Scénario – Précautions standards et mesures additionnelles
Lorsque le lit est propre, Marie retire le pansement de M. LeBlanc et le jette
dans la poubelle du patient.11 Ce faisant, elle effleure une chaise avec le
pansement et la souille un peu. Elle s’assure donc d’essuyer la chaise avec un
mouchoir12 avant d’irriguer la cavité de la plaie et de refaire le pansement. 13
11. Elle se place des gants pour enlever le pansement. Le pansement ayant
débordé est considéré comme déchet à risque et devait être placé seul dans un
sac de plastique clair pour ensuite être disposé selon la politique établie de votre
établissement.
12. Elle doit s’assurer qu’un nettoyage et une désinfection appropriée de la
chaise soit faite par l’entretien ménager. Elle doit enlever ses gants, se laver les
mains et remettre une paire de gants non-stériles (ou stériles selon la technique
utilisée) pour continuer son pansement.
13. Elle doit placer l’habillement protecteur suivant pour irriguer une plaie:
blouse, gants, masque régulier et visière relié au danger d’éclaboussures.
Après avoir remisé son plateau dans l’unité de déchets biologiques,14 Marie
revient dans la chambre car entretemps, M. Landry a fini de manger.
Malheureusement, le patient a échappé son verre de jus qui s’est cassé en
tombant. Marie ramasse donc les morceaux de verre brisés et les place sur le
cabaret.15 Elle essuie ensuite le jus renversé avec la serviette de table du
patient,16 lui enlève son cabaret et le place sur la desserte, à l’extérieur de la
chambre. Puisque M. LeBlanc n’a pas touché à son dessert, Marie le rapporte au
poste des infirmières pour le manger plus tard.17 Elle se sert au passage un
verre de lait du frigidaire.18
14. Enlever les gants et se laver les mains après avoir débarrassé le plateau.
15. La sécurité du patient n’est pas compromise par ce verre cassé. Elle peut
laisser le patient ou il est. Elle doit laisser les morceaux de verre là et aviser tout
de suite à l’entretien ménager pour qu’il puisse les ramasser et les jeter de façon
appropriée pour éviter des blessures accidentelles par objet tranchant.
16. Ne pas essuyer le jus encore une fois danger de se blesser avec restants de
verre. Laisser l’entretien ménager s’en occuper.
17. On ne doit jamais prendre de la nourriture des cabarets des patients après
que cela à été dans la chambre. Il y a un gros risque que ce soit contaminé. En
plus aucune nourriture est autorisé au poste.
18. Aucune boisson ou nourriture au poste.
Le temps de prendre les signes vitaux des patients étant arrivé, Chantal propose
de s’en occuper. Commençant par M. LeBlanc, Chantal se sert de l’unité
automatisée de la chambre et utilise en même temps son stéthoscope pour
ausculter les poumons. Elle approche ensuite l’unité près de M. Landry pour
répéter l’opération sur lui.19 Comme il faut s’y attendre, M. Landry se met à
tousser violemment lorsqu’elle lui demande de prendre de grandes respirations
pour évaluer l’entrée d’air; ce faisant, il expulse une bonne quantité de
sécrétions.20 M. Landry demande ensuite de s’asseoir car il trouve qu’il respire
mieux dans cette position. Chantal approche donc un fauteuil entre les deux lits
19. Le matériel partagé (stéthoscope et appareil à pression) doit être désinfecté
entre chaque patient. Elle doit aussi se laver les mains entre chaque patient.
20. Avant d’approcher M. Landry elle aurait du placer l’habillement protecteur
surtout masque et visière. Il y a aussi un risque de contamination du matériel
partagé donc il devrait avoir de l’équipement désigné.
21. Si une autre chambre n’est absolument pas disponible, elle devrait s’assurer
de maintenir au moins 3 pieds entre ces 2 patients car la transmission par
gouttelettes (toux de M. Landry) peut plus facilement se transmettre jusqu’à
cette distance.
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