TD – les politiques économiques : objectifs, moyens et limites Objectif : être capable de réaliser un bilan concernant la maîtrise des connaissances et mécanismes A) A propos des politiques économiques en général Voici 11 affirmations. Sont-elles vraies ou fausses ? Dans tous les cas, soyez en mesure de justifier ! Une politique conjoncturelle est une politique économique Oui / Non Une politique réglementaire est une politique économique Oui / Non La conjoncture représente l’état d’une économie à court terme (état de la production, de la consommation etc) Oui / Non La politique budgétaire est mise en œuvre par les collectivités locales Oui / Non La politique budgétaire vise à agir sur la conjoncture via les dépenses et le taux directeur Oui / Non Le budget de l’État englobe tous les budgets publics Oui / Non Une politique budgétaire de relance vise la croissance économique Oui / Non Une politique de rigueur est mise en place seulement quand les déficits publics sont élevés Oui / Non La politique monétaire est l’œuvre de la Banque centrale Oui / Non Les outils de la politique monétaire sont la maîtrise de l’inflation, la surveillance du taux de change et la croissance économique Oui / Non Une politique monétaire de rigueur consiste à réduire la quantité de monnaie en circulation Oui / Non B) Quelques mécanismes Comment une baisse du taux d’intérêt directeur peut-elle permettre de stimuler la croissance ? Baisse du taux d’intérêt directeur par banque centrale è ………………………………………………………… des banques commerciales è crédits facilités pour les ménages et les entreprises è ……………………….. quantité de monnaie en circulation è …………….de l’investissement et de la consommation => hausse de ……………………………………………. Comment une hausse du taux d’intérêt directeur peut-il permettre de lutter contre l’inflation ? Hausse du taux directeur è refinancement ………………………………… pour les banques commerciales è …………………………. quantité de crédits accordés aux ménages è ……………………………………..de la consommation è moins de …………………… pour les entreprises è les prix ne sont plus poussés à la hausse à cause d’un …………………………….. de demande par rapport à l’offre è ralentissement de la hausse des prix Comment une hausse des dépenses de l’Etat (par des investissements publics par ex) peut-elle stimuler la CE par un mécanisme cumulatif ? Hausse des dépenses de l’État pour rénover les hôpitaux et universités => hausse de …………………………………. Pour les entreprises du secteur è …………………………….de la production dans le bâtiment => ……………………………….. de salariés pour répondre à cette demande è Distribution de davantage de ………………………………….. è hausse de la consommation (alimentaire, d’équipement, de loisirs) è hausse de la demande dans d’autres secteurs è hausse de la …………………………………….. en général pour répondre à cette demande è hausse du ……………… donc Croissance économique (si se maintient sur long terme) Comment une politique de relance pour entraîner des effets inverses à ce qui était prévu ? Travail sur un exemple historique : la relance de 1981 (tiré Manuel La découverte, La découverte 2007) Lorsque la gauche arrive au pouvoir en mai 1981, (…), la situation économique mondiale n’est guère brillante. Les conséquences du deuxième choc pétrolier sont particulièrement lourdes. Le monde se trouve de nouveau confronté aux affres de la récession : en 1980, la croissance de limite à 1 % pour l’ensemble des pays industrialisés (3,4 % en 1979). Dès son installation, la gauche française met pourtant en place une politique de relance pour les (bas) salaires et de hausse sans précédent des dépenses publiques (…) Pierre Mauroy, le nouveau premier ministre, concocte une relance keynésienne des plus classiques : grands travaux, équipements collectifs, logements sociaux, création d’emplois publics, aide à l’investissement, relèvement du salaire minimum, réduction de la durée du travail, cinquième semaine de congés payés. (…) La dépense publique augmente finalement de 27,6 % en volume par rapport au budget initial de 1981. (…) Le déficit prévisionnel atteint 95 milliards, soit trois fois le chiffre de 1980, soit 2,6 % du PIB. Le résultat ne se fait pas attendre : chute de la profitabilité des entreprises, arrêt de l’investissement productif (croissance zéro en 1983), envolée de l’inflation et forte hausse des taux d’intérêt, explosion du déficit extérieur (…) et dépréciation du franc. A la fin de 1981, le chômage, la mévente des produits français, l’arrêt des investissements, l’inflation à 14 %, l’ascension irrésistible du mark et du dollar, sans parler même de la poursuite de la hausse du pétrole, condamnent l’expérience. Il faudra provoquer une récession durable pour corriger les effets de cette politique. Source : P.Artus, M.P Virard. Comment nous avons ruiné nos enfants, La découverte 2006 Consigne : Retracez dans ce schéma d’implication les conséquences de la mise en œuvre de la relance en 1981 (à l’aide du texte et de vos connaissances sur les politiques économiques) Récession mondiale Relance économique française demande Hausse des importations Déficit commercial Hausse des taux d’intérêts Échec de la relance : Aggravation de la récession (baisse des profits, des investissements, de l’emploi, hausse du chômage) Les conséquences extrêmes de politiques de rigueur Associez chacune des notions à l’une des propositions numérotées de 1 à 16, qui précise le plus rigoureusement possible sa signification (exercice tiré : Hatier, manuel de TES, 2012) Éléments de corrigé Une politique conjoncturelle est une politique économique Oui / Non Une politique réglementaire est une politique économique Oui / Non La conjoncture représente l’état d’une économie à court terme (état de la production, de la consommation etc) Oui / Non La politique budgétaire est mise en œuvre par les collectivités locales Oui / Non La politique budgétaire vise à agir sur la conjoncture via les dépenses et le taux directeur Oui / Non Le budget de l’État englobe tous les budgets publics Oui / Non Une politique budgétaire de relance vise la croissance économique Oui / Non Une politique de rigueur est mise en place seulement quand les déficits publics sont élevés Oui / Non La politique monétaire est l’œuvre de la Banque centrale Oui / Non Les outils de la politique monétaire sont la maîtrise de l’inflation, la surveillance du taux de change et la croissance économique Oui / Non Une politique monétaire de rigueur consiste à réduire la quantité de monnaie en circulation Oui / Non B) Quelques mécanismes Comment une baisse du taux d’intérêt directeur peut-elle permettre de stimuler la croissance ? Baisse du taux d’intérêt directeur par banque centrale è baisse du coût de refinancement des banques commerciales è crédits facilités pour les ménages et les entreprises è hausse quantité de monnaie en circulation è Hausse de l’investissement et de la consommation => hausse de la production des entreprises créatrices de biens de production et de celles qui créent des biens ou services pour les ménages Comment une hausse du taux d’intérêt directeur peut-il permettre de lutter contre l’inflation ? Hausse du taux directeur è refinancement Plus couteux pour les banques commerciales è baisse quantité de crédits accordés aux ménages è ralentissement.de la consommation è moins de demande pour les entreprises è les prix ne sont plus poussés à la hausse à cause d’un excédent de demande par rapport à l’offre è ralentissement de la hausse des prix Comment une hausse des dépenses de l’Etat (par des investissements publics par ex) peut-elle stimuler la CE par un mécanisme cumulatif ? Hausse des dépenses de l’État pour rénover les hôpitaux et universités => hausse de la demande Pour les entreprises du secteur è hausse.de la production dans le bâtiment => embauche de salariés pour répondre à cette demande è Distribution de davantage de revenus. è hausse de la consommation (alimentaire, d’équipement, de loisirs) è hausse de la demande dans d’autres secteurs è hausse de la production (ou de l’offre) en général pour répondre à cette demande è hausse du PIB donc Croissance économique (si se maintient sur long terme) Récession mondiale Relance économique française Hausse des salaires Hausse des investissements publics Hausse des prestations sociales Hausse des emplois Hausse des revenus Hausse de la demande Hausse de la consommation Schéma sur les politiques de rigueur mises en place depuis 2010 Crise => hausse déficits publics => politique de rigueur (ici, baisse des dépenses et hausse des impôts) => baisse consommation et investissement => ralentissement ou baisse production => baisse emploi . Baisse PIB et donc baisse rentrées fiscales et baisse dépenses publiques => amplifie impact sur déficits publics Hausse de l’ investissement Hausse des importations Baisse des exportations Déficit commercial Dépréciation monétaire Inflation Hausse des taux d’intérêt Perte de compétitivité Echec de la relance : Aggravation de la récession (baisse des profits, des investissements, de l’emploi, hausse du chômage) Réponses : a3, b15, c5, d11, e2 Q°21 : L’Union Européenne compte aujourd’hui : 25 pays membres 28 pays membres Q°22- La libre circulation des biens et services et facteurs de production correspond : à la zone de libre échange à l’union douanière au marché commun à l’union économique Q°23- L’Union économique et monétaire en Europe : Comprend tous les pays de l’UE A été créée par le traité d’Amsterdam Est une construction originale dans le monde Ne comprend pas l’Angleterre Q°24- Les économies d’échelle sont la conséquence de : L’élargissement de la taille du marché L’augmentation de la concurrence Q°25- Les échanges intra-zone en Europe représentent environ : 1/3 des échanges des pays membres 2/3 des échanges des pays membres ¾ des échanges des pays membres Q°26 : En 2011, l’UE est le 2ème exportateur mondial après les Etats-Unis : Vrai Faux Q°27 : L’élargissement de l’UE : A fait augmenter le PIB de l’ensemble de la zone A fait diminuer le PIB/habitant de l’ensemble de la zone Q°28 : La protection sociale est une compétence : Complètement nationale Plutôt nationale Plutôt Européenne Complètement Européenne Q°29 : La politique monétaire est une compétence : Complètement nationale Plutôt nationale Plutôt Européenne Complètement Européenne Q°30 : La politique budgétaire est une compétence : Complètement nationale Plutôt nationale Plutôt Européenne Complètement Européenne Q°31 : Le « traité pour la stabilité, la coordination, la gouvernance » dans l’union économique et monétaire : A été signé en 1997 A été signé en 2012 Prévoit que les critères de Maastricht deviennent des objectifs permanents des pays de la zone Euro Prévoit que chaque pays de la zone Euro s’impose de s’interdire les déficits publics structurels Q°32 : Le policy-mix pendant les années 2000 dans la zone Euro : Politique monétaire de relance Politique monétaire de rigueur Politique budgétaire de relance Politique budgétaire de rigueur Q°33 : Le policy-mix depuis 2010 dans la zone Euro : Politique monétaire de relance Politique monétaire de rigueur Politique budgétaire de relance Politique budgétaire de rigueur Q°34 : Les déficits publics des pays appartenant à l’union économique et monétaire ne doivent pas dépasser : 2% du PIB du pays 3% du PIB du pays 60% du PIB du pays Q°35 : Le président de la commission Européenne est : Herman van Rompuy José manuel Barrosso Martin Schulz Mario Draghi Q°36 : Le parlement Européen Est élu au suffrage universel direct A la totalité du pouvoir législatif en Europe Q°37 : Le budget Européen représente environ : 1% du PIB de l’UE 20% du PIB de l’UE