DOSSIER DE PRESSE
festival
du 20 au 28 mai 2017 à la Ferme Dupire
THÉÂTRE|DANSE|POÉSIE|EXPOSITION
80 rue Yves Decugis - 59650 Villeneuve d’Ascq
Restons vivants !
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Communiqué de presse p. 3
Programmation en bref p. 4
Images de 2016 p. 5
Spectacles 2017 p. 6
> Visage p. 6
> Surtout ne regardez pas mon jardin p. 8
> C’est Noël tant pis p. 10
> Le cercle des poètes contrariés p. 12
> Tout est théâtre p. 14
> Dyptique 130 p. 16
> Dyptique 130 - Je suis beaucoup plus
en colère putain que ce que tu imagines p. 18
> Dyptique 130 - Ne rien dire p. 19
Autour du festival p. 21
> Dehörs p. 21
Le maelstrÖm la Cie p. 22
Les troupes du maelstrÖm p. 23
Planning et tarifs p. 24
Contacts p. 25
A venir en juin p. 26
SOMMAIRE
Restons vivants !
VINGT-ET-UNIÈME (siècle)
Après avoir fêté victorieusement son 20ème anniversaire, le maelstrÖm théâtre lance son Festival
au thème profondément contemporain : ECLAT(S) !
Cette édition sera aux couleurs de notre époque : tenter de faire voler en éclats les masques que
la peur de notre temps grime sur les visages. Regarder le monde en face, sans l’épargner, mais sans
mentir. Orir au spectateur un temps de répit.
Que peut le théâtre aujourd’hui ? Convoquer ce qui se dérobe ; le réel, le politique, l’avenir
incertain, et leur faire un sort. Ne pas laisser parler pour nous en notre nom, mais chercher un sens
commun, et diviser le public ; qu’il ne se reconnaisse qu’en se découvrant autre.
Surtout, que doit le théâtre aujourd’hui ? Manifester sa liberté, son imaginaire, son esprit de révolte.
Ne jamais céder à la consommation mais se maintenir au-dessus, et le regard ouvert, mettre
le doigt exactement où tout est noué, où tout est absorbé et digéré. Livrer une nourriture qui
transforme l’intérieur, sans se soucier de plaire, sans se soumettre, sans manipuler. Voilà ce que nous
tenterons. Ensemble. Tout un poème !
21IÈME FESTIVAL GRAND MAELSTRÖM
Contact presse
Yves Poletti – 06 15 24 45 35
maelstrom.presse@gmail.com
ÉCLAT[S]
FESTIVAL
21ième FESTIVAL Grand maelstrÖm à DUPIRE
Du 20 au 28 mai 2017
Organisé par le maelstrÖm théâtre
A la ferme Dupire de Villeneuve d’ASCQ
www.grandmaelstromadupire.com
Contacts réservations
06 19 29 12 62
grandmaelstromfestival.com
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
NOTE D’INTENTION
« C’est à travers l’expérimentation théâtrale,
c’est-à-dire la remise en question des formes et des
moyens d’expressions reçus,
que notre époque peut se donner son théâtre. »
Antoine Vitez
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PROGRAMMATION IMAGES DE 2016
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SPECTACLES 2017
DIMANCHE 7 MAI
15:00
VISAGE (intégrale zone -I- / -II- / -III-)
texte et mise en scène : Simon Capelle - création musicale originale : Guy Lefebvre - création vidéo :
Romain Kowalczyk - création lumières : Caroline Carliez
avec la participation de Maniasuki (soprano)
avec la troupe agÖn du maelstrÖm théâtre :Vanessa Barrat, Clélie Bigo, Sébastien Bouchet, Déborah Bridoux,
Charlotte Cardon, Thibault Codevelle, Lorette Dimnet, Sofian Hamadaïne-Guest, Louise Loison-Demeurisse, Frédéric
Loquet, Alice Mallaroni, Yann Moulart, Daniela Piemontesi, Lætitia Piette, Yves Poletti, Cyrille Renard, Aude Servent
NOTE D’INTENTION
- des visages des gures
chercher le visage de ce qui n’a pas de visage
entrer dans une zone de parole libre entière ouverte
un poème en train de s’écrire de se dire de se manifester
quelle communauté aujourd’hui et quelle place pour le théâtre
comment la parole s’unit et se divise au sein d’un groupe
que de tout – jusqu’à l’inme l’émotion pure – représentation soit faite
donner la parole à qui en manquerait le plus – la jeunesse
renverser le cliché et l’écouter à outrance jusque dans l’excès jusque dans la naïveté
trouver dans ce qui nous sidère la force de s’émouvoir de danser
et s’il fallait faire poésie de chaque instant de la vie
ne pas se défaire du passé ou révéler le présent ou décrypter l’avenir
poursuivre l’image manquante jusqu’à la source de la lumière – les retrouvailles
donner un visage à ce qui n’en a pas
une parole à ce qui se tait
une scène à ce qui demeure caché
Historique
En 2013, l’auteur et metteur en scène Simon Capelle décide de ne plus écrire que pour un nombre xe de comédiens,
de leur orir le même nombre de répliques ou de mots sur le plateau et d’abolir la notion de personnage. Le texte
n’est plus alors une entité dramatique mais un corps polyphonique, choral, le plus souvent poétique, qui porte
autant de voix qu’il y a d’êtres sur le plateau. Autant un projet artistique que politique, la démocratie en parole
est ainsi expérimentée. Pour construire les structures de chaque texte, Simon Capelle s’appuie sur une étude des
principes de composition de la tragédie grecque, et plus largement de la place de la parole théâtrale dans la cité
antique. La catharsis, l’agôn, le chœur, les épisodes, l’exode etc. sont interprétés comme des règles de construction
dramaturgique, justiant un intérêt important accordé à la musique, au chant et à la danse.
