BELGIAN AIR CADETS INSTRUMENTS 1 INSTRUMENTS I. CLASSIFICATION ET SOURCES DE PRESSION. ...........................................................2 II. L’ANÉMOMÈTRE OU BADIN. ............................................................................................4 III. L’ALTIMETRE. ......................................................................................................................8 IV. LE VARIOMETRE (VVI – VERTICAL VELOCITY INDICATOR). ........................... 10 V. LA COMPENSATION. ......................................................................................................... 15 VI. SYSTEMES VARIO INTEGRES......................................................................................... 18 VII. LE LOGGER.......................................................................................................................... 21 VIII. LA BOUSSOLE MAGNETIQUE......................................................................................... 22 IX. INDICATION DE DERAPAGE OU DE GLISSADE......................................................... 24 X. LA BATTERIE....................................................................................................................... 25 XI. INSPECTION JOURNALIERE. .......................................................................................... 26 BELGIAN AIR CADETS I. 2 INSTRUMENTS CLASSIFICATION ET SOURCES DE PRESSION. 1. Classification. PRESSION Altimètre Badin Variomètre MAGNETIQUE Boussole magnét. 2. SATELLITE GPS GNS Loggers GYROSCOPIQUE Horizon artificiel Indic. de virage Boussole gyrosc. ONDES RADIO Radio Transpondeur ADF , VOR Prises. a. Static ports (prises statiques): on trouve habituellement des petits trous sur les deux flancs du fuselage. Ils fournissent la pression statique. b. Prises de pression totale : contrairement à la prise de pression statique, elle doit être exposée le mieux possible au vent relatif tout en étant dégagée des perturbations du champ aérodynamique du planeur. Elle est constituée par un petit tube incrusté dans le nez (orifice du crochet) ou placé à l’extrémité d’une petite antenne au sommet de l’empennage vertical. c. Tube de pitot : est un type d’antenne particulier où sont captées la pression totale et la pression statique. Cette installation est principalement utilisée sur les avions mais également sur les planeurs. Dans ce cours le terme ‘pitot’ sera utilisé pour désigner la prise de la pression totale. 3. Schéma des raccordements. 1. 2. 3. 4. Altimètre Badin Variomètre Antenne de compensation 5. Prise de Pt 6. Bouteille de 7. compensation 6 Figure 1 Static BELGIAN AIR CADETS 4. 3 INSTRUMENTS Positions sur l’avion Figure 2 Prise de Pt Antenne de compensation Prises statiques BELGIAN AIR CADETS II. 4 INSTRUMENTS L’ANÉMOMÈTRE OU BADIN. Pt Figure 4 Figure 3 5. Construction et principe de fonctionnement. Prises statiques : on trouve habituellement des petits trous sur les deux flancs du fuselage. Ils fournissent la pression statique. La prise de pression totale (Pitot) nous procure Pt qui est la somme de la pression statique locale (Ps) et de la pression dynamique induite par la vitesse de l’avion (Pd = ½ ρV2) L’anémomètre se compose d’un boîtier renfermant une capsule (Fig. 4)dans laquelle est envoyée la Pt (capturéé par le pitot). Par un autre conduit, la Ps est introduite dans le boîtier. La vitesse de l’avion crée une différence de pression entre le boîtier et la capsule. Cette inégalité va engendrer une déformation de la capsule, qui sera communiquée à une aiguille se déplaçant sur une échelle graduée en km/hr. Figuur 5 BELGIAN AIR CADETS 6. INSTRUMENTS 5 Les différentes sortes de vitesses. Parce que la vitesse ne peut pas être mesurée directement, l’anémomètre va calculer la différence entre la pression statique et la pression totale. Cette différence sera adaptée d’une façon mécanique ou électrique et représentée sur une échelle graduée. L’anémomètre est donc un manomètre différentiel qui réalise la différence entre la pression totale et la pression dynamique. Quelle est l’influence de la densité de l’air « ρ » (Pt = Ps + 1/2ρV2) sur ces mesures ? La densité ne peut être mesurée directement car elle dépend, de la température et de la pression locale. Néanmoins, pour calibrer l’anémomètre et pour qu’il indique la vitesse correcte, nous avons besoin de la valeur de la densité . Pour ce faire, la densité de l’air au niveau moyen de la mer en atmosphère standard (ρ = 1,225 kg/m3) est prise comme référence. L’instrument est donc calibré pour des conditions standards, au niveau moyen de la mer et n’indique quasiment jamais la vitesse correcte. La vitesse indiquée sur l’anémomètre s’appelle « IAS » (indicated air speed). Comment pouvons nous connaître la vitesse air vraie (TAS : true air speed) ? a. Pour que l’anémomètre puisse fonctionner correctement, la Ps dans l’instrument doit être égale à la Ps locale à