Terrains en anthropologie esthetique

Document au 5 mai 2006
EC : “ Terrain en anthropologie esthétique » - Aline HEMOND
« Parcours en Anthropologie », Licence de Sociologie, Mercredi 9h-12h
Second semestre 2005-2006
E-mail : <[email protected]>
Depuis Franz Boas et ses travaux sur les Indiens de la côte nord-ouest de l’Amérique du
Nord, on sait qu’à travers l’étude des productions matérielles, on tient là un fil rouge qui,
partant des valeurs esthétiques et des savoir-faire techniques, nous conduit aux représentations
culturelles et aux valeurs sociales des sociétés concernées. L’objet ainsi que les
représentations figurées de tout ordre sont porteurs d’apprentissage, de techniques et de
savoir-faire, mais aussi de mémoire, d’identité et de rituels. On peut les utiliser de manière
domestique, les insérer dans un culte, on peut aussi leur conférer une valeur d’échange avec
d’autres groupes (cf. Carlo Severi). L’image peut être l’expression d’un ordre cosmogonique
fondant un rapport au territoire, ou être le support d’une revendication minoritaire ou
politique. On s’intéressera aussi aux nouvelles productions culturelles des peuples
autochtones qui ont surgi notamment depuis la deuxième guerre mondiale. À travers ces
nouveaux artefacts, on peut étudier le changement social, l’invention de la tradition, les
« nouveaux créateurs », les modifications identitaires mais aussi, les modes de consommation
des touristes et leurs valeurs, ce qui nous convie à une anthropologie interculturelle…
Dans la partie théorique du cours, seront analysés des auteurs et textes fondateurs en
anthropologie esthétique (Franz Boas, C. Lévi-Strauss, Robert Layton, Carlo Severi …). En ce
qui concerne la partie appliquée du cours, dédiée aux pratiques de travail de terrain, on
prendra comme outil préférentiel l’analyse d’un corpus d’image ou d’objets, ainsi que
l’enquête
ethnographique
(observation,
interaction)
sur
les
« façonneurs »
(artisans/plasticiens). Les étudiants pourront mener de petites enquêtes ethnographiques dans
un atelier d’artisan, de plasticien, dans une galerie ou un musée. L’insistance sera mise sur le
recueil de données et une description correcte des techniques et savoir-faire utilisés,
l’organisation de l’espace et les techniques du corps obtenues par des observations détaillées.
Il s’agit de « faire surgir » la pratique et les représentations propres des personnes
observées sans plaquer des concepts esthétiques forgés dans d’autres contextes.
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EC : “ Terrain en anthropologie esthétique » - Aline HEMOND
« Parcours en Anthropologie », Licence de Sociologie, Mercredi 9h-12h
Second semestre 2005-2006
Bibliographie au 5 mai 2006
Mots-clés : anthropologie esthétique, Amérindiens, création collective, individu, artistes
autochtones, artisanat, art populaire, systèmes symboliques, style, techniques, identité,
tourisme ethnique.
ARIEL DE VIDAS, Anath, 1996. — Mémoire textile et industrie du souvenir dans les Andes.
Identités à l'épreuve du tourisme au Pérou, en Bolivie, L'Harmattan, Paris, 166 pp.
BOAS, Franz, 2003 (1927). — L'art primitif, Traduction et préface de Marie Mauzé, Adam
Biro, Paris, 416 pp.
CHAMOUX, Marie-Noëlle, 1982. — "La division des savoirs-faire textile entre indiens et
métis dans la Sierra de Puebla (Mexique)" in Techniques et Cultures , juillet-décembre, 2:99116.
COQUET, Michèle, Brigitte DERLON et Monique JEUDY-BALLINI, 2005. — Les cultures
à l’œuvre : rencontres en art, Adam Biro, Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 414 pp.
COOTE, Jeremy & Anthony SHELTON (ed.), 1992. — Anthropology, art and aesthetics,
Clarendon Press - Oxford University Press, Oxford, 273 pp.
DÉSVEAUX, Emmanuel, 1993. — "De l'interdit de dire au besoin de peindre. L'art iconique
ojibwa" in Mémoire de la tradition, Aurore Becquelin, Antoinette Molinié & avec le
concours de Danièle Dehouve (ed.), Société d'ethnologie, Nanterre, 203-226.
FRANCASTEL, Pierre, 1989. — Sociologie de l'art., Collection Tel, Gallimard, Paris, 252
pp.
