EP 0 540 402 A1
signal, noté config, permettant de configurer le réseau, c'est-à-dire d'attribuer à chaque arc a l'état conducteur,
état 1 , ou l'état non conducteur, l'état 0.
Chaque processeur élémentaire comporte également un registre 2 de commande d'activation-inhibition
de l'injection de contrainte binaire F au niveau du sommet Soij considéré correspondant, auquel le processeur
5 élémentaire PEij est associé. Ce registre de commande 2 est commandé en écriture-lecture à partir de la liai-
son par BUS entrées-sorties précitée et délivre en lecture un signal masq de masquage de l'injection de la
contrainte binaire précitée ainsi qu'il sera décrit ci-après dans la description.
Chaque processeur élémentaire PEij comporte également un registre 3 de mémorisation de la contrainte
binaire F à imposer au sommet correspondant considéré Soij.
10 Le processeur élémentaire PEij précité comporte enfin un circuit 4 formant noeud Nij pour le réseau. On
notera que le noeud Nij et le processeur élémentaire associé correspondant PEij forment le sommet Soij du
réseau de résistances binaires.
Ainsi qu'on le remarquera à l'observation de la figure 3a au point 1 de celle-ci, le circuit formant noeud
Nij comporte avantageusement 4 transistors de commutation 41 , 42, 43, 44 formant chacun transistor d'arc.
15 Chaque transistor d'arc est repéré de manière avantageuse par son orientation relative nord-sud-est-ouest,
notée N,S,E,W, et est destiné à assurer la liaison du noeud considéré avec un noeud voisin. Chaque transistor
d'arc reçoit sur son électrode de commande le signal de configuration config délivré par le registre 1 de mé-
morisation de l'information numérisée à traiter.
En outre, le circuit formant noeud Nij comprend un transistor de précharge, noté 40, connecté entre la
20 tension d'alimentation du processeur élémentaire +Vcc, et le noeud Nij, ce transistor de précharge étant
commandé en commutation par un signal de précharge, noté P1.
Le circuit formant noeud Nij comprend également un circuit 45, 46, 47 de commande d'activation-inhibition
de l'injection de la contrainte binaire au niveau du sommet Soij considéré. Ce circuit de commande d'activa-
tion-inhibition comprend, d'une part, en cascade entre le noeud et le potentiel de référence (la masse) un pre-
25 mier transistor 45 d'activation-inhibition recevant sur son électrode de commande le signal masq de masquage
délivré en lecture par le registre d'activation-inhibition 2, un deuxième transistor 46 d'injection de contrainte
binaire F recevant sur son électrode de commande le signal de contrainte binaire F délivré par le registre de
mémorisation de contrainte binaire 3 et un troisième transistor 47 de terminaison, de type de conduction op-
posé à celui du transistor de précharge.
30 Le circuit de commande d'activation-inhibition comprend, d'autre part, un circuit de réaction formé par un
transistor 48 de réaction, monté en commutation entre le noeud Nij et le point commun entre le deuxième, 46,
et le troisième, 47, transistors et par un inverseur logique 49 dont l'entrée est connectée au noeud Nij et dont
la sortie, délivrant le signal Sij représentatif de l'état local du sommet Soij considéré, est connectée à l'élec-
trode de commande du transistor 48 de réaction et à une entrée de contrôle du registre mémoire 2 d'activation-
35 inhibition et du registre 3 de mémorisation de contrainte binaire.
Sur le point 2 de la figure 3a, on a représenté du point de vue entrées-sorties un processeur élémentaire
PEij. Chaque processeur élémentaire comporte, ainsi que représenté, un BUS d'entrée-sortie et de comman-
de, le BUS de commande proprement dit permettant la transmission d'un signal de commande du registre 1
d'image Ei, du registre 2 activation-inhibition Ea, et du registre de contrainte 3 Ee, ainsi que bien entendu les
40 transistors d'arc connectés aux sorties nord N, est E, ouest W, et sud S.
On notera que l'interconnection de deux processeurs élémentaires voisins, PEij et PEij+1 par leurs
connections respectives nord et sud, selon la convention adoptée pour la figure 2, a pour effet en réalité de
constituer chaque arc a du réseau de résistances binaires objet de la présente invention par deux transistors
de commutation connectés en série, les transistors 41 du processeur élémentaire PEij et 44 du processeur
45 élémentaire voisin PEij+1 , du fait de la connection des sorties nord et sud des deux processeurs élémentaires
précités. Bien entendu, il en est de même pour la connection de tout processeur élémentaire PEij à tout pro-
cesseur voisin de ce dernier. Un tel mode de réalisation est représenté en figure 3b pour une ligne ou une
colonne du réseau tel que représenté en figure 2, à chaque sommet Nij du réseau étant associé un pixel de
valeur 1 ou 0. Le chemin de propagation d'information est interrompu au niveau de chaque arc a si un seul
50 des transistors constituant en fait chaque arc du réseau reçoit une tension nulle, par exemple sur son électrode
de commande, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description.
Selon une caratéristique particulièrement avantageuse du réseau de résistances binaires objet de la pré-
sente invention, ainsi qu'il sera décrit maintenant de manière plus détaillée en liaison avec la figure 3c, les
circuits formant noeud Nij du réseau interconnectés par les transistors d'arcs forment de manière particuliè-
55 rement avantageuse une chaîne de Manchester accélérée.
Sur la figure 3c, on a représenté une telle chaîne, cette chaîne correspondant par exemple à celle d'une
ligne du réseau représentée en figure 2 lorsque, par hypothèse non limitative, les arcs a-i sont tous rendus
conducteurs, une telle ligne pouvant correspondre dans la représentation de la figure 2 à la ligne n° 1 parexem-
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