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Vigilance pour les
pollinisateurs
Pendant la floraison, il est
indispensable de préserver
les conditions favorables à
la pollinisation par les
insectes. Toute décision
doit tenir compte des
conséquences sur les
insectes qui contribuent de
façon déterminante à la
pollinisation des cultures et
notamment à celle du colza.
Code
postal Commune %fleurs
contamies Infos
02440
BENAY
82,5
Kit tardif
à G2
80590
MORVILLERS-
SAINT-SATURNIN
75
Kit tardif
à G3
02200
SACONIN-ET-
BREUIL
42,5
Kit tardif
à G3
80132
HUCHENNEVILLE
22,5
Kit
à G1
Tableau 1 : résultats kits pétales
colza
COLZA
Stades : en moyenne de G2 à G4.
33 parcelles ont été observées cette semaine.
Sauf pour deux parcelles, toutes les parcelles du réseau ont dépassé le stade G1 :
40% à G2 (dix premières siliques de 2 à 4cm), 40% à G3 (>4 cm) et
15% à G4 (siliques bosselées).
Charançon des siliques
Presque tout le réseau régional est entré en période de sensibilité (G2 à courant G4).
La présence est très variable entre les parcelles : 9 cas sur 27 avec observation
d’au moins un individu dans la parcelle (0,2 à 4 individus pour 2 plantes).
Seulement 2 parcelles dépassent le seuil de nuisibilité.
Surveillez attentivement ce ravageur en sachant qu’en début d’infestation
seules les bordures de parcelles sont colonisées.
Rappel du seuil de nuisibilité : 1 individu en moyenne pour 2 plantes.
Puceron cendré
Pas de présence signalée cette semaine.
Rappel du seuil de nuisibilité : 2 colonies visibles par
Sclérotinia
Sur presque tout le réseau, le stade primordial (=G1) dans la gestion
du risque sclérotinia est dépassé. Seules les parcelles n’ayant pas dépassé
ce stade et/ou où le risque n’a pas encore été pris en compte restent à surveiller.
La présence de spores sur les pétales est significative (cf. dernier bulletin).
Quatre nouveaux kits nous sont parvenus (3 sont positifs, cf. tableau).
La contamination se déroule pendant toute la durée de la chute des pétales.
Le risque est d’autant plus important que les pétales restent collés aux feuilles.
Les températures douces et l’humidité en végétation (rosée, retour des pluies)
sont favorables à l’expression de la maladie.
COLZA : Stade G1 dépassé pour le sclérotina, surveillance charançon des siliques et puceron cendré à
poursuivre.
BLE :
Beaucoup de symptômes physiologiques mais peu de maladies
ORGE D’HIVER :
Seuils de nuisibilité à appliquer jusqu’à sortie des barbes
ORGE de PRINTEMPS : Surveiller surtout l’oïdium
POIS : Fin du risque sitones
FEVEROLES :
Les premiers pucerons noirs sont observés
MAÏS : Pas de risque limace
LIN TEXTILE : Surveiller l’oïdium
BETTERAVES : Des insectes « orangés » observés sur les feuilles : des Collemboles.
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27 avril 2011
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BLE
Stades :
Les blés sont en moyenne au stade 3 nœuds, avec 92% des 53 parcelles observées entre 2 nœuds et dernière feuille
pointante.
Beaucoup de symptômes physiologiques …
Les fortes amplitudes thermiques de ces derniers jours sont à l’origine de l’apparition de taches physiologiques sur les
feuilles des céréales. Il s’agit simplement d’une réaction de la plantes liée au stress climatique provoqué par les écarts de
températures entre le jour et la nuit. Ces phénomènes sont actuellement amplifiés par le stress hydrique qui s’accentue de jour
en jour.
Il n’a quasiment pas plu depuis une vingtaine de jours, le niveau des inoculums de maladies foliaires est relativement bas, et
pour l’instant, très peu de symptômes sont visibles (hors oïdium).
