
questionnements sur leur cheminement idéologique) que les initiateurs de RL
étaient souvent des gens de Gauche, venant du monde politique ou syndical
Toutefois, si le positionnement actuel, voire la complaisance affichée, envers le
FN par Riposte Laïque peut faire repoussoir pour le socialiste que je suis, je
veux croire que nous partageons néanmoins des valeurs communes : amour de
la France et de la République, volonté farouche de préserver la laïcité (qui est
quand même un concept « de Gauche » à l’origine), humanisme, progrès social,
refus du communautarisme, etc….
Pierre CASSEN m’ayant fort aimablement transmis la copie du premier
jugement rendu à son encontre, ainsi qu’à Pascal HILOUT, par la 17ème Chambre
Correctionnelle du TGI de Paris le 23 Mars 2012, je me décidais donc,
accompagné d’un ami, à me rendre au Palais de Justice le 5 Mars dernier,
l’affaire revenant en Appel devant la Chambre 7 de la Cour d’Appel de Paris
Je ne reviendrai que brièvement sur le déroulement du procès, déjà rapporté
et commenté, pour me consacrer plutôt à l’essentiel ; rappelons simplement
que lors du premier procès, Pascal et Pierre ont été condamnés pour infraction
à la fameuse loi sur la presse du 29 juillet 1881, sur le fondement du « délit de
provocation à la discrimination… à l’égard d’un groupe de personnes à raison
de leur appartenance à…. une race ou une religion déterminée »
La raison en était la publication en 2010, sur le site Riposte Laïque, de deux
éditoriaux intitulés « OCCUPATION, bien sûr que les prières dans la rue, les
voiles, le halal et les mosquées, sont des symboles d’occupation et de
conquête ! » et également « pourra-t-on vaincre l’offensive islamiste par les
seuls moyens démocratiques ? » dont les termes permirent au Tribunal de
caractériser l’infraction et de recevoir favorablement les constitutions de partie
civiles de plusieurs associations de défense des Droits de l’Homme (dont la
Ligue des Droits de l’Homme à l’origine des poursuites, LICRA, MRAP….)
Lors du second procès de Mars dernier, le débat fut de nouveau posé en
termes identiques : après un long rappel par le Tribunal du contexte du premier
procès, actant la demande de relaxe formulée par nos deux compères, le juge
rappela l’enjeu juridique de cette nouvelle instance : les termes employés dans
les deux textes litigieux publiés sur le site RL, contenant également les mots
« ce sera eux ou nous » (à propos des islamistes) ainsi que les vocables