‘almanach de la nature : l’hiver Après le soleil de l’été et les couleurs chatoyantes de l’automne, l’hiver arrive, entraînant avec lui froid glacial, journées de grisaille, neige et gelée. Tout semble endormi dans la nature, plantes et animaux se terrent du mieux qu’ils peuvent pour affronter la dure saison. En hiver, la recherche de nourriture devient primordiale pour les oiseaux qui nous entourent. Les graines se font rares, les insectes sont cachés, il leur faut se contenter bien souvent du nourrissage que l’homme peut leur procurer. Verdiers, rouges-gorges, mésanges, merles, grives, pinsons, pics et chardonnerets viennent aux mangeoires pour survivre aux nuits froides qui les attendent. Pour célébrer la nouvelle année, les chouettes hulottes sont très bruyantes car les couples commencent à se former, à délimiter leur territoire et à le défendre contre les intrus. Pendant les longues nuits de janvier, elles ne chôment pas et essaient de prendre un repos bien venu pendant la journée. 26 Photo Charles Vierset La haie protège certains animaux de manière appréciable. Construits au milieu de celle-ci, nids et terriers sont maintenus à une température suffisante pour permettre aux mulots et aux campagnols de se reproduire. Caché dans un nid de feuilles mortes, le hérisson hiberne en toute tranquillité. Certains animaux hibernent (température corporelle basse, pulsation cardiaque très lente) : marmotte, loir, hérisson et chauve-souris sont les plus connus. Ces dernières trouvent dans les grottes et les cavités naturelles un refuge pour hiberner. Suspendues par leurs griffes, elles sombrent dans un profond sommeil. Ne les dérangez pas, sinon ces mammifères volants vont devoir utiliser leurs réserves d’énergie et risquer de ne pas survivre à l’hiver. Le lierre est capable de développer un tronc de 30m de long, des spécimens âgés d’au moins 400 ans sont connus. Il n’est pas un parasite, car les arbres sur lesquels il se développe, lui servent de support mais pas de nourriture. Il se nourrit grâce à ses racines et à la photosynthèse réalisée par ses feuilles. Des études récentes ont montré son rôle positif pour la forêt. Intimement lié à l’arbre qui lui sert de support, le lierre et cet arbre créent un écosystème où les plantes, les insectes et les animaux forment une communauté, c’est véritablement un élément essentiel de la biodiversité de la forêt. Abritées dans l’épais feuillage persistant, les mésanges pépient sans qu’on les aperçoive. Plante sacrée des druides, le gui se pare de ses baies au moment de Noël tandis que ses fleurs mâles et femelles apparaissent au printemps sur des pieds séparés (plante dioïque). Le gui possède des suçoirs profondément enfoncés dans le bois de l’hôte : pommier, peuplier, rarement chêne. Si on trouve rarement le gui sur le chêne, c’est que celui-ci s’en protège en formant un bourrelet de bois, sorte de tumeur produisant des tanins. Le gui riposte avec des anticorps diminuant la division des cellules. C’est cette capacité à freiner les cellules tumorales qui intéresse les chercheurs, il est utilisé dans des remèdes contre le sida et certains cancers. Les baies contenant de la glu sont très toxiques, une dizaine provoquerait des troubles digestifs mortels. Les tendeurs les utilisaient pour appâter les oiseaux, la grive draine disperse ses fruits. La première fleur de l’année est l’hellébore fétide, et comme le dit son nom, son parfum est nauséabond. Elle pousse en touffes, sur les sols riches en humus des sous-bois ombragés. Ses feuilles ont la forme de palmes, ses fleurs à 5 sépales, en forme de clochette, portent de nombreuses étamines jaunes, et sont visibles de début février jusqu’en avril. A partir de février, le soleil gagnera quelques minutes sur la nuit. Le mois le plus court de l’année est un trait d’union entre l’hiver et le