Bêtes de Foire - pefit théâtre de gestes

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© Lionel Pesqué
vendredi 15 avril 20h30 I samedi 16 avril 19h I dimanche 17 avril 18h
le Carré I 1h à partir de 8 ans
BÊTES dE FOIRE
PETIT THéÂTRE DE GESTES
Spectacle co-accueilli avec la Verrerie d’Alès / Pôle national cirque Languedoc-Roussillon
Circassiens tendance esthètes, Laurent Cabrol et Elsa de Witte plantent leur chapiteau
dans le Carré pour un petit théâtre de gestes distillant de grandes émotions. Un spectacle
qui mêle cirque, théâtre d'objets, danse et marionnettes … dans un univers délicatement
désuet.
en piste Laurent Cabrol, Elsa De Witte et Sokha
sculpture personnages Steffie Bayer
construction personnages Ana Mano et Thierry Grand
création musicale Mathias Imbert, Natacha Muet, Piéro Pépin et Eric Walspeck
création son Francis Lopez
création lumières Hervé Dilé et Fabien Viviani
gradins Fred Sintomer
administration Les Thérèses
remerciements Antonin Bernier, Laurent Bonnard, To Quintas, Nino/Amalia/Mélinée
production Bêtes de foire - petit théâtre de gestes / Association Z’Alegria. coproduction Scène nationale d’Albi et Derrière-leHublot, Capdenac. Ce spectacle a reçu l’Aide à la création de la DRAC Midi Pyrénées et du Conseil Régional de Midi-Pyrénées.
Qui sont-ils ?
B
êtes de Foire - petit théâtre de gestes est le fruit
de la rencontre entre Laurent Cabrol, circassien
et Elsa De Witte, costumière-comédienne. Après
avoir fait ses classes auprès d’Annie Fratellini, Laurent
cofonde les cirques Convoi Exceptionnel et Trottola,
tout en multipliant les rencontres artistiques :
Raphaëlle Delaunay, cirque Romanès, Théâtre du
Rugissant dans lequel il retrouve Elsa. Elle, elle vient
de compagnies de théâtre de rue : Cie Babylone, les
Alama’s Givrés et cultive son amour pour les histoires
simples et populaires, tout en approfondissant un
travail sur le détournement de matériaux usés, qu’
elle recycle et embellit. Le spectacle est à l’image de
leur parcours, un mélange de cirque, marionnettes,
théâtre et danse.
© Philippe Laurençon
Si le chapiteau semble de taille modeste dès qu’on y entre, la piste aux étoiles brille de mille feux
avec, en son centre, un duo énigmatique. Lui, clown sur lequel le temps n’a pas de prise, manipule
des objets banals qui révèlent sous son regard lassé des qualités insoupçonnées, elle rafistole des
pantins et des automates qui habitent avec eux cet espace baroque et foisonnant, comme échappé
d’un rêve.
Sous leur coupole de onze mètres de diamètre, Elsa et Laurent retrouvent l’intimité de ces cirques
de quartier où la magie apparaissait en bricolant : tout leur art consiste d’abord dans la poésie
miniature qui naît sous nos yeux, à partir d’habits usés ou de matériaux recyclés. Animés par une
gestuelle et une sensibilité dignes du cinéma muet, ces bêtes de foire attachantes ressuscitent
l’esprit du cirque d’antan avec l’inspiration d’aujourd’hui.
Intentions de mise en scène
N
otre scénographie révèle à elle seule les deux axes
que nous voulons développer. D’une part, la piste
ronde où tout n’est que spectacle et représentation et
d’autre part, le fond de scène-atelier où
la technique et les mécanismes de création seront
mis en valeur. Sur la piste, nous voulons travailler
sur l’imagerie du spectacle, le paraître. Nous nous
servirons des émotions engendrées par l’univers
circassien classique: émotion sonore -roulements de
tambour, orchestre, scie musicale…-, émotion visuelle
-paillettes, poursuites de lumière, mouvements
circulaires et verticaux avec une prise de l’espace
ajustée…- mais aussi émotions pures comme la peur
du vide, l’équilibre précaire, le mouvement multiple et
impossible, le rire… Nous travaillerons sur le rythme
d’un spectacle de cirque -enchaînement de prouesses
mis dans un ordre choisi pour faire naître l’émotionainsi que sur le rythme interne d’un numéro: technicité
de plus en plus difficile, suspense, prouesse finale…
Nous utiliserons ces «astuces» de spectacle en les
décalant. Le fond de scène sera réservé à «l’envers du
décor», aux coulisses. Parce qu’il n’y a de spectacle
sans technique, nous nous amuserons à mettre en
scène le labeur, le côté «artisanal» et la recherche
artistique. Ainsi, nous jouerons de manipulations
visibles, de guindes non-dissimulées, de console
lumière apparente…Nous piocherons également dans
des matériaux à vue pour faire naître des personnages
et leur faire accomplir des prouesses pour mettre en
valeur le travail minutieux, les petits points. L’artiste
livrera au public sa recherche corporelle, rythmique
et d’équilibre. Il décomposera chaque mouvement
pour en montrer sa naissance. Nous insisterons
sur l’élaboration, la construction, l’apprentissage
empirique. Ce parcours nous permettra de partager
avec les spectateurs notre recherche sur les processus
de création.
Laurent Cabrol et Elsa De Witte
Le dÉcor et La scÉnographie
Une coupole plissée de tissu.
