ils découvrirent alors le corps du pharaon et l’étu-
dièrent.
Gabrielle, 10 ans
Les momies de la Bastille :
Nous sommes vers 1800 à Saqqarah en
Egypte lorsque Napoléon vient de trouver
plus de 500 momies. Les scientiques qui
l’accompagnent en rapportent quelques-unes
à la Bibliothèque Nationale pour les étudier.
C’est en grand secret qu’elles sont enterrées
dans les jardins du Palais Royal voisin, an de
les préserver de l’humidité.
Quelques années plus tard, les 504 victimes
des émeutes de 1830 sont enterrées elles-
aussi dans les jardins du Palais Royal.
Ce n’est qu’après les révoltes de 1848, qu’on
transfère à la hâte ces morts des Trois Glo-
rieuses avec les victimes de la révolution de
1848 dans un caveau sous la colonne de la
Bastille érigée en leur honneur ; le génie de la
Bastille est en fait « le Génie de la Liberté »
: sa main gauche soutient les chaînes brisées
du despotisme, sa main droite brandit le
ambeau de la civilisation. Dans la précipita-
tion on emporte aussi les momies rapportées
d’Egypte.
C’est 92 ans plus tard, en 1940, qu’on les re-
découvre durant des travaux de restauration.
Elles y sont toujours !
Il paraît même que de la promenade uviale qui
passe sous le canal Saint Martin, sous le bou-
levard Richard Lenoir, le caveau est visible :
que ceux qui iront nous disent ce qu’ils ont vu !
Guillaume 11 ans
La rue de Venise
Le nom de cee rue vient d’une enseigne au-
jourd’hui disparue « L’écu de Venise » ;
Elle reète bien l’atmosphère du Moyen-âge, par
sa ruelle étroite, sombre et peu praticable.
A l’angle de la rue de Venise et de la rue Saint Mar-
tin : la fontaine Maubuée qui est la plus ancienne
fontaine de Paris.
Elle date de l’époque médiévale, et quand les lavan-
dières venaient y laver leur linge les vapeurs d’eau
chaude qui se dégageaient avaient la réputation
d’être nocives. De ce fait, on disait qu’une « mau-
vaise buée » se dégageait : d’où son : MAUBUEE.
On peut y voir un blason qui porte les armoiries de
Paris, et sa devise « uctuat nec mergitur » ( je
oe mais je ne sombre jamais).
A l’origine cee fontaine était dans l’îlot Beau-
bourg, dans le prolongement de la rue Simon Le-
franc. Elle a été sauvegardée quand le quartier a
été détruit pour insalubrité.
Quartier DES ILES
Quartier SAINT-MERRI
Sarah, 10 ans
v
Rendez-vous
rue Cloche Perce
« En face du blason,
vous trouverez deux maisons
elles sont à colombage
et datent du Moyen Age »
v
Puis rendez-vous suivant :
« Vous quitterez les 2 maisons,
suivant la rue François Miron,
entre Saint-Paul et Saint-Gervais,
vous choisirez le plus glacé ! »
Rendez-vous :
sur le Pont Marie
« Du pont Marie,
allez au pont Saint Louis,
du quai fleuri,
humez les senteurs,
au 21 tournez
et c’est là que
vous trouverez ! »
v
Rendez-vous sur
la Place de la Bastille,
Du haut de la colonne
Le Génie vous verrez,
Laissez-vous guider,
Inspirer et rêver
Aux vestiges du passé
.
Pont Saint-Louis
Pont Marie
Maintenant Avant
Le démaillotage de la momie
Titeuf
Rendez-vous sur
l’esplanade Beaubourg
« J’ai sur le mur un vase,
un bateau, et des tags.
Vide, je ressemble à un terrain vague.
Je suis petite ruelle,
et je ne suis pas très belle. »
Gabrielle
vv