BULLETIN D'INFORMATION N°01/2009
Janvier 2009
INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE
Chaque année et principalement durant la période hivernal, lors d’intempéries exceptionnelles, de grands
froids ou de période de redoux, le monoxyde de carbone (ou CO) est responsable de milliers d’accidents dont
une partie sont mortels. Il faut savoir que le CO est la première cause de mort toxique accidentelle en
Belgique : environ 2.000 personnes sont annuellement hospitalisées chaque année pour une intoxication au
CO. Malheureusement, une quarantaine de victimes de ce phénomène insidieux décèdent annuellement des
suites de l’intoxication. Assez souvent, plusieurs membres d’une même famille sont intoxiqués en même
temps. Vu la banalité de la symptomatologique clinique, les cas légers sont fréquemment méconnus et le
nombre réel d’intoxication au CO est difficilement évaluable avec certitude.
Mode d’action du CO
Le CO est un gaz indétectable, il est incolore, inodore et non irritant. Il est dès lors impossible à détecter sans
instrument spécialisé ce qui le rend particulièrement dangereux aussi bien pour les adultes que pour les
enfants. Il se dégage normalement lors de tout phénomène de combustion. Cela implique que tout appareil
de chauffage au gaz (butane ou propane), au charbon, au mazout, au pétrole, à l’essence, au bois ou tout
appareil de production d’eau chaude non électrique est une source potentielle de production de CO. Le CO a
comme propriété physique d’être un peu plus léger que l’air. Sa densité est de 0,968 alors que celle de l’air
est de 1. Le CO aura donc tendance à saccumuler plutôt dans la partie haute des locaux. Le CO forme des
mélanges explosifs avec l’air à une concentration plusieurs fois mortelle (entre 12,5 à 74,2 %).
Généralement, il se mélange avec l’air ambiant et celui-ci est inhalé par notre respiration jusqu’aux poumons
où il pénètre dans le sang. Les enfants sont particulièrement exposés à ce type d’intoxication parce qu’ils
respirent beaucoup plus vite que les adultes (et donc inhalent davantage de CO), parce que leur organisme
en croissance a besoin de plus d’oxygène qu’un corps adulte, parce qu’ils ne sont pas capable d’exprimer à
temps les malaises qu’ils ressentent. Une fois dans le sang, il perturbe de manière grave le transport de
l’oxygène par l’hémoglobine des globules rouges. Au fur et à mesure de l’intoxication au CO, il s’accumule
dans notre sang en y prenant la place de l’oxygène (O2) : l’oxyhémoglobine (HbO2) est remplacée par le
carboxyhémoglobine (HbCO). Par ce mécanisme d’échanges gazeux, le CO finit par provoquer une mauvaise
oxygénation des cellules et donc de nos organes. Parmi ces derniers, le cerveau y est le plus sensible et
comme il s’agit d’un organe vital, notre vie est rapidement mise en danger. Le CO agit en réalité comme un
gaz asphyxiant très toxique et il peut s’avérer mortel en moins d’une heure.
Quels sont les dangers d’intoxication au CO ?
Les causes sont de plusieurs ordres :
- les appareils de chauffage et/ou de production d’eau chaude sont mal entretenus : si les appareils ne sont
pas correctement entretenus, les combustibles y brûleront mal, ce qui risque de provoquer une émission de
CO.
- une mauvaise aération des locaux, des pièces du logement : physiquement, une combustion efficace ne
peut avoir lieu qu’à partir du moment où il y a un apport suffisant et un renouvellement correct en O2 et
donc en air. Si cela n’est pas le cas, la combustion au sein des appareils de chauffe ou autre sera incomplète
et il y aura émission de CO.
- une mauvaise évacuation, un refoulement des fumées et des gaz de combustion suite à un conduit
d’évacuation obstrué et/ou bouché, un raccordement à la cheminée inapproprié, un tirage au niveau de la
cheminée insuffisant…peut conduire à une intoxication au CO.
