L`innovation Fièvre Q Phase 1

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L’innovation Fièvre Q Phase 1
ÉTAPE PAR ÉTAPE
5 É TA P e S p o U r l U t t e r
Contre la FIÈVre
CONTRE LA FIÈVRE
étape
3
1
Définir
une stratégie
de lutte
Identifier
2
La maladie et ses conséquences
étape
Diagnostiquer
Diagnostiquer
la maladie
2
4
Vacciner
immuniser
protéger
étape
De la suspicion à la confirmation
3
Combattre
1
Identifier
la
maladie
C O X E VA C ® ,
vaccin Fièvre Q phase 1
étape
Limite l’impact de la maladie et prévient ou réduit
l’excrétion de Coxiella burnetii
5
étape
Une stratégie à deux niveaux
pour lutter contre la Fièvre Q
4
5
Un vaccin
efficace
et sûr
Fiche technique
COXEVAC ® , un vaccin efficace et sûr
®
L’innovation Fièvre Q Phase 1
étape
1
Contre la
Fièvre Q
Identifier :
A
la FiÈVre Q :
la maladie et ses conséquences
une malaDie bactérienne zoonotiQue
• la Fièvre Q est causée par une bactérie Gram - intracellulaire, très résistante dans l’environnement (9 mois à
4 °C par exemple...), appelée Coxiella burnetii (Figure 1).
• Coxiella burnetii est zoonotique. elle peut infecter
l’homme et entraîner des syndromes grippaux, des
avortements, des hépatites, des endocardites…
B
la FiÈVre Q :
Figure 1 : Coxiella burnetii
une Diminution Des performances De reproDuction
• la Fièvre Q diminue fortement les performances de
reproduction (Figure 2).
SYNDROME GRIPPAL
• Chez les bovins, la Fièvre Q entraîne essentiellement de
l’infertilité et des métrites, et l’avortement n’est pas
la conséquence la plus fréquente de l’infection. Chez
les petits ruminants, en revanche, la Fièvre Q entraîne
essentiellement des avortements (Figure 3).
• la Fièvre Q augmente la mortalité néonatale (Figure 3).
Avortements
tardifs
Infertilité
Métrites
Avortements
tardifs
Nouveau-nés chétifs
Mortalité néonatale ou mises bas prématurées
Figure 2 : Impact de la Fièvre Q sur les performances de reproduction.
Identifier les
symptômes
p.4
Figure 3 : Les signes cliniques liés à l’infection par Coxiella burnetii chez les bovins.
p.5
étape
2
Contre la
Fièvre Q
Diagnostiquer :
A
la FiÈVre Q :
de la suspicion à la confirmation
une malaDie sous-DiagnostiQuée
• les signes cliniques liés à la Fièvre Q n’étant pas
spécifiquement caractéristiques (infertilité, syndrome
grippal…), de nombreux troupeaux infectés ne sont
pas détectés.
B
la FiÈVre Q :
QuanD la suspecter ?
• la prévalence réelle des troupeaux infectés est donc
beaucoup plus importante que la prévalence observée,
variant de 5 à 70 %. la prévalence d’animaux infectés
intra-troupeau peut aller au-delà de 90 % chez les
chèvres adultes (2).
(3)
• la Fièvre Q doit être suspectée, et Coxiella burnetii
systématiquement recherchée dans tous les cas
d’avortements chez les ruminants.
• toutefois, le diagnostic différentiel doit être
investigué avec précaution, l’origine de l’infertilité
étant malgré tout multifactorielle.
• Dans un élevage de bovins, elle doit également être
suspectée lors de métrite persistante et d’infertilité.
C
la FiÈVre Q :
comment la confirmer ?
• la confirmation de l’implication de Coxiella burnetii
peut être réalisée :
au niveau individuel lors d’avortements : avec une
PCr sur placenta, avorton ou écouvillon vaginal de
la mère ;
Diagnostic
p.6
lors d’avortements répétés : avec une PCr sur
placenta, avorton ou écouvillon vaginal de la mère et
des sérologies (Figure 4 au dos).
• la PCr sur lait de tank (pot stérile +/- bronopol)
s’utilise conjointement à la sérologie pour identifier
la circulation de Coxiella burnetii au sein d’un
troupeau. Ce diagnostic peut être utilisé pour vérifier
l’implication de la bactérie lors de problèmes
de fertilité et de métrites (Figure 5 au dos).