GOMBRICH, E.H., 1987 (1960). — L'art et l'illusion. Psychologie de la représentation
picturale, NRF, Gallimard, Paris, 556 pp.
GOUY GILBERT, Cécile, 1984. — "Les statuettes en terre cuite d'Ocumicho : la naissance
d'un art traditionnel" in Techniques et Cultures , juillet-décembre, 4:61-73.
GRABURN, N. (ed.), 1976. — Ethnic and Tourist Arts : Cultural expressions from the fourth
world, Universtiy of California Press, Berkeley, pp.
GRUZINSKI, Serge, 1988. — La colonisation de l'imaginaire. Sociétés indigènes et
occidentalisation dans le Mexique espagnol, XVI°-XVIII° siècle, NRF, Gallimard, Paris, 375
pp.
GRUZINSKI, Serge, 1990. — La guerre des images : de Christophe Colomb à Blade Runner
(1492-2019) Fayard, Paris, 389 pp.
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Document au 5 mai 2006
HEMOND, Aline, 2003. — Peindre la révolte. Esthétique et résistance culturelle au
Mexique, CNRS Editions, Paris, 466 pp.
HEMOND, Aline & Pierre RAGON (ed.), 2001. — L'image au Mexique. Usages,
appropriations et transgressions., L'Harmattan, Paris, 273 pp.
LAYTON, Robert, 1991 (1981). — Anthropology of Art, University of Cambridge Press,
Great Britain, 258 pp.
LEROI-GOURHAN, André, 1971. — L'Homme et la matière, Coll. Sciences d'Aujourd'hui,
Albin Michel, Paris, 348 pp.
LEVI-STRAUSS, Claude, 1979. — La voie des masques, éd. Plon, Paris, 247 pp.
LUMHOLTZ, Carl, 1904. — "Decorative art of the Huichol Indians" in Memoirs of the
American Museum of Natural History, III(279-340).
MARTINELLI, Bruno (ed.), 2005. L’interrogation du style : anthropologie, technique,
esthétique, Publications de l’Université de Provence, 284 pp.
PERRIN, Michel, 1998. — Tableaux Kuna. Les molas, un art d'Amérique, Arthaud, Paris,
204 pp.
PIETRI-LEVY, Anne-Lise, 1991. — L'objet dénaturé. Art populaire, fonction sociale et
orientation commerciale, coll. Hespérides, Université de Toulouse le Mirail, Toulouse, 462
pp.
SCHAPIRO, Meyer, 1982. — Style, artiste et société, NRF, Gallimard, Paris, pp.
TORNAY, Serge (ed.), 1978. — Voir et nommer les couleurs, Laboratoire d'Ethnologie de
l'Université de Nanterre, Paris, 680 pp.
WESTERMANN, Mariet (ed.), 2005. — Anthropologies of Art, Clark art Institute,
Williamstown, Massachussets, 224 pp.
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EC « EC : “ Terrain en anthropologie esthétique »
- Aline HEMOND
« Parcours en Anthropologie », Licence de Sociologie, Mercredi 9h-12h
Second semestre 2005-2006
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ENQUÊTE
En ce qui concerne la partie appliquée du cours, dédiée aux pratiques de travail de
terrain, on prendra comme outil préférentiel l’analyse d’un corpus d’image ou d’objets, ainsi
que l’enquête ethnographique (observation, interaction) sur les « façonneurs »
(artisans/plasticiens). Les étudiants auront à mener de petites enquêtes ethnographiques dans
un atelier d’artisan, de plasticien, ou dans une galerie. L’insistance sera mise sur le recueil de
données et une description correcte des techniques et savoir-faire utilisés, l’organisation de
l’espace et les techniques du corps obtenues par des observations détaillées. Il s’agit de « faire
surgir » la pratique et les représentations propres des personnes observées sans plaquer des
concepts esthétiques forgés dans d’autres contextes (voir synopsis d’enquête ci-après).
Mode d’évaluation
Première partie :
1) 50% enquête dans un atelier d’artisan, de plasticien, galerie, musée… en deux
étapes : d’une part constitution de données (entretien avec rendu de K7 audio,résumé des
entretiens et collecte de matériel iconographique) ; d’autre part commentaires personnel,
références bibliographiques adéquates.
Deuxième partie :
Soit 2) 50 % partiel (devoir sur table) portant sur les textes, auteurs, concepts et théories
étudiés en cours. (en dernière séance de juin). La lecture des textes et tirés-à-part distribués
durant le cours (de P. Bourdieu, C. Lévi-Strauss, R. Layton, Franz Boas) sont obligatoires.