- le non-respect des consignes d’utilisation des appareils à combustion peut comporter des risques plus ou
moins sévères d’intoxications au CO : utilisation de gaine d’aération comme conduit de cheminée, chauffe-
eau au gaz dans une salle de bain non raccordée à un conduit d’évacuation des gaz de combustion…
Quels sont les formes d’intoxications au CO ?
Il est généralement admis et normal d’avoir une petite quantité de CO dans le sang, puisque la dégradation
de l’hémoglobine (et d’autres hémoprotéines) contenue dans les globules rouges produit un peu de CO. Par
ailleurs, les fumeurs, et particulièrement les amateurs de pipes et de cigares, ont habituellement des taux de
cardoxyhémoglobine plus élevés.
A titre indicatif, les taux de cardoxyhémoglobine considérés comme normaux.
Sujet sain HbCO 1 - 4 %
Fumeur modéré HbCO 5 - 6 %
Grand fumeur HbCO 7 - 9 %
Les signes d’intoxication au CO sont peu spécifiques. Deux types d’intoxications au CO peuvent toutefois
généralement se manifester selon le degré d’intoxication au CO. Il peut s’agir d’une intoxication faible ou
chronique : elle se manifeste par des céphalées, des nausées, de la pâleur, une fatigue inexpliquée.
L’installation de cette forme d’atteinte toxique par le CO est lente. Il s’agit des premiers signes de début
d’intoxication au CO. La deuxième forme est l’intoxication grave : elle est plus rapide et entraîne des vertiges
plus ou moins importants, des vomissements, des pertes de connaissance, des troubles du comportement
(agressivité, agitation, convulsions…) pouvant évoluer jusqu’au coma et la mort. D’autre part, selon le degré
d’atteinte, il n’est pas rare que l’intoxication au CO laisse des séquelles neurologiques ou autres et ce de
manière définitive. Le diagnostic d’une intoxication au CO est parfois confondu avec une intoxication
alimentaire (mais, il n’y a en principe pas de diarrhée), un syndrome grippal (mais, il n’y a pas de fièvre), une
crise migraineuse liée à une autre cause (par exemple liée à un séjour précédant dans un endroit bruyant…).
Par contre, un accident vasculaire cérébral chez une personne âgée, un infarctus ou une crise d’angor chez
une personne souffrant d’une insuffisance cardio-respiratoire ou de sténose coronarienne peuvent être liés à
une intoxication au CO : la privation en oxygène (O2) due à la présence de carboxyhémoglobine (HbCO) se
manifestant de manière plus spectaculaire chez ces personnes ayant déjà des problèmes de vascularisation
de certains organes. Le dosage de la carboxyhémoglobine dans l’air expiré ou dans le sang est finalement la
seule manière d’affirmer l’intoxication au CO de manière formelle. Il faut cependant être prudent car, le fait
d’obtenir un résultat négatif n’exclut nullement l’exposition au CO.
Que faire en cas d’intoxication au CO ?
Avant d’intervenir auprès d’une personne victime d’intoxication au CO, il faut d’abord prendre toutes les
précautions pour éviter de s’intoxiquer soi-même.
Il faut donc :
- aérer le local : ouvrir portes et fenêtres, si la personne est consciente, la faire sortir de la pièce ;
- arrêter l’appareil : si possible (un appareil au charbon ne peut être arrêté !)
- installer la victime en position latéral de sécurité (en-dehors de la pièce), c’est-à-dire couchée sur le côté
pour éviter qu’elle ne s’étouffe dans ses vomissements ;
- appeler un médecin ou le service 100 en signalant qu’il s’agit d’une intoxication au CO.
Si la personne est inconsciente, ne pas oublier de le signaler !