• attention, car il existe des animaux excréteurs de
Coxiella burnetii intermittents, des animaux excréteurs
séronégatifs, et enfin, des animaux non-excréteurs
séropositifs. Il faut donc réaliser la pCr et la sérologie
conjointement pour une interprétation optimale du
diagnostic.
p.7
étape
2
Contre la
Fièvre Q
Diagnostiquer : M é t hodo l o g i e : D i ag n o stic lo rs d’avo rtements répétés ( 4 )
méthodologie de confirmation des présomptions
Méthodologie : Diagnostic de circulation de Coxiella burnetii ( 4 )
PCR
sur Avorton (contenu abomasal notamment)
ou écouvillon vaginal de la mère
ET prise de sang
sur 5 primipares et 5 multipares
PCR+
constat
Interprétation
PCR
sur lait de tank
PCR+
PCR–
Séroprévalence
> 50 %
Autres vaches
à problèmes
Séroprévalence
< 30 %
Autres vaches
à problèmes
Séroprévalence
> 60 %
Autres vaches
à problèmes
Séroprévalence
< 30 %
Autres vaches
à problèmes
Séroprévalence
0%
Avortements
dus à C. burnetii
Avortements
récents
dus à C. burnetii
Suspicion
modérée
Suspicion
faible
Avortements
non dus
à C. burnetii
Rechercher
d’autres
hypothèses
pour les plus
anciens
avortements
Suite à donner
Réaliser
Rechercher
systématiquement
d’autres
une PCR FQ
hypothèses pour
lors du prochain
l’avortement
avortement
et réaliser
une cinétique
sérologique FQ
Rechercher
d’autres
hypothèses pour
les avortements
constat
Interprétation
PCR–
Séroprévalence
> 10 %
sur 10 vaches
prélevées
Séroprévalence
0%
sur 10 vaches
prélevées
Séroprévalence
> 10 %
sur 10 vaches
prélevées
Séroprévalence
0%
sur 10 vaches
prélevées
Circulation
de C. burnetii
dans l’élevage
Forte suspicion
de circulation
Suspicion
Modérée
Forte suspicion
d’absence
de circulation
Réaliser une PCR
Lait de tank
et une cinétique
sérologique FQ
3 semaines
plus tard
À confirmer
si besoin
Refaire une PCR
Lait de tank
pour écarter
un faux positif
Suite à donner
Figure 5
p.8
Figure 4
p.9
étape
3
Combattre :
Contre la
Fièvre Q
A
oBJectiFs :
stratégie de lutte contre la Fièvre Q
un combat sur Deux niveaux
• l’objectif de la lutte est double :
Protéger les animaux sains : limiter l’excrétion de
la bactérie dans le milieu extérieur afin de réduire
le risque d’infection ;
Limiter l’impact de la maladie : réduire les signes
cliniques et en minimiser les conséquences.
B
1e r n i V e a u :
pour atteindre ce double objectif, il faut simultanément
agir sur la bactérie elle-même mais aussi sur le niveau
de contamination de l’environnement.
l a c o n t a m i n a t i o n D e l’ e n v i r o n n e m e n t
• l’infection à Coxiella burnetii se fait principalement par
l’inhalation des bactéries sous forme d’aérosol.
• les bactéries se retrouvent dans l’air sous forme
d’aérosol à partir :
de l’animal infecté excréteur (pertes vaginales,
matière fécales…) (Figure 6) ;
de l’environnement (fumier, placenta, avorton…).
VOIES
RESPIRATOIRES
FÈCES
CONTENU
UTÉRIN
Voies
digestives
LAIT
Voies sanguines
(tiques)
Sang
Figure 6 : Voies d’excrétion et de contamination de Coxiella burnetii par
les animaux infectés
C
2e n i V e a u :
une bactérie a variation antigéniQue
• Une protection immunitaire optimale nécessite une stimulation par le vaccin de l’immunité humorale et cellulaire.
• la mise en culture de Coxiella burnetii provoque une délétion de ses antigènes de surface : passage de la
phase 1 à la phase 2 (Figure 7).
• Seule la phase 1 permet la mise en place d’une immunité cellulaire et humorale efficace.
p.10
Définir
une stratégie
de lutte
Phase 1 (forme infectieuse) :
Phase 2 :
Forme isolée des cas contaminés
Isolée après passage sur culture de cellules
Survit dans les macrophages et s’y multiplie
Pénètre facilement dans les cellules,
mais ne survit pas dans les macrophages
Présente de nombreux antigènes
Ne présente pas les antigènes de la phase 1
Figure 7 : Phases 1 & 2
C’est pourquoi la vaccination avec un vaccin phase 1 est préconisée dans les rapports AFSSA (5) et eFSA (6)
ainsi que dans la dernière note de service de la DGAL sur la Fièvre Q (7).