Attention à ne pas confondre ces symptômes physiologiques avec des maladies fongiques.
Caractéristiques et reconnaissance des symptômes physiologiques : (cf photos Arvalis ci-dessous)
Ces taches concernent essentiellement les derniers étages foliaires (en particulier la face supérieure des feuilles). Il
n’y a pas de gradient de symptômes à l’inverse de la septoriose ou de l’helminthosporiose par exemple.
Ces taches peuvent être de tailles et de formes très différentes (voir photos ci-dessous) :
- ponctuations et décolorations jaunes pâles de la feuille,
- taches brunes avec halo chlorotique et « point noir central » de type helminthosporiose,
- petites taches brunes de type rouille brune mais sans pustules,
- sénescence du bout de la feuille avec des taches en réseaux de type septoriose mais sans pycnides.
Certaines variétés sont plus sensibles que d’autres face à ces stress thermique et hydrique. Mais il n’y a pas de
cohérence entre la présence de symptômes physiologiques et la sensibilité variétale aux maladies.
… mais peu de maladies
Oïdium
La maladie est globalement en gression dans les témoins non traités, mais encore présente au delà du seuil de nuisiblité
dans un peu plus de 10% des parcelles suivies. Les symptômes sont notés sur f3 du moment plus rarement sur f2.
Seuil de nuisibilité Oïdium à partir du stade Epi 1 cm
=> Variétés sensibles : plus de
20% des 3 dernières feuilles touchées couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par
un feutrage blanc.
=> Autres Variétés : plus de 50% des 3 dernières feuilles touchées sont couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par
un feutrage blanc.
Rappel : le risque de nuisibilité est faible pour de l’oïdium présent sur gaine.
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Rouille jaune
Même si on trouve encore quelques symptômes de rouille
jaune hors réseau et dans 2 parcelles flottantes cette
semaine, on n’en n’observe plus dans les témoins non
traités des parcelles fixes, y compris sur variétés
sensibles. Cela indique une diminution naturelle de la
pression, sans doute favorisée par les rayonnements
importants.
Les modèles indiquent un risque stable mais ne tiennent
pas compte de l’effet du rayonnement.
Rouille brune
On trouve également des symptômes de rouille brune
dans quelques parcelles hors réseau, et dans une parcelle
flottante, mais on n’en n’observe pas dans les témoins non
traités des parcelles fixes, y compris sur variétés
sensibles. La pression reste donc globalement faible
avec des hygrométries et des températures en baisse
moins favorables à la maladie.
Septoriose
Les sorties de taches attendues semblent limitées par les conditions climatiques stressantes. La maladie est toujours
majoritairement observée sur F4 définitive sur variétés sensibles, c’est à dire f3 du moment à 2 nœuds. Il n’y a maintenant
plus de contaminations en cours dans les parcelles sans pluie depuis début avril, ce qui est le cas général.
La pression septoriose va donc rester au moins temporairement faible.
ORGE D’HIVER
Stades :
Toutes les parcelles ont au moins atteint le stade dernière feuille. La moitié des 12 parcelles observées cette semaine est au
stade gonflement et un tiers est en cours d’épiaison. Au delà de ce stade les seuils de nuisibilité ne s’appliquent plus.
Situation sanitaire
A ce stade et compte tenu de la sensibilité des variétés suivies, l’helminthosporiose domine dans les témoins non traités, avec
des niveaux d’attaque parfois élevés sur F3, plus modéré sur F2. Mais on observe aussi dans quelques parcelles des attaques
de rhynchosporiose ou d’oïdium, moins fréquentes mais pas moins intenses. Quelques pustules de rouille naine signalées
dans une parcelle.
ORGE DE PRINTEMPS
Stades :
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ORGE D’HIVER
Stades : Toutes les parcelles ont au moins atteint le stade dernière feuille. La moitié des 12 parcelles observées cette
semaine est au stade gonflement et un tiers est en cours d’épiaison. Au delà de ce stade les seuils de nuisibilité ne
s’appliquent plus.
