VIVRE AVEC L’ISLAM ? Actes du colloque organisé par l’A.E.D. Il fera date, le colloque sur nos rapports avec l'Islam (12 et 13 février 2010) organisé par l'Aide à l'Eglise en détresse (AED) avec l'aide d'Annie Laurent. Il fera date parce qu'on y est enfin sorti de l'islamo-correct pour aborder, tant sur le fond que pratiquement, les difficultés que nous rencontrons au quotidien. Les Actes de ce colloque viennent d'être publiés et permettent de retrouver l'intégralité des interventions, des tables rondes et des débats avec les participants. Actes du colloque de l'AED des 12 et 13 février 2010 (Editions AED) Version Livre (15x23 - 190 pages) : 15 € courrier à AED 29 rue du Louvre 78750 MAREIL MARLY boutique en ligne par http://www.aed-france.org/ Intervenants et thèmes traités : Rémi Brague - Dieu des chrétiens, Dieu des musulmans Annie Laurent - L’islam et la personne humaine Mgr Jean Sleiman (archevêque latin de Bagdad) - La dhimmitude ou l’altérité amputée Table ronde - Islam et modernité Questions/Réponses Cyril Tisserand - En mission au cœur des cités Xavier Lemoine - maire de Montfermeil : Un élu face aux problèmes concrets Moh-Christophe Bilek - Quelle place dans l’Eglise pour les musulmans convertis ? Mgr Marc Aillet - L’islam en France, un défi pour la mission Questions/Réponses Abbé Guy Vandevelde - Quel dialogue avec l’islam ? Alain Besançon - Quelle attitude de l’Eglise face à l’islam depuis Vatican II ? Père Samir Khalil Samir (jésuite à Beyrouth) - Annoncer le Christ aux musulmans en Europe Table ronde : Quelles perspectives pour les chrétiens ? Questions/Réponses Extraits de l'intervention de Monseigneur Sleiman (intervention à lire absolument) Le but du djihad est de soumettre les peuples de la terre à la loi du Dieu du Coran, transmise par son prophète, Mahomet. Le statut de dhimmi a le même objectif : les non-musulmans sont destinés à passer sous la juridiction islamique soit par la guerre (harb), soit par la conversion, soit par la soumission dhimmie… L'inégalité et la discrimination restent en vigueur, même dans les lois républicaines (des Etats musulmans modernes), à quelques exceptions près. Ainsi le mariage ave une musulmane ou un musulman a toujours pour prix la conversion à l'Islam. La liberté de conscience est difficilement reconnue. Le prosélytisme demeure à sens unique… De nos jours, les djihadistes promettent de rétablir les statuts de la dhimma là où ils prendront le pouvoir…