Communiqué de presse 10 ans de débat pour réformer

Le CNAFAL a pour but l’étude et la défense des droits et des intérêts moraux et matériels des familles et de chacun de
leurs membres, quelles que soient les formes et les réalités sociales de ces groupes d’humains. Organisation laïque et
progressiste, le CNAFAL entend promouvoir une conception de la famille dans laquelle chaque membre a des droits et
le devoir de défendre les droits des autres. Il affirme les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité,
traduction concrète de la solidarité, en donnant son sens plein à la Citoyenneté.
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Paris, le 19 juillet 2013
Communiqué de presse
10 ans de débat pour réformer une loi qui interdisait la
recherche sur l’embryon et les cellules souches
C’était un des engagements du Président de la République de modifier la loi de 2004 qui interdisait la recherche
sur l’embryon et les cellules souches dans le cadre de la médecine régénératrice. Le Parlement a définitivement
adopté, mardi 16 juillet, le texte autorisant et encadrant cette recherche, avec l’appui du Gouvernement.
Le CNAFAL ne peut que s’en féliciter, d’autant que, depuis 10 ans, il n’a cessé de dénoncer les pressions
effectuées sur le monde politique et le monde scientifique, tel que nous avons pu le constater lors des derniers
Etats Généraux sur la bioéthique.
Le changement est d’importance. La fin de l’interdiction de la recherche sur l’embryon avec dérogation, se
substitue à une recherche autorisée avec de très sérieux garde-fous. Cette possibilité de travail sur les cellules
souches va ouvrir le champ des progrès sur la régénération de certains tissus cellulaires et la guérison, à terme, de
certaines maladies.
Cela permettrait aussi à la recherche française de rattraper le retard pris dans le contexte international, du fait de
positions purement idéologiques de la part du camp conservateur.
Le CNAFAL note que ce sont les mêmes qui s’étaient opposés, autrefois, à l’interruption volontaire de grossesse et
à la contraception sous prétexte de protéger la vie, qui bloquaient, depuis 10 ans, ces pistes de recherche
biomédicale.
Si le CNAFAL considère que la recherche doit être encadrée, elle ne saurait être entravée par des croyances
religieuses.
Jean-Marie Bonnemayre, Marie-Odile Pelle Printanier,
Président, Vice-Présidente,
06 87 37 16 64. 06 85 88 60 78.
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