Executive Master Principes et Pratiques de la Finance Islamique

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Newsletter n°1
31 Janvier 2015
Executive Master Principes et Pratiques de la Finance Islamique
Le mot du directeur
Lancé il y a 5 ans par une équipe de professionnels de la Finance, le Master en Finance Islamique de l’Université Paris Dauphine entre dans une phase de maturation.
Répondant à un besoin réel de maîtrise des différents aspects de la Finance Islamique, et suscitant un intérêt grandissant de plus d’un acteur économique, financier et
médiatique.
Cette 6ème promotion comme les précédentes est composée de divers profils de professionnels parmi lesquels, des banquiers, des juristes, des consultants pour ne citer
que cela. Ces étudiants affichent une réelle détermination pour l’acquisition des nouvelles techniques de financement islamique qu’ils capitaliseront avec leurs
compétences actuelles afin de participer activement à la construction et au développement de cette nouvelle industrie.
Ainsi, l’université Paris-Dauphine, dans un souci de fournir à ses étudiants tous les outils leur permettant d’atteindre leurs objectifs, a axé le développement du Master sur
les facteurs suivants :
Recours à des professionnels reconnus dans leur domaine, autant sur le plan académique et de la recherche que sur le plan professionnel, qui apportent aux
étudiants le savoir nécessaire à la maîtrise des techniques de la Finance Islamique.
Développement d’activités annexes visant à diversifier les univers d’intérêt des étudiants, et à favoriser le travail d’équipe (savoir faire et savoir être).
Conclusion d’accords de partenariats avec des universités et organismes étrangers, avec comme objectif de rendre plus visible le Master et d’ouvrir, aux
étudiants, des opportunités nouvelles.
Adaptation des programmes et méthodes aux exigences d’excellence attendues dans le domaine.
Confiants dans l’avenir de la Finance Islamique, nous continuerons à mettre en œuvre les moyens nécessaires à la formation de professionnels de haute qualité, pour
répondre aux besoins en ressources humaines, de ce marché en plein essor.
M. MERBOUH Kader
Conférence à Dauphine : charité religieuse comme outil au développement
Le 15 Janvier 2015 s’est tenue à l’université Paris-Dauphine, une conférence sur « la charité religieuse comme outil
d’aide au développement » animée par François JAY, chargé de missions religions et développement à l’AFD
(Agence Française de Développement), par Kalidou THIAM, représentant de la BCEAO à Paris et par Nourhan EL
SHARKAWY, chargée d’études pour le programme de recherche « charité islamique et développement » à l’AFD et
à l’université Paris-Dauphine.
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Développement et éthique :
Pour comprendre le lien entre charité religieuse, finance islamique et développement économique, sujets qui
interpellent la morale, le droit et l’économie, commençons par définir quelques missions auxquelles se prête l’AFD.
Cette agence concourt à l’aide au développement dans divers domaines tels que l’accès aux services essentiels,
les problématiques environnementales et de pollution, l’aide à l’emploi comme dans les régions du Maghreb et en
Turquie. Elle fait également de l’aide sectorielle comme l’éducation au Niger, ou encore, elle accorde son soutien
aux banques locales par des lignes de crédit et de garantie pour favoriser les prêts aux petites entreprises.
Cette aide se concentre en majorité en Afrique subsaharienne : ce n’est pas moins de 100 milliards d’euros qui sont apportés sur le continent africain, toutes agences
internationales de développement confondues.
Mais souvent, les pays pouvant bénéficier de cette aide publique pour leur développement, sont des pays musulmans qui ne peuvent concourir à des prêts conventionnels,
ainsi Mr JAY propose la piste suivante : c’est là qu’interviennent les outils et les instruments de la finance islamique sur l’aide publique au développement.
Toujours selon Mr JAY, la finance islamique favorisera le développement de ces pays en particulier sur 3 axes de par certains de ses principes :
la micro-finance islamique qui permet de vérifier l’objet du prêt à l’entreprise, et pour comprendre pourquoi, citons l’exemple de l’Inde. Si cet outil avait été
appliqué, de par ses principes de certitude et son encadrement, la crise du micro-crédit dans ce pays aurait pue sans doute être évitée.
le principe de l’enrichissement par le travail et non sur le capital.
le principe de l’association au risque de contrepartie des partenaires bancaires dans les projets.
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Quelles formes de charité islamique contribuent au développement de ces pays : la zakat et le waqf.
Pour rappel, la Sadaqa, autre forme de charité islamique, consiste en un acte volontaire religieux, mais nous nous intéresserons plutôt à la zakat et au waqf pour le
développement économique.