En fond de scène, un escalier à cinq marches cerné de velours bleus.
De part et d’autre, un atelier.
Une machine à coudre surmontée d'étagères, de meubles-tiroirs, de bricoles encastrées. Une penderie, des
chapeaux, des rouleaux de tissu.
Un instrument de musique, un plastron, une vieille paire de bottines.
Autant de matériaux qui serviront aux numéros et à la construction de nos personnages.
Enfin, à l'avant-scène, se trouve une petite piste ronde, théâtre de nos émotions, éclairée par des rampes au sol.
La lumière est simple et ingénieuse, soutenant avec chaleur et intimité la piste et le décor. Les matériaux utilisés
sont divers et essentiellement récupérés : du cuir, des velours, du métal rouillé, des moteurs, des fripes, des
bobines, des couvertures surpiquées, des rivets, du bois mais aussi des aimants, des lentilles de projecteurs, des
miroirs…
PETITE HISTOIRE DU CIRQUE TRADITIONNEL …
C
’est au XVIII
siècle qu'apparaît le cirque dit
traditionnel. Tout commence avec les écuyers.
La paternité du cirque est habituellement attribuée à
Philip Astley, un cavalier anglais. En effet, en 1768, il
loue un champ à proximité de Londres et y dresse des
barrières : il s'y produit en spectacle, essentiellement
composé de dressage et de numéros de voltige
équestres.
Anecdote : On raconte que la taille de la piste vient de
ces numéros de dressage. Le rayon de la piste
correspondrait ainsi à la distance nécessaire entre
l'écuyer, la longe et le cheval.
ème
En 1783, ce cavalier anglais vient à Paris et ouvre le
premier cirque en dur, rue Faubourg du Temple. Et à
la révolution, il rentre en Angleterre et la structure
installée à Paris est reprise par l'italien Antonio
Franconi. Ces structures en dur n'accueillent jusque
là que des spectacles équestres. Il faut attendre 1852
et Louis Dejean pour que ces spectacles s'enrichissent
des numéros des forains. Cela se passe au cirque
Napoléon, qui existe toujours aujourd'hui sous le nom
de Cirque d'Hiver. Les années 1840 à 1850 sont les
années d’or du cirque français, elles furent les
Circus d’Alexander Calder
témoins de l’ouverture de nombreux cirques parisiens.
De leur côté les cirques ambulants, qui sont souvent
constitués de membres d'une même famille, circulent
de ville en ville. Ils sont équipés de chapiteaux, qui
sont apparus en 1825 aux Etats-Unis, et nécessitent
beaucoup d'espace pour installer leur campement
et la ménagerie. Quand ils arrivent dans une ville,
une partie de la troupe dresse le campement, une
autre dresse le chapiteau pendant qu'une troisième
organise une parade afin d'annoncer le spectacle.
C'est ce type de spectacle que l'on appelle le Cirque
traditionnel. Certains éléments se retrouvent de façon
systématique et sont des composantes essentielles au
spectacle.
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Le spectacle a lieu sous chapiteau, autour d’une
piste circulaire
Un Monsieur Loyal présente chaque numéro
Le spectacle n'a pas d'unité narrative et présente
une succession de numéros indépendants
On trouve plusieurs disciplines : acrobatie,
mime, jonglage, trapèze, équilibre, fil de fer,
clowns...
Il y a des numéros avec des animaux
Le spectacle est mis en musique par un orchestre
ou une fanfare qui fait partie de la troupe.
Scène de cirque de Marc Chagall
À Ố LÀNG PHô
CIRQUE DU VIETNAM
1h – à partir de 6 ans
Une quinzaine d’acrobates, jongleurs, performeurs en arts
martiaux ou en danse de rue déferlent sur la scène du Grenat.
Voici l’une des compagnies les plus réputées au monde pour sa
dextérité et sa capacité à créer des combinaisons à la minute
avec une précision d’horloger.
À Ố Làng Phô plonge au cœur de la vie urbaine et évoque la
mutation de la société vietnamienne moderne et de ses habitants.
D’abord plongé au cœur de la vie d’un paisible hameau, le public
suit l’évolution des villageois vers la ville. D’une ambiance calme et
sereine, il est peu à peu transporté dans l’univers agité de la cité,
passant de la douceur des chants traditionnels à un réjouissant
moment de battle hip-hop...
20/05 20H30
21/05 19H
de 12€ à 22€
PETER PAN
THéâTRE
1h15' - à partir de 8 ans
Voilà déjà plus de cent ans que le personnage de Peter Pan est né
de la plume et de l’imaginaire de James Matthew Barrie. Que ce
soit à travers les films, les livres ou les dessins animés, le garçon
qui ne voulait pas grandir et l’univers magique du pays où l’on
ne dit jamais « jamais », a captivé un public de tout âge. Ce Peter
Pan est l’œuvre d’une vie et a plus d’une histoire à raconter.
En route pour un Nerverland revisité. Oublions, le temps d’un
instant, les images de Peter Pan qui habitent notre esprit. Laissons
s’exprimer cette puissance enfantine qui nous anime tous, dès le
plus jeune âge. Quatre comédiens et un musicien nous font suivre
l’épopée féérique de Peter, Wendy, Clochette, Crochet et de tous
les autres !
05/06 18H
07/06 19H
de 10€ à 12€
LA FABRIK FAIT SON THÉÂTRE !
Tous les soirs de représentation une sélection à grignoter et à siroter
avant et après le spectacle dans la Verrière Public.
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