du 17/12/09 au 21/01/10 |un gratuit qui se lit
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Marion
Rampal :
Own
Virago
cahier jeunesse
détachable
RetrouveZnos éditions précédentes
sur www.journalzibeline.fr
Politique culturelle
Rencontres culturelles du Var 5
Musée Borély, Mue de la faïence 6
Tâtre
La Friche, Le Massalia, Tâtre Nono 7
La Criée 8
Les Bernardines, le Toursky, les Salins 9
Avignon, Aix, Martigues, Arles, mes 10,11
Les Bernardines, le Gyptis, le Merlan, la Cre 12
Le Lenche, la Cre, la Minoterie, le Massalia 13
Cavaillon, Rousset, Simiane, Salon, Martigues 14
Au programme 15
Danse
La Minoterie, MOD, Dansem, les Bernardines 16,17
Istres, Pavillon noir, Gymnase, BNM, Toulon 18, 19
Au programme 20, 21
Cirque/Arts de la rue
Sines et midi net, Toursky, Istres, Grasse, GTP 22
Arts visuels
Musée d’art contemporain, Passage de l’art 24
Paradigme, la Fabrique sensible, sont les enfants ? 25
Galerie Vincent Bercker, la Non-Maison 26
Saint-Cyr-sur-Mer, Apt 27
Au programme 28, 29
Cinéma
AFLAM, Festival Tous Courts 30
Les Rendez-vous dAnnie 31
Stella, ICI, Portrait de Laurent Lafran 32
Musique
Concerts 33 à 43
Disques 44 à 46
Livres
Arts, Littérature 47 à 51
Toulon, la Destrousse 52
Ci du Livre, au programme 53
Ecrimed, ropolis, Rencontres littéraires 54,55
Philosophie
Les Rencontres d’Averroès 56
Entretien avec Raphl Granvaud 57
Entretien avec Alain Guyard 58, 59
Histoire
Echange et diffusion des savoirs, ABD, les Hébreux 60, 61
Sciences
Forum gional de culture scientifique et technique 62
ZIBELINE JEUNESSE
Énements Amarelles, Drôles de nls III
Activités Le Merlan, la Cité du Livre IV
Le musée des Alpilles, Laterna Magica V
Spectacles Au programme VI VII
maix, le Merlan, Fos-sur-Mer VIII
Le Lenche, le Gyptis, GTP IX
Le Massalia, le Merlan, Ste-Maxime, Le Revest X
Aix-en-Provence, Cavaillon XI
Livres XII à XV
Emballant ! Cette fin d’année culturelle sest révélée, aps une
rentrée sacment triste, pleine de très bonnes surprises ! Des
cations passionnantes, des spectacles et des concerts boule-
versants, des rencontres émoustillantes pour tous les esprits
curieux, et veurs… Certains sont encore sur nos scènes, et les
auteurs, artistes et musiciens croisés nous ont lais leurs livres,
leurs œuvres, leur voix, enregistrés.
Et si vous offriez pour Noël à vos proches de partager avec vous
ces plaisirs ?
Car la fête se profile toujours identique, avec ses emballages
étalés. Dans les boutiques enlumies de guirlandes on vend
des vêtements pour empaqueter les corps, des bijoux pour les
orner, des appareils pour communiquer des mess@ges, et d’autres
pour lire les -textes, les images et les sonsnumé®iques.
Dans une tébreuse et profonde unité, les parfums, les ©ouleurs
et les sons se pondent, dirait l’autre. Et s’enclosent sous des
papiers pré-pliés pour emballer plus vite, et des étiquettes
pencollées, des vœux pré-écrits, pour ajouter encore autour
en une couche ultime.
Les ©adeaux que l’onballe comme des oignons se réduisent
souvent à leur pelure. Une fois effeuillés il n’en reste que le
souvenir, et cette effervescence un peu écœurante d’ouvrir, de
consommer l’inutile. Ce qui ne finit pas le luxe, mais le vain.
Pour sortir de la vacuité ambiante offrez des livres. De la
musique, des instruments, des tableaux. Des plaisirs imdiats
même, des chocolats. Des places de spectacles, des moments de
cima que vous partagerez avec vos proches, des classiques
que vous aimez et quils ne savent pas. Des voyages qui raviront
leur esprit vers des horizons nouveaux. Des objets inattendus
qu’ils devront apprivoiser. Du temps avec eux, pour les y aider.
Peut-être certains feront-ils la moue ? Qu’importe, vous leur
aurez offert un peu de vous-mêmes, et non la satisfaction
immédiate d’un ℮-désir commun. Pas des emballages mais la
solidi d’un lien.
AGNÈS FRESCHEL
Emballages et
correspondances
05
Madame Plaza est une salle de cabaret, le plus vieux de
Marrakech. Une chambre sans âge à laquelle la chorégraphe
Bouchra Ouizguen ne donne formes ni couleurs. Une
réali nue, sans fard ni voiles, sans parures ni parfum.
Seulement trois sofas sur lesquels se reposent quatre
femmes échouées là, presque par hasard. On ne conntra
rien de plus de leur histoire, on sait seulement que la
compagnie Anania rend ici hommage aux ta, «ces
chanteuses de cabaret, positaires à la fois d’un art venu du
fond des temps et de l’histoire récente du Maroc».
