| La Lettre de l'ARC | décembre 2012 | N°23 |
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Le moteur de nos recherches, c’est vous |DÉCEMBRE 2012 | N° 23 |
Certaines familles semblent
particulièrement touchées
par la maladie et pourtant,
on estime aujourd’hui que
moins de 10% des cancers
sont liés à une prédisposition
héréditaire.
Jacques
Raynaud,
Président de la
Fondation ARC
Édito
JM Deguine
© Fotolia
Zoom sur…
ISSN 1958-7961
Afi n d’éviter ces situations et
d’améliorer la prévention et le
suivi de ces cancers, la recherche
a beaucoup progressé dans la
connaissance de certains
facteurs héréditaires. Cependant,
selon plusieurs études récentes,
les facteurs génétiques ne
suffi sent pas à tout expliquer :
d’autres facteurs, tels que
l’infl uence de notre mode de vie
et de notre environnement sont
également à prendre en compte.
C’est dire le chemin qui reste à
parcourir pour comprendre
linteraction de chacun de ces
facteurs sur le risque de
développer des cancers.
Lapproche individualisée de
la prévention sinscrit dans nos
orientations. Mais elle nécessite
le développement de nouveaux
moyens pour aider les
chercheurs.
Vos dons restent essentiels,
et je tiens à vous remercier
de votre fi dèle soutien.
Si les cancers sont des maladies liées
à l’altération de gènes, l’hérédité
nest généralement pas pour autant
leur principal facteur de risque : à
peine un cancer sur dix s’expliquerait
essentiellement par la transmission
d’une prédisposition génétique.
C
ontrairement à l’idée reçue, avoir un
ou plusieurs parents qui ont déve-
loppé un cancer ne signifi e pas qu’on
développera forcément soi-même la mala-
die. Seule une minorité des cas de cancers
ont une forte composante héréditaire.
La confusion vient du fait que les can-
cers sont des maladies qui trouvent leur
origine dans les gènes*. Une cellule can-
céreuse résulte en effet de la transforma-
tion progressive du patrimoine génétique
d’une cellule normale : des anomalies (ou
« mutations ») s’y accumulent au fi l du
temps et fi nissent par rendre la cellule
complètement « folle », capable de se mul-
tiplier sans aucun contrôle et d’envahir
l’organisme. Ces altérations génétiques
peuvent être provoquées par l’exposi-
tion à des agents cancérigènes tels que
la fumée du tabac, l’alcool, le soleil, les
radiations, diverses substances chimiques,
certains micro-organismes infectieux…
Mais parfois, une mutation impliquée
dans le développement des cancers est
présente dans toutes les cellules d’une
personne dès sa naissance. Dans ce cas,
une étape du processus de transforma-
tion des cellules saines en cellules tumo-
rales est franchie d’origine et le risque de
cancer devient plus important. On parle
de « prédisposition génétique » au cancer.
Zoom sur 1
À savoir 4
La recherche en action 5
À partager 6
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>
Sommaire
CANCER : UNE HISTOIRE
DE FAMILLE ?
© iStockphoto
| La Lettre de l'ARC | décembre 2012 | N°23 |
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Zoom sur…
>Une transmission du risque, pas de la maladie
Les prédispositions génétiques au cancer sont presque tou-
jours héréditaires. Lorsqu’on est porteur d’une mutation qui
prédispose au cancer, on l’a en effet généralement reçue d’un
de ses parents et on a un risque sur deux de la transmettre
à chacun de ses enfants. Mais attention, être porteur d’une
mutation qui prédispose au cancer ne signifi e pas que l’on
développera obligatoirement la maladie : ces mutations
ne suffi sent pas à déclencher la formation d’une tumeur.
Toutefois, elles augmentent signifi cativement le risque que
cela se produise. C’est la raison pour laquelle l’existence d’une
prédisposition génétique au cancer doit conduire à la mise
en place d’une prévention et d’un suivi adapté. L’objectif
sera de détecter le plus précocement possible l’apparition
éventuelle de la maladie.
