Correction de l’activité n°9 : Expérience réalisée FC mesurée En nombre de battements pour 10 secondes PA mesurée Valeurs max et min en cm de mercure Modification par rapport au rythme normal:augmentation, diminution, aucune Aucune (témoin) 14 11-6 (cmHg) 110-60 (mmHg) Couper le nerf de Hering 17 14-8 (cmHg) 140-85 (mmHg) Augmente Couper le nerf parasympathique Couper le nerf sympathique 17 14-8 (cmHg) 140-85 (mmHg) 10-6 (cmHg) 100-60 (mmHg) Augmente Pincer sous le sinus carotidien 25 20-12 (cmHg) 200-120 (mmHg) Augmente +++ Pincer au-dessus du sinus carotidien Stimuler le bout périphérique du nerf de Hering Stimuler le bout central du nerf de Hering 9 12 Diminue 7-4 (cmHg) Diminue ++ 70-45 (mmHg) Augmente par rapport au témoin car on a coupé le nerf de Hering. (mais suite à la coupure du nerf, la stimulation n’entraine pas de modification.) Diminution par rapport au témoin. Rôle des différentes structures : Nerf parasympathique : nerf moteur qui diminue la FC Nerf sympathique : nerf moteur qui augmente la FC Nerf de Hering : nerf sensitif (cf. les deux dernières expériences : les messages nerveux ne vont que vers le bulbe rachidien) Sinus carotidien (cf. document ressource 2) : capteur/récepteur ou barorécepteur. Dans le cas de Marie, les capteurs du sinus détectent une baisse de la pression artérielle (moins de sang arrivant). Les récepteurs vont moins stimuler le nerf de Hering, ce qui entraine une baisse d’activité du nerf et donc moins de messages nerveux arrivant au bulbe. Cette information va être intégrée et a pour conséquences de stimuler le nerf sympathique et de ralentir l ’activité du nerf parasympathique. Ce qui va donc entrainer une augmentation de la fréquence cardiaque, une augmentation du volume d’éjection systolique et du débit cardiaque afin de rétablir la pression artérielle à sa valeur normale.