Soit 3) 50% compte-rendu de deux expositions à choisir dans la liste ci-dessous :
• Musée du Louvre, salle des Arts Premiers
• Musée Dapper, « Sénégal contemporain » (27 avril-13 juillet)
• Exposition « Le Douanier Rousseau », Grand Palais (15 mars –19 juin)
• Musée International des Arts modestes (MIAM, Sètes)
ou tout autre exposition portant sur les « arts premiers », les « arts populaires », les
« arts naïfs ».
Caractéristiques : pas plus de 6 pages dactylographiées par exposition (iconographie et
références bibliographiques en sus). Insister à chaque fois sur le parcours des plasticiens et
choisir deux œuvres à décrire plus particulièrement en expliquant les raisons de votre
choix.(joindre iconographie). (cf. document joint).
(à rendre mi-juin)
ATTENTION : Le mode d’évaluation a été modifié par rapport aux indications
données en début de semestre. Ceci dans le but de ne pénaliser aucun participant au
mouvement social et de permettre à tous de continuer à travailler de manière
personnelle.
LA DATE DU PARTIEL DE FIN DE SEMESTRE EST
FIXEE AU MERCREDI 14 JUIN 9h-12h, pour les étudiants ayant choisi
ce mode d’évaluation
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Synopsis d’enquête
(Fiche d’étape)
DANS UN PREMIER TEMPS
(rendu pour le mercredi 15 ou 22 mai de
préférence)
1)
REALISATION D’ENTRETIENS QUALITATIF
A centrer sur le « métier » et la pratique de l’artisan ou du plasticien.
• Entretiens semi-directifs (thématiques) ou ouverts (récit de vie)
L’artisan ou les artistes choisis, vous devez baliser par quelques questions une série de
thèmes imposés :
- Parcours et formation du plasticien ou de l’artisan. Insistez sur l’apprentissage,
niveau socio-éducatif et milieu familial
- Savoirs et techniques maîtrisés - Positionnement par rapport à ses « confrères »
- Les mots pour le dire : comment l’informateur décrit-il son métier ou sa manière de
travailler ? Quels sont les termes techniques employés ?
- Influences et « goûts » culturels et artistiques
- Opinions personnelles concernant sa pratique professionnelle. Quels sont ces
modèles de référence ?
- Modes de financements, son insertion dans les « marchés » de l’art
De préférence utilisez des entretiens individuels, ou croisés plutôt que collectifs.
N’oubliez pas de mentionner quelle est votre position d’ethnologue par rapport à votre
informateur.
Enregistrer en K7 les entretiens et retranscrire sur papier en synthétisant les grandes
lignes, idées importantes ou citations qui vous paraissent les plus éclairantes des informateurs.
2)
OBSERVATION ET DESCRIPTION TECHNIQUE
Parallèlement aux entretiens, c’est-à-dire au travail effectué sur la parole et les
représentations des enquêtés, il vous faut prendre le temps d’observer l’atelier ou
l’espace de travail :
- Décrire l’atelier le plus précisément possible, l’espace de travail personnel et/ou
collectif, l’agencement, les différentes personnes qui, éventuellement, y travaillent
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- Décrire les différentes techniques utilisées par l’artisan ou le plasticien ; citer le plus
précisément possible les matériaux employés, les marques, les outils, donner une description
des outils que vous ne connaissiez pas.
- Décrire la chaîne opératoire pour arriver à la production finale (par exemple dans le
cas d’un potier : réflexion première sur un sujet, esquisse et ébauche, création d’un moule ou
montage de l’argile au colombin, phase de décoration, cuisson…)
- Décrire les postures de travail
Il est souhaitable de joindre des croquis personnels ou des photos pour appuyer vos
descriptions.
3)
COLLECTE DE DOCUMENTS
Procurez-vous le maximum de données sur le ou les plasticiens choisis à travers la collecte
d’iconographie de ses productions, objets divers, tracts, catalogues d’expositions,
présentations internet, compte-rendus sur les œuvres ou le plasticien, etc…
Joindre les plus significatives.
DANS UN DEUXIEME TEMPS
(rendu pour le mercredi 14 juin au plus
tard)
1) ANALYSE DE CONTENU DES ENTRETIENS
Sur les premiers résultats d’enquête, et après un feed-back obtenu durant le cours,
interprétation progressive des données et leur analyse.
