1
Dossier de presse
La fête du souffle
du 27 au 29 juin 2012
« Un souffle à la mesure de la vie »
Forts du succès de la première Journée Mondiale de la Mesure du Souffle le 14
octobre 2010, les pneumologues français réitèrent l’expérience du 27 au 29 juin
prochains. Lors de la précédente édition, leur forte mobilisation avait permis
d’effectuer près de 4000 mesures du souffle en une journée !
Pour sensibiliser encore davantage la population à l’importance d’une bonne santé
respiratoire, la campagne d’information durera cette fois trois jours. A la fois festive
et pédagogique, elle proposera de nombreux ateliers thématiques autour du
sport et impliquera plus largement les acteurs de santé.
Son objectif ?
Que demain chacun prenne soin de ses poumons comme de son
cœur.
La Fête du souffle du 27 au 29 juin 2012
Du 27 au 29 juin 2012, pneumologues, allergologues, médecins généralistes,
kinésithérapeutes, pharmaciens inviteront les français à faire mesurer leur souffle.
Cette mesure sera effectuée gratuitement dans un cadre festif et sportif et
s’accompagnera d’informations et d’animations. Elle permettra de familiariser les
visiteurs avec cet examen simple, rapide et indolore et d’attirer l’attention de tous sur
l’importance de la santé respiratoire. Le questionnaire qui précède la mesure ainsi
que l’annonce de son résultat pourront être également l’occasion, pour le
professionnel de santé, d’informer les participants sur les moyens à mettre en œuvre
pour préserver et optimiser leur capital respiratoire (arrêt du tabac, activité physique
régulière, mesures d’hygiène….).
Parce que 2012 est l’année des Jeux Olympiques et que l’activité physique et le
souffle sont indissociables, de nombreux ateliers pédagogiques en lien avec le sport
seront parallèlement proposés aux visiteurs. Une forte implication de différentes
Fédérations, notamment celle d’athlétisme permettront d’organiser des sessions
sportives dans plusieurs villes de France.
2
En pratique
Vous retrouverez toutes ces manifestations sur le site internet :
www.fetedusouffle.com
Les poumons, un capital santé
Au même titre que le cœur, les poumons sont des organes vitaux. Dès la naissance
la respiration marque notre appartenance au monde et participe au cycle de l'énergie
indispensable aux principales fonctions organiques. Les poumons font un travail
quotidien extraordinaire. Ils fournissent d'importantes quantités d'oxygène au
système sanguin. C’est ce qui permet de travailler, de jouer…La respiration contribue
considérablement au bien-être, à la qualité de vie. La respiration permet d’éliminer le
dioxyde de carbone (CO2). A chaque inspiration, l’oxygène de l’air est distribué dans
tout le corps afin que les organes puissent fonctionner. On parle de «capital
respiratoire» pour désigner la santé des poumons. Les poumons sont constitués par
des bronches, des alvéoles et des vaisseaux sanguins, qui forment un réseau
complexe et fragile. Les bronches conduisent l'air depuis le nez et la bouche jusqu'à
l'intérieur des poumons. L'air que l'on respire passe dans l'arrière de la bouche (ou
pharynx) puis dans la gorge (ou larynx) et enfin dans la trachée qui se divise en 2
grosses bronches qui vont elles-mêmes se diviser en bronches de plus en plus
petites, comme les branches d'un arbre. Au bout de plusieurs divisions, les petites
bronches vont amener l'air dans les alvéoles. C'est au niveau des alvéoles que se
font les échanges : le gaz carbonique fabriqué par l'organisme quitte le sang et
l'oxygène entre dans le sang.
Respirer, c’est vivre à plein poumons !
Le caractère le plus remarquable des mouvements respiratoires est leur
automatisme. Ils sont en effet en grande partie indépendants de la volonté et se
poursuivent pendant le sommeil. Pourtant, nous pouvons tous intervenir sur notre
respiration pour en faire l’alliée de notre bien-être, de notre énergie, de nos efforts :
La respiration se fait en 2 temps :
- l'inspiration : l'oxygène entre dans les poumons. C'est un phénomène actif,
à l'action des muscles inspiratoires (au premier rang desquels le
diaphragme,) sur la cage thoracique. Pendant l'inspiration, la cage thoracique
s'agrandit dans tous ses diamètres (vertical, antéropostérieur, transversal).
Donc à l'inspiration, le diaphragme s'abaisse ce qui fait ressortir un peu
l’abdomen ;
- l'expiration : les poumons rejettent le gaz carbonique. Dans la respiration
calme, le diaphragme se relâche et l’élasticité du poumon fait ressortir l’air.
L’abdomen se creuse légèrement. Lors de la respiration active, par ex. lors
3
d’un exercice, les muscles abdominaux se contractent et font remonter le
diaphragme relâché plus rapidement.
