AIR(E) de JE(UX) - Cie La Cuillère

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AIR(E) de JE(UX)
Titre provisoire
Création 2016
Tout public à partir de 8 ans
DOSSIER ARTISTIQUE
Notes d’intention
Quand je regarde ma fille je me vois, je vois sa mère et je la vois. Attitudes, manière de s’exprimer,
ressemblance physique, traits de caractère, cette petite fille de 8 ans est comme une éponge qui se
serait chargée des influences de son entourage et qui, peu à peu, aurait décidé de « presser » à
certains endroits pour ne garder que certains attributs, et qui aurait également fabriqué ses propres
attributs.
La regarder grandir, c’est comme me voir dans un miroir, qui me renverrait une image de moi
déformée par le prisme de ma fille.
Et puis il y a en elle des choses qui me sont totalement inconnues, qui font qu’elle est une personne
unique, un autre parmi les autres.
Ce qui est valable pour elle l’est aussi pour l’ensemble des enfants : entre inculcation et interaction,
l’espace de l’enfance est celui où se forgent les individualités. L’enfant s’approprie, à travers
l’interaction avec ses proches, un certain nombre de valeurs, de normes, de rôles, qui participent à
son éducation, à sa socialisation. Mais de manière plus sensible, plus inconsciente, il s’approprie
également des savoir être, des « manières de », qui vont l’aider à construire son identité. Dans une
logique de mimétisme ou de rejet, c’est à travers les rencontres qu’il fait, à travers les autres (et
principalement les adultes), que l’enfant se définit.
Nous adultes, sommes donc des modèles, des caricatures de caractères. Et nos enfants sont les
témoins de nos comportements, qu’ils absorbent, assimilent ou rejettent. De ce constat m’est venue
l’envie d’un spectacle. Un spectacle qui parle de cette influence silencieuse que nous exerçons, nous
les grands, mais aussi de la formidable capacité des petits à devenir des êtres uniques, qui à leur tour
nous modèlent.
A l'heure ou la tendance est au repli sur soi, à la crainte de l'autre, il me semblait important
également de mettre l'accent sur les richesses que les rencontres nous apportent à tous, grands et
petits et de répéter que c'est en se frottant à l'autre, à ses différences, que nous sommes en capacité
de grandir, que l'on soit grand ou petit.
Ce spectacle parlera donc de rencontres et d'influences....
Parallèlement, j'avais envie depuis plusieurs années de revenir à la confrontation du jeu masqué et
de la marionnette, déjà présent dans le spectacle « les vies de greniers » créé il y a dix ans, et de
pousser encore ce rapport corps/objet et ce travail d'échelle entre personnage masqué et objet
manipulé. Pour cette création, l'utilisation du masque larvaire a été une évidence : c'est un masque
figé, qui recouvre l'entièreté du visage et qui demande une précision sans faille dans la technique.
C'est tout naturellement que le choix d'Hacid BOUABAYA s'est imposé pour la mise en scène, de par
sa grande expérience de la discipline et des affinités artistiques qui nous lient. Marionnettes et
masques seront donc les acteurs de création « AIR(E) DE JE(UX) ».
Nicolas JEAN
Le masque est au centre de ma recherche artistique depuis plus de 25 ans. Le masque amplifie,
agrandit par le regard, le mouvement, le geste l’émotion du moment. Le masque démasque, épure le
propos, essentialise le jeu, efface les fioritures pour aller droit au but. Il dévoile l’émotion sincère du
geste et du regard. C’est pourquoi, quand la Compagnie La Cuillère, au travers de Nicolas JEAN m’a
proposé de mettre en scène un spectacle sans parole, avec masques larvaires et marionnettes jouant
ensemble sur une partition évocatrice - la rencontre - je n’ai pas hésité une seconde.
Le masque larvaire et la marionnette ont un fonctionnement assez similaire. La recherche de
l’essentiel est primordiale. La rigueur technique doit être absolue pour porter une justesse
indispensable à ce mariage.