l’extérieur de l’avion. Des prises statiques mal placées dispensent une pression statique ou trop élevée ou trop basse, avec pour conséquence, des indications erronées. Si Ps est trop élevée, l’IAS sera trop Figure 6 basse et vice versa. Cette erreur est appelée « erreur de calibration » (ou erreur de positionnement). Les constructeurs d’avions feront toujours en sorte que cette erreur soit minimale, en choisissant soigneusement la position des prises statiques. Une erreur de calibration est propre à un type d’avion défini et est indiquée sous forme de tableau dans son manuel technique. (Fig. 6 :exemple du DG 505). Dans cet exemple nous voyons que, pour une IAS de 260 km/hr, nous lisons une erreur de –12 Km/hr. Lorsque l’IAS est corrigée pour les erreurs de calibration nous obtenons la CAS (calibrated air speed). b. Il existe encore un autre facteur qui va fausser l’indication de l’anémomètre: lorsqu’un avion est en vol, la Pt captée par le tube de pitot est envoyée vers la capsule à l’intérieur du boîtier de l’instrument. L’air qui pénètre dans un instrument étanche, se comprime et génère une indication des valeurs trop élevée. Cette erreur est appelée « erreur de compressibilité » et est due au fait que l’air est compressible. BELGIAN AIR CADETS 6 INSTRUMENTS Cette erreur est corrigée dans l’instrument pour un vol au niveau moyen de la mer, car à cette altitude il n’y a pas d’erreur de compressibilité. Plus la vitesse de l’avion est élevée ou que l’avion vole à une altitude plus élevée ou l’air est moins dense, plus l’air est comprimé qui fait agrandir l’erreur. Une table des valeurs corrigées suivant la vitesse, l’altitude pression et la température figure également dans le manuel de vol de l’avion (fig. 7) et est toujours négative. Le facteur d’erreur est néanmoins très faible; à 3000 m d’altitude et pour une vitesse de 350 km/hr, la différence de lecture due à la coercibilité est d’à peine 3,5 Km/h . Compressibility Correction Lorsque la CAS est corrigée des erreurs de Figure 7 coercibilité on obtient la EAS (equivalent air speed) c. Il y existe encore un autre élément dont le pilote doit tenir compte pour connaître la vraie vitesse air : l’altitude (density altitude). L’instrument est calibré pour une densité de valeur standard. Au niveau moyen de la mer et dans des conditions standard, l’indication sera correcte. La densité de l’air et la température diminuent avec l’altitude et les corrections à apporter à la lecture de vitesses figurent dans des tables. En corrigeant l’effet de la densité sur la EAS on obtient la TAS (true air speed). d. Résumé : IAS - erreur de calibration - CAS - erreur de coercibilité - EAS - densité TAS (moyen mnémotechnique : ICE-T) Dans les avions modernes, ces erreurs sont automatiquement calculées par ordinateur et le pilote peut choisir la vitesse qu’il veut voir apparaître sur son indicateur. Dans le monde du vol à voile où les vitesses pratiquées ne sont pas très élevées, et dans nos régions où on ne monte pas très haut, ces erreurs sont négligeables et on considère que l’ IAS est égale à la TAS. 7. Problèmes inhérents à l’utilisation des prises totales et statiques. a. Obstruction des prises statiques : Lorsque les prises statiques sont bouchées, par ex. par la formation de glace, par l’eau, la poussière, l’anémomètre indique des valeurs erronées parce que Ps enfermée dans l’instrument reste constante. Lors de la montée : la Ps dans le boîtier devient plus élevée que la Ps dans la capsule : IAS est trop faible. Lors de la descente : la Ps dans le boîtier devient plus faible que la Ps dans la capsule : IAS est trop élevée. BELGIAN AIR CADETS 7 INSTRUMENTS b. Obstruction de la prise de Pt ou du tube pitot : Lorsque la prise est bouchée, par des insectes, par ex. , l’aiguille de l’anémomètre reste bloquée sur la vitesse qui était indiquée au moment de l’obstruction. Lors de la descente : la Ps augmente, comprimant plus fortement la capsule : l’IAS diminue (très légèrement). Lors de la montée : Ps diminue et la capsule se détend plus facilement : l’IAS est trop élevée (très légèrement). c. Obstruction des deux conduits : L’IAS ne change plus . 8. Vitesses remarquables. Vne : vitesse maximale (Speed never to exceed). Cette vitesse ne peut jamais être dépassée. Elle est signalée par un trait rouge sur l’échelle du badin. Vra : vitesse maximale en air turbulent (Speed in rough air).Indiquée sur le badin par la ligne de séparation entre la bande verte et la bande jaune. Vst : cette vitesse n’est pas renseignée sur le badin. La limite inférieure de la bande verte correspond à la vitesse de décrochage en configuration d’atterrissage(train d’atterrissage et aérofreins sortis) multipliée par 1,1. Vapp : vitesse d’approche (approach speed); la vitesse d’approche normale (sans vent) est indiquée par un petit triangle jaune. Vapp Vst x 1,1 Bande verte Vne Vra Figure 8 Bande jaune BELGIAN AIR CADETS III. 8 INSTRUMENTS L’ALTIMETRE. 