printemps. La nature reprend lentement vie : perce-neige, ficaires, noisetiers, nivéoles printanières, tussilages, fleurs du cornouiller mâle, bois-gentil, violettes odorantes, lierres terrestres, surelles, anémones sylvie,… L’air résonne des premiers chants d’oiseaux, de belles journées ensoleillées font grimper la température à 10°. La transformation de toute la Nature est en marche. propos de la fête de Noël... La Noël est certainement la fête chrétienne la plus importante de l’année puisqu’elle consacre la naissance de Jésus. Entourée de bien des légendes, de coutumes, de croyances comme la crèche, la messe de minuit, le réveillon, le Père Noël, le sapin, cette fête de Noël trouve ses origines bien au-delà du christianisme. Epoque païenne Dans l’antiquité, le 25 décembre était la fête du solstice d’hiver appelée aussi «naissance du soleil» parce que celui-ci semblait reprendre vie dès que les jours s’allongeaient à nouveau. Aussi, au Moyen-Âge, le jour de Noël, se déroulait la fête des fous. On y tournait en dérision les dignitaires de l’Eglise et leurs préceptes. La Gaule, déguisée, portait des masques, des habits sacerdotaux mis à l’envers, parcourait la ville et offrait une cruelle satire de l’Eglise : parodie de messe, danses et chants paillards, blasphèmes, … Interdite à plusieurs reprises, cette fête cessa définitivement d’être célébrée au XVè siècle. Epoque chrétienne La nativité Noël vient du mot latin «natalis», qui signifie jour de la naissance. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la fête de Noël n’existait pas aux débuts du christianisme. Les Evangiles ne précisent pas la date de la nativité. Jésus n’est pas né en l’an zéro mais quelques années plus tôt, probablement entre –6 et l’année de la mort d’Hérode, en –4. En vérité, le problème reste ouvert. Certains papes tentèrent de placer la naissance de Jésus au mois de mars ou d’avril. B u l l e t i n Finalement, c’est au IVè siècle seulement, après bien des débats et des controverses, que le pape Liberus, en 354, arrêta la date du 25 décembre pour faire coïncider la naissance de Jésus avec les fêtes du solstice d’hiver. Ce choix religieux ne repose donc sur aucun élément historique mais simplement sur une convention. Personne, en réalité, ne sait à quelle date ni en quelle année est né Jésus. Toute une série de prénoms ont dérivé de «natalis» : Nathalie, Natacha, Noël, Noëlle, Noëlla, … Mais, signalons aussi que la province sud-africaine du Natal fut découverte par Vasco de Gama un 25 décembre. Et qu’en 1952, l’église catholique tenta de faire interdire le «Père Noël»… La crèche de Noël La grotte ou l’étable, l’âne, le bœuf, les bergers qui deviennent les rois mages Gaspard, Melchior, Balthazar, n’existent nulle part dans les Evangiles canoniques. Ce serait, en fait, à St François d’Assise, par la création en 1223 d’une crèche vivante, que l’on doit la crèche de Noël sous la forme actuelle, c’est-à-dire avec Jésus, Marie, Joseph, l’âne, le bœuf et les moutons. C’est au XVIè siècle qu’elle fait son apparition, d’abord dans l’église, puis dans les maisons. C o m m u n a l La Rédaction. d e H o t t o n ditorial ommaire bénéficier d’intérêts somptuaires. Et puis, un pain se payait, non plus en euros, mais en sourires et douceurs de regard : pas cher… Le temps était aboli et il était donc possible de franchir à sa guise et instantanément la barrière des années et des siècles. D’un bond prodigieux, on était en mesure de consulter le bulletin communal de la fin du siècle mais dans une écriture devenue difficilement compréhensible –» La part du rêve … Avec la distribution de votre bulletin communal ce 15 décembre, la fin de l’année approche. Ecoutez ! Nous l’entendons qui roule vers fin décembre. Le temps d’une fête de Noël, avec boules et décorations, avec ou sans neige, le temps d’un réveillon de