La zakat est définit comme le 3ème pilier de l’Islam, c’est une obligation religieuse qui permet le rachat de péchés dans le sens étymologique du terme. Il représente un
quarantième du revenu du musulman dont la richesse thésaurisée pendant un an a atteint le seuil minimum pour être exigible à la zakat, c’est le nisab.
Du point de vue économique, la zakat permet de générer un système financier pour les petites entreprises et surtout le transfert de richesse des ménages riches vers les
ménages pauvres, ce qui permet de faire sortir ces derniers de la pauvreté. Ce qui encourage donc la consommation, puis dans une suite logique, l’investissement et l’offre
d’emplois. Ces ménages pauvres pourront à leur tour verser la zakat, le système économique devient alors vertueux.
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Quant à lui, le waqf est un capital et non un flux monétaire comme la zakat; c’est une immobilisation, dans le sens étymologique du terme, d’un bien servant la charité,
apporté par un fondateur. Ce waqf doit générer des revenus pour ses bénéficiaires. Pour exemple, dans l’empire ottoman, le waqf était l’outil de subvention économique
pour l’école, l’université, et permettait ainsi la diminution des dépenses publiques.
Et pour illustrer la force de cet outil dans la multiplication des richesses, citons quelques exemples : entre 1989 et 1997, les revenus générés par le waqf ont
considérablement augmenté au Soudan passant de 316 milles à 5 millions de dollars.
« Le waqf peut rimer de pair avec les dépenses de l’aide au développement » défend Mme EL SHARKAWY, à condition que les principes de conformité à la finance
islamique soient respectés comme la licité des objets financés et pour la zakat, que les bénéficiaires correspondent à ceux mentionnés dans le saint Coran.
Mme EL SHARKAWI fait pour cela quelques propositions : il faudrait d’abord verser des fonds dans les projets solidaires pour ensuite attribuer une partie à la charité. Une
banque islamique du waqf, en utilisant la finance islamique, pourrait mettre à disposition les fonds pour les projets de développement et les revenus générés serviront à la
charité.
Elle propose également l’idée que les pays devraient émettre des incitations fiscales pour encourager le recours au waqf.
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Quels impacts et quelles contributions ?
L’aide au développement constitue une ressource essentielle au développement économique des pays de l’Afrique subsaharienne; 33 pays sont concernés selon la
Banque Mondiale. Toutefois, cette part d’aide est faible, environ 6% de l’aide financière totale apportée à ces pays proviennent des ONG.
La charité islamique y est très présente, et pour illustrer ce propos, citons la zakat house du Koweit en Afrique subsaharienne, le secours islamique de France en Afrique
subsaharienne et en particulier au Sénégal, la solidarité de la région MENA dans le domaine scolaire, médical et immobilier.
Un des meilleurs exemples de la charité islamique en Afrique subsaharienne est celui de la BID, Banque Islamique de Développement. En effet, depuis 1997, avec la
Guinée, cette institution financière joue un rôle dans le développement de la population, l’aide sociale et le bien-être. Elle envisage également un projet immobilier, « la city
waqf » au Sénégal et au Niger, entre autres.
Néanmoins, selon Mr THIAM, il faudrait établir une meilleure structure d’organisation de la zakat afin de mieux fluidifier la charité islamique et optimiser son rôle dans le
développement économique.
Mr THIAM justifie cette idée par le fait que de nombreuses structures ont la volonté d’apporter leurs aides à ces pays, cependant, elles financent souvent les mêmes
besoins, à titre d’exemple, ces dernières vont toutes équiper le même pays en produits informatiques, alors que d’autres besoins de premier nécessité restent non traités.
Ce problème peut être résolu par une meilleure coordination des actions de ces différentes structures.
Mr THIAM ajoute que toutes les voies de financement pour le développement économique ne sont pas exploitées et qu’il faudra passer forcément par la finance islamique
pour développer la charité islamique dans ces pays.
Le marché de la finance islamique n’a pas fini de se développer : ici comme outil d’accompagnement de la charité islamique pour favoriser le développement économiques
des nations.
Formation et experts : 2 bonnes nouvelles
Un accord pour le recrutement international d'experts en Finance Islamique
Rashid Hamdaoui, CEO d'Islamic Financial Leaders, cabinet international de recrutement d'experts en Finance
Islamique, basé à Dubaï, UAE et Nadia Drissa, CEO d'OummaWork, première plateforme 2.0 de recrutement
responsable, spécialisée dans les secteurs clés de l’économie islamique, basée à Paris, ont signé un partenariat pour
le recrutement international d'experts en Finance Islamique.