9. But. L’altimètre indique l’altitude à laquelle vole l’avion par rapport à un niveau de référence (aérodrome, niveau de la mer …). 10. Principe de fonctionnement. La pression atmosphérique variant avec l’altitude, l’altimètre est également un baromètre mais avec une échelle graduée en mètres ou en pieds. Il est relié aux prises statiques. 11. Description de l’altimètre. L’instrument se compose d’un boîtier métallique étanche munis d’une vitre, dans lequel sont enfermées des capsules anéroïdes(*) montées en série, un mécanisme de transmission et un indicateur. La pression statique pénètre dans le boîtier par les prises statiques, alors que l’air enfermé dans les capsules est à la pression standard. Lorsque l’avion monte, Ps diminue et les anéroïdes se dilatent. Lors de la descente, les capsules sont comprimées. Les mouvements de ces capsules sont transférés, par le mécanisme de transmission aux aiguilles, qui se déplacent devant une échelle graduée indiquant ainsi l’altitude. (*) Une capsule anéroïde est totalement étanche et ne dispose donc d’aucune ouverture vers l’extérieur. Elle ne doit pas être confondue avec la capsule équipant l’indicateur de vitesse Figuur 9 12. Figuur 10 Réglage de l’altimètre. • • QFE : en réglant l’altimètre sur zéro lors du « cockpit check » avant le vol, apparaît dans la petite fenêtre, la valeur de la pression régnant au niveau de l’aérodrome. Lors d’un long vol cette pression peut varier. Il suffit de demander par radio, la valeur du QFE pour régler l’altimètre sur la nouvelle pression. Après l’atterrissage, l’altimètre indiquera à nouveau zéro QNH : en réglant l’altimètre sur la pression atmosphérique réduite au niveau de la mer (MSL),on obtient le QNH. BELGIAN AIR CADETS • 13. 9 INSTRUMENTS Au sol, l’altimètre indiquera l’altitude de l’aérodrome par rapport au niveau moyen de la mer. Inversement, si l’on affiche l’altitude de la piste, on pourra lire le QNH dans la petite fenêtre. QNE : (flight level setting) au-dessus d’une certaine altitude (altitude de transition) on règle l’altimètre sur 1013,25 hPa, pour que tous les avions qui s’y trouvent, volent par rapport au même niveau de référence. Cette altitude est appelée « niveau de vol »(flight level). Problèmes. L’altimètre est relié aux prises statiques. Si celles-ci sont bouchées, l’instrument sera bloqué sur la dernière altitude indiquée avant l’obstruction. La pression, ainsi que la température peuvent varier fortement au cours de la journée et ainsi influencer les indications de l’altimètre. a. Pression atmosphérique. Lorsque, au cours de la journée, la pression atmosphérique diminue. Si le pilote n’affiche pas la nouvelle pression et maintient malgré tout, la même altitude indiquée, l’altitude réelle à laquelle vole l’avion sera plus basse,. Et inversement lorsque la pression atmosphérique augmente. Principe: HIGH TO LOW -WATCH BELOW!!! 500 400 1015 300 1015 200 1017 100 1019 Figure 11a b. Température de l’air. Voler vers une zone d’air froid a le même effet que de voler vers une zone de basse pression. Quand la température à une certaine altitude est plus basse que la température standard, l’avion se trouvera en réalité plus basse qu’indiquée. Figure 11b BELGIAN AIR CADETS IV. 10 INSTRUMENTS LE VARIOMETRE (VVI – Vertical Velocity Indicator). 14. Modèles. a. Le vario ordinaire : b. Vario spécial : - à palette - électrique - intégrateur - netto (vario de masse d’air) Tous les variomètres cités ci-dessus peuvent être compensés ou non. Les variomètres non-compensés ont tendance à disparaître. c. Accessoires : - commande de vitesse (speedcommand ou « sollfahrt ») - compensation 15. Vario à palette (non compensé). a. Principe de fonctionnement. Parroi de séparation Chambre de référence Bouteille de compens. Prise stat. Parroi mobil Ouverture calibrée Figure 12 Le variomètre mesure les variations d’altitude, par unité de temps. Pour cela, il compare la pression conservée dans une bouteille thermos (ou capacité), avec les variations de la pression statique. Les échanges de pressions entre la bouteille et le vario passent par une ouverture calibrée. Lorsque l’avion monte, Ps diminue dans la partie du vario reliée aux prises statiques, alors que dans la bouteille, subsiste encore la pression (plus élevée) qui y régnait avant la montée. Sur la figure 12, une différence de pression apparaît entre les parties, gauche (Ps) et droite (capacité) de l’instrument. La bouteille se vide alors à travers l’ouverture calibrée et entraîne ainsi la palette du vario. L’instrument indique une montée. On observe le phénomène inverse lors d’une descente. Un vario à palette indique la vitesse verticale avec un retard de 2 à 6 secondes. L’instrument et la bouteille thermos (fig. 13) forment un ensemble immuable. La capacité de la bouteille est fonction de la sensibilité du vario. BELGIAN AIR CADETS 11 INSTRUMENTS Figure 13 b. Echelles. Le vario à palette existe avec des