p.11
étape
D
3
Contre la
Fièvre Q
C o m b a t t r e : moyens de lutte contre la Fièvre Q
E
mesures non-médicales :
• p our réduire la contamination de l’environnement, il faut mettre en place des mesures de contrôle
non-médicales (5) (6) :
Les risques
Les moyens de lutte
Le fumier est une source importante
de contamination
Limiter l’épandage de fumier en présence de vent
L’excrétion est notamment considérable lors de
la parturition, mais pas uniquement
Optimiser l’hygiène de la zone de mise bas
(séparation, destruction des placentas),
éviter la désinfection par des sprays à haute pression
(aérosols)
Bien qu’à moindre échelle, l’infection
par les tiques reste une possibilité
Prévenir l’infestation
par des arthropodes piqueurs (tiques, poux...)
m e s u r e s m é d i c a l e s : l a v a c c i n a t i o n COXEVAC ®
• à l’heure actuelle, la vaccination est le moyen le plus efficace pour :
iminuer les signes cliniques de la maladie ;
d
limiter l’excrétion de la bactérie par les animaux et ainsi réduire les risques d’infections par Coxiella
burnetii.
• COXEVAC® contient des lipopolysaccharides de Coxiella burnetii en phase 1 ultra purifiés, ce qui lui
confère une réponse immunitaire optimale (figures 8 et 9).
• C’est le seul vaccin de phase 1 disponible sur le marché en médecine vétérinaire.
Figure 8 : Comparaison du statut immunitaire de bovins vaccinés ou non en milieu infecté
Figure 9 : Comparaison du statut immunitaire de caprins vaccinés ou non
p.12
p.13
étape
4
Contre la
Fièvre Q
Vacciner :
A
coXeVac® :
diminuer l’impact de la maladie
u t i l i s é e n p r é v e n t i o n , i l r é D u i t l’ i m pa c t D e l a m a l a D i e
• la mise en place d’une vaccination avec CoXeVaC® permet en premier lieu de minimiser les conséquences
de la maladie bactérienne :
réduction du nombre d’avortements chez les caprins (figure 10).
réduction du nombre de métrites et d’avortements chez les bovins (figure 11)*.
Figure 10 : Réduction de l’impact de la Fièvre Q par la vaccination avec COXEVAC® chez 43 chèvres après challenge expérimental (11)
Vacciner,
protéger,
immuniser
Figure 11 : Comparaison de paramètres de reproduction pendant un épisode de Fièvre Q en France dans un cheptel de 50 vaches laitières, suite à la mise en
place sur l’ensemble du cheptel de la vaccination COXEVAC® avec rappel annuel durant 4 ans
p.14
p.15
*(Hors AMM)
étape
B
4
Vacciner :
Contre la
Fièvre Q
CO X E V AC ® : C h e z l e s a n i m a u x s a i n s
• Un bovin non gestant vacciné avec COXEVAC® a
5 fois plus de chances d’être non excréteur
qu’un bovin non vacciné (Figure 12) (9).
Placebo
COXEVAC
®
1
1
0,21
0,05-0,90
CO X E V AC ® : c h e z l e s a n i m a u x i n f e c t é s
• Cependant, COXEVAC® réduit significativement
l’excrétion de Coxiella burnetii chez les chevrettes
infectées (Figure 16).
réduit la durée et la quantité d’excrétion
de Coxiella burnetii (Figures 13 et 14) ;
prévient l’excrétion de Coxiella burnetii dans
le lait (Figure 15).
95 % CI
C
• 
Un vaccin, même en phase 1, n’est pas un
traitement.
• Chez les chèvres, la vaccination avec COXEVAC® :
Hazar
d ratio
l i m i t e r l ’ e x c r e t i o n d e C o x i e l l a b u r n e t i i
P Value
0,036
Figure 12 : Risque d’un bovin vacciné non gestant de devenir
excréteur en milieu infecté
Figure 13 : Q
uantité de Coxiella burnetii par écouvillon chez des
chevrettes non contaminées avant vaccination en milieu
infecté (2)
Figure 16 : Q
uantité de Coxiella burnetii par écouvillon chez des
chevrettes infectées vaccinées ou non (2)
• Chez les bovins, la différence d’excrétion entre
les animaux infectés non vaccinés et vaccinés
n’est pas significative.
• Cependant on observe une tendance à avoir
moins d’animaux super excréteurs parmi les
animaux vaccinés (figure 17)**.