Qui est concerné ?
Moins de 10 % des cancers sont associés à des prédispositions
génétiques héréditaires. Il s’agit majoritairement de cancers du
sein et de l’ovaire, du côlon, de la prostate ou des mélanomes.
Des cancers plus rares, comme les rétinoblastomes (tumeur
de la rétine) ou les tumeurs de Wilms (touchant les reins),
ont également très fréquemment une origine héréditaire.
Des mutations déjà bien identifi ées
Concernant les cancers du sein et de l’ovaire, 5 à 10 % des
cas auraient une origine familiale. La prédisposition géné-
tique retrouvée est le plus souvent une mutation affectant
des gènes nommés BRCA1 ou BRCA2. Dans ce cas, le risque
de développer un cancer du sein est de 80 % (contre 10 %
dans la population générale) et celui du cancer de l’ovaire
est compris entre 15 et 40 % (contre 1,4 % dans la popu-
lation générale).
Environ 3 % des cas de cancers du côlon sont héréditaires.
Des gènes dont l’altération est associée à une prédisposi-
tion aux cancers du côlon ont également été identifi és. Ils
appartiennent à une famille de gènes nommée MMR. Leur
dysfonction est également associée à une augmentation du
risque de cancer de l’endomètre* et, dans une moindre pro-
portion, du risque de cancers digestifs, urinaires et ovariens.
Dans le cas des cancers de la prostate, 10 % des tumeurs
semblent avoir une origine familiale. Un gène dont la muta-
tion pourrait expliquer une partie de ces cas a récemment
été identifi é. Il se nomme HOXB13.
Les mélanomes seraient quant à eux associés à une prédis-
position génétique héréditaire dans 10 % des cas. Plusieurs
gènes impliqués dans cette prédisposition, dont les gènes
P16 et CDK4, ont déjà été identifi és.
Comprendre l’origine des cas familiaux encore
inexpliqués
Beaucoup de gènes dont l’altération constitue une prédis-
position génétique aux cancers sont encore inconnus et de
nombreuses équipes de chercheurs s’attèlent à les identifi er.
La découverte de tels gènes permettrait de comprendre l’ori-
gine de formes familiales de cancers encore inexpliquées.
Elle permettrait aussi d’apporter de nouvelles informations
sur les mécanismes biologiques impliqués dans le déve-
loppement des cancers et ouvrirait la voie pour la mise au
point de nouveaux traitements.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Sylvie Mazoyer,
Centre de recherche en cancérologie de Lyon.
Glossaire
Chiffres clés
Moins de 10 % des cancers sont liés à des altérations
génétiques héréditaires (transmissibles à la génération
suivante).
14 573 nouvelles familles
ont bénéfi cié d’une consultation d’oncogénétique
en 2010.
105 projets
en lien avec le cancer et l’hérédité ont été fi nancés
pour un montant global de près de 4,5 M€ sur les dix
dernières années.
* Endomètre
lendomètre correspond à la muqueuse recouvrant l’intérieur
de l’utérus. Les cancers du corps de l’utérus (à ne pas confondre
avec les cancers du col utérin) débutent presque toujours au
niveau de cette muqueuse, c’est pourquoi on parle le plus
souvent de cancers de l’endomètre.
* Gène
segment d’un chromosome portant l’information
nécessaire à la synthèse de molécules participant au bon
fonctionnement de la cellule.
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COMMENT SAVOIR ?
Les consultations
d’oncogénétique
permettent aux personnes
appartenant à une famille
à risque de savoir si
elles sont porteuses
d’une prédisposition
génétique.
Des tests biologiques ont été
développés pour rechercher
certaines prédispositions
génétiques aux cancers. Ces
tests se pratiquent dans le
cadre de consultations
d’oncogénétique, conduites
par des médecins spécialistes
de la génétique et du cancer.