En effet, il persiste une problématique de recrutement international d'experts qualifiés en Finance Islamique et ce
partenariat vient répondre à un double besoin : d’une part, les entreprises doivent trouver le bon candidat au bon
moment, et d’autre part, même avec un parcours de formation très riche, les candidats en Finance Islamique ont des
difficultés à trouver un emploi au sein de l'industrie financière islamique pourtant croissante.
L'inauguration officielle du portail Finance Islamique d'OummaWork s’est déroulée le 28 Janvier 2015 lors de la 6ème édition du Forum Africain de la Finance Islamique à
Casablanca organisé par Finéopolis Consulting.
Selon Islamic financial Times, ce portail recensera les offres internationales des partenaires Islamic Financial Leaders. C’est en ligne sur www.Ommawork.com que les
experts, les nouveaux diplômés et les entreprises exprimeront leurs demandes et leurs offres. Puis, un conseiller Islamic Financial Leaders contactera le candidat et
l'entreprise pour assurer une mise en relation optimale.
Un accord qui tombe à point pour optimiser la coordination entre la France et l’international, puis entre experts et institutions de la finance islamique : encore un
phénomène marquant qui démontre l’essor et les perspectives d’évolution de ce marché.
Source : Islamic Financial Times
Un partenariat Paris-Dauphine Dubaï
D’après le site Al-Kanz.org, en marge du World Islamic Economic Forum, tenu à Dubai entre le 28 et le 30 octobre 2014, L’Université Paris-Dauphine (UPD) a signé un
partenariat avec l’université Hamdan Bin Mohammed Smart University (HMBSU).
L’accord, signé le 27/10/2014, porte sur :
Des certifications professionnelles validées par UPD et lancées par HBMSU en 2015.
Des travaux conjoints, entre les deux universités, pour l’élaboration de programmes d’enseignement de la finance islamique.
L’encouragement de travaux de recherches, dans le domaine de finance islamique, dont les résultats seront présentés lors de la conférence annuelle.
Source : Al-Kanz.org
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Ça bouge à l’international
2015, année d’essor pour la finance islamique
En se référant aux dires d’experts et d’après le site leseco.ma, l’année 2015 confirmera sans nul doute, la
forte croissance de la Finance Islamique.
Si l’année 2014 a pu confirmer cette croissance tendancielle de l’industrie de la Finance Islamique, de réelles
performances ont été réalisées durant cette année. Parmi elles :
Le dépassement de la limite de 2 milliards de dollars d’actifs,
L’ouverture de nouveaux marchés tels que la Corée, l'Australie, le Brésil, Malte, l'Argentine, la Chine et
d’autres pays,
Le regain de popularité sur ses marchés traditionnels comme la Malaisie, le Pakistan et le Moyen-Orient.
En sus de ces performances, différents autres pays ont récemment intensifié ou prévoient d’intégrer la
participation de la finance islamique dans le secteur bancaire parmi ces pays, on peut citer le Maroc, la
Tunisie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la Libye, Oman et les pays non musulmans comme le Nigeria, la Tanzanie et l'Afrique du Sud.
Cette analyse est celle Muhammad Zubair Mughal, chef de la direction, Centre Al Huda des banques islamiques et Economie (CIBE), qui prévoit une excellente année
2015 pour la finance islamique avec un total actif qui pourra dépasser les 2,5 milliards de dollars.
Source : leseco.ma
Un mot sur la 10ème édition du forum islamique économique mondial WIEF à Dubaï
Le Forum Islamique Economique Mondial (WIEF) est devenu un évènement incontournable pour tous les acteurs financiers intéressés par la finance islamique. En octobre
2013, c’était Londres, capitale financière mondiale, qui avait accueilli la 9ème édition de ce forum. Pour la première fois que ce forum se déroulait dans un pays occidental,
d’après le site ajib.fr.
La dernière édition a eu lieu à Dubaï, les 28, 29 et 30 octobre derniers, sous le thème « partenariats innovants pour la croissance économique ».
Les participants ont pu échanger autour de la finance islamique, ses perspectives d’affaires et les solutions pour son développement, ainsi que sur l’industrie du halal.
Ce forum est une belle opportunité pour développer des projets, des partenariats et accroître son réseau.
Ce Forum, qui existe depuis 10 ans, confirme l’énorme potentiel de la finance islamique qui connaît une croissance inédite, entre 15 et 20% par an environ. Elle est estimée
aujourd’hui à plus de 2000 milliards de dollars, et se développe beaucoup plus vite que la finance conventionnelle. En temps de crise, cette finance plus éthique et
prudente attire de plus en plus de monde.