Une fois ces gestes de premiers secours posés, le traitement médical consistera en une mise au repos et
l’administration d’oxygène : il doit être administré le plus rapidement possible au masque ou via un tube
endotrachéal à raison de 8 - 10 L/min. Le masque doit être un masque disposant d’un réservoir muni d’une
valve unidirectionnelle. Le traitement doit être poursuivi pendant minimum 2 heures après la disparition des
symptômes. Tout patient qui n’a pas complètement récupéré après 2 heures doit être traité par
oxygénothérapie hyperbare. L’oxygène administré par cette technique doit se faire idéalement endéans les 6
heures. Outre le fait d’accélérer la dissociation du CO lié à l’hémoglobine, l’oxygénothérapie hyperbare
(caisson) augmente l’oxygène disponible par les cellules en augmentant la quantité d’oxygène dissous dans le
plasma. Les indications principales de l’oxygénothérapie hyperbare sont : toute personne ayant perdu
connaissance même pendant une courte période, les femmes enceintes, les personnes ayant des antécédents
de maladies cardio-respiratoires. Parmi les inconvénients du traitement, il faut savoir qu’une séance
d’oxygénothérapie hyperbare peut provoquer des douleurs au niveau des oreilles, des sinus et (rarement) des
convulsions chez l’enfant. Le suivi des patients ayant eu une intoxication au CO est essentiel d’autant qu’il
existe un syndrome séquellaire qui apparaît après un intervalle pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines après
l’accident. Une visite de contrôle chez le médecin endéans le mois de l’intoxication est indispensable. Elle
permettra à ce dernier de se rendre compte si la victime développe une symptomatologie pouvant être mise
en relation avec l’intoxication (désorientation, confusion, agitation, apathie, troubles de mémoire,
insomnie…).
Comment éviter les intoxications au CO ?
La façon la plus efficace d’éviter ce genre d’accident est d’abord d’y penser, de faire preuve de vigilance et
d’adopter une série de précautions élémentaires préventives parmi celle-ci, il semble primordial :
- de faire vérifier et nettoyer chaque année par un professionnel les différentes installations productrices de
CO (chaudière, chauffe-eau, cheminées, conduits d’aération, poêles au bois, au charbon, au mazout, au
pétrole lampant… et inserts dans la cheminée (importance du ramonage annuel des cheminées ou conduit
d’évacuation des gaz de combustions).
- d’aérer et ventiler correctement les différentes pièces du logement (même en hiver) et de ne pas trop isoler
le bâtiment car, on fini par empêcher toute entrée d’air.
- de faire installer des détecteurs de monoxyde de carbone (CO).
- de respecter les notices d’utilisation des appareils : ceux prévus pour une utilisation en plein air ou sous
tente (barbecue, réchauds de camping, braseros…) ne doivent absolument pas être utilisé à l’intérieur.
- de ne pas utiliser des chauffages d’appoint en continu car ils ne sont pas raccordés à l’extérieur et doivent
obligatoirement être utilisés dans des pièces bien ventilées ou des locaux autres que ceux dans lesquels l’on
vit continuellement (living, chambres…).
WOWO 01.2009
BULLETIN D'INFORMATION N°02/2009
Février 2009
AVOIR LA SANTE, AUJOURD’HUI ?
Le 60ème anniversaire de l’O.M.S. ou Organisation Mondial de la Santé a été célébré en 2008. A cette
occasion, l’Organisation s’est penchée sur ses réalisations en matière de santé publique mondiale au
cours des soixante dernières années. Elle a examiné leurs impacts et envisagé les défis de l’avenir.
L’O.M.S. est l’autorité directrice et coordinatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un
caractère international au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action
sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des
critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien
technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé publique. La
constitution de l’O.M.S a été adoptée par la Conférence internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin
1946 et signée le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 Etats, elle est entrée en vigueur le 7 avril
1948. En préambule à la Constitution de l’O.M.S., la santé a été définie comme suit : « La santé est un
état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de
maladie ou d’infirmité. ». La définition n’a pas été modifiée depuis 1946. L’organisation est dirigée par
les 192 Etats Membres réunis à l’Assemblée mondiale de la Santé. Auparavant, la santé était considérée
comme étant l’état contraire de la maladie. S’occuper de l’accès à la santé revenait à lutter contre les
maladies.
