Dossier Cancans - Compagnie Léo Théâtre

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Et
A tire d’Aile Productions
Présentent
Il était une fois…
Checchina aime Beppo, Beppo aime Checchina, ils sont jeunes, ils sont
beaux, leurs deux familles ont résolu de les marier : tout va pour le
mieux dans le meilleur des mondes.
Seulement il y a les ragots, les « on dit » et autres « il paraît que ».
Seulement il y a les cancans…
Dans la promiscuité des ruelles vénitiennes les racontars filent vite, de
fenêtre en fenêtre, de confidences en confidences, de bouches
bienveillantes en oreilles indulgentes. Et si cette fille n’était pas celle de
son père ? Et si cette demoiselle bien « comme il faut » était la fille d’un
moins que rien ? Ou pire encore, une bâtarde ?
Rock and roll et médisances
Certes Goldoni signe avec «Les Cancans » une comédie de caractères
irrésistible. Mais ne nous y trompons pas : nous sommes loin d’un petit
divertissement léger et gratuit. Comédie oui, mais aussi cruelle que
débridée, aussi implacablement humaine que loufoque. Une fois encore
la redoutable efficacité des situations, l’apparente légèreté de la comédie
s’enracine dans la violence des forces auxquelles sont soumis les
personnages, l’omniprésence des castes et la permanente précarité des
êtres. Une fois encore le rire fuse, franc et direct mais comme parfait
exutoire à la cruauté des rapports humains. Une cruauté qui nous est si
familière.
Cruel Goldoni ! C’est une toute jeune fille, une parfaite innocente qu’il
place ici au cœur de sa machination comique. Soumise à des tornades
successives de médisances, et sans avoir aucune prise sur sa propre
destinée, Checchina sera brutalement et injustement exclue du club des
gens « comme il faut », voyant ainsi toute son existence compromise,
juste dans le temps qu’il faut pour le dire. Au cours de sa mésaventure,
elle fera le constat amer qu’il ne suffit pas d’être… Il faut encore paraître.
Il s’agit pour
nous d’être à la hauteur de ces enjeux, de les porter
viscéralement, d’endosser avec conviction la tragédie individuelle qui est
la source de la comédie. Ainsi, tout en goûtant au plaisir d’un véritable
théâtre de troupe, nous nous attacherons avec les douze acteurs des
« Cancans » à soutenir dans un même élan la puissance comique de la
pièce et l’humanité vivace et douloureuse qui en constitue le socle. Des
personnages hauts en couleurs bien sûr, mais toujours incarnés au plus
juste, au plus près, au plus vrai. Pas de figures imposées, pas de mise à
distance. C’est de la sincérité, de l’humanité, de « l’honnêteté »
des
comédiens que naîtra la formidable comédie de situations. C’est
notamment dans cet esprit que nous avons souhaité confier les rôles de
Checchina et Beppo à de très jeunes acteurs, évitant ainsi tout jugement
de l’interprète (et donc du public) à l’endroit de la naïveté des
personnages. C’est de l’empathie que naîtra une comédie profondément
humaine, celle qui touche, celle qui réveille, celle qui provoque un rire
qui fait plus que divertir, un rire vers le haut, un rire humaniste. Le seul
qui vaille.
Parce qu’au personnage de Checchina s’est superposé dans notre
imaginaire le visage de Gulietta Massina dans « La Strada » ou « Les
Nuits de Cabria », parce qu’au détour de la formidable galerie de
personnages des « Cancans » nous reconnaissons nombre d’autres
figures felliniennes, parce qu’enfin nous souhaitions éviter de nous
enfermer
dans
une
forme trop empreinte
de « folklore XVIIIe »,
nous avons choisi de
situer l’action dans la
Venise des années 50,
sa truculence et son
apparente douceur de
vivre. C’est donc au son
de vieux rock and roll, faisant écho tant à l’énergie de la pièce qu’au
vertige de l’héroïne face aux rapides volte-face de son destin, que nous
plongerons au cœur de l’ humanité cruelle et touchante qui constitue
l’essence du théâtre de Goldoni.
Stéphane Cottin
Façades et façade
Pour chacune de nos créations, la scénographie se doit non seulement
de faire sens du point de vue dramaturgique mais encore de répondre au
principe de transformation de l’espace scénique par l’acteur lui-même,
principe virtuellement inépuisable en terme d’image théâtrale et qui
nous accompagne de spectacle en spectacle. En relation directe avec les
apparences fluctuantes et le « paraître », nous avons choisi de traiter le
thème de la « façade ».