échelles différentes : 1,2 (Fig.14), 5 (fig. 15),10 mètres par seconde et même plus. Figure 14 Figure 15 L ‘échelle la plus utilisée dans nos régions est celle de 5m/sec. Elle correspond mieux aux valeurs d’ascendances rencontrées chez nous. L’échelle de 1m/sec peut aussi être très utile dans les ascendances plus faibles. L’échelle de 10m/sec et plus, n’est pas requise dans nos régions, car les ascendances de telle amplitude ne sont pas fréquentes. c. Propriétés Le variomètre à palette est un instrument délicat qui peut difficilement supporter d’importantes variations de pression imposées dans un laps de temps très court, comme par ex. : le fait de souffler dans les prises de pression statique. Lorsque qu’un planeur doit passer la nuit à l’extérieur, il peut arriver que de l’eau de pluie ou de la condensation s’introduise dans les tuyauteries de l’instrument. Des indications erronées et parfois inutilisables seront la preuve de la présence de cette « humidité » dans les conduits. Ces effets sont communs à tous les instruments, mais le vario y est particulièrement sensible. BELGIAN AIR CADETS 16. INSTRUMENTS 12 Variomètre électrique (non compensé) . a. Principe de fonctionnement. Le vario électrique est relié aux même sources de pression que le vario à palette : Ps et capacité. Il travaille également selon le même principe. La différence de pression, créée par la variation d’altitude, génère un courant d’air entre les prises statiques et la bouteille. Ce flux d’air passe sur deux résistances chauffées (thermistances) placées l’une derrière l’autre. La première touchée par le flux sera plus refroidit que la seconde (Fig. 16) créant ainsi une différence de résistance électrique qui à l’aide d’un pont de Wheatstone, peut être mesurée et lue sur l’échelle graduée en mètres/seconde d’un galvanomètre. Le préchauffage des thermistances nécessite la mise en route du variomètre quelques minutes avant le vol. Cette indication est souvent associée à un signal acoustique. Une descente sera exprimée par un son grave, une montée par un son aigu. Les variomètres électriques sont beaucoup plus sensibles que les varios mécaniques. L’indication est précise après 1 à 2 secondes. Figure 16 b. Description. Pn/Px : polaire normale ou polaire sale (*) Bat/On/Off : on/off, plus contrôle de la Batterie Vol : volume du signal acoustique M/F : introduction de la charge alaire (*) MC: introduction de la valeur McCready (*) 30’’/TEM: valeur moyenne des ascendances pendant les 30 dernières secondes (**) ou température extérieure. Vario/Auto/SF : indication vario ou speed command ou changement automatique entre les deux indications. Lorsque la vitesse du planeur Fig 17 descend en dessous d’une certaine valeur par ex. 100 km/hr, l’instrument basculera automatiquement vers la fonction « vario ». Au-dessus de cette vitesse l’instrument prendra automatiquement la fonction « speed command ». 1s/3s : temps de réaction de l’instrument : « 1s » : réaction rapide et nerveuse « 2s » : réaction plus lente. (*) Voir chapitre « polaire de l’aile » - cours d’aérodynamique (**) Voir chapitre « intégrateur » BELGIAN AIR CADETS 17. INSTRUMENTS 13 Intégrateur. L’intégrateur, également appelé « averager », est un variomètre particulier qui indique la valeur moyenne de montée ou de descente du planeur pendant une période définie. Il permet au pilote d’utiliser d’une manière efficace la valeur « McCready » (*). C’est un variomètre lent ou très lent qui existe aussi bien en version mécanique Qu’électrique ! L’intégrateur électrique est beaucoup plus précis et la base de temps peut y être réglée manuellement ce qui n’est pas le cas pour le vario mécanique où l’utilisation de bouteilles de compensation plus ou moins grandes permet de modifier la base de temps. 18. Variomètre netto. Les notions de « montée – descente » reprises dans les paragraphes précédents expriment les variations d’altitudes réelles du planeur. - Lors d’une prise d’altitude : la vitesse de l’ascendance est tempérée par le taux de chute propre du planeur. - Lors d’une perte d’altitude : la vitesse de la descendance est augmentée par la vitesse de chute propre du planeur. Puisque le taux de chute du planeur est dépendant de sa vitesse (voir chapitre « polaire ») l’indication lue sur le vario normal ne donne aucune idée de la véritable vitesse verticale de la masse d’air. La polaire du planeur est introduite dans la mémoire du variomètre netto. Il tient donc compte de la vitesse du planeur et n’indique que la vitesse verticale réelle de la masse d’air. 19. L’anneau de Mc Cready. Ce n’est pas à proprement parler un instrument, mais un système auxiliaire qui simplifie le choix des vitesses de vol. Paul McCready a développé un anneau, placé autour du vario, sur lequel des vitesses sont indiquées. Cet anneau est rotatif et peut être manipulé par le pilote Il est spécifique à un type de planeur et ne peut pas être utilisé sur un autre