Avec la définition de l’O.M.S., le but (utopique pour certains) est d’amener tous les peuples au niveau de
santé le plus élevé possible, le concept santé a donc évolué : la prévention et les soins ne sont pas les
seuls moyens au service de la santé, il y a aussi : les lois, les règlements, les orientations politiques en
environnement, aménagement du territoire… La santé de la population devient une responsabilité
collective (Charte d’Ottawa en 1986). Les politiques pour la santé (selon les recommandations d’Adélaïde
1988) développées par les pays membres impliquent et reconnaissent la santé comme étant un droit
fondamental de l’homme et un investissement social. Les gouvernements doivent investir dans les
politiques pour la santé et dans la promotion de la santé afin d’améliorer l’état de santé de tous ses
citoyens. Leurs buts principaux sont d’instaurer un environnement physique et social propice, de faciliter
les choix des citoyens en faveur de la santé, de combler l’écart de santé entre les personnes
défavorisées et les autres…
Au 21ème siècle, la santé est une responsabilité partagée qui suppose un accès équitable aux soins
essentiels et la défense collective contre des menaces transnationales. A chaque instant de sa vie, dans
chaque situation dans laquelle il est, un individu peut faire l’évaluation de comment il se sent, de son
état général. Comme état personnel, le bien-être ne peut donc être qu’une évaluation personnelle,
totalement subjective.
Autrement dit dans une situation en tous points semblables un individu peut se sentir bien et l’autre pas
bien. Il importe donc de ne pas juger l’état d’un autre au regard de ce que lon vit soi. La santé cest le
bien-être, chercher à conserver ou à retrouver son bien-être, c’est donc conserver ou retrouver sa santé.
La santé constitue donc une richesse inestimable qu’il faut surveiller et entretenir par la prévention.
D’autre part, l’O.M.S explique que, dans les maladies chroniques qui représentent 80% des pathologies,
moins de la moitié des patients suit son traitement correctement. Or, il est bien établi que la compliance
thérapeutique c’est-à-dire le respect par le malade des directives données par le corps médical pour se
soigner augmente la survie. Les patients ne sont pas suffisamment informés de leur situation sanitaire et
sont trop peu éduqués à se gérer et à prendre des responsabilités dans leur traitement, leur santé. Si la
plupart des médecins sont très compétents au niveau diagnostique et thérapeutique, il y a encore des
efforts à faire au niveau de l’éducation des patients. Notre médecine triomphante et technicisée
s’accompagne souvent d’une réduction du temps de dialogue consacré au patient. Plus les soins
nécessitent une technique parfois poussée, plus ils doivent être dispensés rapidement et plus ils sont
considérés comme performants. Il est très important pour une personne atteinte d’une affection
médicale de faire son propre chemin par rapport à sa maladie : il doit intégrer de nouveaux concepts
(pas toujours simples ou évidents) au sujet de son état, assumer psychiquement sa situation et
développer de nouvelles aptitudes pour gérer tout ces nouveaux éléments. Chacun accomplira cette
démarche à son rythme, assisté du médecin (ou d’un professionnel de la santé) qui prendra en charge
son éducation thérapeutique pour l’aider au mieux. Il faut donc prendre le temps nécessaire d’établir ou
de rétablir une communication (par l’écoute et l’information), dans l’intérêt à long terme du patient, par
le biais d’une planification élaborée avec lui, en fixant des objectifs à différentes échéances. Selon
l’O.M.S., « l’éducation thérapeutique du patient devrait lui permettre d’acquérir et de maintenir les
capacités lui permettant de vivre de façon optimal avec sa maladie.