Figure 14 : Mesure de l’excrétion de Coxiella burnetii dans le lait de chèvre après challenge expérimental (11)
p.16
Figure 15 : Durée de l’excrétion vaginale de Coxiella burnetii chez la chèvre après challenge expérimental (11)
Figure 17 : N
ombre de bovins infectés, vaccinés ou non, en fonction du log du nombre de Coxiella burnetii excretées par écouvillon (10)
**(Hors AMM)
p.17
étape
5
COXEVAC® :
Contre la
Fièvre Q
A
coXeVac
®
un vaccin efficace et sûr
:
un vaccin efficace et sÛr
• exempt d’adjuvant, CoXeVaC®, administré par voie
sous-cutanée stricte, présente peu d’effets indésirables :
Son administration sur des bovins gestants n’a pas
mis en évidence d’effet secondaire sur la gestation
(Figure 18) (9)**.
la vaccination avec CoXeVaC® n’a pas d’impact sur
la production laitière (Figures 19 et 20) (12).
Un vaccin
efficace
et sûr
Figure 19 : Observation des courbes de lactaion suite à la vaccination
de chèvres en lactation (12)
Figure 18 : Observation du maintien de la gestation après vaccination avec
COXEVAC® d’animaux gestants**
Figure 20 : Observation des courbes de lactation suite à la vaccination
de vaches en lactation (12)
**(Hors AMM)
B
coXeVac
®
:
recommanDations D’utilisation
• Il faut commencer la vaccination à partir de 3 mois
d’âge car les animaux peuvent s’infecter par voie
respiratoire avant la mise à la reproduction.
• afin de maintenir l’immunité de troupeau, un rappel
est nécessaire tous les 9 à 12 mois (1).
• la vaccination doit s’inscrire dans un schéma de lutte
global comprenant :
la réduction du niveau de contamination
de l’environnement ;
la mise en place d’un programme de vaccination
sur 3 à 5 ans permettant de faire évoluer le statut
Fièvre Q d’un cheptel (Figure 21).
p.18
Figure 21 : Statut PCR Fièvre Q d’un cheptel bovin infecté, suite à la mise
en place sur l’ensemble du cheptel d’une vaccination COXEVAC® durant 4
ans avec rappel annuel (1)
p.19
L’innovation Fièvre Q Phase 1
PRotoCoLe de VaCCInatIon
P.V.2
P.V.1
3 semaines
Rappel
tous les 9 à 12 mois
protocole vaccinal bovin
Période de vaccination optimale : à partir de 3 mois d’âge
dose VaCCInaLe
4 ml chez les bovins
2 ml chez les caprins
RéFéRenCes
1. Camuset P., Remmy D. – Q fever ( Co xi ella b urne tii) eradication in a dairy herd by using
vaccination with a phase 1 vaccine (COXEVAC®, CEVA S.A.).Word Buiatric Congress Proceeding,
Budapest, 2008.
2. De Cremoux R. et David V. – Evaluation de l’incidence de la vaccination par un vaccin phase I sur
la dynamique de l’infection à Coxiella burnetii dans les élevages caprins en situation de fièvre Q
clinique. Institut d’Elevage 938119, 97 p., 2009.
3. Saegerman C. – Q Fever: an emerging disese. European Buiatrics Forum, Ceva symposium,
Marseille, 2009
4. Guatteo R., Joly A. et Beaudeau F. – Fièvre Q : quels prélèvements pour quelles vaches ? Le Point
Vétérinaire, 260, 40-42, 2005.
5. Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments – Fièvre Q : rapport d’évaluation des risques
pour la santé publique et des outils de gestion des risques en élevage de ruminants. AFSSA,
88 p., 2004
6.
European Food Safety Agency – Scientific opinion on Q fever. EFSA Journal; 8 (5): 1595, 2010.
7. Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche – Fièvre Q – rôle des DDPP, modalités de
surveillance et plan de maîtrise en élevage. Note de Service DGAL/SDSPA/SDSSA/N2010-8262
8. Guatteo R. Q Fever: an emerging disease. European Buiatrics Forum, Ceva symposium, Marseille,
2009
RCS Bordeaux 502 510 423 - Crédit Photo : © Fotolia.com - photoGrapHie, Yves Roland, auremar, PackShot, alberto maisto, laurent davaine, Thierry Hoarau, mirpic / © Getty images - Don Farall / © Paul Robin
®
9. Guatteo R., Seegers H., Joly A., Beaudeau F. Prevention of C. burnetii shedding in infected dairy
herds using a phase 1 Coxiella burnetii inactivated vaccine. Vaccine, 26, 4320-4328,2008
10. Guatteo R., Seegers H., Joly A., Remmy D., Beaudeau F. – Diagnostic et prévention de l’infection
par C. bu rn eti i , agent de la fièvre Q. Bulletin des GTV, 48, 2009.