C’est par la rencontre que nous nous construisons. C’est par l’échange, la transmission, l’attirance, la
répulsion, la curiosité, le mimétisme, la peur, la haine ou l’amour qu’engendrera cette rencontre que
chacun se grandit. Qu’il soit père ou mère, frère ou sœur, ami ou inconnu, l’autre est de fait notre
partenaire dans notre construction émotionnelle, physique, mentale ou philosophique.
L'expérience de Nicolas dans la manipulation de marionnette et
la mienne dans la technique de masque vont se confronter et
nous allons pouvoir explorer ensemble des rapports d'échelle
nouveaux, qui promettent de beaux moments artistiques. Ce
spectacle dont un des sujets est l'influence, utilise également des
techniques d'influences : influence du corps sur un masque
larvaire, influence du manipulateur sur la marionnette. Un travail
corporel donc, un travail plastique également très important car
notre langage sera visuel. Des musiques originales, nées du travail
sur le plateau, porteront l’ensemble du spectacle.
Un décor sera sobre. Il mettra en valeur le masque et la
marionnette. Les masques, marionnettes et accessoires se
construiront et évolueront conjointement au travail de recherche
sur scène. Nous travaillerons ensemble, Nicolas JEAN et moimême sur l’écriture du spectacle.
Hacid BOUABAYA
Dramaturgie
AIR(E) de JE(UX) pourrait être vu comme un laboratoire d'anthropologie sociale. Nous plaçons dans
un même espace (celui du plateau) des grands et des petits et nous observons la façon dont les
comportements des grands influent sur ceux des petits. Sur scène, du côté des grands, des
rencontres s’enchaînent entre différents personnages. Les petits, témoins de ces rencontres,
réagissent : ils imitent, ils rejettent, ils transforment ce qu'ils ont vus ou ressenti, et chaque
rencontre leur permet d'affiner (d'affirmer?) leur identité. Le spectateur est lui-même témoin des
évolutions des personnages.
AIR(E) de JE(UX) est une réflexion sur ce qui se transmet inconsciemment d'un individu à l'autre, un
théâtre sans parole qui exacerbe la communication silencieuse des corps. C'est un spectacle qui agit
comme un miroir, une prise de conscience qui nous montre à quel point nos comportements
influent sur les autres, et principalement sur les enfants qui nous sont proches. Non dénué
d'humour, le spectacle s'adresse aux enfants autant qu'aux adultes, puisqu'il adopte le point de vue
de l'enfant : si l'action est jouée par des grands, elle n'est que le prétexte à regarder comment elle
résonne du côté des petits.
La temporalité est celle de l'enfance, depuis les premiers sourires au dessus du berceau jusqu'au
moment où l'enfant devient lui-même un grand. C'est à ce moment que le miroir s'inverse et que
nous découvrons que même adulte nous continuons de grandir au contact des autres.
Axes de mise en scène
Un monde clos, régi par ses propres conventions
Le propos dramatique sera porté par un éloignement, une transposition radicale de la réalité. En
effet, il s'agit ici d'un théâtre sans parole, un théâtre du corps et d'objet, un théâtre de sensation et
d'images. Notre but n'est pas de faire du beau, mais que l’esthétisme soit au service du sens et de
l'émotion.Nous entrons donc dans un univers codifié, de par la nature même des disciplines
employées : le masque larvaire et la marionnette. Ces deux médiums utilisent les mêmes
conventions : la question du focus, celle de la distanciation entre autres. Nous ne sommes pas dans
un théâtre réaliste mais dans un théâtre régi par ses propres règles d'expression. Le parti pris est
également d'emmener le spectateur dans un monde clos, sans référence à une époque donnée, ou à
un lieu précis. L'espace est celui de la scène, et ce qui se passe se passe sur scène. Le spectacle est
comme une parenthèse, en dehors de toute inscription dans le monde réel. C'est aussi grâce à cela
que chacun pourra relier ce qu'il voit à lui-même.
