I) Organisation générale et généralités sur la contraction • Le système moteur (musculo-squelettique) est organisé hiérarchiquement : – Cortex moteur (mvts volontaires) – Tronc cérébral (mvts de posture, tonus, équilibre) – Moelle épinière (mvts réflexes) • Le système moteur inclus des structures en parallèles des précédentes : – Cervelet (coordination, tonus, posture, apprentissage) – Noyaux gris centraux (ou ganglions de la base : initiation, exécution) Schéma global Cortex Moteur (Moticité volontaire, planification, commande) 2 Thalamus Tronc Cérébral (Posture, Equilibre) Ganglions de la 3 base (Démarrage) Cervelet 4 (Coordination) Moelle Epinière (Réflexes, automatisme) 1 MN , IN Infos Sensorielles Muscles squelettiques (effecteur de la motricité somatique) I.1. Type de contraction musculaire contraction phasique, isotonique contraction tonique, isométrique I.2. Spécificité musculaire • Muscles toniques • Muscles à mouvement (ou phasique) Fléchisseur Extenseur Mouvement = mise en jeu de deux muscles antagonistes afin que l’articulation soit mobilisée. II. Le système musculaire II.1. Innervation motrice (efférente) : Motoneurones •Le motoneurone •Le motoneurone •nerf mixte (moteur et sensitif). Notion d'unité motrice Informations reçues par les MN Répartition des motoneurones dans la ME Organisation somatotopique des motoneurones Sillon postérieur II.2 Innervation sensorielle (afférente) • Tendons et articulations: récepteurs sensoriels nécessaires à la proprioception La proprioception = sensation de percevoir son propre corps : position dans l’espace, par rapport à la gravité, des segments de membres les uns par rapport aux autres. • 2 types de fibres sensorielles - Les fibres nerveuses des groupes I et II: - Les fibres nerveuses des groupes IV et C (A et C): Le muscle possède 2 récepteurs sensoriels: - Fuseau neuromusculaire (FNM, longueur du muscle) - Organe tendineux de Golgi (force de contraction) III. Le fuseau neuromusculaire III.1. Structure Organe sensoriel situé à l’intérieur du muscle. •Organes ovoïdes délimités par une capsule conjonctive. •Contiennent des fibres musculaires intrafusales particulières. •Le FNM est innervé par: - fibres Ia (afférentes, sensitives) - fibres de groupe II (afférentes, sensitives) - fibres motrice (éfferentes) III.2. Fonctionnement • Le FNM est sensible à l’étirement du muscle. Motoneurone (efférent) • Fuseau neuromusculaire Ia II capsule (zone équatoriale) (zone distale) Neurones afférents Ia et II IV. Le récepteur de Golgi Moëlle épinière Neurone sensitif Récepteur de Golgi Motoneurone •Dans les tendons •Faisceaux de collagène entouré d’une capsule. •Innervé par une fibre sensorielle Ib • Pas d’innervation motrice. •Le stimulus efficace est la contraction du muscle. V. Activité motrice réflexe • Réponse stéréotypée, automatique, rapide, prévisible à un stimulus (en-dehors du contrôle conscient du mouvement). • Sur le plan fonctionnel on distingue: – Réflexes somatiques – Réflexes autonomes (viscéraux) • Les réflexes spinaux = réflexes somatiques V.1. Arc réflexe : trajet des influx nerveux • Cinq éléments – – – – – – Stimulus 1. récepteur sensoriel 2. neurone sensitif 3. centre d’intégration 4. neurone moteur 5. effecteur Réflexe = connexion qui s’établie dans le SNC entre une afférence sensorielle et une efférence motrice. V.2. Les 2 types de réflexes spinaux (ou médullaires) 1. réflexes intrinsèques : récepteurs situés dans l’organe effecteur : – Le réflexe myotatique (récepteur = FNM) – Le réflexe tendineux de Golgi (récepteur de Golgi) 2. réflexes extrinsèques : récepteurs non localisés dans l’organe effecteur: réflexes de protection Intrinsèque – Le réflexe de fléxion – Le réflexe d’extension croisée Extrinsèque V.2.1 Réflexes intrinsèques V.2.1.1 Le Réflexe myotatique Contraction réflexe du muscle provoquée par son propre