type. Les vitesses qui y sont inscrites sont celles de la polaire. La figure 18 montre l’anneau de McCready d’un Discus 2. a. Principe. McCready part du principe que tout ce qui monte doit forcément redescendre. Autrement dit, si un pilote monte dans une ascendance à 2 mètres par seconde, il peut s’attendre à ce que la masse d’air entre deux ascendances descende à 2 m/sec. b. Construction. On trace des tangentes à la polaire ayant pour origine les valeurs des différents taux de chute de la masse d’air (Fig. 19) sur l’axe des ordonnées. Figure 18 BELGIAN AIR CADETS 14 INSTRUMENTS 3,5 3,0 ∆ - 0.6 -1 -2 -3 -4 -5 2,5 2,0 m/s 1,5 70 100 112 155 190 210 218 1,0 0,5 50 100 150 1m 2m 0,5 200 250 km/u 3m 4 5 mm 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 Figure 19 En levant des verticales à partir des différents points de tangence, on peut lire les vitesses de vol et les vitesses de chute. Ces différents points forment une courbe qui sera la base de l’anneau McCready. c. Utilisation Le triangle dessiné sur l’anneau (Fig. 18) est l’origine (point de descente minimale). Il doit être placé, en tournant l’anneau, en face du chiffre sur le vario qui correspond, selon le pilote, à la valeur de la vitesse verticale de la masse d’air dans laquelle il évolue ou évoluera. Lorsque, ensuite, le pilote vole à la vitesse indiquée sur l’anneau de McCready par l’aiguille du vario, il se déplace toujours à la meilleure vitesse pour la masse d’air descendante dans laquelle il se trouve. Si la masse d’air descend l’aiguille du vario indique une valeur négative plus importante et une vitesse plus élevée sur l’anneau de McCready; le pilote doit voler plus vite. Et il devra voler moins vite, si la valeur du taux de chute de la masse d’air devient moins négative. BELGIAN AIR CADETS V. 15 INSTRUMENTS LA COMPENSATION. Les variomètres, connectés d’un côté aux prises statiques et de l’autre à une bouteille thermos, sont appelés des varios non compensés. Il est, dans certains cas, plus intéressant de raccorder le vario à une antenne de compensation qu’à des prises statiques. On parle alors, de vario compensé ou vario à énergie totale (TE-vario : total energy vario). C’est un moyen complémentaire qui peut être ajouté aussi bien aux varios mécaniques, qu’aux ensembles varios électriques ou intégrés. 20. Principe. Supposons deux planeurs identiques évoluant dans la même masse d’air calme (sans thermique) et à la même vitesse. Leur trajectoire est, par définition, descendante. L’un d’eux dispose d’un vario classique non compensé (Fig. 20 à gauche), l’autre d’un vario TE ou compensé (Fig. 20 à droite). Les deux varios indiquent un taux de chute de –1m/sec. Si les deux pilotes lèvent le nez de leur planeur en même temps, les varios indiqueront des valeurs différentes : le vario TE restera pratiquement sur zéro, tandis que le vario non compensé affichera une mesure positive. . PZL Figure 20 L’indication fournie par le vario non compensé est appelée « ascendance de manche ». Elle est le reflet de la manière de voler du pilote, mais ne donne aucune indication sur les valeurs du taux de montée ou de chute de la masse d’air. Un vario compensé mesure les variations d’énergie totale. C’est à dire, la somme de l’énergie potentielle (l’altitude), l’énergie cinétique (proportionnelle au carré de la vitesse) et de l’énergie additionnelle de la masse d’air (négative pour une masse d’air descendante et positive pour une masse d’air ascendante). D’où le nom : « vario compensé à énergie totale ». Un vario non compensé ne mesure que les variations d’énergie potentielle par unité de temps, c.à.d. les fluctuations d’altitude (Ps), indépendamment de la vitesse de l’avion. Conclusion :les deux types de varios n’indiquent la même valeur que lorsque la vitesse de croisière est constante. Tant qu’un planeur vole, il crée de la traînée et perd de l’énergie (potentielle). Dans une masse d’air calme (sans thermique) un bon vario TE indiquera toujours une descente. Et jamais une montée, quelle que soit la manœuvre exécutée par le pilote. BELGIAN AIR CADETS 21. INSTRUMENTS 16 Fonctionnement. Au lieu de raccorder un vario aux prises statiques, il sera raccordé à une antenne à dépression ou antenne de compensation, placée sur le fuselage. Cette antenne est constituée par un tube pouvant avoir différentes formes (Fig. 21). Elle est placée dans le courant d’air, suffisamment loin sur le fuselage pour éviter autant que possible les remous générés par celui-ci. L’antenne est calibrée de façon à créer une dépression dont la valeur est égale à : Pa = Ps - Pt mais nous savons que la pression totale est égale à : Pt = Ps + Pd Par combinaison des deux formules on obtient la valeur de la dépression : Pa = Ps - (Ps + Pd) Pa = - Pd On admet que l’antenne de compensation a une valeur de –1 22. Types d’antennes (info). Antenne IRVING : la plus ancienne Antenne ALTHAUS : procure peu de traînée. Elle est très sensible