Une double narration
Dans ce spectacle les adultes, les grands seront joués pars les comédiens masqués (masques
larvaires). Pour augmenter, et symboliser le rapport d’échelle, les enfants ou descendants, les petits
seront représentés par des marionnettes sac ou sur table de 50 à 80 cm.
Le sans visage (Le voyage de Chihiro – Miyazaki)
Les sylvains (Princesse Mononoké - Miyazaki)
Du côté des grands, le spectacle se déroule comme une succession de rencontres fortes où l'on
cristallisera en un temps donné les grandes émotions qui naissent face à " l'Autre ". De manière
progressive nous entrerons dans la complexité et la subtilité des rapports humains. Il ne s'agit pas ici
de proposer un catalogue, ni un mode d'emploi des moyens d'entrer en relation avec l'autre, mais
de porter un regard nouveau sur notre manière d’appréhender la différence. De même nous nous
concentrerons sur la communication non verbale : comment lit-on dans notre corporalité les
émotions qui nous traversent face à un plus fort, ou devant le désir de l'autre ?
Du côté des petits, on assiste, tout au long du spectacle à l'évolution des personnages, à leur
" croissance " en quelque sorte. Des rencontres entre adultes complètement différents va émerger
un flot d'émotions : amour colère, rejet peur...Et ces émotions vont devenir le ciment de la formation
de l'identité des petits. Par mimétisme, par protection ou par opposition ils vont se construire. À
l’intérieur d'une relation silencieuse basée sur l'exemple, nous allons ici revisiter la complexité et la
force des relations entre adultes en pointant du doigt la responsabilité que nous avons face aux
générations en devenir.
Un langage visuel et plastique
Les masques larvaires sont des formes simplifiées de la figure humaine : ronde, pointue, crochue, où
le nez a une grande importance et dirige la face ; ce sont des visages non achevés qui permettent un
jeu large, simple, élémentaire. Ces formes primitives de personnage agrandissent, structurent et
essentialisent le jeu, comme le propos dramatique. Le jeu sera très codifié, presque " chorégraphié ".
Le travail des premières semaines de résidence portera sur la construction de personnages :
définition des personnalités, des caractères. Cela devra être lisible dans la corporalité de l'interprète,
dans ses déplacements, dans sa " masse ". Tout l'enjeu ensuite est de travailler sur la modification de
ces personnages à travers la rencontre : comment la peur fait sensiblement s'affaisser les épaules ?
Comment la colère contracte la masse musculaire ? C'est sur la subtilité d'un placement de bras, de
jambe que la lecture des enjeux de la rencontre se fera.
Le masque et la marionnette ont énormément de points communs, ils tracent à travers leur corps les
émotions et les passions humaines. Ils demandent de la part du comédien-manipulateur un total
engagement physique et un abandon complet au regard du metteur en scène.
Pour autant, si on peut demander à un acteur de travailler des changements de posture pour signifier
une émotion, il est difficile de faire de même avec une marionnette. Le travail, du côté des petits, va
donc être de fabriquer un langage plastique. Relevant à la fois des techniques de films d'animation
(construction de différents visages pour les différentes expressions d'un personnage par exemple) et
des techniques de modelage (transformation de la matière : étirement, séparation etc.), l'évolution
des petits se fera visuellement, par la combinaison de ces différentes techniques. D'une forme
basique, on les verra peu à peu évoluer vers un être semblable aux grands, avec notamment un
travail sur le visage : une marionnette larvaire en quelque sorte.
Visages de Mister Jack (Tim Burton)
Scénographie / Musique / Costumes / Lumières
Le décor sera épuré, réduit à de simples accessoires. Nous représenterons de manière stylisée des
lieux de rencontre : par exemple, un banc ne sera qu’une planche, une porte matérialisée par son
simple cadre, un parc par quelques fleurs... La recherche ne fait que commencer mais l'objectif est de
proposer, dans les éléments de décor comme pour l'ensemble du spectacle, des codes
immédiatement lisibles par le spectateur.