Source : Site ajib.fr
Des nouveaux Sukuk font leur apparition : la Tunisie
Le ministre de l'Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, a annoncé le 12 janvier dernier, au cours d'une conférence de presse avec le gouverneur de la Banque
centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayarique, que la Tunisie émettra, au cours du 3e trimestre 2015, des sukuk islamiques d'une valeur de 500 millions de dinars (MD),
d’après le journal en ligne kapitalis.com.
M. Ben Hammouda a informé que «L'objectif est de diversifier les sources de financement du budget de l'Etat et de répartir celles-ci sur toute l'année, dans le cadre d'une
approche de mobilisation et de dépense des ressources de l'Etat basées sur l’anticipation».
La Tunisie souhaite ainsi parvenir à mobiliser des ressources provenant notamment de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI). En effet, Le
gouverneur de la BCT a proposé d'émettre sur le marché intérieur des sukuk, afin de diversifier les sources de financement extérieur, à l’aide des sukuk islamiques qui ont
démontré leur efficacité et sont utilisés par les pays avancés.
Source : kapitaliste.com
Vers un nouvel indice shari’a compliant pour la place boursière de Casablanca
Depuis l’adoption de la loi sur les Banques Islamiques par le parlement Marocain dans l’après-midi du 25/11/2014, les acteurs majeurs de la place boursière Marocaine
s’activent pour mieux accueillir les nouveaux produits de la finance islamique. C’est ce que relève le quotidien l’Economiste.
Concrètement, une convention vient d’être signée entre l’Association professionnelle des sociétés de Bourse (APSB) et l’Association marocaine pour les professionnels de
la finance participative (AMFP) dans une optique de mieux promouvoir et développer des concepts et nouvelles techniques de la finance participative.
Dans son édition N° 4420 du 2014/12/15, l’Economiste met l’accent sur la volonté des acteurs de ce marché qui portent leur choix sur l’expertise locale qui maitrise le sujet
en lieu et place de l’achat de l’expertise étrangère plus chère et pas forcément plus productive.
Dans cette optique, des réflexions et des travaux ont été lancés pour l’élaboration notamment d’un indice boursier dédié, des fonds sharia compliant ou encore des ETF
(Exchange Traded Funds) pour accompagner l’émergence de la finance participative.
Avec un taux de bancarisation de 62%, la finance islamique permettra d’attirer les clients qui boudent encore les banques conventionnelles.
Entre autres, les sukuk représenteraient plus de 15% des fonds placés dans l’ensemble des banques alternatives. «L’émission des sukuk représente réellement un vecteur
de développement pour le marché financier», rappelle Omar Amine. Pour lui, le Maroc ne pouvait plus rester indifférent face au développement de l’émission des sukuk.
Source : L’Economiste
La finance islamique fait des émules : Russie
La Russie, malmenée économiquement par les sanctions internationales liées à son conflit avec l’Ukraine, et par la chute vertigineuse des prix du pétrole, envisage de
lancer une finance conforme aux principes de la religion orthodoxe.
A en croire le site lorientlejour.com, cette nouvelle finance, interdirait à ses acteurs les prêts avec intérêts ainsi que les activités non conformes à la morale orthodoxe.
Inspirée de la finance islamique, il y a lieu de se poser des questions sur les motivations de cette nouvelle structure financière :
le timing de son lancement n’en ferait-il pas une mauvaise réponse économique et financière à un vrai problème politique.
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Source : lorienlejour.com
La BID à l’offensive en 2015
Memorandum au Maroc
Signature d’un mémorandum à Rabat, le 14 janvier dernier, entre le ministre des finances et de l’économie du
Maroc, Mohamed BOUSSAID et le président de la BID Ahmed Mohamed Ali, accordant 6,1 milliards de dollars
de financement au Maroc pour l’accompagnement des échanges avec les pays subsahariens.
Selon le site H24 Le Figaro, Le président de la BID a déclaré que son institution a sélectionné le Maroc parce
qu’il a développé des expertises transférables aux autres pays africains.
Selon le journal quotidien l’Economiste, les entreprises exportatrices pourront bénéficier d’un grand soutien.
Concrètement, la BID apportera son assistance technique, accompagnera le financement des entreprises qui
s’implantent sur le continent et octroiera des lignes de crédit aux filiales africaines des banques marocaines.
Elle soutiendra également les opérateurs du secteur public.
Pour rappel, la BID a financé des opérations dans divers secteurs au Maroc comme l’électrification, l’alimentation en eau potable, les routes et autoroutes, la liaison
ferroviaire et les ports.