Trois façades, très mobiles, manipulées à vue par la troupe elle-même.
Trois façades se complétant, s’opposant, ou se masquant au gré des
configurations.
Tantôt murs intérieurs ou extérieurs, plus encore que de situer l’action,
elles nous permettront de mettre en adéquation l’espace scénique avec la
tonalité des situations ou encore l’humeur des personnages.
Elles évolueront sur un tapis de sol lacustre qui évoquera autant Venise
que le risque de « noyade » des protagonistes face aux péripéties de
leurs destins.
Une pièce du Puzzle
Ce nouveau spectacle marque une étape importante du travail
de la
compagnie puisque qu’il s’agit de la première œuvre de théâtre classique que
nous abordons, nos précédentes créations ayant eu pour objet des textes
d’auteurs vivants.
C’est également la première fois que nous abordons un projet nécessitant une
importante distribution. C’est d’ailleurs en partie cette envie de « troupe »,
d’énergie de groupe, de confrontation générationnelle qui est à l’origine du
projet. Une envie de rompre avec nos habitudes aussi, de conjuguer notre
recherche d’humanité à un autre temps. Celui du XVIIIe donc. Comme pour
élargir le champ et vérifier que ce qui fonde notre condition d’être humain se
partage aussi avec les morts. Ces hommes et ces femmes du passé dont les
travers nous obligent à considérer les nôtres avec parfois plus d’indulgence.
S’il est un théâtre qui déborde d’humanité c’est celui de Goldoni. Fait de chair,
d’âpreté, de cruauté, de tendresse et de fragilité il s’est très vite imposé à nous,
tant son énergie correspond à nos aspirations artistiques. Parce qu’elle est
rarement représentée, parce qu’elle aborde le thème des castes et des
catégories que nous avons déjà travaillé dans « les Indifférents » (et qui nous
est cher), parce qu’elle confronte douloureusement l’être au paraître, « Les
Cancans » se révèle la « pièce » classique idéale pour compléter encore le
« puzzle humaniste » que nous essayons de constituer depuis bientôt 10 ans.
Ne pouvant résister au plaisir d’associer un auteur vivant au travail de
répétition, nous avons confié la nouvelle adaptation du texte à Dorine Holier
qui a su parfaitement en restituer la truculence et la force organique.
Après avoir questionné la partie incombustible de l’être humain avec
Nothomb, cherché l’intime différence aux côtés de Turlot et Szerman, nous
voici donc sur le point de mettre l’être à l’épreuve du paraître avec Goldoni...
Andiamo !
Stéphane Cottin
Mise en scène
Stéphane Cottin mène, depuis bientôt vingt ans, une carrière singulière et
protéiforme dans des univers théâtraux très variés. Son tempérament de
« touche-à-tout » et le hasard des rencontres l’ont en effet conduit à tenir un
grand nombre de postes du spectacle vivant, au sein de nombreuses
compagnies. D’abord acteur puis assistant à la mise en scène, créateur lumière,
créateur sonore, vidéaste, directeur technique, il profite de chaque expérience
pour enrichir une approche globale de l’artisanat théâtral sur lequel se fonde à
présent son travail de metteur en scène. En 2002 il crée la compagnie Léo
Théâtre avec laquelle il conduit depuis une recherche autour de la notion
d’humanité, tentant avec chaque spectacle, d’en préciser un peu plus la
matière impalpable. Récemment il a mis en scène « L’un dans l’autre », la
deuxième pièce de Marc Fayet, en collaboration avec José Paul, au Petit
Théâtre de Paris, «Les combustibles » d’Amélie Nothomb au Théâtre Daniel
Sorano de Vincennes, « Sans mentir » une pièce de Xavier Daugreilh toujours
aux côtés de José Paul au théâtre Tristan Bernard, « Marco Polo et la Princesse
de Chine », un opéra, dans le cadre du CREA-centre d’éveil Artistique
d’Aulnay sous Bois. En Septembre 2009, toujours aux côtés de José Paul, il met
en scène Richard Berry dans « Qui est Monsieur Schmitt » la dernière pièce de
Sébastien Thierry, au Théâtre de la Madeleine. En mars 2010 il assure la
création au théâtre Daniel Sorano de la pièce musicale « Les Indifférents » de
Camille Turlot et Eric Szerman qui sera repris quelques mois plus tard au
Théâtre de l’Œuvre. Il continue parallèlement sa carrière de comédien et joue
en 2011 sous la direction de Christophe Lidon « Une Comédie Romantique »
de Gérald Sybleras au côté de Stéphane Freiss.