Les costumes seront conçus dans le même esprit que l'ensemble du spectacle. Il ne s'agira pas de
costumes réalistes mais bien de costumes de personnage, à la coupe étrange, participant à la
définition de la corporalité des personnages. De couleur unie (voire la même couleur pour l'ensemble
des interprètes), ils ne donneront pas d'indication sur l'âge, le sexe ou le rôle social des personnages.
La lumière aura une place importante dans ce spectacle. Elle servira à délimiter et créer des espaces
et à donner la notion de temporalité . De plus par la couleur et l’orientation des faisceaux, la lumière
peut changer le visage et le regard des personnages masqués, le même visage selon qu’il soit éclairé
de dessous ou latéralement n’exprime pas du tout les même émotions ceci est d’autant plus vrai
qu’ils seront très vraisemblablement blancs.
La musique est le dernier point important, une bande son originale sera crée par Jean-Christophe
Cheneval dont la sensibilité sait se mettre totalement au service de ce que souhaite dire ou faire
sentir le metteur en scène. La musique comme le silence prendront ici des formes très variées, le
cahier des charges sera défini lors des premières semaines de résidence. Tout comme la création
lumière, la musique sera au service du propos, agissant en révélateur ou en contrepoint mais jamais
en remplacement du langage des corps.
Équipe artistique
HACID BOUABAYA – Metteur en scène
Après trois ans passés à jouer dans diverses compagnies régionales, Hacid BOUABAYA fonde, en
1990, la Compagnie JOKER.
Sous la direction de Mario GONZALEZ, il crée son personnage de Julien Pantalone dans « Jeux de
Masques » qui se jouera plus de 140 fois dans toutes la France.
En 1993, pour sa seconde création, la compagnie est accueillie en résidence au Centre Dramatique
pour l’enfance et la jeunesse du Grand Bleu à Lille. Hacid Bouabaya y continue sa collaboration avec
Mario Gonzalez qui le dirige dans « Tréteaux, impromptu ». Avec ce spectacle, il ira de Lille à
Marrakech en passant par Paris et Skopié pour plus de 150 représentations.
En 1996, il signe ses premières mises en scène, notamment « L’heure du papillon » qui remportera
un vif succès au festival d’Avignon.
Il remonte sur scène en 2000 dans le Rôle de Monsieur Jourdain, sous la direction de Serge
Bagdassarian ( pensionnaire de la Comédie Française) dans « Le Bourgeois Gentilhomme, spectacle
co-produit par la Scène Nationale des Gémeaux à Sceaux et par le CDN de Lille, le Théâtre du Nord.
Outre le Rôle de Monsieur Jourdain, il assurera la direction masquée de tous les autres comédiens.
En 2002, il co-écrit et joue dans le « Cid all’improviso ». Ce spectacle masqué se jouera pendant deux
saisons et dépassera les cent représentations.
En 2006, il adapte et met en scène « Les aventures extraordinaires du Baron de Münchhausen »,
dans lequel il tient le rôle du baron. Durant quatre ans, ce spectacle va sillonner les routes de France
pour plus de 170 représentations, il remportera notamment le prix du public au festival de Dax.
En 2011, il retrouve Mario Gonzalez, mais cette fois-ci c’est lui qui le dirige. Il signe la mise en scène
du « Tour de Chant de Monsieur Pantalone » créé à la Cartoucherie de Vincennes.
En 2012, il dirige travaille avec la Cie Muzikhol où il dirige Bernard Debreyne dans « une petit dernier
pour la route »
En 2014, il écrit et signe la mise en scène des « Burelains, Etude burlesque du comportement humain
en milieu bureaucratique »
Parallèlement, Hacid BOUABAYA est également pédagogue. A partir de 1996, il forme amateurs et
professionnels aux techniques du jeux masqués. Il anime divers stages dans toutes la France et
encadre des compagnies désireuses de s’initier à l’art du masque.