En 2014, la première création, CHOEUR (zone -I-) voit le jour. Elle met en regard le fonctionnement d’une troupe de
théâtre lors d’une création théâtrale avec les règles sociales qui régissent la prise de parole en communauté. On s’y
moque du pouvoir, de la hiérarchie et des rapports de forces qui innervent nos rencontres.
En 2015, avec AGÔN (zone -II-), il s’agit de donner démesurément la parole à une jeunesse idéalisée, composante
révolutionnaire de nos sociétés et de la confronter dans un combat sans merci où les êtres se déchirent avant de
retrouver le sens d’un ensemble festif et libérateur.
En 2016, IMAGE (zone -III-) plonge à l’intérieur du sentiment amoureux entre deux personnes, d’une déchirure à des
retrouvailles. Suivant le mythe d’Orphée, ce spectacle est un voyage obscur teinté de mysticisme qui transporte dans le détail
poétique de nos instants intimes.
Cette trilogie paraît dessiner un certain VISAGE du temps présent, en même temps qu’il se pose comme manifeste pour
un théâtre poétique contemporain.
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SAMEDI 20 MAI
17:00
DURÉE: 1H30
PUBLIC: ADO/ADULTE
AVANT PREMIÈRE - SPECTACLE EN
CHANTIER
SURTOUT NE REGARDEZ PAS
MON JARDIN (fantaisie barbare)
de Stéphane Guérin
par la troupe XXL
mis en scène par Violaine Debarge
Avec : Claire Becquart, Marie-Paule Bonnart, Quentin Bouvart, Nathan Brichet, Denise Cassou, Patrick Cools,
Frédéric Coquelet, Olivier Geniaut, Céline Gherbi, Hervé Hofa, Félicie Honoré, Stéphanie Horel, Vincent
Hurdebourcq, Francis Lambert, Jean Laude, Laurent Lefebvre, Catherine Moretto, Loïc Pinchon.
Costumes : Aude Servent - Lumière : Marco Spannuet - Régie Lumière Caroline Carliez - Régie Son : Simon Cauwelier
Texte publié aux éditions DACRES - Afche : Jardin, Sarah Jérôme, 2017 (c) Sarah Jérôme
Première du spectacle prévue le dimanche 12 novembre 2017, Espace AGORALYS, à Erquinghem/Lys
Je crois en la mort pour renaître”. Je crois en l’amour pour se
connaître”. Barrez la mention utile.
En ce début d’été, alors que les vacanciers
s’installent dans cette demeure de charme qu’est la
Cerisaie, un attentat est perpétré dans le village
voisin. Tous ces touristes aux noms étranges comme
Roméo, Cordélia, Lear, Ham, Ania ou Horace, qui
n’auraient jamais dû se rencontrer, vont devoir
surmonter le pire des événements : vivre ensemble.
NOTE D’INTENTION (par
l’auteur)
Que serait la Cerisaie de nos jours si elle voyait
débarquer une centaine de migrants ? Et si Hamlet
revenait, serait-il interné ? Ophélie aurait-elle été
sauvée de la noyade par une brigade uviale ?
Roméo aurait-il un prol Facebook ? Dans Surtout ne
regardez pas mon jardin, il otte une atmosphère de
n du monde qui nous emmène jusqu’aux conns de
la civilisation. Voilà celle que tout le monde appelle
Madame et qui dirige d’une main de fer la luxueuse
maison de famille « la Cerisaie » dont elle est la
propriétaire.
Jeux de pouvoirs et jeux tout court, vaudeville ou tragédie
shakespearienne, la comédie qui se joue ici ressemble à
nos vies, à nos combats, à notre soif de connaître d’où l’on
vient et où l’on va et quel en est le prix à payer.
RIRE POUR LA DERNIERE FOIS
(par le metteur en scène)
Ne vous inquiétez pas chers spectateurs, cette fois,
ce sera du « soft ». Et on va rire, on va bien rire.
C’est l’été, on a sorti nos petites tatanes à faire claquer
dans l’herbe dorée, l’ambiance est chaude, on danse sur
de la jolie musique des sixties, la glycine embaume …
Y’a juste cette petite odeur, comme le relent d’une
explosion grossière qui aurait eu lieu là-bas loin dans
le monde, comme le fracas dius des voix d’un pouvoir
mondial tombé dans l’absurdité. Totale.
Pic de pollution, veuillez réduire votre vitesse.
Et quel est ce tambourinage incessant à la porte ?!
Rassurez-vous, Mesdames et Messieurs, la salle de
spectacle est sécurisée et pour votre sécurité vous êtes
lmés.
On nous chera en paix, le temps d’uwn joli spot
publicitaire coloré en pastel.
Tricolore de préférence. Faites vos jeux, rien ne va plus,
vous avez voté les jeux sont faits.
Le problème c’est que nous ne savons même plus si
nous avons le droit d’en rire.
Allez, essayons, une fois encore.
Peut-être la dernière.
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