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Voici deux extraits d’un article d’Hubert Moisan, tirés du Journal Vert, qui apportent quelques
données complémentaires sur ce sujet controversé.
Le CO2 effet ou cause du réchauffement climatique?
Dans une récente émission de la BBC, des savants ont constaté le réchauffement du climat
de la planète, tout en démentant le mythe de la responsabilité de l’homme à propos
de ce phénomène. Selon ces scientifiques, qui ont expliqué que malgré les pressions qu’ils
subissent, ils continueront à affirmer que la production du CO2 serait l’effet et non pas la
cause du réchauffement climatique. En fait, la hausse des températures, disent-ils, précèdent
de plus de 800 ans la hausse de CO2 et est, de ce fait, une conséquence de la hausse de
température. Bref, selon de plus en plus de scientifiques, la cause du réchauffement du
climat de la Terre est complexe, et semble résulter d’une cascade d’événements qui
se passent sur notre soleil ! L’apparition depuis quelques années de nombreuses taches
solaires coïnciderait avec l’accroissement de la température sur la Terre, ces taches allant de
pair avec une croissance de l’activité magnétique du Soleil. La Terre recevant moins de
rayonnement magnétique, produirait moins de nuages, et recevrait en conséquence
davantage de lumière solaire, ce qui causerait le réchauffement de son climat. Selon le chef
du Laboratoire d’Études spatiales de l’Observatoire de Poulkovo et membre de l’Académie
des Sciences russes, Khabiboullo Abdoussamatov, le Soleil serait responsable du
réchauffement climatique global de la Terre plutôt que le gaz carbonique
(CO2).Abdoussamatov précise que des carottes de glace, prélevées dans des puits creusés à
plus de trois kilomètres de profondeur dans l’Antarctique et au Groënland, ont révélé des
variations considérables de teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère au fil des siècles et
que des périodes de réchauffement climatique ont eu lieu bien avant l’ère industrielle. Le
savant précise que même une accumulation considérable de gaz carbonique dans
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l’atmosphère ne conduit pas à une augmentation de la température de la Terre et que
l’augmentation de la concentration de gaz carbonique observée de nos jours dans
l’atmosphère terrestre serait la conséquence de l’élévation de la température des eaux
terrestres, laquelle serait due à l’intensité du rayonnement solaire. Par conséquent, précise le
chercheur, «on a pris la conséquence pour la cause». Selon lui, la théorie de l’effet de
serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches
supérieures de l’atmosphère: «Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent
légers à la suite de leur expansion, s’élèvent vers les couches supérieures de l’atmosphère et
restituent la chaleur absorbée» dit le savant, qui ajoute que «Les hommes ne sont pas en
mesure d’influer d’une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique
global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son
réchauffement», précise le chercheur, qui prévoit que ce refroidissement surviendra
probable-ment vers 2055-2060.[Note de Zone-7 : Ceci reste à voir, certaines sources
semble indiquer 2010 à 2015 comme étant plus réaliste]
[…]
Les vraies causes du réchauffement?
L’état du climat depuis une décennie est comme un autobus sans conducteur qui serait lancé
à toute allure et il serait vain de croire qu’il s’arrêtera de lui-même sur l’accotement, selon
Pierre de Châtillon, auteur du controversé livre Bouleversement climatiques, leurs cycles
révélés, de l’Atlantide à aujourd’hui (éd. Nenki). En fait, dit-il, les phénomènes géoclimatiques
qui nous frappent depuis quelques années sont en accélération et rien ne laisse croire que
cela changera, du moins à court terme. D’aussi loin qu’il est possible de remonter dans le
temps, des perturbations climatiques importantes et soudaines ont parsemé l’histoire de
notre planète, modifiant le fragile équilibre des écosystèmes et bousculé l’habitat des êtres
humains. Dans le livre de bord relatant les particularités du climat au cours du dernier
millénaire, 250 années y ont été répertoriées pour des froids violents, des gelées excessives,
des étés caniculaires, sécheresses, avec à la clé des famines et des épidémies s’étendant
parfois sur plusieurs décennies. Aussi loin qu’il est possible de remonter dans l’histoire du
climat, on peut ainsi retrouver certaines variations climatiques, légères ou dramatiques et
chacune d’elles a donné lieu à des bouleversements de milieux écologiques et modifié la vie
de leurs habitants. Et tout au cours de ces pérégrinations, il y avait moins d’humains
qu’aujourd’hui sur la planète, pas de pétrole, pas d’automobiles, pas d’usines ni de
pollution atmosphérique. De toute évidence, les activités de l’homme n’étaient
pour rien dans ces variations du climat.