Willy CLAESSENS – Interprète
Formé à l’école théâtrale Lassaad, à Bruxelles (pédagogie Lecocq)
Il a ensuite effectué différents stages professionnalisants :
Clown, danse, chant, chœur, jeu face à la caméra, jeu masqué.
Depuis 2001 il est intervenu comme comédien auprès des Compagnies suivantes :
Le Théâtre de L’Aventure, la Cie Joker, la Cie Atmosphère, Le théâtre du Prato Muzikôhl, La Morena,
La Cie Farid ‘O, La Manivelle Théâtre, la Cie Détournoyment, La Crête, La vache bleue,La Fabrique de
Théâtre, La Cie Cendres la rouge, La Cie des astres.
Du spectacle de rue en passant par le cabaret, la danse et le théâtre, il continue d’explorer et
d’avancer grâce à toutes ces rencontres riches par ces univers et formes différentes.
Nicolas JEAN – Interprète
Après deux années de formation théâtrale universitaire et pratique (DEUST), Nicolas a rejoint l’école
de cirque de Lomme. Il s’est spécialisé dans les portés acrobatiques et la manipulation d’objet. Il créé
en 2004 la compagnie La Cuillère dans le but de développer son propre univers. Après un premier
spectacle : Les bonhommes de pluie, Les vies de grenier a vu le jour en 2005. C’est dans ce cadre qu’il
a découvert la marionnette. Une technique qui a retenu toute son attention depuis : stages à
l’ENSAM, puis deux nouvelles créations : Sacré silence(2008) de Philippe Dorin qu’il a codirigé, et Mr
Rabiboche(2008) un solo « marionnettique » sur corps castelet qu’il a écrit et créé. Il participe
également en tant que comédien marionnettiste dans la face caché du soleil, création du groupe F au
château de Versailles en 2008 et 2009. Nicolas met en scène et coécrit avec Fabienne Rouby le
spectacle Le Mur (2011), puis adapte en 2012 Nom d’une pomme !, spectacle inspiré d’un album
jeunesse à destination des 3/6 ans. !Encore ! Des histoires..., sa dernière création, à partir de 2 ans, a
été créée en 2014. Parallèlement, il continue de se former auprès de nombreux professionnels et
encadre régulièrement des ateliers et des stages pour tous les publics autant en construction qu’en
jeu.
Barbara MONIN – Interprète
Après une étude universitaire sur le théâtre en milieu scolaire ( D.U.T. Carrière Sociale), elle décide
de s’orienter vers la comédie. Elle se spécialise en Commedia dell'arte. De 1988 à 1989 elle joue dans
différents spectacles professionnels régionaux et en 1990, elle fonde la Cie JOKER avec Hacid
Bouabaya. Elle y jouera 12 spectacles pour plus de 1 000 représentations en France et à l’étranger et
mettra en scène plusieurs créations avec des comédiens professionnels et amateurs.
En 2011 elle crée le personnage de la Reine Blabla et commence à écrire et raconter ses histoires…
Parallèlement Barbara Monin a travaillé avec la Ligue d’improvisation professionnelle du Nord pas de
calais, la Compagnie, Jean-Marc Chotteau et la Compagnie Muzikhol.
Louise WAILLY – Interprète
Louise Wailly est comédienne et metteuse en scène. Elle découvre le théâtre au Lycée pasteur de
Lille. Elle se forme en tant que comédienne au Conservatoire d’Art Dramatique de Lille ainsi qu’à
L’Ecole Internationale de Théâtre LASSAAD à Bruxelles dont elle sort diplômée en 2011. Elle est
dirigée par Lassaad Saidi et Norman Taylor, maîtres du théâtre de mouvement. Par la suite elle fait la
rencontre de Mario Gonzales, Cédric Paga, Serge Poncelet, avec qui elle continue de se former et
travaille.