nouvel an probablement cette année sans champagne Enfin, vous aussi, rêvez, rêvez puisque et puis, sans s’arrêter, roulera vers l’avenir pour entrer en 2009 et continuer ainsi vers les seule la beauté pourra sauver le monde… Etait tout ceci rêve fou et rêve d’un fou… ?? années suivantes, inexorablement. Dans un réveil brutal, la réalité a refait C’est ici, sur ce texte, que torpeur et rêverie surface devant mon texte à terminer. l’ont emporté … En cette période de décembre, nos villages, «Nous vivions actuellement des temps malgré la crise, sont en habit de fête, en parure extraordinaires et baignions, en permanence, de Noël. Les ponts, les arbres, les sapins, les artères dans le bonheur et la félicité. La nature ensoprincipales et nos maisons sont joyeusement leillée était idyllique – Mais, voyez plutôt : la paix des cœurs et illuminés et marquent le début des festivités. des esprits nous submergeaient, de partout Nous sommes plongés dans l’ambiance des s’élevaient des hymnes de joie et chacune de fêtes, des marchés de Noël et de la nôtre en particulier rehaussée de notre brillante fanfare nos aubes était nimbée de fraternité. Justice et démocratie coulaient en chacun en habit de circonstance. L’occasion, pour nous, de placer également comme le sang dans nos veines : naturellement … Un conflit apparaissait-il, les sages qui nous une parure de Noël à notre bulletin et de lui gouvernent se hâtaient pour l’apaiser… dans un permettre ainsi de vous accompagner vers le réveillon et le passage à l’an nouveau. langage pétri de sagesse. L’occasion pour remercier nos nombreux Egoïsme, racisme, envie, jalousie sont des mots dont le sens avait disparu. Comme d’ailleurs, lecteurs pour leur fidélité et la confiance profit, bourse, devise, indice économique et qu’ils nous accordent mais aussi tous nos annonceurs fidèles, l’autorité communale et autres charabias de temps désormais révolus. tous ceux et celles qui nous soutiennent et Banques en péril, nous aident à la réalisation et à la faillites, Dow-jones, distribution du bulletin communal Cac 40, récession trimestriel. étaient vocables surannés qui Joyeuses fêtes n’engendraient plus et tous nos vœux que rire quand on pour l’année nouvelle ! les évoquait encore à la veillée. La Rédaction. Chacun était solidaire de tous et tous de chacun. Il n’y avait plus de valeurs que morales et le salaire de l’individu était versé en comptes sourires où l’on pouvait accumuler son capital et ainsi Solution Mots croisés "Nature" N°3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 R O U S 2 O C R E 3 S E 4 S L 5 I L 6 G E 7 N 8 O 9 L O S I E E T T E N E E S T E S D E U G M U N I S E E P I E V O E S L H I U S L E T E M E E E U S B u l l e t i n • Editorial..........................3 • Sommaire........................3 • Le CPAS vous informe. . . .................................3 - 1 6 • Le Mot des Bourgmestres. .5 • Etat Civil......................7 • Service des travaux ..................7-10-12-14 • Bon à savoir.....7-16-18 • Infos communales .........................9-10 • Bloc-notes 12-15-16-18-19-21-22 • Sur les traces du passé..........23-24 • Que nous dit l’almanach...........25 Coordinatrice : Diana DORYS, Administration Communale, Rue des Ecoles, 50 à Hotton Comité de rédaction : Jacques DOCQUIER : Rue des Monts, 11 à Werpin Jules et Hélène GRIDELET rue Bel-Horizon, 1 à Hotton loc-notes Avez-vous connu José Doucet ? Si oui, contactez-moi ! A l’occasion du 20ème anniversaire de son décès, moi, sa filleule, j’aimerais écrire un livre sur sa vie, en réunissant un maximum d’anecdotes sur lui. N’hésitez pas à me contacter et à faire passer le message autour de vous (les photos sont les bienvenues aussi…). Nathalie Gillet - Rue des Villas, 40 - 6990 Hotton 084/46.63.74 - 0476/73.57.46 [email protected] C o m m u n a l d e H o t t o n 03 05