5ème séance : RICHARD BUCKMINSTER FULLER
Architecte et designer américain, Né à Milton (Massachusetts) le 12 juillet 1895
Décédé le 01 juillet 1983
« Chaque fois que l’homme fait une nouvelle expérience, il apprend toujours plus. Il
ne peut pas apprendre moins. »
[Richard Buckminster Fuller ]
« Certains d’entre nous sont seulement moins endommagés que d’autres. »
[ Richard Buckminster Fuller ]
Autodidacte, inventeur, ingénieur et architecte, Richard Buckminster Fuller occupe une
place à part dans l’histoire de l’architecture américaine contemporaine. Sa pensée avant-gardiste
se résume à peu près à ceci : rechercher l’efcacité maximale pour l’effort minimal.
C’est en se faisant l’apôtre d’un strict fonctionnalisme détaché de tout souci esthétique
qu’il débute sa carrière au cours des années 1920.
Ses recherches, basées à la fois sur de solides connaissances techniques, une approche empirique et
l’observation de la nature, l’amène à élaborer des propositions architecturales où l’utilitarisme
conduit à une économie de moyens et à une pureté de la forme non dénuée de beauté.
Respecter la planète
Visionnaire écologique en avance sur son époque, Buckminster Fuller estimait que nous
devions apprendre à gérer la planète d’une façon différente, plus respectueuse de l’équilibre
fondamental des écosystèmes. Cette philosophie a pris la forme de constructions architecturales
moins exigeantes, qui utilisaient le moins possible de matériaux tout en dégageant un espace
maximal.
Longtemps avant que la société ne se préoccupe de vision globale et de protection de
l’environnement, Fuller parlait d’interrelation, de synergie, de fonctions intégrées et se demandait
comment utiliser les moyens technologiques tout en améliorant notre humanité. Déjà, au début
des années 1960, il estimait que la survie de l’humanité était compromise si nous ne cessions de
gaspiller les ressources naturelles de la planète.
« L’univers, dit Fuller, c’est l’agrégat de toute l’expérience humaine ».
Le monde est donc riche de l’accumulation de l’expérience de chacun. Le parallèle de cette
pensée avec les philosophies orientales est éloquent. Observé par plusieurs analystes, le caractère
mystique de la démarche de Fuller devient dès lors compréhensible.
Fuller écrit : « Le but de mes recherches est d’envisager l’univers comme une organisation
de principes régénératifs... ». C’est la base même de la vie qui réfère à la renaissance, à la
reproduction, et, dans le langage de l’architecte, à des notions d’espaces, de cycle, d’orbite,
de cellules. Ses conceptions trouvent leur aboutissement dans une forme : l’œuf, la boule, la
sphère, le dôme géodésique.