Réaction du Réseau action climat Canada à la dernière série de

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Réaction du Réseau action climat Canada à la dernière série de textes provisoires de la
Conférence de Paris sur le climat
Pour diffusion immédiate
Le 9 décembre 2015 (Paris) – Selon le Réseau action climat Canada, l’ébauche de l’entente
sur les changements climatiques diffusée aujourd’hui à Paris présente encore le potentiel
d’empêcher un réchauffement climatique dangereux de 3 °C ou plus. Pour obtenir le résultat
dont la planète a besoin, toutes les parties doivent se serrer les coudes et se mettre
sérieusement au travail.
Bien que toutes les pièces du casse-tête soient sur la table pour l’établissement d’une bonne
entente sur les changements climatiques à Paris, l’accord complet pourrait achopper par
manque de direction vers des mesures visant à éviter la voie menant à un réchauffement
climatique catastrophique de 3 °C avant 2020. D’autres questions litigieuses qui pourraient
embourber les négociations portent sur l’efficacité du texte à répondre aux besoins des
personnes les plus vulnérables du monde.
Le Canada est de retour et a la chance de jouer un rôle de chef de file pendant ces dernières
heures de négociation déterminantes.
« Le nouveau texte contient des options encourageantes visant à limiter le réchauffement
climatique moyen à 1,5 °C, mais si on compte les engagements nationaux actuels, on arrive à
3 °C ou plus. Sans un mécanisme garantissant que les pays intensifieront l’ambition de leurs
engagements nationaux avant qu’ils n’entrent en vigueur en 2020, l’entente ne ferait que
réorganise les fauteuils de pont à bord d’un navire en train de couler », explique Adam Scott
d’Environmental Defence.
« Nous devons terminer la transition vers une économie énergétique propre et renouvelable
d’ici 2050. Plus nous attendons, plus le travail sera difficile et plus de torts seront causés,
affirme Catherine Abreu d’Ecology Action Centre et du Réseau action climat Canada. Des
communautés partout au monde ainsi que les régions nordiques et côtières du Canada
subissent déjà les impacts provoqués par les changements climatiques. Si on veut les protéger,
il faut commencer le véritable travail avant 2020. »
« La bonne nouvelle, c’est que le Canada est de retour, dit Steven Guilbeault d’Équiterre. Le
Canada a insisté pour les droits des peuples autochtones, une transition équitable pour les
travailleurs et un objectif limitant l’augmentation du réchauffement à 1,5 °C soient inclus dans
l’entente de Paris… Tout cela en une semaine », ajoute-t-il.
« Malgré le fait que le Canada ait été beaucoup plus progressif pendant ce sommet qu’au cours
des dernières années, la position du Canada sur les pertes et les dommages est problématique.
Le Canada, ainsi que d’autres pays, contrecarre l’évolution de cet enjeu crucial qui touche les
personnes les plus vulnérables de la planète, explique Patrick Bonin de Greenpeace Canada.
Nous savons que les Canadiens s’attendent à plus de leur gouvernement et que notre pays
peut faire mieux. »
« Nous félicitons le gouvernement du Canada pour son engagement envers la limite de 1,5 °C,
affirme Bethany Hindmarsh de la délégation de jeunes Canadiens. Nous sommes ravis de
travailler pour une transition juste qui assure l’atteinte de cet objectif. Toutefois, le Canada n’est
pas officiellement de retour s’il n’est pas prêt à prendre la responsabilité des émissions
historiques et par habitant, et à payer sa juste part aux pays vulnérables pour les pertes
irréparables qu’ils ont subies en raison des changements climatiques. »
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Pour plus d’information :
Catherine Abreu, Ecology Action Centre, +33 7 88 80 66 59
Steven Guilbeault, Équiterre, +1-514-231-2650
Patrick Bonin, Greenpeace Canada (à Paris) +33 (0) 6 77 70 37 60 ou +1-514-594-1221
Adam Scott, Environmental Defence, +1-416-347-3858
Bethany Hindmarsh, +33 7 89 78 57 52
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