Comparé à la femelle, plus terne,
Qui passe son temps à construire le nid, toute seule, à s’occuper des petits, toute seule.
Donc pour la femelle, y’a bien moins moyen et besoin de faire des coquetteries… Et pourtant ! Pourtant…
On a observé ceci *
(La petite * vous envoie en bas de l’article où vous trouverez les références biblio) : Un pourcentage non
négligeable de femelles colibris est doté de jolis coloris irisés…
Des dames oiseaux travesties ?
Des femelles masculines… et pleines de plumes colorées… ? ! !
Mais comment ? Mais pourquoi ? Mais pour quoi ?
C’est pas normal. C’est quoi, hormonal ?
Hummm, mes chouchous… On a déjà parlé de cette histoire de pourquoi…
Mais puisque vous y tenez, on va chercher ensemble…
Suivez-moi…
2. Les becs et le nectar nyctamère
Les colibris se nourrissent de nectars de fleurs, et ça en
demande, de l’énergie ! Ils sont terriblement
territorialistes et compétitifs. Ils protègent leur petit
bouquet, becs et ongles !
En parlant de becs, parlons de leur longueur…
Saviez-vous que la compétitivité est souvent une affaire de longueur ? Non ?
Eh ben, je vais me faire un plaisir de vous l’apprendre :
a) Plus le bec est long, plus le nectar à butiner est profond.
b) Plus le bec est court, plus le nectar à buriner est accessible.
a’) Les becs longs se spécialisent dans les fleurs à gorges profondes.
b’) Les becs courts vont, courent, volent et se vengent, car c’est qu’il est très couru, le nectar accessible !