Il s'agira de manière plus précise d'élaborer un portrait type où l'informateur sert de cas
exemplaire. Le « portrait type » demande de prendre en considération l'ensemble des réponses
de cet individu pris pour modèle. Il faut donc, dans la mesure du possible privilégier les
« récits de vie ».
2) ANALYSE ICONOGRAPHIQUE
Avec le recours à différents corpus (images, objets), choisir deux exemples de la
production de l’artisan ou du plasticien et les analyser plastiquement. Des exercices d’analyse
iconographique seront effectués en cours après les vacances de printemps.
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E.C. « Terrain en anthropologie esthétique » – Aline Hémond
Licence de Sociologie, Majeure, « Parcours Anthropologie »
2° semestre 2005-2006, Mercredi 9h-12h
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Fiche résumé
Informations sur l’artiste, l’artisan, ou le plasticien
• Profession (selon ses termes) :
• Dates importantes de son récit de vie :
• Parcours professionnel (apprentissage) :
• Réalisations principales :
• Expositions principales :
• Ses goûts esthétiques :
• Informations complémentaires :
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2° semestre 2005-2006, Mercredi 9h-12h
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Fiche Oeuvre
• Type d’œuvre (sculpture, masque, jarre, peinture …) :
• Titre, légende (ou intitulé habituellement donné à
l’œuvre) :
• Signature(s) ou Artiste(s) présumé(s) :
• « Ecole », atelier ou lieu de production :
• Pays :
• Epoque, date :
• Dimensions, format :
• Techniques de réalisation :
• Institution conservataire (Collection et emplacement
de l’œuvre) :
• Institution ou individu propriétaire :
• Fonction de l’œuvre (à quoi sert-elle, indications
ethnographiques) :
• Informations complémentaires :
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Document au 5 mai 2006
FICHE D’ANALYSE ICONOGRAPHIQUE
I - Description du contenu thématique (5 lignes maximum) :
(Rédiger une description d'ensemble permettant de comprendre : de quoi s’agit-il ? Que ou qui reconnaît-on ? Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Quelle est
l’importance des motifs décoratifs dans l’image ou des éléments de décor ? Quels liens ont-ils avec la scène ? Compléter si détails importants).
II - Description plastique générale (5 lignes maximum) :
(compléter par un schéma ci-joint des différentes lignes de construction de l’espace)
III – Composition de l’espace
• Y-a-t-il emploi de la profondeur et/ou de la planéité ?
• Y-a-t-il différents plans ? Combien ? (Si oui détailler dans la fiche ci-jointe les différents plans)
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• Description de ce que l’on voit pour les différents plans :
(Aide à la description : posez-vous les questions suivantes :
• Quel est l’emploi de la perspective occidentale : y-a-t-il présence d’une ligne de sol ? D’une ligne d’horizon ? Un point de fuite ? Un étagement marqué
des éléments et personanges selon des plans décroissants jusqu’au dernier plan ? Y-a-t-il des ombres portées ? Comments sont-elles réalisées (par le
dessin et/ou la couleur ?), y-a-t-il du relief ? du modelé ? comment est rendu le modelé (par la couleur et/ou le dessin ?)
• Quel est le point de vue employé : frontal (regard du spectateur dirigé de face à hauteur du personnage), en perspective cavalière (point de vue depuis un
angle élevé), en perspective verticale (comme « vue d’avion ») ?
• Quelle est la présence d’éléments montrant d’autres formes de représentation de l’espace ? Y-a-t-il présence de visions multiples (plusieurs points de
vue à la fois)(perspective « chamanique » : plusieurs « yeux » qui regardent de différents angles) ?; Y-a-t-il présence de « réalisme circulaire » ( éléments
dressés perpendiculairement sur le support-sol ; et dessinés en suivant les côtés avec rotation d’un quart de cercle) ? ; Y-a-t-il présence d’éléments
normalement « cachés » qui sont représentés en planéité (ex : masque kwakiutl, queue du castor « déroulée » et rapportée sur le plan frontal, la feuille
étant comme un rouleau que l’on déroule à plat) ; Y-a-t-il vision « radiographique » ou « rayons x » d’un élément (exemple : voir les poissons dans
l’eau) ?
• Quel est l’emploi des couleurs ? • Comment se fait la délimitation des scènes ? (éléments architectoniques, personnages, etc…)
1er plan
2ème plan
3ème plan
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Schématisation de l’oeuvre (sens de « lecture » de l’image ;
représentation des principales lignes de construction plastique)
Photographie de l’oeuvre
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Interprétation (but et portée de l’œuvre) :
Commentaires personnels