étirement On étire le muscle A, le muscle A se contracte. Il s’oppose donc à son allongement. Ajustement de la longueur du muscle ==> maintien de la posture (station debout). Présent dans tous les muscles Suit les règles : -de l’innervation homonyme (excitation sur luimême) -de l’innervation réciproque (inhibition du muscle antagoniste) -de l’innervation hétéronyme (active les muscles ayant le même rôle que A sur l’articulation étudiée) • Circuit du réflexe proprioceptif Nerf sensitif Stimulation : étirement du muscle Connexion sensori-motrice directe Nerf moteur Contraction musculaire Voies intraspinales du réflexe myotatique - Excitation homonyme - Inhibition réciproque Excitation homonyme Voie monosynaptique Inhibition réciproque Voie disynaptique Excitation synergique (innervation hétéronyme) sur les muscles ayant la même fonction que celui étiré Réflexe myotatique : excitations homonyme et hétéronyme, inhibition réciproque V.2.1.2. Rôle physiologique du réflexe myotatique Maintien permanent de la posture: 1) Maintien d’une articulation dans l’espace à la même position 2) C’est aussi la contraction réflexe permanente (tonique) des muscles extenseurs des membres (tonus musculaire) Dans ce cadre : « boucle d’asservissement de la longueur du muscle ». 1) Maintien constant d’une posture 2) Entretien du tonus musculaire Activité tonique du FNM provient des MN Gamma !!! V.2.1.3 Le réflexe myotatique chez l’Homme V.2.1.4 Fonction des MN : la boucle Le réflexe myotatique est ajusté en permanence par les motoneurones : « boucle »: ==> ajustement permanent de la longueur du muscle à laquelle le FNM sera sensible (et donc contrôlera..). Cette boucle définit la longueur du muscle (consigne) qui constitue le point de départ de la boucle de régulation myotatique. Le réflexe myotatique permet de maintenir ce point mais ce dernier peut varier à tous moments. Activation des Raccourcissement des parties polaires du FNMEtirement de la partie équatorialedécharge des IaExcitation des MN alphaContraction musculaire = boucle V.2.1.5 Cas d’un mouvement V.2.1.5 Cas d’un mouvement Le FNM = récepteur sensoriel dont le niveau de sensibilité est défini par le SNC pour contrôler le tonus et la tension du muscle pendant un mouvement. La boucle permet de réguler la sensibilité du système en gardant des FNM toujours prêts à réagir au moindre allongement, y compris pendant un raccourcissement (contraction musculaire qui les rendraient inactifs) : la sensibilité des fuseaux reste identique quelle que soit la longueur du muscle. V.2.1.3 le réflexe myotatique inverse ou tendineux a) Définition renseigne le SNC sur la force de contraction exercée par le muscle sur les tendons. Neurone sensitif Quand le muscle est contracté: les fibre Ib sont activées Activation d’un IN inhibiteur Inhibition des MN Récepteur de Golgi Motoneurone inhibé ==>Muscle relâché VI.2.2 Réflexes extrinsèques Déclenchés par la stimulation de récepteurs sensoriels cutanés et musculaires non localisés dans l’organe effecteur: réflexes de protection. L’ensemble des afférences responsables de ces réflexes s’appellent les « ARF » : Afférences du Réflexe de Fléxion VI.2.2.1. Réflexes extrinsèques : réflexe de fléxion a) Description Fibres sensitives A ou C b) Voies intraspinales et inhibition réciproque : voies plurisynaptique b) Voies intraspinales et inhibition réciproque : voies plurisynaptique Le réflexe d’extension croisée : Principe de la marche VII. Contrôle du tonus et de la posture Posture = position particulière et stable du corps dans l’espace. Son maintien est un phénomène actif, sous le contrôle du système nerveux central. Ce contrôle nécessite la coordination d’activités réflexes motrices. VII. Contrôle du tonus et de la posture • La posture a trois fonctions : - S’opposer à la gravité - Assurer l’équilibre du corps immobile