J'ai commencé ma tournée par la coquette ville d'El Hajeb, dotée d'un joli théâtre qui,
malheureusement, n'a pas attiré grand monde: j'ai interprété ma pièce de théâtre devant
seulement deux spectateurs.
Le lendemain, "Miracle du 30 février" à été présentée à Meknès devant une trentaine de
spectateurs avertis, perdus dans une belle salle de théâtre, celle de la Maison de la
culture Ahmed Lemnouni.
Samedi 13 décembre, "Miracle du 30 février" fut jouée dans la salle de théâtre du
Centre culturel de Machraâ Belksiri, dont le rond-point de l'entrée de la ville, est orné par
une gigantesque inscription, en langue française: Ville de Belkssiri.
Et comme je commence mes pièces de théâtre à l'heure annoncée sur les affiches,
c'est-à-dire 18 heures, c'est 18 heures, et non 18 heures cinq, dix ou vingt, j'ai commencé
à jouer "Miracle du 30 février" devant une salle vide.
Au salut final, la salle contenait une trentaine de spectateurs, dont quelques gamins
heureux d'avoir vu une pièce de théâtre, en langue marocaine, à laquelle ils n'ont
sûrement rien compris.
Mardi 16 décembre 2014 à 19 heures, et mercredi 17 décembre 2014 à 20
heures,"Miracle du 30 février" sera jouée au joli et coquet théâtre du Complexe culturel
de Sidi Belyout.
Vivrai-je l'extase théâtrale devant un public casablancais, connaisseur et amoureux du
théâtre, ou subirai-je l'absence du public ? Car, aujourd'hui, sans tapage et matraquage,
publicitaires, le public ne se déplace plus, ne bouge guère. Arrêtez donc de panser et
revenez à la pensée".
Très cordialement
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