aux dérapages conduisant souvent à des indications fantaisistes ou erronées du vario. Antenne HUTTNER : moins sensible aux dérapages Antenne BRAUNSCHWEIG : est pratiquement insensible aux dérapages mais offre une moins bonne compensation. Antenne NICKS : moins bonne compensation parce que la valeur –1 ne peut être obtenue. Très peu sensible aux dérapages Antenne BARDOWICKS : comme l’antenne NICKS ! Figure 21 BELGIAN AIR CADETS 23. INSTRUMENTS 17 Placement. Le choix de l’emplacement de l’antenne sur le planeur est naturellement d’une importance capitale. Elle doit être placée en dehors des turbulences générées par le fuselage et ses composants. Le type de l’antenne définit également l’endroit où elle doit être installée : sur le fuselage ou l’empennage. 24. But. La compensation doit aider le pilote dans l'optimalisation de son vol : - améliorer le vol en ascendance et par conséquent monter plus vite - faciliter la recherche d’ascendances - optimaliser la vitesse entre deux ascendances La compensation à énergie totale n’est pas le résultat de l’antenne seule mais de tout l’ensemble de la variométrie: - l’antenne (type et placement) - la longueur des conduites - type de variomètre - la bouteille thermos et la tuyauterie adaptées à l’instrument. 25. Particularité. De tout ce qui précède, on pourrait conclure que le vario TE n’indique rien lorsque le pilote redresse son planeur pendant une descente constante en air calme. Ce n’est pas tout à fait vrai : le vario TE indiquera au début de la manœuvre une augmentation du taux de chute et se stabilisera ensuite sur sa valeur initiale. La raison est la suivante : pendant la manœuvre de redressement la portance de l’aile ne doit pas seulement compenser le poids de l’avion comme pendant un vol à vitesse constante, mais doit également délivrer la force pour accélérer son mouvement vertical. La portance s’exprime alors par : W x n, « n » étant le facteur de charge et « W » la masse du planeur. Cette portance accrue provoque, une augmentation de la traînée et donc une consommation de l’énergie. Cette perte ne pourra être compensée que par l’énergie potentielle conservée par le planeur qui alors chutera plus vite que si la manœuvre n’avait pas eu lieu. Un vario TE doit indiquer cette perte d’énergie et de ce fait montrer une augmentation du taux de chute immédiatement après le redressement. L’accélération de la vitesse de chute affichée par le vario n’est donc pas une erreur mais, au contraire, la preuve du bon fonctionnement du système. BELGIAN AIR CADETS VI. INSTRUMENTS 18 SYSTEMES VARIO INTEGRES. Au cours des dernières décennies la technique n’a cessé d’évoluer. Les chips, le GPS et les circuits intégrés ont fait leur entrée dans le domaine du vol à voile. Tous les constructeurs des systèmes classiques, décrits ci-dessus, ont adapté leur gamme d’instruments aux derniers progrès techniques en la matière, et on les retrouve maintenant dans tous les cockpits. Nous parlons de systèmes intégrés, parce qu’en plus de la fonction vario habituelle ils possèdent tout un éventail d’autres possibilités. Les Cadets de l’Air de Belgique ont opté pour les LX 5000 et LX 160 pour équiper le cockpit des DG 505. Ces instruments sont extrêmement sensibles. Souffler dans une des prises de pression ( statiques, totale, antenne de compensation) endommagera irrémédiablement l’instrument 26. LX 5000 Figure 22 a. Système. Le système consiste-en : • un variomètre TE • un variomètre netto – calculant la vitesse de montée/descente de la masse d’air • un intégrateur • un speed command • un système audio Les logiciels suivants sont installés : • un altimètre électronique • un système de navigation GPS • un calculateur d’arrivée • une base de données reprenant la plupart des aérodromes et points de virage • un enregistreur de vol • une liste des différentes polaires de planeurs b. Raccordements. • raccordements de prises de pression : PS, Pt et antenne de compensation BELGIAN AIR CADETS • • • INSTRUMENTS 19 raccordement électrique : batterie DC de 12V l’instrument peut être raccorder à un PC pour permettre l’analyse d’un ou plusieurs vols antenne GPS c. Description brève des fonctions Altimètre électronique : l’altitude est mesurée par des sondes compensées. Elle est exprimée par une valeur barométrique ; et n’est donc pas l’altitude vraie, calculée par le GPS. Système de navigation GPS : lorsque la fonction est choisie, l’instrument calcule la position de l’avion et l’affiche sur un écran graphique. Toutes les directions sont magnétiques et la vitesse est la vitesse sol. De ce fait la vitesse indiquée par le GPS peut être différente de la vitesse affichée sur le badin pneumatique. • L’instrument calcule les paramètres suivants : • La route magnétique • Le cap magnétique vers le point suivant • La vitesse sol • La distance jusqu’au point suivant • L’heure estimée d’arrivée au-dessus du point suivant • Le temps de vol estimé jusqu’au