quand une force externe s’ajoute au poids : rétroactions correctives - Coordonner le maintien de l’équilibre du corps avec l’exécution d’un mouvement : anticipation du contrôle de la posture VII.1. Contrôle médullaire Le tonus musculaire = état de tension des muscles au repos. Entretenu par la décharge des motoneurones , eux-mêmes sous la dépendance des fibres Ia. Maintenu par le réflexe myotatique, réajusté en permanence par la boucle (fréquence de décharge de base des fibres Ia). La moelle épinière, seule, n’est pas capable d’assurer le tonus adapté. • • • "animal médullaire" (a) : décérébration incluant le bulbe rachidien : réflexe de flexion, d'extension croisée, rotulien, grattage, etc. Mais impossible de supporter le poids de son corps, bien que ses muscles possèdent un certain tonus. (b) tronc cérébral coupé au niveau de la tente du cervelet. Se tient sur ses quatre pattes, la tête libre, mais incapable de contrôler son équilibre (Rigidité). (c) lapin dont le cerveau moyen est intact. Le thalamus est préservé. Pour se tenir et se maintenir debout, le cerveau moyen doit être intact. Le lapin est accroupi normalement et si on le tourne sur un flanc ou sur l'autre, il s’assied immédiatement dans la position normale. VII.2. Formation réticulée 1950 Rhines et Magoun Faisceaux ascendants •partie médiane du tronc cérébral. •Informations de toutes les modalités sensorielles. •Faisceaux ascendants servent à l’activité veille/sommeil. •Faisceaux descendants: ajustent le contrôle moteur en fonction de l’état de veille/sommeil. Stimulation visuelle Formation réticulée Afférences (neurones sensitifs) Stimulation auditive Faisceaux descendants (vers la moelle épinière) Deux régions dans la FR • 1) Une pontique = système activateur des MN et augmentation du tonus musculaire et des réflexes médullaires, en général. • 2) Une bulbaire = système inhibiteur VII.3. Ajustements posturaux : maintien de l’équilibre Ajustements proactifs -Avant l’exécution du mvt Faisceaux reticulospinaux d’origine pontique et bulbaire VII.3. Ajustements posturaux : maintien de l’équilibre Ajustements rétroactifs -Après l’exécution du mvt Faisceaux reticulospinaux d’origine pontique et bulbaire VII.4. Appareil vestibulaire (labyrinthe) Nerf vestibulaire Labyrinthe Rampe cochléaire •3 canaux semi-circulaires. A une extrémité de chaque canal se trouve une ampoule qui contient les cellules ciliées sensoriels •L’autre extrémité dans la saccule et l’utricule (cell. Ciliées) •Cellules sensibles aux accélérations angulaire/linéaire de la tête et la positon/verticale • Les cellules ciliées nerf vestibulaire noyaux vestibulaires du tronc cérébral et le cervelet. et Appareil vestibulaire Cas des canaux semi-circulaires Vue supérieure Le réflexe d’extension croisée : Principe de la marche VII La locomotion 1. Le générateur spinal • Etude chez la Lamproie : vertébré primitif • Locomotion = nage; déplacement sinusoïdal • Nage = contraction et relaxation successive des muscles de chaque segment MODÈLE IN VITRO D’ÉTUDE DU CPG SPINAL -MOELLE ÉPINIÈRE ISOLÉE -DÉCLENCHEMENT ARTIFICIEL Bouffées rythmiques efférentes = « nage fictive » (Wallen et Grillner 1987) On reconnaît : 1)l’alternance droite/gauche 2)Le décalage rostro-caudal Mammifères terrestres 2 phases dans le cycle : Phase de transfert = flexion, déplacement vers l’avant Phase d’appui = extension, contact avec le sol, propulsion Modification avec la vitesse • La vitesse entraîne une modification de la séquence des mvts des membres • • • • PG : postérieur gauche AG : antérieur gauche PD : Posterieur Droit PG: posterieur Gauche Les réseaux de neurones sont modifiés par la vitesse. Système complexe d’origine supraspinal ??? NON !!!!! ….Expé sur animal lésé au niveau thoracique sur tapis roulant (entraînant) CPG de locomotion dans les renflements de la ME VIII. L’activité