Situation sanitaire
A ce stade et compte tenu de la sensibilité des variétés suivies, l’helminthosporiose domine dans les témoins non traités,
avec des niveaux d’attaque parfois élevés sur F3, plus modéré sur F2. Mais on observe aussi dans quelques parcelles des
attaques de rhynchosporiose ou d’oïdium, moins fréquentes mais pas moins intenses. Quelques pustules de rouille naine
signalées dans une parcelle.
ORGE DE PRINTEMPS
Stades : Sur les 9 parcelles observées cette semaine, 3 sont au stade fin tallage, 3 au stade épi 1 cm et 3 au stade 1 nœud.
Situation sanitaire
La situation reste globalement saine. L’oïdium est toujours significativement présent dans 4 des 9 parcelles sur f3 du
moment et parfois sur f2 (2 sur 14 parcelles la semaine dernière). A noter, la présence d’helminthosporiose dans 2 parcelles
sur la variété Sebastian.
Sensibilité aux maladies de quelques variétés
Oidïum Rhynchosporiose Helminthosporiose Rouille naine
Henley 8 5 6 4
Prestige 7 6 4 5
Bellini 8 6 5 5
Sebastian 4 5 5 5
9 résistant – 1 sensible
POIS PROTEAGINEUX
Stades : de 6 à 9 étages foliaires.
Sitone
Sur les 6 parcelles de pois protéagineux observées cette semaine, le stade limite de sensibilité aux sitones est dépassé
(6 feuilles).
FEVEROLE DE PRINTEMPS
Stades : 6 à 10 feuilles
La sécheresse retarde le développement de la culture
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Insectes
Des morsures de sitones sont toujours observées sur des parcelles du réseau d’observations.
Même si la nuisibilité de cet insecte n’est pas fixée , les parcelles protégées montrent une vigueur et un développement plus
importants et une meilleure croissance.
Des pucerons noirs sont observés sur trois parcelles du réseau ( Mesnil Brunel dans la Somme, Baron et Croissy sur Celle
dans l’Oise).Les conditions chaudes et peu « poussantes »peuvent être favorables à ce parasite.
Le seuil de nu
Le seuil de nuLe seuil de nu
Le seuil de nuisibilide 5 à 10% des pieds portant des manchons n
isibilité de 5 à 10% des pieds portant des manchons nisibilité de 5 à 10% des pieds portant des manchons n
isibilité de 5 à 10% des pieds portant des manchons n
est pas atteint.
est pas atteint.est pas atteint.
est pas atteint.
MAIS
Stades : de non levé à 3 feuilles.
Oiseaux
Lors du semis, veillez au bon recouvrement des graines semées. Il ne faut pas laisser de graines en surface.
Limaces
Les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des limaces.
Le seuil de nuisibilité se situe entre 5 et 10 limaces au m².
LIN TEXTILE
Stades : C2 (5cm) à C5 (15cm)
La majorité des parcelles est au stade C4 : stade lin à 10 cm pour les lins de printemps. Les lins les plus avancés atteignent
le stade 15 cm.
Altises
Le seuil de nuisibilité est dépassé et les nouvelles morsures sur feuilles sont rares.
Thrips
Ils ne sont plus signalés dans le réseau cette semaine.
Maladies
La surveillance oidium a débuté.
BETTERAVE
Stades : de 4 feuilles à 8 feuilles.
Le développement des betteraves est stimulé par les conditions climatiques du moment, c’est le seul point positif de l’effet de
la chaleur. Le stade limite de sensibilité est dépassé pour les limaces et les tipules.
Parasitisme :
Depuis la semaine dernière des insectes « orangés » sont observés sur les feuilles de betteraves dans plusieurs parcelles de la
Picardie : des collemboles.
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