Il s’agit donc d’un processus continu intégré dans les soins de santé. Il est centré sur le patient. Elle
implique des actions organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage à l’autogestion et de
soutien psychosocial ciblé sur la maladie. Il concerne également les traitements prescrits, les autres
soins et le recours aux différents échelons du système de soins. Il doit être conçu pour aider le patient
et son entourage à comprendre la maladie et son traitement, à collaborer avec les prestataires de soins,
à promouvoir une bonne hygiène de vie, de même qu’à maintenir voire améliorer la qualité de vie ». La
santé et le fait de la conserver constitue une responsabilité personnelle. Il est très important de rester à
l’écoute de notre corps, c’est en effet lui qui renseigne, nous indique tout dysfonctionnement. Prenons
un exemple pour illustrer notre propos : quand un caillou entre malencontreusement dans notre
chaussure, nous ressentons un malaise et spontanément, pour rétablir notre état naturel d’aise, nous
nous baissons pour enlever ce caillou qui nous gêne. Mais nous pouvons tout aussi bien ignorer le signal
envoyé par notre corps et faire comme si ce caillou n’existait pas. N’est-ce pas ce que nous avons au
moins tous fait un jour ? Par paresse ou parce que nous somme occupés à autre chose que de nous
pencher pour enlever ce caillou, nous le laissons là où il se trouve faisant comme si. Plus nous faisons
comme si le caillou (la situation qui provoque un malaise en nous) n’existait pas, plus, avec le temps qui
passe, il (la situation qui provoque un malaise en nous) nous fait mal, jusqu’à devenir plus gros qu’il (la
situation) n’est en réalité.
Autrement dit, le corps a parfaitement rempli sa mission mais nous avons obstinément refusé de
l’écouter. Quand notre organisme a besoin de nutriments, il nous envoie le signal qu’il est temps de nous
nourrir. Quand notre organisme a besoin d’eau (80% de sa composition), il nous envoie le signal qu’il
est temps de nous désaltérer afin d’éviter de nous déshydrater. Quand nous sommes fatigués, notre
corps nous envoie le signal qu’il est temps de prendre du repos. Comme dans le cas du caillou dans la
chaussure ou de toute situation qui provoque un malaise en nous, nous avons la possibilité de répondre
ou de ne pas répondre aux signaux que notre corps nous envoie. Nous avons le choix de ne pas
répondre au signal, de nous nourrir ou inversement de dépasser le signal de satiété. Nous avons le choix
d’entendre de nous reposer ou de refuser de nous reposer parce que nous devons rendre un travail
urgent etc.… Nous avons la liberté de continuer à vivre une situation qui provoque une perte de bien-
être en nous (quelle que soit cette situation) ou dy remédier au plus vite Autrement dit : il ny a pas
d’un côté « une entité » et de l’autre « un corps » qui, par exemple, se lèverait le matin en se disant :
« Bon, voyons donc aujourd’hui, ce que je vais bien pouvoir créer pour ennuyer « mon propriétaire » ?
Pourtant c’est bien ainsi que nombre de personnes conçoivent et perçoivent leur corps se demandant ce
que leur corps réserve ou leur réservera comme mauvaises surprises aujourd’hui ou le moment venu.
