inférieure le vendredi 30
http://soho.nascom.nasa.gov/data/realtime/c3/512/
Toujours tournés vers un horizon ouest-sud-ouest bien dégagé une heure et
demie après le coucher du Soleil le JEUDI 22 et le VENDREDI 23, admirez le
spectacle que nous offrent maintenant VÉNUS, MARS ET LA LUNE. La
féérique lumière cendrée remplit le croissant lunaire en permettant de visualiser
la rondeur de notre satellite, Vénus scintille vivement sur l’horizon et Mars, bien
que moins saisissante, nous gratifie de sa belle couleur orangée
Si Vénus, soir après soir, monte au-dessus de l’horizon ouest-sud-ouest,
JUPITER en fait de même sur l’horizon est-nord-est. Si votre lieu d’observation
vous permet d’observer à la fois les deux astres les plus brillants du ciel, vous
pourrez admirer la beauté de cet équilibre céleste. Les conditions d’observation
de la planète géante sont vraiment idéales en ce mois qui précède celui de son
opposition. Comme une honnête planète d’hiver, Jupiter monte loin au-dessus de
l’horizon et se dégage de ce fait des couches plus turbulentes et brumeuses de
l’atmosphère. Ainsi à la mi-janvier elle culmine à environ 60 degrés de hauteur.
Si de bonnes jumelles ou mieux un petit instrument suffisent pour repérer les
quatre satellites galiléens et admirer le ballet aux configurations sans cesse
renouvelées qu’ils exécutent, je vous engage comme les mois précédents à
profiter de séances d’observation pour le grand public pour observer la planète
plus en détails. Le plus intéressant en cette période où Jupiter connaît l’équinoxe
est de suivre les occultations ou éclipses ayant lieu entre les satellites, ou les
passages des ombres de ces satellites sur le globe jovien. Mais pour réussir à
voir ces "phénomènes mutuels" il faut avoir accès à des instruments assez
puissants, que possèdent facilement des clubs d’astronomie. En conclusion,
profitez de Jupiter sans modération, à l’œil nu, aux jumelles ou au télescope.
Jupiter est toujours dans la tête du LION, cette majestueuse constellation qui se
lève peu après notre planète géante, et, poursuivant sa boucle de rétrogradation
d’est ou ouest, continue à s’éloigner de RÉGULUS pour gagner le mois
prochain la constellation du CANCER, baignant de son éclat une région pauvre
en étoiles brillantes. Visuellement je continue à associer Jupiter à PROCYON du
Petit Chien situé sur sa droite, un peu plus haut, et SIRIUS déjà levée encore
plus à droite à peu près à sa hauteur car ces trois astres, formant un immense
triangle quasi isocèle et fortement aplati, marquent l’horizon est du début de
nuit. Au-dessus du CANCER se distinguent facilement le duo de CASTOR ET
POLLUX de la constellation des Gémeaux (Castor est à cette heure-là au-dessus
de Pollux, un peu moins brillante que cette dernière). Encore au-dessus, flirtant
avec le zénith, brille CAPELLA flanquée du modeste triangle isocèle de ses