C’est souvent le cancérologue
qui propose la consultation
à son patient, lorsque son
histoire familiale paraît
évocatrice d’un risque
génétique. Mais lorsqu’une
personne pense qu’il existe
un risque accru de cancer
dans sa famille, elle peut en
parler à son médecin traitant
qui l’orientera si besoin vers
une consultation spécialisée.
Réaliser un test génétique
n’est pas une démarche
anodine. Avant de s’y
engager, le patient doit être
en mesure de prendre une
décision réfl échie et éclairée.
Il bénéfi ciera pour cela des
conseils et des explications des
médecins de la consultation
d’onco-génétique.
Au Centre de recherche en
cancérologie de Lyon, le Dr
Sylvie Mazoyer et son équipe
étudient les gènes impliqués
dans les formes familiales de
cancers du sein et de l’ovaire.
« J
e cherche à mieux comprendre
les prédispositions génétiques
au cancer du sein. Les premiers
gènes impliqués dans les formes fami-
liales de cancer du sein et/ou de l’ovaire
ont été découverts dans les années 90.
J’ai participé à l’identifi cation de ces
gènes, ainsi qu’à celle des mutations qui
les affectent. Aujourd’hui, ces travaux
se poursuivent : les mutations touchant
les gènes BRCA1 et BRCA2 qui sont
pour l’instant connues ne permettent
d’expliquer qu’un tiers des formes fami-
liales de cancer du sein. Il existe donc
a priori de nombreux autres facteurs
génétiques prédisposant à la maladie.
Reste à les découvrir.
C’est précisément l’objectif d’un des
projets de recherche conduits par mon
équipe. Avec le soutien de la Fondation
ARC, nous recherchons de nouvelles
anomalies génétiques susceptibles
d’altérer le fonctionnement du gène
BRCA1. Nous étudions plus particuliè-
rement des anomalies qui ne sont pas
localisées directement dans le gène,
mais dans des régions chromosomiques
avoisinantes. Notre hypothèse est que
de telles anomalies peuvent elles aussi
conduire à une inactivation du gène
BRCA1.
Par ailleurs, nous cherchons à savoir
comment les mutations qui prédis-
posent au cancer du sein exercent cette
action, et pourquoi le risque de cancer
qui leur est associé varie d’une femme
à l’autre. En effet, être porteuse d’une
mutation dans le gène BRCA1 ou BRCA2
ne signifi e pas que l’on va forcément
développer la maladie : le risque est
fort mais il est variable d’une femme à
l’autre. L’âge de survenue de la maladie
est également variable. En identifi ant
les facteurs qui modulent l’effet des
gènes de prédisposition aux cancers du
sein, il pourrait être possible d’estimer
de manière individuelle le risque de
développer la maladie
MIEUX COMPRENDRE LES PRÉDISPOSITIONS
GÉNÉTIQUES AU CANCER DU SEIN
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DR
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Zoom sur…
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Radios, scanners :
posons les bonnes
questions !
La radiographie et le
scanner sont aujourd’hui
des outils de diagnostic
irremplaçables. Pour autant,
en utilisant les rayons
X afin de visualiser les
structures du corps humain,
ces examens ne sont
pas anodins. Devant leur
développement (le nombre
de scanners réalisés en
France augmente d’environ
5 % chaque année),
professionnels de santé,
associations et fondations
(dont la Fondation ARC) se
sont réunies à l’invitation
de l’AVIAM* et de l’IRSN*
pour répondre aux
principales questions des
patients. Quels conseils
appliquer ? Quelles sont les
doses de rayonnements
reçues ? Quels risques pour
les enfants et les femmes
enceintes ?... Après deux
ans de travail, un document
d’information de 4 pages,
très accessible, a été édité.
Pour le découvrir, rendez-
vous sur notre site www.
arc-cancer.net (rubrique
« Face au cancer / les
examens du cancer ») ou
commandez-le auprès de
notre service Relations
Donateurs.
