Contact
T 01 44 27 48 65
Jean Broutin est professeur de paléobotanique et de
paléoécologie à l’Université Pierre et Marie Curie – Paris 6 et
chercheur au laboratoire Paléodiversité et
paléoenvironnements, à Paris. Il est spécialiste de l’évolution
des flores et des paysages végétaux du Paléozoïque supérieur et
de la transition Paléozoïque – Mésozoïque. Ses terrains de
recherche couvrent les marges nord et sud de l’océan Téthys, de
l’Europe du Sud à l’Oural et du Brésil à la Chine du Sud, en
passant par le Maroc et la péninsule Arabique. Il s’attache à
associer étroitement paléobotanique et environnements
sédimentaires, l’analyse de la dynamique spatio-temporelle à
grande échelle du couvert végétal terrestre permettant alors de
déceler les changements biogéographiques et climatiques
globaux. Dans ce cadre, les découvertes paléobotaniques sont
utilisées pour tester les modélisations géodynamiques et
paléoclimatiques globales.
Contact
T 05 49 45 37 53
michel.brunet@univ-
poitiers.fr
Michel Brunet est professeur à l’Université de Poitiers. Il dirige
le Laboratoire de géologie, bio chronologie et paléontologie
humaine et l’Institut international de paléoprimatologie et
paléontologie humaine : évolution et paléoenvironnements
(Poitiers). Après un doctorat en paléontologie de la Sorbonne et
un doctorat d’état en sciences naturelles de l’Université de
Poitiers, il travaille, à partir de 1976, sur la paléontologie
humaine en Afghanistan et en Irak, puis en Afrique de l’Ouest. Il
réalise les premières campagnes de terrain au Cameroun en
1984 et au Tchad en 1994, initiant ainsi la Mission
paléoanthropologique franco-tchadienne, pour rechercher
l’origine, documenter l’évolution et les environnements des
premiers hominidés dans le paléobassin du Lac Tchad, qui se
trouve aujourd’hui dans le désert du Djourab. En 1995, il
découvre un nouvel hominidé,
Australopithecus bahrelghazali,
vieux de 3,5 millions d’années, surnommé Abel, le premier que
l’on connaisse à l’Ouest du Rift africain. Il découvre ensuite le
plus ancien hominidé jamais retrouvé,
Sahelanthropus
tchadensis
, un crâne complet vieux de 7 millions d’années,
surnommé Toumaï. Ce résultat paraît dans la revue
Nature
en
2002. Plus récemment, il a dirigé des recherches de terrain sur
les primates fossiles en Lybie et en Egypte (avec l’Université de
Tripoli et l’Université du Caire.