Dorine Hollier
Traduction / adaptation
Dorine Hollier est née à Montréal, puis a grandi à Londres où elle passe
avec succès le concours de la Royal Academy of Dramatic Arts. Elle
exerce ensuite le métier de comédienne à Paris. Après de nombreux
voyages exotiques et culturels, notamment en Italie, elle se tourne vers
l’écriture, pour la chanson notamment, mais aussi pour le cinéma et le
théâtre.! Elle a ainsi écrit et mis et scène deux spectacles musicaux : Anges
de Démons pour Radio France et Trazom, créé au Théâtre des Variétés en
2008. Le Blue Man Group de New York lui a confié l’adaptation française
de son spectacle international How to be a Megastar world tour (créé au
Palais des Sports en 2007).!En 2010 a eu lieu la création de sa pièce « Le
Donneur de bain », mise en scène par Dan Jemet au Théâtre Marigny
avec Charles Berling et Barbara Schulz dans les rôles principaux. Elle
vient de terminer son premier scénario, La Danse du papillon et prépare
actuellement la mise en scène de sa prochaine pièce : Fratelli .
Sophie Jacob
Scénographie
Après avoir suivi une formation à l’École supérieure des Arts et
Techniques, elle réalise de nombreux décors notamment pour :
Christophe Lidon (« Le Paradoxe sur le comédien », « La Locandiera ») ;
Jean-Luc Revol (« D’amour et d’Offenbach »,
« Vincent River »,
« Tartuffe », « Les Trente Millions de Gladiators », « La Tempête ») ; Jean
Macqueron
(«Landru et Fantaisies », « Hyènes ») ou encore Philippe
Uchan, Marion Bierry, Jean-Paul Bordes et Raymond Acquaviva. Elle a
signé la scénographie du « Cabaret des Hommes Perdus » , spectacle de
Jean Luc Revol au Théâtre du Rond-Point (Molière 2007 du meilleur
spectacle musical) ainsi que celle de « L’Arbre de Joie » de Louis Michel
Colla avec François Berléand, mise en scène de Christophe Lidon.
Elle a signé les scénographies des derniers spectacle de Stéphane Cottin :
« Les Combustibles » d’Amélie Nothomb, « Sans Mentir » de Xavier
Daugreilh « Marco Polo et la Princesse de Chine » d’Isabelle Aboukher,
« Les Indifférents » de Camille Turlot et Eric Szerman.
Aurore Popineau
Costumes
De formation artistique (Boulle & Olivier de Serres), elle commence par
assister plusieurs costumières dans le domaine de la publicité et de
l’évènementiel, avant de se tourner vers la création et la conception de
costumes de théâtre. Elle a ainsi travaillé avec :
JEAN-LUC REVOL : Le véritable inspecteur Whaff (Th Tristan Bernard) , Une Souris Verte ( Th Tristan Bernard) Le
Cabaret des Hommes Perdus (Th du Rond-Point ) , D’Amour et D’Offenbach (Th 14) , Vincent River (Th du Marais) , Les
Trente Millions de Gladiator (Th de la Madeleine) ,
La Tempête (Th National de la Criée) , Les Heures Blêmes (Etoile
du Nord) , L’Heureux Stratagème (Avignon , Etoile du Nord et Comédie des Champs-Elysées) , La Princesse d’Elide & Le
Petit Maître Corrigé (Th du Kremlin Bicêtre ) , Don Pasquale (opéra de Dijon) , Le Torréador (opéra de Massy) ,
PHILIPPE CALVARIO : Richard III (Th des Amandiers) , Grand et Petit (Th des Bouffes du Nord) ,L’Amour des 3 Oranges
(Festival Lyrique d’Aix-en-provence) , Roberto Zucco (Comédie de Reims) , La Mouette ( TNB Rennes) ,
CHRISTOPHE LIDON : Le petit Violon (Th National de la Criée) ,La Trilogie de la Villégiature (Th de Meudon) ,
La
Mouette (Th de la Criée & Th Sylvia Monfort ) , Marie Tudor (Th 14) , Le Songe d’une Nuit d’Eté (Th du Ranelagh) , La
Locandiera (Th du Lucernaire) , Andromaque (Th Mouffetard) ,Leçon de Nuit (Petit Theâtre de Paris) , Mademoiselle Julie
(Festival d’Avignon) , La Double Inconstance (Th de Neuilly),
JEAN-PAUL TRIBOUT : Nekrassov (Th Jean Marie Serreau) , La Chaîne Anglaise (Th 14) , Le Triomphe de l’Amour(Th
13 & Th Hébertot) , La Dernière Nuit de Dom Juan (Th 14) , La seconde Surprise de l’Amour (Th Grévin) ,
FRANCK BERTHIER : La Régénération (Th Firmin Gémier) , Eileen Shakespeare(Th d’Annecy),
JOSE PAUL & STEPHANE COTTIN : Qui est Monsieur Schmitt (Th de la Madeleine), Sans mentir (Th Tristan bernard).