*Association d’aide aux victimes d’acci-
dents médicaux et à leur famille (AVIAM)
et Institut de radioprotection et de sûreté
nucléaire (IRSN)
Info+
LES RISQUES ASSOCIÉS AUX
CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Les champs
électromagnétiques
de radiofréquences
ont été classés, en mai
dernier, « possiblement
cancérogènes pour
l’homme » par le Centre
International de Recherche
sur le Cancer (CIRC).
Quels sont les champs
électromagnétiques
produits par l’activité
humaine ?
L
es champs électroma-
gnétiques de très basse
fréquence sont produits
par le passage du courant
électrique, autour des lignes
à haute tension par exemple,
mais aussi par de nombreux
appareils électriques : élec-
troménagers (sèche-cheveux,
radio-réveils), industriels (équi-
pements de soudage, transfor-
mateurs, alternateurs, fours
de fusion …), médicaux (ima-
gerie, électrochirurgie), ainsi
que les écrans d'ordinateur, et
la bande radio AM. Les ondes
de fréquences plus élevées,
dites de « radiofréquences »
sont émises par les radars,
les satellites TV, la WiFi, les
antennes-relais, les téléphones
portables, la bande FM…
Où en est-on de
l’évaluation du risque
de cancer auxquels ils
exposent ?
Les champs électromagné-
tiques peuvent produire de la
chaleur et des courants élec-
triques dans les organismes
qui les absorbent. Toutefois
leurs effets biologiques à long
terme ne sont pas entièrement
connus.
Les champs électromagné-
tiques de très basse fréquence
ont été classés en 2002 par le
CIRC comme « possiblement
cancérogènes pour l’homme »,
d’après des études épidémio-
logiques menées auprès d’en-
fants atteints de leucémies.
Parmi les réglementations éta-
blies depuis en milieu profes-
sionnel, les salariés doivent être
protégés, par exemple, pour la
réalisation d’examens d’IRM et
l’utilisation de fours de fusion.
En mai dernier, le CIRC a classé
les ondes de radiofréquences
dans la même catégorie sur la
base d’« un risque accru de cer-
taines tumeurs cérébrales, telles
que les gliomes, associé à l’uti-
lisation intensive du téléphone
portable ». Les recommanda-
tions sont notamment de pri-
vilégier les kits mains-libres ou
les textos, ou encore de réduire
l’exposition des enfants en
incitant à un usage modéré.
Cependant les conséquences
d’une utilisation intensive des
téléphones portables à long
terme nécessitent aujourd’hui
davantage de recherches.
Quelles sont les études à
poursuivre aujourd’hui ?
L’effet des champs électro-
magnétiques varie en fonc-
tion de la dose absorbée par
l’organisme. L’enjeu est donc
de recueillir de façon détaillée
les diverses sources d’exposi-
tion, qu’elles soient d’origine
professionnelle ou environ-
nementale, d’un individu sur
l’ensemble de sa vie.
Dans ce sens, l’étude CERENAT
nous a déjà permis de recueil-
lir des données très détaillées
relatives à un grand nombre de
patients atteints de tumeurs
cérébrales dont l’incidence
est croissante en Gironde.
L’analyse* de ces données
devrait apporter de nouvelles
connaissances et contribuer
à l’élaboration de nouvelles
recommandations.
*Projet mené à l’Université Bordeaux
Segalen par le Docteur Isabelle Baldi,
nancé à hauteur de 101 300 euros sur
2 ans par la Fondation ARC.
Le mot du chercheur
À savoir
Docteur Isabelle Baldi,
Médecin épidémiologiste à l’Université Bordeaux Segalen
DR
© iStockphoto
La Lettre de l’ARC – Fondation ARC pour la recherche sur le cancer – BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex – Tél. : 01 45 59 59 09 - www.arc-cancer.net – Directeur de
la publication : Jacques Raynaud – Comité éditorial : Samira Amarir, Axelle Davezac, Sylvie Droubay Luneau, Chantal Le Gouis, Claude Soto – Rédaction: Laurence
André, Élodie Biet, Gwendoline de Piedoue, Nicolas Reymes – Réalisation : Studio Goustard – Commission paritaire : 1014H85509 – Dépôt légal : décembre 2012 –
Impression : Guillaume Rotative – Tirage : 202 000 exemplaires – La Lettre de l'ARC n°23 est accompagnée d'un supplément "Spécial transmission".