point suivant Finale glide computer (calculateur d’arrivée) : l’instrument calcule les paramètres du plan d’arrivée en fonction de la polaire du planeur et de la distance le séparant du but, en tenant compte de la force et de la direction du vent du moment. Enregistrement du vol : toutes les vingt secondes le LX 5000 stocke les valeurs d’altitude, de position et de vitesse verticale dans sa mémoire. Ces données peuvent être contrôlées et imprimées plus tard à l’aide d’un PC. Un total de 30 heures de vol peut être enregistré. Base de données : aérodromes et points de virage : à peu près 5000 points et 100 vols comptant chacun 10 points de virage peuvent être emmagasinés dans la mémoire. Pratiquement tous les aérodromes européens sont conservés dans la base de données de l’instrument. Il va de soi que celle-ci doit être actualisée régulièrement pour pouvoir disposer des derniers renseignements concernant les aérodromes. Polaire de l’avion : dans la base de données de l’instrument sont introduites les 30 polaires des planeurs les plus utilisés. d. Remarques Pour utiliser efficacement cet instrument il faut le connaître à fond. Il est donc nécessaire de bien étudier le manuel, avant le premier vol. BELGIAN AIR CADETS 27. INSTRUMENTS 20 LX 160. Figure 23 Le LX 160 est un vario électronique équipé d’un calculateur d’arrivée et qui peut être relié à un système GPS (Colibri, Garmin…) Sans GPS le pilote doit introduire manuellement dans l’instrument, tous les paramètres tel que la distance, la composante vent, l’altitude du point d’arrivée et la polaire du planeur. Avec ces paramètres, l’ordinateur peut calculer le plan d’arrivée. L’instrument a été développé sur le principe du LX 5000 et possède dans sa base de données 95 polaires des types de planeur les plus utilisés. b. Raccordements. A l’arrière de l’instrument se trouvent les entrées de pression statique, de pression dynamique et de l’antenne de compensation. Le système fonctionne sur une batterie de 12 V DC et possède une entrée pour le raccordement d’un GPS. c. Description. ON/OFF SC/VARIO/AUTO MC BUGS BALLAST FILTER AUDIOVOL : mise en marche ou arrêt : speedcommand, vario, auto-mode : introduction des valeurs McCready : dégradation en % de la polaire de l’avion (1 = 5% ; 2 = 10%) : poids du lest (eau) : retardement de l’indication de 0,5-1,5 ou 3 secondes : réglage du volume audio BELGIAN AIR CADETS VII. 21 INSTRUMENTS LE LOGGER. Le logger (Fig. 25) est un instrument qui permet d’enregistrer la durée, les variations d’altitude et la position d’un vol à l’aide d’un GPS. Les Cadets de l’Air ont choisi le LX Colibri Data Logger. Cet instrument est reconnu par la FAI comme instrument de précision. Il peut être relié à un LX 160 (le LX 5000 à un logger incorporé dans l’instrument). Le logger est utilisé pour tous les vols de prestations. Figure 25 28. Description et fonctionnement. L’instrument possède quatre menus qui peuvent être choisis en utilisant les boutons corrects (Fig 26) : - état du GPS menus de navigation setup view logger Figure 26 - Etat du GPS : après la mise en marche initiale le logger passe automatiquement à ce menu et commence la recherche des satellites. - Menus de navigation : l’instrument possède trois menus de navigation avec lesquels les points de virage, le point de départ et le point d’arrivée peuvent être stockés. Les points tournants sont enregistrés dans une base de données interne qui peut être utilisée ultérieurement. - Le menu « setup » sert à calibrer correctement le logger et ne peut pas être utilisé pendant le vol - View-logger sert à analyser le vol après l’atterrissage. Les vols sont emmagasinés dans la base de données du logger et sont conservés même si l’alimentation est coupée. Le vol peut être visualisé sur l’écran du logger ou avec un logiciel adéquat, sur un PC. BELGIAN AIR CADETS VIII. 22 INSTRUMENTS LA BOUSSOLE MAGNETIQUE. 29. But. La boussole ( magnetic compass – Fig. 27) donne la direction par rapport au nord magnétique. Ligne de mire Figure 27 30. Construction et principe. L’instrument est composé d’aiguilles magnétiques, d’une rose des vents, d’un flotteur et d’un boîtier renfermant tous ces éléments, entièrement remplis de pétrole blanc. Un pivot, portant le flotteur, est fixé sur le fond du boîtier. Le flotteur soutient la rose des vents et les aiguilles magnétiques. Une petite fenêtre sur laquelle est tracée la ligne de foi (lubber line) permet de lire la direction indiquée par la rose des vents. La terre se comporte comme un aimant géant. Un aimant tournant librement pointera toujours vers le nord magnétique. La force magnétique qui agit sur l’aimant porte le nom de force directive ou intensité. Plus on s’approche d’un des pôles magnétiques terrestres plus le pôle opposé de l’aimant libre est incliné vers le bas. L’angle formé par l’aimant et le plan horizontal de l’endroit où il se trouve est appelé « inclinaison ». (Fig 28 à gauche). Les