GILDAS BOURDET : Le Malade Imaginaire (Th National de la Criée)
MARCEL BLUWAL :
MARION BIERRY
Conversation avec mon Père (Th de la Porte St Martin)
: L’Aiglon (Th du Trianon)
DIDIER BRICE : Le Bourreau (Th Essaîon) , Le Journal d’un Poilu (Avignon)
Marie Hélène Pinon
Lumière
Molière de la Création Lumière 2009 pour « Le Diable Rouge », avec Claude
Rich, mis en scène au Théâtre Montparnasse par Christophe Lidon .En
complicité avec ce dernier, elle a éclairé de nombreux spectacles, avec entre
autres Danielle Darrieux, Jacques Weber, Didier Sandre, Danièle Lebrun,
Samuel Labarthe, Sarah Biasini, Claude Rich, Roland Giraud…. dans des
décors de Claude Lemaire, Catherine Bluwal, Pierre-François Limbosch,
Sophie Jacob, ….
Elle a par ailleurs travaillé avec Jean-Claude Brialy, Panchika Velez, Arlette
Téphany, Isa Mercure, Laura Scozzi ainsi que Philippe Marioge, Jean-Jacques
Delmotte pour la scénographie, Claire Belloc pour les costumes, le CNAC
(Centre national des Arts du Cirque)….
Ses denières créations : « Le Diable Rouge » d’Antoine Rault ,
« Bonté
Divine » de Frédérique Lenoir et Louis-Michel Colla, « Les Poissons ne
meurent pas d’apnée » d’Emmanuel Robert , « Nathalie Ribout » de Philippe
Blasband dans des mises en scène de Christophe Lidon. « Tous les Algériens
sont des mécaniciens » de et par Fellag, avec Marianne Epain. « Monsieur
Sophie Germain » de Norbert Aboudarham mise en scène de l’auteur.
« Fleurs de Cimetière » chorégraphie Myriam Hervé-Gil pour 6 danseuses et 1
comédienne.
Michel Winogradoff
Son
Musicien, chanteur, compositeur, il est l’un des leaders de l’Orchestre du
Splendid depuis 25 ans. Après avoir travaillé pour la publicité et le CD
Rom, il commence à travailler pour le théâtre dès 1995. Depuis il n’a
jamais cessé. Il a illustré tous les spectacles de Stephan Meldegg, travaillé
pour Roman Polanski « Doute », Stéphane Hillel « Amadeus », Panchika
Velez « Les Forains » et tout récemment pour José Paul et Stéphane Cottin
« Qui est Monsieur Schmitt».
Adèle Bernier : Checchina
Clément Moreau : Beppo
Marine Lecoq : Anzoletta
Laure Guillem : Sgualda
Aurélie Bargème: Catte
Emmanuel Curtil : Arlequin
Marie Christine Letort : Béatrice
Stéphanie Vicat : Eleonora
Jean Pierre Malignon : Patron Toni
Jean François Guilliet : Pantalon
Stéphane Olivié Bisson : Lelio
Michel Lagueyrie: Salamina
Association loi de 1091
N°SIRET : 442 194 957 00019
Code APE 9001Z
Licence d’entrepreneur du spectacle Catégorie 2 N° 922 444
CONTACTS :
STEPHANE COTTIN
TEL : 06-09-68-84-24
[email protected]
[email protected]
www.leo-theatre.fr
www.les-cancans.fr
NB :L’ensemble des informations présentes dans ce dossier de pré-production, et notamment la distribution,
sont purement indicatives et prévisionnelles. Elles ne constituent en aucun cas une promesse d’engagement de
Léo Théâtre, ni vis à vis des artistes pressentis, ni vis à vis des différents destinataires du présent document.
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