© Svend Andersen/BOM Presse/IRSN
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À l’Institut de Recherche de Cancérologie de
Montpellier, Alain Thierry et son équipe ont montré
pour la première fois l’intérêt d’analyser l’ADN présent
dans le sang des patients pour valider le choix
d’une thérapie ciblée contre les cancers colorectaux
métastasiques.
Comment s’eff ectue aujourd’hui le choix des
thérapies ciblées dans les cancers colorectaux
métastatiques ?
L
es anticorps anti-EGFR sont des thérapies ciblées, effi -
caces en l’absence des mutations des gènes KRAS et
BRAF qui rendent les cellules cancéreuses résistantes au
traitement. La méthode d’analyse de ces mutations, à partir
de biopsies, est longue et coûteuse. La biopsie à partir des
métastases étant très invasive, l'analyse est souvent réalisée
à partir d'échantillons anciens, issus de la tumeur initiale.
Quels sont les avantages du nouveau test
diagnostic que vous avez élaboré ?
Les patients atteints de cancer ont une quantité d’ADN dans
le sang 2 à 400 fois plus forte que les individus sains. Nous
avons étudié cet ADN libéré par les cellules cancéreuses et
amélioré la sensibilité d’une technologie, - la PCR quantita-
tive allèle spécifi que - pour détecter ces mutations dans les
échantillons de sang. Validée par une étude sur 79 patients,
notre technique, appelée IntPlex, est simple, rapide et peu
coûteuse.
La Fondation ARC vous a récemment attribué son
soutien, quels sont vos objectifs ?
J’ai été très heureux de cette subven-
tion : convaincre de la faisabilité de ce
test nous a demandé plusieurs années.
Nous allons désormais mener un essai
clinique, qui inclura environ 600 patients
atteints de cancers colorectaux métasta-
tiques. Ce test s’inscrit dans la médecine
personnalisée des cancers, il pourrait être
adapté à d’autres cancers et à différentes
orientations thérapeutiques.
La recherche en action
Alain Thierry
CHOISIR UNE THÉRAPIE
CIBE GRÂCE À UN TEST
SANGUIN ? LES TRAITEMENTS
CURATIF, ADJUVANT ET
PALLIATIF
Curatif, adjuvant et palliatif sont des termes fré-
quemment utilisés au cours de la prise en charge
médicale d’un patient atteint de cancer. Chacun
définit l’enjeu du traitement mis en place.
En cancérologie, un traitement curatif a l’ambition
de guérir le patient en supprimant la tumeur. Ceci
est possible si le cancer (sa position et son évolu-
tion) et l’état du patient le permettent. Dans ce cas,
le traitement curatif peut être la chirurgie, la radio-
thérapie ou un traitement médicamenteux.
Cette thérapie principale est généralement com-
plétée par un traitement dit « adjuvant », dont l’ob-
jectif est d’augmenter les chances de guérison du
patient. Il est mis en œuvre pour détruire les cellules
cancéreuses qui se seraient disséminées dans l’orga-
nisme et pourraient conduire à la formation de
métastases.
Les traitements palliatifs (ou soins de support) visent
à soulager le patient. Ils permettent de préserver
au mieux sa qualité de vie pendant la prise en charge
de la maladie, notamment en limitant ses
douleurs.
Lorsqu’un traitement curatif ne peut être mis en
place en raison de la nature du cancer ou de l’état
général du patient, la chirurgie ou la radiothérapie
sont parfois utilisées dans un objectif palliatif : en
conduisant à une diminution du volume de la tumeur,
ces traitements peuvent soulager les symptômes
qui sont associés au cancer.
Le soutien psychologique et social des patients fait
également partie intégrante des soins palliatifs.
Mieux
comprendre
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