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Au cours du dernier quart de siècle, tornades, tremblements de terre, ouragans, orages,
volcans, sécheresse, chutes de grêle, inondations ont été les principaux indicateurs
géoclimatiques de la planète. Si ces derniers ont tous été relativement stables jusqu’à l’orée
du siècle précédent, ils ont atteint un sommet au tournant des années quatre-vingt, où leur
activité s’est décuplée, ce qui a soulevé l’intérêt du public pour une «instabilité
géoclimatique caractérisée». Des mots et des concepts nouveaux tels que couche d’ozone,
réchauffement climatique, écologie, environnement, smog, et El Nino, qui nous étaient tout à
fait inconnus il y a à peine un quart de siècle, se retrouvent à la une des journaux. Depuis
2000, les excès climatiques ont atteint des sommets avec des températures jamais vues
depuis qu’on effectue le décompte du climat.
Bris de la chaîne
La biodiversité est un entrelacs de relations prédateurs/facilitateurs, qui n’est que le cycle de
la chaîne alimentaire dont dépendent les êtres humains. Incontestablement influencée par
les bouleversements du climat qui se multiplient, l’instabilité du climat risque de fragiliser
cette biodiversité, en transformant et en affaiblissant notre écosystème. Tout comme un être
vivant, notre communauté biologique possède une certaine tolérance face aux agressions
subies par l’environnement. La perte d’une source d’alimentation n’entraîne que des effets
relatifs, puisque que l’adaptation est possible et qu’éventuellement, le système reprendra
son équilibre. Mais lorsque les agressions se multiplient, il n’est plus possible à ce fragile
édifice de se rétablir. Affaibli, il risque de s’effondrer, ce qui causera la disparition de milliers
d’espèces tout en affectant la stabilité de la chaîne alimentaire, et cela prendra des
centaines voire des milliers d’années avant que ce système puisse se rétablir.
Depuis le dernier quart de siècle, des sécheresses répétitives ont frappé de grandes régions
du monde, provoquant l’afflux de réfugiés climatiques et causant des faillites de petits
producteurs agricoles, incapables de survivre. En Afrique, en Inde, dans l’Ouest américain et
canadien, des régions autrefois qualifiées de réserves mondiales n’arrivent plus à s’autosuffire. Les mers se vident : corail, phytoplancton, thon, morue, baleines et crustacés sont
affectés et l’industrie mondiale de la pêche est en dépression depuis plus de vingt ans. Des
poches de coraux autrefois luxuriants sont devenus de véritables déserts marins n’offrant
plus l’ossature nécessaire à des formes de vie dont l’homme se nourrit. Par ailleurs, les
éruptions volcaniques sont passées de 2 000 journées d’émissions annuelles en 1950 à 5 000
en 1980 et à plus de 10 000 en 2005. Or ces bouleversements n’apparaissent pas que
sur la Terre. Le soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus,
Neptune et Pluton ont également vu des modifications importantes de leur
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atmosphère au cours du dernier quart de siècle. Les perturbations qui affectent le
soleil depuis 25 ans devraient être au centre de nos préoccupations. L’activité
anormale de notre étoile apporte un nouvel éclairage sur les changements
environnementaux. Même s’il nous semble immuable et éternel, des anomalies
importantes sont en train de perturber notre soleil et il ne faut pas perdre de vue que notre
petite planète ne pèsera pas plus qu’une petite poussière dans les tourments d’un orage
millénaire qui semble à nos portes.
[Zone-7 : Voir aussi l’excellent documentaire de la BBC : La grande arnaque du
réchauffement climatique]
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