Source : H24 Le Figaro
Augmentation du capital d’une banque tunisienne
Selon le site African Manager, la Banque Islamique de Développement a souscrit, exclusivement, à l’augmentation de capital de la banque tunisienne Zitouna, en
acquérant les 18 500 000 actions de cette opération.
Cette souscription, qui représente 21% du capital de Zitouna, fait de la BID l’actionnaire de référence de celle-ci.
Par ailleurs, le président de la BID, Ahmad Mohamed Ali, a affirmé dans une interview au quotidien marocain arabophone Assabah, l’intérêt de son institution pour une
prise de participation dans une banque islamique au Maroc, afin d’accompagner le lancement de la finance islamique dans ce pays.
Sur un plan plus technique, le président de la BID a annoncé que la gestion de la trésorerie sera le défi majeur que les banques participatives marocaines auront à relever.
Le dynamisme de la BID, en ce début d’année, confirme son intention de maintenir son rang dans la finance islamique en Afrique. A suivre.
Source : lesafriques.com
Financement des infrastructures au Bénin
Toujours dans sa politique de soutien des économies de pays membres, la Banque Islamique de Développement vient d’accorder une ligne de 192 millions de dollars au
Bénin. Ce financement de la BID reste en totale conformité avec l’un des principaux principes de la Finance Islamique qu’est : le financement de l’économie réelle par le
biais d’actifs tangibles. L’agence de presse Xinhua nous apprend que cette ligne de crédit servira notamment à :
La construction de la centrale électrique de Maria Gléta pour 148 millions de dollars
La rénovation la route Banikoara-Kérémou-Frontière du Burkina Faso pour 44 millions de dollars
Cette route d'une longueur de 54 km est considérée comme l'une des plus importantes dans le pays et revêt une grande importance pour le développement socioéconomique non seulement pour le Bénin, mais aussi les autres pays d'Afrique de l'Ouest dont le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria, qui sont tous des pays membres de
la BID.
Source : Agence presse Xinhua
Belles perspectives et réflexions
La Finance islamique et plus largement l’économie islamique : remède pour réconcilier les
musulmans et l’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat, certains y vont par plaisir et d’autres par nécessité. Certains rêvent du premier million et d’autres de
garantir à leur enfant un simple biberon.
La triste réalité c’est que bien des musulmans de France se retrouvent jetés dans l’entrepreneuriat car exclus par un
système discriminant qui n’accepte pas la différence et ne cesse de les stigmatiser, ainsi, les femmes musulmanes en
sont les principales victimes. Il est donc difficile pour une maman de trouver un emploi encore plus si celle-ci est voilée.
Une réalité qui a poussé les femmes à se soutenir et à lancer des projets. Et pourtant, l’entrepreneuriat constitue un
véritable outil d’intégration sociale, de développement économique et spirituel.
Pour répondre à cette problématique et permettre aux entrepreneurs hommes et femmes de profiter de ce nouvel eldorado, un cabinet de conseil a été inauguré l’Islamic
Economy Partners. Fondé par Rashid Hamdaoui, Islamic Economy Partners (IEP) est le premier cabinet de conseil dédié exclusivement à l’économie islamique.
Soucieux d’accompagner les entrepreneurs musulmans, Islamic Economy Partners organisait au mois de novembre à Paris son workshop inaugural sur le thème : “Ethic is
The New Chic”.
Après une journée de formation sur les principes de l’économie et de la finance islamique, 10 entrepreneurs ont pu étudier avec un expert reconnu mondialement les
perspectives de développement de l’économie islamique. Des conseils au niveau de la structuration du projet, des marchés porteurs et des solutions financières Shariah
Compliant ont été dispensés.
Islamic Economy Partners est avant tout un cabinet au service des entrepreneurs musulmans. IEP accompagne également les entrepreneurs non musulmans qui partagent
les valeurs portées et défendues par l’islam et au delà du communautarisme, IEP vient accompagner une catégorie d’entrepreneurs à profiter d’une nouvelle tendance
économique, une tendance durable, saine et porteuse de richesses.
Au premier trimestre 2015, Islamic Economy Partners organisera avec ses partenaires un événement dédié exclusivement à l’entrepreneuriat musulman. Des témoignages,
des ateliers seront proposées aux entrepreneurs soucieux de concilier rentabilité et spiritualité.
Source : katibin.fr
Rédacteurs :
Merbouh Kader
Chaouki
Afas Omar
Niang Ibrahima
Roussange Yousri
Contact : [email protected]
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