No 15 - Octobre 2010 - Commune d`Hauteville

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BULLETIN
des paroisses de
Corbières - Villarvolard - Hauteville
No 15
Octobre 2010

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Sommaire
Editorial....................................................................................3
Journée des servants de messe .................................................5
Clôture du caté .........................................................................6
« Au revoir » Daruisz et Olivier...............................................7
Au revoir André… Et bonjour André ......................................8
L’Eveil à la foi : qu’est-ce que c’est au juste ? ........................9
Célébrations liturgiques .........................................................11
Automne.................................................................................13
Jeu pour le mois d’octobre.....................................................14
C’est la rentrée !!! ..................................................................15
Cahier des charges de l’Equipe pastorale...............................17
En route pour la confirmation 2011 .......................................20
Au livre de vie........................................................................22
De A à Z.................................................................................23

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Editorial
Novembre, le mois de la prière pour les morts
Novembre évoque le mot Toussaint (1er novembre), mais aussi et surtout la
Commémoration des défunts (2 novembre).
Mais que signifient précisément ces deux fêtes :
« Nous sommes tous appelés à la sainteté. »
La fête de tous les saints nous aide à découvrir l’authentique visage de la
sainteté. Au cours de l’année liturgique, un bon nombre de saints nous sont
proposés en modèle ; leurs vertus héroïques nous remplissent d’admiration, mais
nous nous sentons fort inférieurs à la grandeur de leur sainteté, et il nous paraît
difficile de suivre une voie si haute. Il est bon que nous ayons des modèles
devant les yeux: ils nous stimulent à sortir de notre médiocrité.
En fêtant tous les saints, nous fêtons tous ceux qui jouissent du bonheur céleste
sans avoir été mis sur les autels par une proclamation solennelle de sainteté. Ce
sont notamment tous ceux que nous avons connus, qui ont vécu près de nous,
dans notre milieu, ceux qui ont partagé nos conditions de vie. La sainteté de leur
vie était demeurée cachée, dans le secret de leur cœur : instituée par le Baptême,
cette sainteté s’était développée peu à peu, avec la croissance de leur
personnalité. Elle s’était nourrie de la prière, d’un dialogue intime avec le
Seigneur, et elle s’était particulièrement approfondie par des épreuves qui
avaient requis courage et générosité. Elle s’était manifestée dans l’ardeur au
travail, dans toutes les formes de dévouement et les services rendus à autrui,
dans toutes les expressions de l’amour du prochain.
L’humilité de cette vie ordinaire de sainteté a abouti à la splendeur de la vie
bienheureuse. Dans l’au-delà, ce qui s’était produit dans le fond secret de l’âme
apparaît en pleine lumière.
Ainsi en les fêtant comme des saints, nous sommes amenés également à
découvrir en eux leur sainteté. Plus particulièrement, nous comprenons que la
sainteté, telle quelle a été voulue par le plan divin pour les hommes, est
accessible à tous. Elle n’est pas le privilège de quelques-uns, de ceux qui ont
reçu des dons exceptionnels. Elle est offerte à chacun d’entre nous.
La vie chrétienne est donc une vie de sainteté. Aucun baptisé ne pourrait
prétendre que la sainteté lui est impossible, puisque la grâce est offerte en
abondance à chacun pour l’accomplissement de toutes les exigences de la