Mesurer son souffle, mesurer la vie
Si les Français sont familiarisés avec le contrôle de leur tension artérielle ou de leur
taux de cholestérol, très peu surveillent leur souffle. Conséquence : environ 4 millions
sont concernés par l’asthme et 3 à 5 millions par la Broncho Pneumopathie
Chronique Obstructive (BPCO), qui sera d’ici 2030 selon l’OMS la 3ème cause de
mortalité dans le monde.
La mesure du souffle est la pierre angulaire du dépistage des maladies
respiratoires obstructives chroniques. Elle devrait être pratiquée régulièrement
chez les patients à risque (plus de 40 ans, fumeurs ou ex-fumeurs, exposés à des
polluants professionnels ou domestiques,..), qu’ils présentent ou non des symptômes
(essoufflement, toux).
Effectuée le plus généralement par un pneumologue, un allergologue ou le médecin
traitant, la mesure du souffle est un examen rapide, pratique et indolore. Deux
appareils de mesure sont utilisés dans les cabinets.
- Le débitmètre de pointe (peak-flow) mesure en litres par minutes le DEP
(Débit Expiratoire de Pointe), c’est-à-dire le débit d’air maximal produit lorsque
l’on souffle le plus énergiquement possible. La personne examinée souffle
donc le plus fort et le plus vite possible dans un petit appareil comportant un
curseur qui se déplace sur une échelle graduée. La mesure doit être effectuée
3 fois de suite et seul le chiffre le plus élevé est retenu. Cet appareil ne
mesure que la force maximale du souffle et est utilisé surtout pour surveiller
l’état respiratoire d’une personne car il est facile à répéter.
- Le spiromètre est un appareil électronique qui permet de mesurer le VEMS
(Volume Expiratoire Maximum pendant la 1ère seconde), c’est-à-dire la
quantité d’air expirée en une seconde après avoir rempli les poumons au
maximum. Plus fiable que le débitmètre de pointe, la mesure obtenue après
que le patient ait soufflé dans l’embout permet de déterminer s’il existe une
obstruction des bronches.
Il est aussi possible de mesurer les volumes pulmonaires c'est-à-dire le volume d’air
contenue dans les poumons mais avec des appareils plus sophistiqués dans des
cabinets médicaux ou à l’hôpital. On peut également mesurer en milieu spécialisé les
performances respiratoires à l’exercice.
Si les résultats de la mesure du souffle ne sont pas conformes aux valeurs
attendues, le médecin pourra décider de compléter les examens.
4
Préserver sa santé respiratoire
Quels que soient son âge et sa condition physique, des mesures simples permettent
au quotidien de préserver son capital respiratoire :
- Se laver les mains. On estime que 80 % des maladies infectieuses
respiratoires communes comme le rhume et la grippe se propagent par les
mains.
- Ne pas fumer. Quand on a décidé d’arrêter, en parler à un médecin pour
mettre toutes les chances de son côté.
- Eviter les endroits enfumés et poussiéreux.
- Passer régulièrement l'aspirateur afin d'éliminer les poussières et les acariens.
- Garder une atmosphère saine dans son logement en aérant au moins 10
minutes par jour.
- Faire régulièrement de l'exercice physique. Pour les moins sportifs, essayer
de marcher au moins 30 minutes par jour.
- L'extérieur est aussi important que l'intérieur. Éviter donc d'utiliser des
pesticides et des produits chimiques. S’informer sur la pollution et les
précautions à prendre.
- L'alimentation est également très importante. Manger des fruits et des
légumes contribue à préserver la fonction respiratoire.
- Pour les plus fragiles, se faire vacciner contre la grippe, le pneumocoque...
Une campagne menée par la SPLF et ses partenaires
La Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF), la Fédération française de
pneumologie (FFP) le Comité National contre les Maladies Respiratoires,
l’Association Asthme & Allergies, la Socié Française d’Allergologie (SFA),
l’Association Nationale de Formation Continue en Allergologie (ANAFORCAL), la
Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou
handicapés Respiratoires (FFAAIR) vont contribuer à donner à ces 3 jours de fête
l’éclat nécessaire.
L’organisation de la te du Souffle s’inscrit dans la volonté de tous les
pneumologues français et européens de faire connaître l’importance de préserver sa
santé respiratoire, source de bien-être, et la nature des maladies respiratoires afin
d’en améliorer la prise en charge.
5
Une campagne nationale résolument fédératrice
Cette campagne initiée par la SPLF
Sous l’égide de l’ERS
En partenariat avec La
FFP, le CNMR, la FFAAIR, l’Association Asthme &
Allergies, l’ANAFORCAL, la SFA
Soutenue par la Fédération Antadir, les laboratoires Chiesi, Pierre Fabre, GSK,
MERCK, MSD, Mundipharma, Novartis et VitalAire
CONTACTS PRESSE
Presse-Papiers
Anne Leroux - anne.leroux@pressepapiers.fr
Madeleine Hubert - madeleine.hubert@pressepapiers.fr
Danielle Maloubier - dm@pressepapiers.fr
Tél. : 01 46 99 69 69
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!