En 2012, Louise monte la Cie Protéo pour y développer un théâtre physique, fidèle à ses influences :
le masque, le bouffon, le corps poétique au travers d’un processus d’écriture de plateau. Elle crée le
spectacle CARMEN CARMEN et est accompagnée par l’Hippodrome de Douai, scène nationale, dans
le cadre du dispositif « Pas à Pas » de la DRAC Nord-pas-de-Calais. En parallèle, elle participe
activement aux spectacles du Théâtre de L’Ordinaire depuis 2006, du Théâtre de l’Aventure etc.
Récemment Louise joue dans « Les Fusils de la Mère Carrar » de Bertolt Brecht.
Louise intervient en tant que pédagogue au Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme, dans les
options théâtre dans différents lycées du Nord-Pas-de-Calais, ainsi que dans différentes structures,
du milieu carcéral au milieu professionnel.
Cette année 2015, Louise crée le spectacle « Une certaine dose de tendresse » sur la colonisation du
Mexique, soutenue par le Théâtre de l’Aventure à Hem et le Théâtre Le Garage à Roubaix. Elle part
en tournée en Asie dans le cadre du projet « ON THE WAY TO THE FRONT » du Théâtre de l’Ordinaire
mis en scène par Maxime Sechaud.
Jean-Christophe CHENEVAL, alias JEANCRISTOPHE- Musicien
Il est diplômé de percussions, de musique de chambre, de direction d’orchestre ; il est également
lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Paris. Musicien (multiinstrumentiste, il joue du piano, des percussions -essentiellement du vibraphone-, de l'accordéon, de
la flûte traversière, des « bidouilles » et programmations électroniques, ...), arrangeur, ingénieur du
son, il s’est forgé une jolie réputation au sein de la scène musicale lilloise, au travers de ses
collaborations avec Natacha Tertone (dont il fut directeur artistique), Marcel et son orchestre, M.A.P.,
Presque Oui, Hervé DEMON, Fred Merpol, Jef Kino, et bien d’autres – il a aussi travaillé aux côtés de
J.J. Goldman, Dani, ou, dans un autre registre, Jean-Claude Casadesus et Jean-Claude Malgoire.
Olivier MERLIN – Créateur Lumière
Après des études de photographie et un D.E.U.G. de médiation culturelle et communication, il rejoint
en 2002 l’équipe de RIF en tant qu’assistant de production, ce qui sera le point de départ de sa
carrière de technicien du spectacle.
Autodidacte, de salles de concerts en théâtres, de grandes productions en événements locaux, il a
acquis des savoir-faire dans de nombreux domaines du monde du spectacle, en travaillant dans les
théâtres (la Rose des vents, l’Opéra de Lille, le Garage de Roubaix, la Comédie de Béthune). Après
quelques années en formation continue, il se verra proposer des postes de régisseur.
Il sera notamment le régisseur général de l’association ATTACAFA pour la fête de la soupe ou encore
pour la biennale du théâtre en amateur de la Ligue de l’enseignement. Il sera également responsable
de la régie plateau et de l’adaptation de décor pour la tournée du spectacle « La mer » mis en scène
par Françoise Delerue, régisseur plateau sur « Adolphe » mis en scène par Antoine Lemaire, régisseur
plateau pour Pierre Foviau « Macbeth »régie lumière pour Niclos Ducron spectale « Friends »…
Après quelques années de régie lumière, d’accueil de compagnies et d’aide à la création, il part en
tournée en temps que régisseur avec « Mes amours au loin » texte d’Antoine Lemaire mis en scène
par Aude Denis. C’est à ce moment qu’il s’intéresse plus particulièrement à la création lumière.
Il passe le pas de proposer lui-même sa vision éclairée sur les spectacles de Peuplum Cactus en
2013- 2014, fort de sa double expérience de photographe et de bricoleur.
Créateur de lampe à base de matériaux de récupération, il sera en mesure de fabriquer des sources
lumineuses adaptées au travail de la marionnette ; à la suite de quoi il rencontre la Cie la Cuillère et
en devient le régisseur.