Dans un silence pesant, les corps se meuvent à la vitesse
d’une infusion de menthe, poses alanguies, têtes renversées,
pieds en l’air, ondulations imperceptibles… Quand soudain
l’une dentre elles danse à la vitesse dun éclair : les corps
cabossés lâchent leur énergie contenue, dos-à-dos, en
équilibre, au sol. Les chants s’élèvent, rauques, les rires se
ploient. Une vague profonde les soulève dans un cri
collectif, une secousse tellurique ; d’un corps à l’autre la
danse, le chant se pandent. Le quartet parfois se disjoint
tantôt fait bloc, chacune cherchant à s’échapper de ce
cabaret clos que seule l’intrusion d’un homme (subterfuge
du déguisement) pourrait entrouvrir : désirs, domination
masculine, sensualité à fleur de peauIl suffit qu’un
complet veston blanc pointe le bout de sa braguette pour
semer le chaos, la discorde, bousculer l’ordre établi.
Jusquà ce que les tensions s’apaisent à nouveau et que les
corps, adoucis, se rencontrent une fois encore.
Depuis sa création au festival Montpellier Danse 2009 et son
passage au tâtre d’Arles, Madame Plaza divise le public
entre inconditionnels heureux ettracteurs interloqués
qui se demandent après-coup ce qu’ils sont venus faire
dans ce cabaret…
MARIE GODFRIN-GUIDICELLI
Madame Plaza a éprésenpar le CNCDC Châteauvallon
aux Rencontres artistiques méditerranéennes du Var le 1er
cembre
La chambre des Aïta
La Fête du livre, les Rencontres artis-
tiques méditerranéenne du Var,
Constellations : du 20 novembre au 12
cembre, le Conseil ral du Var a
mené un train d’enfer aux associa-
tions varoises et à ses partenaires. De
quoi faire mentir ceux qui pensaient
qu’il ne se passait jamais rien dans le
83 ! Et le public, dans tout ça ? On le
sait, la palme d’or revient à la te du
livre avec 52 000 visiteurs le temps
d’un week-end quand le public des
Rencontres, du fait de leur thématique
(Les nouvelles écritures du spectacle
vivant, de l’identité à la modernité)
et de leur due (7 jours), est moins
quantifiable, de nombreux spectacles
se déroulant dans l’espace public.
Pour la petite dernière, Constellations,
la communication ayant du retard à
l’allumage, Kubilai Khan Investiga-
tions a dû compter sur ses seules
forces d’attraction.
De cette grande ferlante, on retien-
dra des images fortes, des sensations
de plaisir et des échanges nourriciers.
D’abord et par deux fois, l’incompa-
rable Transports exceptionnels offert
par le chorégraphe Dominique Boivin
aux passants du quai du Port, saisis
de vertige par la performance d’un
danseur (P. Priasso) et d’un conduc-
teur d’engin (E. Lamy) en prise avec
les forces animales d’une pelleteuse.
Dans un registre plus intime, lEnsem-
ble des Équilibres (Agnès Pyka,
Maire Laurence Rocca) a fait entendre
à une foule intergénérationnelle des
œuvres de Luciano Berio : un pari auda-
cieux -et réussi- sous le regard des
photographies de Jeanloup Sieff accro-
chées à la Maison de la photographie.
Musical toujours, le programme pro-
posé au foyer Campra à l’Opéra de TPM
a permis non seulement de (re)dé-
couvrir l’une des plus belles salles
d’opéra de la gion, mais de se frotter
à deux univers lodiques diamétra-
lement opposés. Dune part la musique
de tables de Thierry de Mey (que
les amateurs d’Anne Teresa de
Keersmaeker connaissent bien) et la
trichromie de Yoshihisa Taïra servis
admirablement par l’Ensemble Poly-
chronies ; d’autre part le langage
universel de Léonard Bernstein chan
avec bonheur par le Cur de l’O-
ra. Il y eut aussi la journée «jeune
publi du mercredi et les spectacles
de rue en familles le dimanche…
Entre ces rendez-vous festifs, les
Rencontres ont é émaillées de débats
entre les nombreux acteurs culturels
associés, du Var et des Bouches-du-
Rhône, qui ont mis en partage leurs
expériences, croisé leurs projets et
poinleurs interrogations. Pour la
seule joure consacrée aux «Aspects
du théâtre contemporai, les partici-
pants ont pu expérimenter la thode
dite de «l’exercice des vagues» de la
metteur en scène Catherine Marnas
en l’intégrant dans leurs pratiques
personnelles ; se nourrir à la source
de l’histoire du théâtre contemporain
en écoutant Michel Corvin «tutoye
Beckett, Handke, gy, Adamov dont
il connt la moindre tirade. Et encore
Joseph Danan, dramaturge et auteur,
qui s’interrogeait à voix haute : «Peut-
être que le théâtre peut nous redonner
foi en ce monde», paraphrasant Gilles
Deleuze à propos du cinéma…
MARIE GODFRIN-GUIDICELLI
Les Rencontres artistiques
diterranéennes du Var
se sontroulées du 26 novembre
au 2 cembre
dans 6 lieux de Toulon
Déferlante varoise
POLITIQUE CULTURELLE
RENCONTRES MÉDITERRANÉENNES DU VAR
Transports exceptionnels © Jean-Louis Fernandez
Correction
Lors notre enqte du mois
dernier, les chiffres commu-
niqués par la Criée quant à
leur subvention de la Ville
dépassaient de 200 000 euros
ceux que nous avions relevés
dans les délibérations (1 million
deuros au lieu des 800 000). En
fait, la Cre, fort honte, y
ajoutait la mise à disposition
des lieux par la Ville (c’est-
dire une somme estimée qu’elle
ne touche pas), ce que les autres
théâtres ne faisaient pas
(honnêtement aussi d’ailleurs).
Elle ne reçoit donc pas 4
millions de subventions, mais
3,8 millions.
A.F.
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