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Ça bouge à l’international
2015, année d’essor pour la finance islamique
En se référant aux dires d’experts et d’après le site leseco.ma, l’année 2015 confirmera sans nul doute, la
forte croissance de la Finance Islamique.
Si l’année 2014 a pu confirmer cette croissance tendancielle de l’industrie de la Finance Islamique, de réelles
performances ont été réalisées durant cette année. Parmi elles :
Le dépassement de la limite de 2 milliards de dollars d’actifs,
L’ouverture de nouveaux marchés tels que la Corée, l'Australie, le Brésil, Malte, l'Argentine, la Chine et
d’autres pays,
Le regain de popularité sur ses marchés traditionnels comme la Malaisie, le Pakistan et le Moyen-Orient.
En sus de ces performances, différents autres pays ont récemment intensifié ou prévoient d’intégrer la
participation de la finance islamique dans le secteur bancaire parmi ces pays, on peut citer le Maroc, la
Tunisie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la Libye, Oman et les pays non musulmans comme le Nigeria, la Tanzanie et l'Afrique du Sud.
Cette analyse est celle Muhammad Zubair Mughal, chef de la direction, Centre Al Huda des banques islamiques et Economie (CIBE), qui prévoit une excellente année
2015 pour la finance islamique avec un total actif qui pourra dépasser les 2,5 milliards de dollars. Source : leseco.ma
Un mot sur la 10ème édition du forum islamique économique mondial WIEF à Dubaï
Le Forum Islamique Economique Mondial (WIEF) est devenu un évènement incontournable pour tous les acteurs financiers intéressés par la finance islamique. En octobre
2013, c’était Londres, capitale financière mondiale, qui avait accueilli la 9ème édition de ce forum. Pour la première fois que ce forum se déroulait dans un pays occidental,
d’après le site ajib.fr.
La dernière édition a eu lieu à Dubaï, les 28, 29 et 30 octobre derniers, sous le thème « partenariats innovants pour la croissance économique ».
Les participants ont pu échanger autour de la finance islamique, ses perspectives d’affaires et les solutions pour son développement, ainsi que sur l’industrie du halal.
Ce forum est une belle opportunité pour développer des projets, des partenariats et accroître son réseau.
Ce Forum, qui existe depuis 10 ans, confirme l’énorme potentiel de la finance islamique qui connaît une croissance inédite, entre 15 et 20% par an environ. Elle est estimée
aujourd’hui à plus de 2000 milliards de dollars, et se développe beaucoup plus vite que la finance conventionnelle. En temps de crise, cette finance plus éthique et
prudente attire de plus en plus de monde. Source : Site ajib.fr
Des nouveaux Sukuk font leur apparition : la Tunisie
Le ministre de l'Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, a annoncé le 12 janvier dernier, au cours d'une conférence de presse avec le gouverneur de la Banque
centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayarique, que la Tunisie émettra, au cours du 3e trimestre 2015, des sukuk islamiques d'une valeur de 500 millions de dinars (MD),
d’après le journal en ligne kapitalis.com.
M. Ben Hammouda a informé que «L'objectif est de diversifier les sources de financement du budget de l'Etat et de répartir celles-ci sur toute l'année, dans le cadre d'une
approche de mobilisation et de dépense des ressources de l'Etat basées sur l’anticipation».
La Tunisie souhaite ainsi parvenir à mobiliser des ressources provenant notamment de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI). En effet, Le
gouverneur de la BCT a proposé d'émettre sur le marché intérieur des sukuk, afin de diversifier les sources de financement extérieur, à l’aide des sukuk islamiques qui ont
démontré leur efficacité et sont utilisés par les pays avancés.
Source : kapitaliste.com
Vers un nouvel indice shari’a compliant pour la place boursière de Casablanca
Depuis l’adoption de la loi sur les Banques Islamiques par le parlement Marocain dans l’après-midi du 25/11/2014, les acteurs majeurs de la place boursière Marocaine
s’activent pour mieux accueillir les nouveaux produits de la finance islamique. C’est ce que relève le quotidien l’Economiste.
Concrètement, une convention vient d’être signée entre l’Association professionnelle des sociétés de Bourse (APSB) et l’Association marocaine pour les professionnels de
la finance participative (AMFP) dans une optique de mieux promouvoir et développer des concepts et nouvelles techniques de la finance participative.
Dans son édition N° 4420 du 2014/12/15, l’Economiste met l’accent sur la volonté des acteurs de ce marché qui portent leur choix sur l’expertise locale qui maitrise le sujet
en lieu et place de l’achat de l’expertise étrangère plus chère et pas forcément plus productive.
Dans cette optique, des réflexions et des travaux ont été lancés pour l’élaboration notamment d’un indice boursier dédié, des fonds sharia compliant ou encore des ETF
(Exchange Traded Funds) pour accompagner l’émergence de la finance participative.
Avec un taux de bancarisation de 62%, la finance islamique permettra d’attirer les clients qui boudent encore les banques conventionnelles.
Entre autres, les sukuk représenteraient plus de 15% des fonds placés dans l’ensemble des banques alternatives. «L’émission des sukuk représente réellement un vecteur
de développement pour le marché financier», rappelle Omar Amine. Pour lui, le Maroc ne pouvait plus rester indifférent face au développement de l’émission des sukuk.
Source : L’Economiste
La finance islamique fait des émules : Russie
La Russie, malmenée économiquement par les sanctions internationales liées à son conflit avec l’Ukraine, et par la chute vertigineuse des prix du pétrole, envisage de
lancer une finance conforme aux principes de la religion orthodoxe.
A en croire le site lorientlejour.com, cette nouvelle finance, interdirait à ses acteurs les prêts avec intérêts ainsi que les activités non conformes à la morale orthodoxe.
Inspirée de la finance islamique, il y a lieu de se poser des questions sur les motivations de cette nouvelle structure financière :
le timing de son lancement n’en ferait-il pas une mauvaise réponse économique et financière à un vrai problème politique. Source : lorienlejour.com