Calendrier de création
Résidences :
•
du 4 au 8 janvier 2016 : Espace culturel La Gare à Méricourt (62)
•
du 18 au 22 janvier 2016 : Maison de l'Art et de la Communication à Sallaumines (62)
•
du 14 au 18 mars 2016 : Espace Arc en Ciel à Liévin (62)
•
les 25 et 26 avril 2016 : Espace culturel La Gare à Méricourt (62)
•
les 16 et 17 mai: 2016 lieu en recherche
•
du 13 au 24 juin 2016 (hors w-e) : L'avant-scène, le Bateau Feu, Scène Nationale à
Dunkerque (59), en partenariat avec le Théâtre La Licorne, Centre de Création pour la Marionnette
Contemporaine et le Théâtre d'Objets.
•
du 5 au 16 septembre 2016 : Maison de l'Art et de la Communication à Sallaumines(62)
•
du 24 au 28 octobre 2016 : Espace Rony Coutteure à Grenay (62)
•
du 2 au 8 novembre : Espace Arc en Ciel à Liévin (62)
Représentations :
•
9 et 10 novembre 2016 : Création à l’Espace Arc en Ciel de Liévin : 2 représentations
scolaires et une tout public
•
Février 2017 : festival les manipulés à la MAC de Sallaumines : 3 représentations
•
Mai 2017: Festival Mômes en mai à Grenay :3 représentations
En cours de négociation :
Espace Culturel La Gare à Méricourt
Maison Folie Moulins à Lille
Festival jeune public de l’Espace Barbara de Petite Forêt
Espace Georges Brassens à Saint Martin Boulogne
Le Pharos à Arras
Coproduction et soutiens :
(Recherche de partenaires en cours. Ceux qui nous soutiennent déjà )
Coproducteurs : Les scènes associées : M.A.C de Sallaumines / Espace culturel Ronny Coutteure de
Grenay / Le centre Arc en ciel de Liévin
Soutiens :
Théâtre de la Licorne / Centre de Création pour la Marionnette Contemporaine et le Théâtre
d’Objets (résidence et étape de travail en juin 2016)
Le Bateau Feu/ Scène Nationale Dunkerque (soutien logistique)
Espace culturel « La Gare » à Méricourt (résidence)
Le Conseil Général du Pas-de-Calais
La compagnie la Cuillère
La Compagnie La Cuillère, dirigée par Nicolas Jean, est née de la volonté de travailler autour de la
relation entre corps et l’objet, avec une attention particulière portée aux situations quotidiennes,
banales, ces choses de la vie de tous les jours. L’équipe, de formation théâtrale et circassienne au
départ s’est petit à petit tournée vers les formes nouvelles et contemporaines de marionnette. Elle
œuvre dans cette direction depuis.
Si plusieurs spectacles signés par Nicolas Jean sont d’abord destinés au jeune public, la Compagnie
crée également des spectacles familiaux, et à destination des adultes.
Dans un souci de démocratisation culturelle et d’éducation populaire, la Compagnie défend un réel
engagement de l’art pour tous au travers d’ateliers, de stage de pratiques artistiques et de
sensibilisation à l’art de la marionnette contemporaine.

2006 :"Les vies de grenier" création collective

2007 :"Sacré Silence" de Philippe DORIN (Ed. Ecole des Loisirs)

2009 :"Monsieur rabiboche" de Nicolas JEAN

2011 :"Le mur" de Fabienne ROUBY et Nicolas JEAN

2012 :"Nom d’une pomme ! " de Gwendoline RAISSON / Ilheim ABDEL-JELIL (Ed.
Alice jeunesse)

2014 : " Encore ! Des histoires " d'après quatre albums jeunesse
Contacts
Chargée de développement :
Élodie NOIR
[email protected]
Administration :
Isabelle PENARD
[email protected]
06 62 77 98 21
Artistique :
Nicolas JEAN
[email protected]
06 26 69 60 35
Technique :
Olivier MERLIN
[email protected]
06 68 36 11 73
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