motrice volontaire VIII. L’activité motrice volontaire • Mouvements non stéréotypés. • Mettent toujours en œuvre le SNC. • Le plus souvent intentionnels. – but ou finalité (consciente ou non). • Améliorés avec la pratique. – Initialement, demandent une attention élevée. – Certains deviennent automatiques et peu conscients : attraper une balle. VIII.1 Localisation des aires motrices corticales 1870, Hitzig et Fritsch : expérimentations animales 1940 : W. Penfield cartographie le cortex moteur chez des patients épileptiques éveillés communications des ressentis La stimulation de certaines régions induit le rappel de séquences mémorisées Somatotopie du cortex moteur chez l'homme VIII.2 Disposition des aires corticales motrices L’aire 6 : -APM : guide les mouvements. -l’aire motrice supplémentaire (AMS). Planifie et coordonne les mouvements De plus: les Cx préfrontal et pariétal postérieur Décharge précoce des neurones de l'aire prémotrice Weinrich et Wise (1982..) Neurophysiologie comportementale LA SÉQUENCE D'ACTIVATION DES AIRES MOTRICES Chronophotographie par Etienne Jules Marey Le cerveau sert essentiellement à produire des comportements qui sont d’abord des mouvements. Un comportement est un ensemble de mouvements produits par des muscles sous contrôle du SN Trois opérations : 1) sélectionner une réponse adaptée à la situation dans un répertoire de réponses possibles. 2) planification du mouvement. Aires préfrontales informées par d’autres régions de la situation. Définir les caractéristiques de la réponse sélectionnée en terme de séquences de contractions musculaires pour réaliser la réponse. Transmission à l’aire 6 : choix d’un ensemble de muscle à contracter pour le mouvement. 3) exécuter le mouvement activation des MN responsables de la mécanique du geste Puis vers cortex moteur primaire (aire 4) : exécution du mouvement « Attention » : lobes pariétaux et frontaux avec structures sous-corticales impliquées dans la vigilance et l’attention. « prêt? » : activation des aires corticales supplémentaires et prémotrices (stratégies du mouvement élaborées et maintenue jusqu’au signal du départ) « partez ! ». De l’extérieur ou du sujet lorsqu’il décide que les conditions sont réunies pour déclencher l’action. Fait intervenir des informations issues de structures sous-corticales (ganglions de la base) qui vont influencer l’aire 6, puis éventuellement le cortex primaire qui va réaliser l’action VIII. 3 Les voies descendantes du contrôle et de l’ordre moteur VIII.3.1. Deux systèmes de voies descendantes a) Système latéral mvts volontaires musculature distale. Sous contrôle du Cx moteur. b) Système ventro-médian posture musculature axiale. Sous contrôle du tronc cérébral. VIII.3.1.1. Le système latéral 1) faisceau corticospinal 2) faisceau rubrospinal. Systèmes croisés : projections finales contralatérales VIII.3.1.2 Le système ventromédian : 4 faisceaux • Origine : tronc cérébral. a) DEUX faisceaux réticulospinaux b) voies vestibulospinales et tectospinales (origine : nyx vestibulaires et tectum = tubercules quadrijumeaux) (n=2) a) faisceaux réticulospinaux : Origine : la formation réticulée dans le tronc cérébral. Le faisceau réticulospinal pontique Le faisceau réticulospinal bulbaire Projections ipsilatérales b)voies vestibulospinales et tectospinales Mésencéphale Attention Moelle cervicale seulement VIII.4. Résumé des voies descendantes 4) faisceau réticulospinal 1) faisceau corticospinal 2) faisceau rubrospinal pontique et bulbaire 3) faisceau vestibulospinal et tectospinal En résumé, on peut considérer qu'il existe quatre voies qui permettent le contrôle du mouvement IX. Les ganglions de la base IX. Les ganglions de la base Ganglions de la base Noyaux gris centraux Connexions générales Noyau sous-thalamiques Boucle cortico-striato-corticale IX. 1) Rôle des noyaux