indications de direction inscrites sur la rose des vents sont inversées parce que le pilote est assis derrière la boussole. Si le pilote vire à gauche l’indication diminuera et réciproquement. BELGIAN AIR CADETS 23 INSTRUMENTS aimant inclinaison Centre de grav. pivot NP Equateur Figure 28 En plaçant les aiguilles magnétiques en dessous du support et en lestant un côté des aiguilles (du côté sud pour les boussoles évoluant en hémisphère nord) elles resteront plus ou moins horizontales 31. Erreurs. a. La déviation. Est le résultat des influences magnétiques dues aux parties métalliques de l’avion et des champs magnétiques créés par les systèmes électriques et électroniques embarqués à bord. b. Erreur d’accélération. Parce que la répartition du poids des aiguilles magnétiques est asymétrique par rapport au pivot, la boussole indiquera un changement de direction lorsqu’on accélère vers l’est ou l’ouest. Accélération : Quand on accélère dans la direction de l’est, la boussole tourne à droite indiquant une diminution du cap. Quand on accélère vers l’ouest la boussole tourne un peu à gauche indiquant une augmentation du cap. Décélération : Lors d’une décélération, le phénomène est inverse. c. L’erreur de virage. Elle est causée par l’influence de la composante verticale du champ magnétique terrestre, que subit la rotation de la boussole sur un cap nord et qui la fera tourner dans la direction du virage plutôt que de continuer à pointer vers le nord. Imaginons un avion volant sur un cap magnétique nord qui entame, un virage à droite. La rose des vents s’inclinera à droite parce que l’aiguille pointant dans la direction du virage descend. A la sortie du virage, l’aiguille magnétique tourne à nouveau vers le nord magnétique. BELGIAN AIR CADETS IX. 24 INSTRUMENTS INDICATION DE DERAPAGE OU DE GLISSADE. 32. La bille. La bille indique la bonne coordination des virages. Construction: elle est constituée d’un tube de verre incurvé dans lequel une bille peut rouler librement rempli d’un liquide (kérosène) qui sert à en amortir les mouvements. La bille indique la direction de la verticale apparente. Elle subit l’influence de la gravité et de la force centrifuge. Le but est de conserver la bille entre les deux traits de référence au milieu du tube. Pendant un virage coordonné elle reste au milieu. Si ce n’est pas le cas on peut la recentrer en poussant le palonnier du côté où elle se trouve Bille à gauche - palonnier gauche ; Figure 29 bille à droite - palonnier droit (Fig. 29) 33. La ficelle. Pour remplacer la bille on utilise souvent un moyen qui est beaucoup plus précis et plus rapide : la ficelle Un bout de laine, attaché en un point à l’extérieur et au centre de la verrière qui s’aligne immédiatement dans le vent relatif. Si la ficelle reste au milieu de la verrière, elle indique au pilote que son avion vole droit ou qu’il effectue un virage parfaitement coordonné. Si elle glisse à gauche ou à droite, elle prouve que l’avion vole en crabe, qu’il glisse (vers l’intérieur du virage) ou dérape (vers l’extérieur du virage). On ramène la ficelle au centre au moyen du palonnier. Ficelle à gauche palonnier à droite; ficelle à droite palonnier à gauche. (Fig. 30). Figure 30 Coordonné Pieds à gauche Pieds à droite BELGIAN AIR CADETS X. INSTRUMENTS LA BATTERIE. Tous les instruments électriques sont alimentés par une batterie de 12V DC (Fig. 31). Chaque type de planeur a sa propre batterie ; elles ne sont pas interchangeables. Les batteries doivent être rechargées tous les jours après les vols. Si la batterie ne fonctionne pas vérifiez d’abord : • les raccordements • le fusible Figure 31 25 BELGIAN AIR CADETS XI. INSTRUMENTS INSPECTION JOURNALIERE. - Enlever toutes les protections et vérifier que toutes les prises de pression sont ouvertes. - Vérifier les attaches et les parties mobiles de la planche de bord. - Vérifier les raccordements et le fusible de la batterie. - Vérifier la fixation de la batterie (épingle de sécurité). - Etat extérieur des instruments. 34. - 35. Avant le vol –CHECKLIST : altimètre sur zéro (QFE) ou sur l’altitude de l’aérodrome (QNH) badin sur zéro Vario pneumatique sur zéro Vario électrique : OFF LX5000 en LX160 : ON Radio: ON, fréquence correcte, check radio avant le premier vol du jour Pendant le vol : - Badin : doit montrer une vitesse normale pour une pente normale. - Vario électrique : on après le décollage - Vario : doit monter des vitesses de chute normales en air calme 36. - 37. Avant l’atterrissage : Vario électrique : OFF (en vent arrière) LX5000 : diminuer le volume de l’audio et laisser ON pour le calcul de sécurité. Après l’atterrissage : - Peu après l’atterrissage le vario doit à nouveau indiquer zéro - L’altimètre doit indiquer +/- 20m de l’altitude correcte 38. Attention. - ne jamais souffler dans les conduites : trop de force ; dommage par humidité - ne jamais frapper sur les instruments. On peut les dérégler irrémédiablement. 26