maladie. La glande pituitaire, par exemple, est la plus importante. C’est elle qui contrôle les autres glandes. La glande pituitaire agit par un
« feedback mechanism ». Elle veille à ce que chaque glande secrète la quantité d’hormones requise. Si une glande produit un surplus
d’hormones, la glande pituitaire intervient afin de réguler la sécrétion d’hormones. Les autres glandes endocrines sont la thyroïde, le
pancréas, les glandes surrénales, les ovaires et les testicules.
Lorsqu’une de ces glandes fonctionne mal, plusieurs complications peuvent survenir :
« Si les glandes surrénales fonctionnent mal, le patient se sentira fatigué, sa pression artérielle sera basse, il souffrira de diarrhée et de
vomissement, il peut faire un dépression et s’il s’agit d’une femme, cette dernière aura aussi des soucis avec sa menstruation. »
Et parce que les symptômes sont tellement vagues, souvent le médecin généraliste ne pense pas systématiquement à référer le patient à
un endocrinologue. Conséquemment, seulement les symptômes sont traités ; il ne traite pas la véritable cause qui est hormonale. Ainsi,
une personne souffrant de la maladie d’Addison (due à une insuffisance des glandes surrénales) peut être référée à un spécialiste de la
gastro-entérologie pour des diarrhées ou à un psy pour sa dépression. Toutefois, diarrhée et dépression ne sont que les symptômes de la
maladie. La véritable cause peut être diagnostiquée et traitée par un endocrinologue. Des symptômes vagues et un diagnostic qui
demande une certaine ingéniosité ; c’est aussi cela qui rend fascinante l’endocrinologie :
« L’endocrinologue, tel un investigateur doit pouvoir mener une enquête. Il doit pouvoir fouiller, réunir toutes les symptômes puis associer
ces symptômes à une glande. C’est beaucoup plus compliqué parce que les symptômes sont tellement vagues et abstraits ; c’est pour cela
que ma spécialisation est fascinante. L’endocrinologie est une spécialité importante, d’où l’importance d’en parler »