C’est en quadri-frontal que s’installe le
public. Au plus près du plateau, il entoure le
patient, dans une proximité indiscrète.
Ils l’observent, attendent, s’impatientent?
Chacun regarde l’autre, celui assis en face
ou à côté, celui que l’obscurité ne cache pas.
Avec l’artiste comme avec les autres
spectateurs, les regards se cherchent et
s’évitent, entre la connivence et la curiosité.
On est proche, on entend les soufes et
l’odeur du gel hydroalcoolique se répend.
On est projeté dans une intimité que l’on
attendait plus.
UN DISPOSITIF AU PLUS PROCHE DU PUBLIC
Sur le plateau, un carré se découpe.
Tracé par douze néons posés au sol, il crée
ainsi un espace à la fois vaste et oppressant.
C’est une salle d’attente, c’est une chambre,
un couloir, une salle d’opération, c’est aussi
un espace mental, qui prend vie à la lueur
de la lumière du néon, emblematique du
monde hospitalier.
Le dispositif éclaire à lui seul le corps en jeu
mais met aussi en lumière les visages des
spectateurs.
UNE INSTALLATION LUMINEUSE ET ANGULEUSE
LE SPECTACLE