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consécration baptismale, et pour le développement de la foi, de l’espérance, de
la charité.
La fête de la Toussaint tend à nous assurer que cette destinée de sainteté n’est
pas seulement une possibilité, mais une réalité qui se réalise pleinement dans le
ciel. Nous fêtons en ce jour du 1er novembre, les innombrables multitudes qui
jouissent du bonheur par la voie de la sainteté. Un jour, nous serons fêtés nous-
mêmes parmi les saints ; cette perspective doit nous encourager à une vie où
notre appartenance au Christ se réalise de la manière la plus généreuse.
Mais, prions pour ceux qui nous ont quittés.
Depuis les débuts de l’Eglise, la prière pour les défunts a occupé une place
importante dans la spiritualité chrétienne. Elle constitue le témoignage d’une
communion d’amour que la mort ne peut pas briser.
La prière pour autrui est essentielle au comportement chrétien. On peut dire
qu’elle associe l’amour du prochain à l’amour de Dieu. Pour aimer le prochain
de la manière la plus efficace, il ne suffit pas de lui témoigner personnellement
affection, sympathie, il faut recourir à Dieu par la prière afin d’obtenir pour lui
ce que les meilleurs efforts humains ne peuvent réaliser.
Loin d’interrompre cette prière, la mort la réclame encore davantage. L’Eglise
prie avec une ferveur spéciale pour ceux qui nous quittent et elle les
recommande à la miséricorde divine.
Cette prière résulte d’abord d’un élan de foi dans l’immortalité. Ceux qui sont
morts continuent à vivre d’une vie mystérieuse dans l’au-delà : sans cette
conviction, la prière en leur faveur n’aurait pas de sens.
Pour comprendre davantage cette efficacité de la prière, nous pouvons nous
rapporter à l’effet de la prière en faveur de ceux qui vivent sur la terre. Lorsque
nous prions pour autrui, nous obtenons pour lui une grâce qui tend à la rendre
meilleure, à l’élever dans la sainteté. Par la prière des défunts, nous obtenons
une faveur divine qui les sanctifie et les aide à entrer dans le bonheur définitif de
Dieu.
En priant pour les défunts, l’Eglise nous rappelle que ceux qui nous ont quittés
ont besoin de notre intercession auprès de Dieu, et que nous pouvons les aider à
parvenir au bonheur céleste.
Prier pour les morts, ce n’est pas un luxe. C’est un devoir inspiré par l’amour.
C’est l’affirmation d’une charité qui se veut et qui se sait plus forte que la mort.
Père Jacques Le Moual,
Curé modérateur E.P. Notre-Dame des Marches
Recteur du Sanctuaire Notre-Dame des Marches

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Journée des servants de messe - 12 juin 2010
Une grande rencontre des servants de messe de toute la Gruyère a eu lieu samedi
12 juin 2010, afin de les remercier de leur engagement au service de l’Autel tout
au long de l’année.
Sophie, Sarah, Manon,
Guillaume et Samuel ainsi
qu’un groupe de La Roche et
Pont-la-Ville étaient présents à
9h00 au point de départ prévu
au parking de la Croix-Verte à
Echarlens. De là, sous la
conduite d’un responsable,
chaque groupe devait se rendre
à Bulle à pied, via Fontanaux
et effectuer, chemin faisant, un
reportage au moyen d’une
quinzaine de photos et
quelques textes appropriés. Le sujet à développer était : Dieu, où es-tu ? Malgré
le temps menaçant, un ciel plutôt gris mais néanmoins sec, la réalisation de ce
reportage a été une réelle partie de plaisir.
Un peu avant midi, nos journalistes en herbe arrivèrent à la place de St-Pierre-
aux-Liens à Bulle, pour rejoindre les autres groupes de la Gruyère. C’est là, sur
les escaliers des halles, que les pique-niques ont été tirés du sac et
généreusement engloutis. Puis, départ à l’Hôtel-de-Ville pour le nouveau
spectacle d’Auguste le Clown. Auguste est en réalité pasteur et il a une façon
bien à lui de répandre la bonne nouvelle de Jésus ! Beaucoup d’enfants du cercle
scolaire le connaissent déjà, car il était venu, il y a quelques années, à la halle
polyvalente de Corbières pour animer une clôture de catéchisme.
Après le spectacle, le groupe se rendit dans une salle des halles pour effectuer le
montage du reportage, le visionner et répéter les chants de la messe. Le premier
prix a été décerné au groupe de Broc. Tant pis. Le temps file à toute vitesse,
c’est déjà l’heure de la collation, puis de la messe à St-Pierre-aux-Liens, haute
en couleurs et pleine de gaîté, où le clown Auguste a fait une intervention très
remarquée pendant l’homélie.
C’était une belle journée, du pur bonheur. Le seul regret, c’est qu’il n’a pas été
possible de montrer le reportage aux parents. Mais cela pourrait se faire,
pourquoi pas, lors d’une prochaine messe des familles…
Christine Meige