12. Dossier d’AMM COXEVAC® - Etude d’innocuité sur la production laitière
COXEVAC® suspension injectable pour bovins et caprins - COMPOSITION : Chaque ml de suspension contient : Principe actif : Coxiella burnetii inactivé, souche Nine Mile 72 unités FQ (Unité Fièvre Q : teneur relative de l’antigène phase I mesurée par ELISA en
comparaison avec une unité de référence). Excipient : Thiomersal max. 120µg. INDICATIONS : Bovins : immunisation active des bovins afin de réduire le risque chez les animaux vaccinés non-infectés et non-gestants de devenir excréteurs (5 fois moins de probabilité
que chez les animaux ayant reçu un placebo) et afin de réduire l’excrétion de Coxiella burnetii chez ces animaux par le lait et le mucus vaginal. Mise en place de l’immunité : non établie. Durée de l’immunité : 280 jours après achèvement de la primo-vaccination.
Caprins : immunisation active des caprins afin de réduire les avortements causés par Coxiella burnetii et réduire son excrétion de l’organisme par le lait, le mucus vaginal, les fèces et le placenta. Mise en place de l’immunité : non établie. Durée de l’immunité : non
établie. Une protection a été démontrée par épreuve virulente 8 semaines après primo-vaccination. CONTRE-INDICATIONS : Aucune. EFFETS INDESIRABLES : Bovins : une réaction palpable d’un diamètre de 9 à 10 cm est couramment observée (chez 8 animaux
sur 10) au point d’injection, et peut durer 17 jours. Cette réaction régresse progressivement et disparaît sans traitement. Caprins : une réaction palpable d’un diamètre de 3 à 4 cm est couramment observée (chez 4 animaux sur 12) au point d’injection, et peut
durer 6 jours. Cette réaction régresse et disparaît sans traitement. Une légère augmentation de la température rectale est couramment observée (plus d’un animal sur 10), pendant 4 jours après la vaccination sans autres signes particuliers. POSOLOGIE ET VOIE
D’ADMINISTRATION : Voie sous-cutanée. Bien agiter avant emploi. Bovins : 4 ml dans la région du cou - Caprins : 2 ml dans la région du cou. Même si les données d’efficacité sont basées sur les données de l’essai avec épreuve virulente mené sur les chèvres
vaccinées 2 fois, 6 et 3 semaines avant le début de la gestation, les résultats d’un large essai terrain indiquent qu’il serait utile de vacciner les jeunes animaux. Cette information ainsi que les données obtenues chez les bovins, permettent de recommander le schéma
vaccinal suivant : Bovins à partir de 3 mois d’âge : Primo-vaccination : 2 injections doivent être administrées par voie sous-cutanée à 3 semaines d’intervalle. Dans des conditions normales, un calendrier de vaccination doit être planifié afin que la primo vaccination
soit complète 3 semaines avant l’accouplement ou l’insémination artificielle. Rappel : tous les 9 mois, tel que décrit pour la primo-vaccination, basé sur une durée d’immunité de 280 jours. Caprins à partir de 3 mois d’âge : Primo-vaccination : 2 injections doivent
être administrées par voie sous-cutanée à 3 semaines d’intervalle. Dans des conditions normales, un calendrier de vaccination doit être planifié afin que la primo vaccination soit complète 3 semaines avant l’accouplement ou l’insémination
artificielle. TEMPS D’ATTENTE : Viande, abats et Lait : zéro jour. CATEGORIE : USAGE VETERINAIRE – A ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire devant être conservée pendant au moins 5 ans. PRESENTATION : Boîte de 1 flacon de
40 ml. NUMERO D’AMM : EU/2/10/110/001 TITULAIRE DE L’AMM : CEVA SANTE ANIMALE - 10 av. de la Ballastière - 33500 LIBOURNE. Fabriqué par : CEVA PHYLAXIA - 1107 Budapest Szállás u.5 - HONGRIE.
p.20
CEVA Santé Animale - 10, Av de La Ballastière - 33500 Libourne
Tél. : 05 57 55 40 02 - Fax : 05 57 55 40 01
www.ceva.com
54 321
11. Arricau-Bouvery N., Souriau A., Bodier C., Dufour P., Rousset E., Rodolakis A. Effect of vaccination
with phase I and phase II C. bu rn eti i vaccines in pregnant goats. Va c c ine , 23, 4392-4402,
2005.
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