gris centraux (ganglions de la base) • Contrôle du mouvement volontaire, mais ne peuvent pas le déclencher • Initiation des mouvements volontaires(Parkinson) • Inhibition des mouvements indésirés (Chorée de Huntington) La maladie de Parkinson Atteinte neurodégénérative la plus fréquente perte de neurones dopaminergiques de la substance noire - chronique, évolutive et incurable - étiologie inconnue - pas de différence homme-femme - Symptômes moteurs Quelques chiffres - 4 millions de personnes dans le monde - En Europe, prévalence : 1,6 % chez les personnes > 65 ans. - En France, 70 000 à 100 000 malades, 8 000 nouveaux / an. - Début entre 55 et 65 ans (5 à 10 % entre 30 et 55 ans) - Après 6 ans d'évolution, 60 % des malades = fluctuations motrices. Symptômes Au repos Aug. Tonus musculaire Symptômes 5. Stades plus avancés: confusion mentale ou démence (10 à 15% des cas). 6. Dans 30 % des cas : dépression. 7. D'autres symptômes : amaigrissement, constipation, hypersalivation, troubles du sommeil, de la parole et de l'écriture. Physiopathologie Maladie de Parkinson Perte des neurones dopaminergique de la substance noire Sujet normal: 500 000 neurones DA dans chaque SN Sujet Parkinsonien: (premiers symptômes) 100 000 neurones dans chaque SN Mauvais contrôle de la fonction des ganglions de la base Retour vers le cortex moteur défectueux Trouble du déclenchement des mouvements volontaires Vieillissement SPECT normal Neurones de la SN chez un sujet sain et un Parkinsonien Physiopathologie La dopamine a un effet facilitateur sur la boucle motrice Parkinson, le déficit de DA frein moteur sur le cortex moteur Akinésie Effet inhibiteur sur la motricité Moins de dopamine Globus pallidus interne FREIN MOTEUR Plus de dopamine Effet facilitateur sur la motricité Cx moteur Cx moteur GG base GG base DASN AchStriatum Cx moteur Cx moteur DA stimule + DA absente + + - GG base - F réticulée + + + GG base F réticulée - Inhibition effective Ach inhibe Ach inhibe + Moelle épi. Moelle épi. Activité Muscul contôlée Sain Aug. Tension et trembements Parkinson Eveil = FRA puissante + + 2) Implantation d’électrodes stimulatrice des noyaux ss thalamiques 2) Implantation de cellules souches X. Le cervelet X. Le cervelet Localisation Connexions générales Rôles du cervelet • Contrôle du mouvement volontaire, mais ne peut pas le déclencher. • Motricité fine et coordination des mouvements. • Apprentissage d'automatismes (enchaînements). • Equilibre ANATOMIE GENERALE DU CERVELET 3 cervelets pour le prix d’un !! • 3 zones fonctionnelles – Archéocervelet : relation avec le système vestibulaire : équilibre. – Paléocervelet : relation avec la moëlle épinière : exécution du mouvement et tonus postural. – Néocervelet : relation avec le cortex moteur et le thalamus : planification, contrôle du mouvement volontaire. Les voies cérébelleuses : afférences le cervelet entretient d’étroites relations avec le cortex. Aires motrices, somatosensorielles et pariétales postérieures envoient un important contingent d’axones vers les noyaux du pont (tronc cérébral). Les neurones du pont projettent ensuite leurs axones dans le cervelet. Voie corticopontocérébelleuse : 20 millions d’axones, 20 fois plus que le faisceau pyramidal ! Les voies cérébelleuses : efferences Les deux hémisphères cérébelleux projettent en retour vers le cortex moteur par une voie qui fait relais au niveau du noyau ventrolatéral (VL) du thalamus. Les hémisphères cérébelleux influencent la musculature des membres via le cortex et le système moteur latéral Les deux hémisphères du cervelet ne sont pas divisés en deux comme les hémisphères du cerveau. La partie médiane = le vermis cérébelleux. Le vermis ne présente pas de latéralisation et envoie des axones vers le tronc cérébral qui, par l’entremise du système ventromédian, contribue au maintien de la posture