Figure 1. La prédisposition génétique aux maladies infectieuses
Représentation graphique du spectre de prédisposition génétique aux maladies
infectieuses chez l'homme, selon le nombre de gènes impliquées (en abscisse) et
le nombre d'infections (en ordonnée). Le modèle dominant en génétique humaine
postule que des déficits immunitaires conventionnels, rares et monogéniques (DIP,
en vert), prédisposent l'individu à de nombreuses infections (un gène, de multiples
infections) tandis que les maladies infectieuses communes sont associées à une
hérédité polygénique (en rouge) due à de nombreux gènes de susceptibilité (une
infection, de multiples gènes). Cependant, des « nouveaux DIP » monogéniques (en
jaune vert) prédisposent l'individu à un seul type ou un type principal d'infection. Et
des « gènes majeurs » (en jaune rouge) exercent un effet quasi mendélien au niveau
des populations et rendent compte largement des maladies infectieuses communes
chez certains individus. La découverte récente chez l’homme de tels gènes conférant
une vulnérabilité ou une résistance des individus à une infection spécifique (un gène,
une infection) crée un pont entre les deux visions classiques opposant les DIP
conventionnels et les maladies dues à l'hérédité polygénique.
Source : JL Casanova, L Abel (2007) EMBO J. Jan 25