économique dans le renouvellement urbain
[3]) ;
• les contrats de ville devront être élaborés,
signés, suivis et évalués avec les diérents
acteurs du développement économique [4]
(CCI, CMA, PTCE, Régions…) ;
– l’adopon de la loi sur l’économie sociale et
solidaire ;
– les convenons signées entre le ministère
de la ville et ceux des droits des femmes, de
l’arsanat et du commerce et de l’ESS, avec des
entreprises qui s’engagent pour les quarers ;
– la promoon du plan « Entrepreneurs des
quarers »[5] ;
– la mise en place du disposif « Territoires
entrepreneurs »…
Pour autant, les termes tradionnels du
volet « emploi, inseron et développement
économique » dans la polique de la ville invitent
les acteurs à s’inscrire dans la connuité de
l’approche prédominante, celle d’une économie
circonscrite à sa relaon à l’emploi dans le
quarer. Ainsi, le pilotage du volet économique
par les acteurs de l’emploi et de l’inseron peut
représenter une diculté pour une approche
économique plus large et transversale, dans
laquelle les chefs de projet polique de la ville
et les développeurs économiques seraient des
acteurs légimes, aux côtés des précédents.
Les expériences des CRPV montrent que cee
démarche de dialogue de plusieurs systèmes
d’acteurs est loin d’être évidente. Elle est pourtant
essenelle pour reconstruire de nouveaux
repères communs permeant d’élargir le champ
d’acon et de compléter l’acon des acteurs
de l’emploi et de l’inseron tradionnellement
invess dans la polique de la ville.
Le par pris par les CRPV en maère de
développement économique urbain est constué
par la mobilisaon de trois dimensions :
– économique : qui agit sur les facteurs
d’aracvité du territoire et de croissance
des entreprises (ou impactant la créaon
et le développement d’acvités d’une part,
l’implantaon d’entreprises d’autre part) en
mobilisant les ressources locales;
– urbaine : qui relie le quarer au reste de la
ville et smule l’implantaon et la circulaon
des ressources humaines et matérielles, les
mobilités par les transports ;
– sociale : qui met l’accent sur les habitants
et leurs aentes plus parculièrement en
maère de formaon, d’inseron, d’emploi,
de créaon d’acvité…
Avec la rénovaon urbaine, deux gures du
monde économique ont été parculièrement
mises en avant : d’une part les commerçants,
avec le nœud que représente bien souvent la
problémaque commerciale dans les quarers,
tant en termes d’ore, d’équilibre économique
que d’intégraon urbaine et d’autre part les
promoteurs-invessseurs, en lien avec les futurs
ulisateurs de mètres carrés de locaux d’acvité.
La programmaon aurait d’ailleurs gagné à
s’appuyer davantage sur l’experse du territoire
dont disposent les acteurs de la cohésion sociale.
D’autre part, si l’économie est protéiforme,
ce sont plutôt ses expressions illicites qui,
paradoxalement, cristallisent l’aenon des
pouvoirs publics. Les acteurs économiques du
territoire (auto-entrepreneurs, TPE / PME, ESS…)
sont plus rarement l’objet d’étude ou d’aenon.
Le manque de connaissance des entrepreneurs
ou porteurs de projet implantés ou issus des
quarers est parculièrement révélateur de ce
constat. Dans les quarers ils sont nombreux
à se tourner vers la créaon d’acvité, parfois
poussés par les trop grandes dicultés d’accès à
l’emploi. Mais plus qu’ailleurs, ils rencontreront
des freins et dicultés qu’il faudra surmonter :
– éloignement des éléments facilitateurs
(accessibilité et/ou qualité urbaine, disposifs
de souen aux iniaves et à la créaon
d’acvités, moyens nanciers et réseaux ….) ;
– l’aspect négaf de « l’eet quarer » : une
image dévalorisée (le regard de l’Autre), une
absence de perspecves par manque de
projecon (le regard sur l’Autre) ;
– des dicultés au quodien liées par exemple