Pire encore, il y a tellement de gens qui sont convaincus que leur corps leur réserve la maladie et la
décrépitude qu’ils se préparent à vivre cette situation et ce alors même que le corps est
fondamentalement biologiquement et structurellement conçu pour la santé. Le bien-être au sens large et
donc la santé, selon la définition de l’O.M.S. est une responsabilité personnelle. Il ne dépend ni des
personnes avec qui nous vivons, ni de la sécurité sociale, ni du gouvernement…. Cette responsabilité est
entre nos mains. D’autant plus, que notre corps est unique, il nous envoie continuellement des signaux,
des messages…afin de nous indiquer un dysfonctionnement et que nous avons quelque chose à corriger,
à adapter, à modifier dans notre comportement vital…
WOWO 02.2009
BULLETIN D'INFORMATION N°03/2009
Mars 2009
BILAN DE SANTE OU « CHECK-UP SANTE ». (1ERE PARTIE)
Le feuillet du mois de 02.09 a abordé succinctement la notion de santé. Mais, comment pouvons-nous
être chacun acteur de notre capacité à conserver notre si précieuse santé ? La meilleure façon de
conserver son capital santé est d’abord de rester perpétuellement à l’écoute de notre corps durant toute
notre vie. D’autre part, ne dit-on pas par boutade dans le langage populaire, qu’une personne en bonne
santé est un malade qui s’ignore ? Souvent, nous avons tendance à minimiser certains petits problèmes
physiques et/ou psychiques : nous nous considérons souvent en pleine forme…. Alors, pourquoi donc
aller voir des médecins, dentistes et autres spécialistes médicaux et/ou paramédicaux ? Tout simplement
afin de conserver le plus longtemps possible cette richesse inestimable que représente pour chacun de
nous la santé. Dès lors, il me semble judicieux de faire de manière régulière un bilan de santé.
Quels examens ?
Avant tout, il faut bien évidemment se mettre en tête qu’aucun bilan santé aussi complet soit-il ne
permet de déceler l’ensemble des déficiences médicales pouvant affecter notre santé. Néanmoins,
certains examens médicaux sont susceptibles de permettre d’éviter bien des désagréments et d’orienter
vers certaines pistes permettant de poser un diagnostic afin de traiter une affection, un symptôme, l’un
ou l’autre dysfonctionnement… perturbant notre corps et notre santé. Il convient donc d’abord et
préalablement d’en parler avec son médecin généraliste. Ce dernier sera notre guide et pourra selon
notre âge nous conseiller l’un ou l’autre examen à réaliser à titre préventif, il peut également nous aider
à adopter un mode de vie sain, à prendre des mesures préventives (habitudes alimentaires, hygiène de
vie) ou thérapeutique adaptées.
Le check-up santé peut se subdiviser en deux parties, d’une part les examens, dépistage santé….
généraux et donc valable pour tous et toutes et d’autre part, les testings santé plus spécifique selon, par
exemple, le sexe.
Pour tous et toutes :
* Mesure du poids et de la taille : ces données permettent de calculer notre indice de masse corporelle
ou le BIM (Body Mass Index). Le Body Mass Index (BMI) ou Indice de Masse Corporelle (IMC) est un
index que vous pouvez employer pour évaluer votre poids par rapport à la norme. La valeur BMI ou IMC
se calcule en divisant le poids en kilos par le carré de la taille en mètre.
Poids (en kilos)
Taille (en m)²
La formule est la suivante : BMI ou IMC =
Ainsi un homme de 83 kilos pour une taille d’1,80 m a un BMI ou IMC de 25,6 (83/(1,8)²).
Les normes du BMI ou IMC sont les suivants < 18,5 : maigreur, poids faible ;
BMI ou IMC = 18,5 - 24,9 : poids normal ;
BMI ou IMC = 25 - 29,9 : surpoids, excès de poids ;
BMI ou IMC = 30 ou >30 : obésité.
* Mesure du périmètre abdominal : un moyen relativement simple à mesurer consiste à contrôler son
tour de taille à l’aide d’un mètre ruban. Il a en effet été démontré que cette technique permet de prédire
le risque d’affection cardiovasculaire car cette donnée chiffrée donne une indication sur la répartition des
graisses non seulement au niveau abdominal (sous la peau) mais également au niveau des viscères. Or,
la graisse viscérale est cette graisse qui se fixe sur les différents organes et produit des substances
novices pour le système cardiovasculaire. Il est généralement conseillé de maintenir un tour de taille
inférieur à 88 cm chez la femme et à 102 cm chez l’homme.
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